Retrouvez-moi à 12h sur Périscope pour #LeTalkDuLundi
Comme chaque semaine, retrouvez-moi à 12h sur Périscope pour #LeTalkDuLundi pour tout savoir sur l'actualité de la fin de vie.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Comme chaque semaine, retrouvez-moi à 12h sur Périscope pour #LeTalkDuLundi pour tout savoir sur l'actualité de la fin de vie.
Venez nombreux pour le lancement de l'ADMD Tour organisé par les Jeunes de l'ADMD.
Dès 17h, je vous parlerai de notre mobilisation pour avoir une loi d'Ultime Liberté puis vous retrouverez nos médiatiques parrains de l'édition 2017; Line Renaud et Olivier Minne !
Hier, j'avais mon traditionnel rendez-vous/bilan avec le professeur Willy Rozenbaum à l'hôpital Saint-Louis à Paris.
Comme toujours, je vous donne, sans les commenter, les résultats du bilan qui sont hors normes. Il est important que chacun se rende compte de ce qu'est vivre avec un virus. Les plaquettes sont à 147g/l pour une moyenne entre 150 et 400. Les Lymphocytes T CD4 sont à 316 pour une normale au dessus de 500. La créatinine est à 122 pour une moyenne entre 59 et 104. La Bêta 2 microglobuline est de 2,66 mg/l pour une moyenne entre 0,80 et 2,20. La Microalbuminurie est de 29,9 mg/l pour un taux normal en dessous de 20.
Vous constaterez que j'ai peu de chiffres à donner... Bonne nouvelle avec une charge virale indétectable, ce qui signifie que je suis toujours séro-inoffensif !
Je reste un SurVivant et l'avenir dure toujours...
Madame la maire,
Mes chers collègues,
Le 12e participe pleinement à faire de Paris la capitale de la Culture.
Paris est un phare dans le monde sur ces questions comme elle l’est pour les droits humains, la mode et pour le tourisme. Ou encore, vu de l’étranger, la ville de l’amour. De tous les amours.
En s’appuyant sur une diversité et un nombre très important d’acteurs culturels, la Mairie du 12e développe une politique culturelle ambitieuse, animée par une double ambition, d’une part, la démocratisation culturelle pour tous les habitants et sur tout le territoire de notre arrondissement, et d’autre part, le soutien aux acteurs culturels dans l’ensemble de leurs projets.
A l’occasion de cette délibération relative au premier Contrat culture d’arrondissement qui vous est soumise, nous en profitons, si vous le voulez bien, pour faire un bilan des trois années passées et vous soumettre nos priorités pour les trois années à venir dans le cadre de ce contrat culture d’arrondissement.
C’est une reconnaissance pour notre politique culturelle que notre 12e arrondissement fasse partie des quatre premiers arrondissements choisis pour expérimenter, dès 2017, la démarche inédite d’un contrat territorialisé.
Au cours des derniers mois, un long travail a été mené avec l’Hôtel de Ville et, au niveau du 12ème, nous avons associé l’ensemble des acteurs culturels de notre arrondissement pour élaborer un diagnostic des enjeux culturels dans le 12e arrondissement ainsi qu’un plan d’actions pour la période 2017-2020.
11 fiches actions présentent les principaux projets et objectifs.
Mes chers collègues, vous avez sûrement lu la longue communication qui vous a été adressée et je vous épargnerai une lecture exhaustive. Permettez-moi cependant de faire un court bilan des trois années passées et de dresser les perspectives grâce à ce nouveau contrat culture.
Depuis trois ans, les principales réalisations sont les suivantes, excusez-moi pour cette énumération à la Prévert :
Après vous avoir dressé le bilan non exhaustif des trois ans écoulés, quels seront les grands projets et objectifs pour la période 2017-2020 notamment dans le cadre de ce contrat culture ?
La culture est une priorité dans notre arrondissement et nous avons la chance de bénéficier d’une enveloppe pour cela. Elle est modeste mais permet de mettre en œuvre nos priorités et cela en toute transparence grâce à la commission culture de proximité.
Par ailleurs, le contrat culture d’arrondissement nous permettra de mieux travailler avec la mairie centrale et de choisir ensemble nos priorités. Il nous faudra aller encore plus loin pour trouver des mécènes car nous savons que l’argent public n’est pas extensible. Et l’argent reste le nerf de la guerre pour développer nos actions.
Faire accéder la culture à toutes et à tous a été notre priorité durant ces trois années écoulées et l’élargissement des offres du Pass culture permet de faire découvrir des horizons cultuels à des publics nouveaux et très divers.
Notre 12ème n’est vraiment pas, dans le domaine culturel, une belle endormie. Au contraire, notre arrondissement foisonne de lieux prestigieux, mais aussi de petites compagnies audacieuses ou d’associations qui font rayonner culturellement notre arrondissement. C’est un honneur pour moi de travailler avec tous ces acteurs. Cela enrichit incontestablement.
Bien sûr, notre défi n’est pas achevé. Avec ce contrat culture, nous nous donnons les moyens d’aller toujours plus loin. Bien plus loin !
Romain Gary affirmait : « Vous ne pouvez pas attendre de la vie d’avoir un sens, vous devez lui en donner un. » Incontestablement, la culture est un moyen privilégié pour nous permettre de trouver du sens.
Et, avec la culture comme l’écrivait la merveilleuse Marguerite Yourcenar « Quoi qu’il advienne, je gagne à tout coup, j’apprends. »
Je vous remercie.
Ce soir, à 19h00, se déroulera le conseil d'arrondissement de Paris 12. La première partie du conseil sera consacrée à un bilan de notre action culturelle ainsi que les perspectives pour les trois ans à venir.
Comme chaque semaine, retrouvez-moi à 12h sur Périscope pour #LeTalkDuLundi pou tout savoir sur l'actualité de la fin de vie.
Comme tous les ans, je serai serveur d'un soir au Banana Café pour l'opération "un pot, une capote", dans le cadre de la Marche des Fiertés LGBTQI.
Dès 23h00, je vous attends donc au Banana et je serai heureux de vous servir jusque tard dans la nuit...
A l'invitation de Christophe Martet, j'interviendrai à 20h00 à l'afterwork de Hornet pour évoquer les 52 recommandations que j'ai faites à la maire de Paris pour rendre Paris plus inclusive et la capitale des droits LGBTQI.
A 18h00, à la mairie du 3ème arrondissement de Paris, en présence de son maire, sortira officiellement le Guide API 2017/2018 d'Elus Locaux Contre le Sida (ELCS).
Vous êtes cordialement invités à ce moment convivial qui vous permettra de découvrir le nouveau guide enrichi de nombreux conseils et informations pour permettre aux élus de mener une politique efficiente contre le sida, les hépatites et les discriminations.
Tous renseignements sur le guide par mail (info@elcs.fr) ou sur le site d'ELCS (ici).
La remise du rapport de la mission (lire ici), que m'avait confiée Anne Hidalgo, sur l'attractivité de Paris pour les LGBTIQ a fait l'objet d'un certain nombre d'articles de presse.
En voici certains liens :
Libération (ici)
France Soir (ici)
Têtu (ici)
L'Obs (ici)
BFM-Paris (ici)
Yagg (ici)
Le Bonbon (ici)
CNewsMatin (ici)
L'Express (ici)
Le Parisien (ici)
Avec notre délégué, je serai heureux de vous retrouver pour une réunion publique ADMD dans le 17ème arrondissement de Paris ce jeudi 15 juin à 18h.
Je serai l'un des invités de Vivre FM sur al fin de vie et l'ADMD ce jeudi 15 juin à 10h00.
Remise à la maire de Paris
des 52 recommandations de Jean-Luc Romero-Michel
pour faire de Paris
une ville phare de l'inclusion et de la diversité.
Mardi, 13 juin 2017
Hôtel de ville de Paris
Madame la Maire de Paris, chère Anne,
Monsieur le Premier adjoint à la Maire de Paris, cher Bruno,
Mesdames et Messieurs les adjoints à la Maire de Paris, chère Hélène, cher Jean-François, cher Frédéric,
Monsieur le président de l’Office du Tourisme et des Congrès de Paris, cher Pierre,
Chers amis,
Je voudrais d’abord remercier chaleureusement et affectueusement la Maire de Paris – chère Anne – pour avoir pris la décision d’organiser une mission spécifique sur l’attractivité de Paris pour les LGBTQI.
Depuis longtemps, la Maire de Paris porte un combat fort en faveur de la lutte contre les discriminations – ça fait partie de ses gênes, je crois – et, pour avoir travaillé avec elle sur ces questions lorsqu’elle était encore la présidente du CRIPS Ile-de-France, j’ai pu mesurer sa grande connaissance de ces dossiers et son intérêt profond pour les questions LGBTQI. Son engagement pour l’égalité est exemplaire, que ce soit le mariage pour tous, la PMA pour toutes ou encore la nécessité d’avancer enfin sur les droits des trans. Sans oublier bien sûr sa lutte contre les LGBTQIphobies
En me confiant cette mission, la Maire de Paris – mais je salue aussi l’engagement particulier de son premier adjoint Bruno Julliard ou encore celui d’Hélène Bidard – a souhaité que notre capitale soit une ville exemplaire dans l’inclusion. C’est une décision forte, très honorable ; mais c’est aussi un défi…Vous me permettrez, avant de rentrer dans le vif du sujet et après tant d’heures d’auditions et de réunions, de remercier particulièrement Gilles Scrédic et Inés Amrani.
Gilles, conseiller au cabinet de Bruno, n’a pas ménagé sa peine pour nous aider dans cette mission, participant notamment à une grand partie des auditions et relayant régulièrement nos attentes après de Bruno Julliard, qui s’est révélé un allier très important et toujours à l’écoute dans le cadre de cette mission. Un grand merci, cher Gilles ! Et merci encore à Bruno et aussi à Hélène.
Gilles partage avec moi le sentiment que cette mission n’aurait pu être menée à son terme sans l’implication d’Inès qui s’est littéralement passionnée pour le sujet et s’est investie à 100%. Qu’elle en soit vraiment remerciée. Nous lui devons vraiment beaucoup. Merci Inès !
Enfin, merci à toutes celles et à tous ceux qui ont accepté de nous rencontrer et d’être auditionnés dans le cadre de ce travail.
Chère madame la Maire, cher Bruno, cette mission nous a plutôt réservé de belles surprises. Paris n’est pas la belle endormie sur les questions LGBTQI qu’on nous présente trop souvent. Et donc à tort... Mais dans le même temps, on sent bien qu’elle n’est pas toujours au diapason des autres capitales, parfois plus audacieuses. D’où la volonté assumée d’Anne Hidalgo de réagir, tout en conservant une harmonie entre une ville festive et bouillonnante et une ville résidentielle.
Nous n’avons malheureusement pas eu le temps ni les moyens de mener une enquête approfondie sur le tourisme LGBTQI à Paris et sur les attentes de nos visiteurs. Il appartiendra donc à l’Office du tourisme de mener une telle enquête ; c’est d’ailleurs l’une de nos recommandations. Pour avancer dans la bonne direction, pour développer une offre adéquate, il sera essentiel de bien connaître les demandes de nos visiteurs, mais aussi celle des Parisiens qui profiteront aussi de ces changements au quotidien.
D’ores et déjà, nous devons reconnaître que notre Marche des Fiertés est l’une des plus originales et militantes qui existe dans le monde. L’originalité de la nôtre, c’est qu’elle est portée exclusivement par des bénévoles – je salue ici leur présidente, Aurore – et qu’elle est la plus grande manifestation récurrente à Paris et même de tout notre pays en terme de participants. Et sans aucun débordements : c’est très important de souligner cela !
Ensuite, nous devons constater, cher Frédéric – toi qui t’investis tant dans ce domaine – que la Nuit, à Paris a profondément changé. Elle a changé, mais elle correspond incontestablement à des aspirations actuelles. Ceux qui, comme moi, ont connu la rue Sainte-Anne, peuvent le regretter comme ils regrettent leur jeunesse passée. Mais tant pis. Il faut vivre avec son temps ! Notre ville a moins de lieux incontournables identifiés, moins de boîtes mythiques, mais il existe une diversité de soirées, parfois itinérantes, qui ont une très forte attractivité parmi les noctambules et les fans d’after. Les soirées lesbiennes ou leather de Paris sont parmi le plus courues en Europe ; les Battle de Vogging font venir des danseurs du monde entier, nous plaçant juste derrière les États-Unis pour ces concours et ces soirées organisées à destination du public LGBTQI et de tous les autres… Afin de continuer à favoriser cette effervescence, la mise à disposition de lieux sécurisés et originaux, dans le respect des riverains, doit être soutenue.
Et puis, soulignons que, dans l’imaginaire collectif – et on s’en est aperçu en auditionnant des personnalités étrangères comme le président de la Fierté Montréal, ou le CEO américain de Hornet – que Paris reste pour tous, et notamment donc pour les LGBTQI, la ville de l’amour et de l’acceptation !
Ces trois points forts ne peuvent cacher des handicaps qui génèrent des ressentiments forts et fortement exprimés par les LGBTQI.
Par exemple, et alors que la Marche des Fiertés est un exemple militant singulier et formidable, l’attractivité des activités qui précédent ou suivent la Marche ne sont pas à la hauteur des autres capitales LGBTQI friendly que sont Madrid, Montréal, Tel Aviv, Sidney, San Francisco et bien d’autres. Il ne s’agit pas, bien sûr, de faire un quelconque reproche à l’Inter-LGBT, dont les bénévoles se dépensent sans compter avec des moyens restreints (un budget de 100 000€ est très loin des budgets des autres Pride qui sont, elles, organisées par des sociétés). Mais indiscutablement, il manque une offre festive et culturelle de haut niveau durant cette période.
En ce qui concerne le Marais, Paris n’échappe pas à l’évolution qu’ont connue les autres grandes villes. En effet, dans le monde entier, les quartiers gays perdent leur identité et donc leur attractivité. La gentrification s’empare de quartiers auparavant délaissés puis investis par les LGBTQI ; les bars ferment et les boutiques de luxe reprennent les baux commerciaux. Les chiffres d’affaires du commerce LGBTQI déclinent… Cette spirale fait disparaître ces lieux de fêtes et de revendication. Tout cela est souvent aussi le fait d’une meilleure acceptabilité de l’homosexualité qui fait que les jeunes fuient parfois ce qui pourrait paraître à leurs yeux comme des lieux pas assez inclusifs pour retrouver la fête dans des établissements friendly, à la clientèle très mélangée.
Notre commission a aussi pointé du doigt, comme un véritable point noir, les difficultés à collaborer de tous les partenaires, qu’ils soient institutionnels, associatifs ou commerciaux. Trop souvent, il reste une défiance entre tous qui, si elle autorise le dialogue, ne permet malheureusement pas encore la collaboration et le partage.
Enfin, il manque une coordination et une meilleure diffusion de l’information, car si la vie culturelle, militante et festive LGBTQI à Paris est immense, l’accès à l’information y pêche trop souvent.
Pour pallier ces handicaps qu’il ne faut cependant ni surestimer ni non plus sous-estimer, Paris a cet atout formidable qui est d’être et de demeurer dans l’imaginaire universel des étrangers – et sans doute dans la réalité – la capitale des Droits Humains ! C’est cet atout, qu’il nous a semblé urgent de valoriser, pour ensuite attirer plus facilement les touristes LGBTQI du monde entier.
C’est ainsi que notre première recommandation est de faire que Paris devienne, le temps de la Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie du 17 mai, la Capitale des droits des LGBTQI dans le monde et qu’elle honore celles et ceux qui, souvent au péril de leur vie, se battent pour les droits.
Je propose donc que dès 2018, profitant de la merveilleuse opportunité que seront les Gay Games, Paris crée un prix ou remette des médailles à ces combattants et à ces associations qui œuvrent pour le respect des LGBTQI et pour leurs droits. Je suis d’ailleurs heureux que, dès aujourd’hui, un hommage leur soit symboliquement rendu par la Maire de Paris après la présentation de ce rapport. Paris lance et lancera – si cette proposition est retenue – un message fort d’inclusion au monde entier. Aujourd’hui, ce message porte de manière très ferme la volonté d’inclusion de notre capitale et de la France devant les persécutions que vivent tragiquement notamment nos amis Tchétchènes, Syriens, Irakiens ou encore Tunisiens – je salue les membres de Shams ici présents – mais aussi partout dans le monde où, pénalisation de l’homosexualité ou pas, un gay ou une personne transgenre fait l’objet d’une menace à son intégrité corporelle et/ou psychique ou se voit refuser la reconnaissance d’un amour légitime. Je pense aussi à celles et ceux qui – le Moyen Âge n’est pas loin – pensent encore qu’il est possible de soigner une personne homosexuelle ou trans.
Paris est aussi très attachée l’érection d’un monument pour honorer les victimes des LGBTQIphobies ; j’espère que l’Etat entendra rapidement les propositions qui lui seront faites par la Maire de Paris sur la localisation de ce monument. Egalement, Paris doit achever le travail fait sur les archives.
Avec ce message fort délivré chaque 17 mai, mais aussi celui en faveur de la mémoire, Paris sera à même d’être mieux reconnue par les LGBTQI du monde entier. Elle a aussi la volonté d’assurer la sécurité de tous les LGBTI et c’est d’ailleurs le sens de plusieurs de nos propositions, dont certaines reprennent celles formulées par l’association FLAG.
Paris devra aussi s’assurer qu’elle reste abordable à tous en favorisant aussi les modes plus économiques de logement sur lesquels je sais le groupe communiste de l’hôtel de ville, à juste titre, très attaché.
Enfin, pour être un spot en vue pour les LGBTQI, il faudra aller plus loin et notamment faire mieux travailler ensemble tous les acteurs et mobiliser d’autres partenaires. C’est l’objet de nos 52 recommandations dont vous pourrez prendre connaissance dans mon rapport.
Je vous en donne encore quelques unes…
Notre mission propose qu’une association type « Vers Paris sans sida » soit créée avec tous les acteurs institutionnels, l’Inter LGBT, le Centre LGBT de Paris et d’Île-de-France, les commerçants, les entreprises et, bien sûr, l’Etat. Tous les partenaires doivent enfin travailler ensemble. C’est une condition sine qua non.
Cette association pourrait conseiller la ville sur la mise en œuvre de mesures, gérer le jury pour le 17 mai, soutenir, dans le cadre d’un appel à projets, des activités festives et ludiques comme la renaissance d’un bal du 14 juillet LGBTQI, comme il était organisé autrefois sur le quai de la Tournelle, mais aussi démarcher les grandes entreprises pour qu’elles s’investissent enfin auprès des grands événements, comme la Marche des Fiertés ou les Gay Games. A cet égard, nous avons rencontré les responsables d’entreprises comme la RATP, le BHV, le groupe Accor et d’autres. Je regrette à cet égard que, malgré de nombreuses relances, Air France n’ait trouvé aucun intérêt à cette mission et à la volonté fortement exprimée par la Maire de Paris de faire de notre capitale une ville à forte identité LGBTQI.
L’année 2018 doit être l’année d’un très fort engagement de Paris, autour notamment de l’organisation de cet événement inclusif que sont les Gay Games. Je salue ici la présence de Manuel. 2018 sera également l’année du congrès européen de policiers et gendarmes – organisé par le FLAG – et celle de l’élection de Mister Leather Europe qui est un événement très important pour celles et ceux qui adhérent à cette communauté.
Paris doit être au rendez-vous de 2018, comme tous les partenaires.
Paris, et cette association que nous proposons, devra être plus que jamais aux côtés des organisateurs de la Marche des Fiertés ; nous devons aller plus loin dans les financements, l’accompagnement, la communication…
Bien sûr, et il est important de la rappeler, la date du dernier samedi de juin pour l'organisation de la Marche des Fiertés doit être sanctuarisée. C’est l’une des recommandations de notre rapport et la Maire de Paris s’y est engagée de manière déterminée, refusant le report que souhaitait lui imposer cette année encore la Préfecture.
L’obligation de plus et mieux accompagner les organisateurs est une évidence, d’autant qu’ils sont, je le rappelle, des bénévoles qui organisent la plus grande manifestation récurrente à Paris ! La visibilité doit être importante et personne ne doit ignorer la date de la Marche des Fiertés, tout comme personne n’ignore la tenue du tournoi de Roland-Garros ou des Fashion weeks.
Paris devra aussi user de son influence pour que des partenaires comme le Stif, les Aéroports de Paris, la SNCF et d’autres grandes entreprises participent à cette visibilité. Comme il faudra demander au Stif que, le jour de la Marche, le dispositif Grande nuit, avec circulation des métros toute la nuit, soit accordé comme pour la Fête de la musique. Les salons de l’Hôtel de Ville ou encore la place de l’Hôtel de Ville pourront être investis pour une grande soirée et un village associatif, ce qui permettra une visibilité maximum, chaque année, à la fin du mois de juin.
L’office du tourisme et des congrès de Paris a un rôle primordial à jouer dans notre attractivité. Je sais que Pierre Schapira y est favorable. Ces jours-ci, l’office a publié sur son site Internet de nouvelles pages à destination des touristes LGBTQI et une campagne de pub est en cours. C’est un bon début.
Mais comparé aux autres offices du tourisme, on le voit – et cela nous a souvent été dit pendant notre mission, il faut aller beaucoup plus loin : adhésion à des réseaux touristiques LGBTQI avec l’IGLTA et le GETA, voyages de presse, présence sur certaines Prides comme celle de Montréal, large diffusion des événements parisiens LGBTQI, création de forfaits notamment pour les marches et même attribution d’un label Friendly aux commerces et hôtels parisiens.
Il ne faudra pas non plus négliger la diversité des LGBTQI. Les trans ne doivent pas être oubliés. La création d’un prix type Miss Queen international, comme cela existe déjà en Thaïlande, doit être envisagée comme il faudra valoriser l’Existrans et leur marche annuelle. Il ne faudra pas oublier non plus la Black Pride ou encore la Bi Pride qui n’ont pas, de la part des institutions, la visibilité que ces événements méritent.
Enfin, il faut bien sûr re-valoriser le quartier du Marais. Il n’aura plus jamais le même rôle que dans les années 80/90 grâce au recul de l’homophobie et aux aspirations nouvelles des LGBTQI notamment des plus jeunes. Mais sa mémoire doit être entretenue et développée : panneau ou porte(s) indiquant son existence, signalétique arc-en-ciel des noms de rue, circuits touristiques notamment avec Gay Village, et même réalisation d’un mur de street art qui permettrait à de grands artistes de venir s’y exprimer régulièrement et de montrer ainsi la singularité de ce quartier qui est un symbole des luttes LGBTQI, comme le sont le Castro de San Francisco ou le Village de New York et de Montréal.
J’ai été trop long, je le sais. Pardonnez-moi. Vous trouverez toutes nos 52 propositions dans ce rapport.
Merci encore à Anne Hidalgo de vouloir faire de Paris une ville phare de l’inclusion et de la diversité !
Je vous remercie.
Lire le rapport : (ici)
C'est ce mardi que je remettrai officiellement mon rapport sur l'attractivité LGBTQI de Paris à la maire Anne Hidalgo.
Ce sont 52 recommandations qui seront proposées pour faire de Paris une ville phare de l'inclusion et de la diversité.
Ce lundi, je serai l'invité de l'émission "Le Grand Témoin" sur Vivre FM à 12h00. J'y parlerai de mon livre "SurVivant - mes 30 ans avec le sida" et bien sûr de la lutte contre le sida.
Le nouveau Guide API d'ELCS sortira officiellement le 22 juin 2017, à 18h00, au cours d'une rencontre amicale et publique à la mairie du 3ème arrondissement de Paris, où nous y serons reçus par le maire.
Vous êtes cordialement invités et n'hésitez pas à vous inscrire sur www.elcs.fr !
Au 22 juin !
Pas de pont cette fois-ci, mais toujours présent... Retrouvez-moi pour #LeTalkDuLundi à 12h00 sur Périscope pour parler fin de vie.
A tout à l'heure.
J'interviendrai ce mardi 30 mai au meeting de la députée sortante de Paris 12/20 et vice-présidente de l'Assemblée nationale.
J'apporte, en effet, tout mon soutien à Sandrine Mazetier et sa suppléante la maire Catherine Baratti-Elbaz. Sandrine a été l'une des députées parmi les plus actives et a défendu toutes les questions de société pour lesquelles je me bats. Elle sera la meilleure pour représenter notre circonscription.