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Mes Livres - Page 47

  • Lettre à Françoise

    Me voilà arrivé au terme de la publication des mes lettres aux candidats, lettres extraites de mon livre qui sort aujourd’hui. J’achève cette publication par celle que j’adresse à Françoise de Panafieu. J’ai décidé de soutenir Françoise dans cette primaire mais ce soutien est un soutien exigeant.
    La route est longue d’ici 2008. Très longue !
    Si Françoise gagne cette compétition, il lui faudra se rapprocher de Bernard Debré qui porte aussi un message fort.
    Pour avoir le soutien d’Aujourd’hui, Autrement, il lui faudra également tenir compte des propositions fortes que nous faisons pour un Paris Autrement.
    En attendant, pour cette primaire, Françoise est le choix de la raison mais aussi du coeur.

    « Chère Françoise,
    Tant de choses nous séparent, toi et moi. La vie t’a donné et te donne encore tout ce dont j’aurais pu rêver. L’éducation, l’aisance matérielle, une carrière politique sous les auspices de parents très en vue. La grâce, également.
    Pourtant, loin de te jalouser, j’admire ton parcours et ta stratégie de conquête du cœur des Parisiennes et des Parisiens. Toi qui fréquente l’hôtel de ville de Paris depuis quelques années déjà (je n’aurai pas l’inélégance d’en rappeler le nombre), tu réussis à renouveler ton image. La pratique du roller (es-tu favorable au skate park ?), la couleur argentée de ta chevelure, une certaine modération dans ta critique à l’égard de l’actuel maire de Paris, font de toi l’espoir raisonnable de la droite.
    Mais chère Françoise, il faut aller au-delà des simples postures pour travailler les questions de fond. Il faut sortir de ce dix-septième arrondissement dont l’harmonie des façades haussmanniennes cache parfois l’uniformité de la pensée.
    Les Parisiennes et les Parisiens, seniors, naturellement, mais aussi les autres, tous les autres, ont besoin non pas de compassion mais d’une véritable compréhension.
    Le prochain maire de Paris, s’il est de droite, devra conserver cette tolérance et cette humanité qu’apporte Bertrand Delanoë dans l’exercice de sa fonction. S’il y a une réussite indéniable dans le bilan de cet homme, ce sera sa capacité à faire vivre toutes les Parisiennes et tous les Parisiens ensemble. Alors, chère Françoise, prend bien soin de ne pas le mépriser. Il jouit d’une aura particulière de ce point de vue.
    Chère Françoise, si tu devais être le prochain maire de Paris, garde-toi bien de tes amis qui n’auront de cesse de vouloir t’embastiller dans des clichés éculés, dans des a-priori rétrogrades. Laisse parler ton cœur. Je sais qu’il peut être très large.
    JLR »

  • Lettre à Pierre

    Après une petite journée d’interruption et à la veille de la sortie de « la Nuit des petits couteaux – qui gagnera la bataille de Paris », je vous livre - toujours en exclusivité - un nouvel extrait de mon dernier livre : ma lettre à Pierre Lellouche. Incontestablement, j’ai une réelle affection, même si je ne le vois pas maire de Paris… mais je peux me tromper !
    « Cher Pierre,
    Vas-tu enfin trouver une terre d’élection ? Cette bougeotte incessante ne te permettra jamais de t’enraciner sur un territoire et de faire bénéficier une population de tes incontestables qualités intellectuelles.
    Mais après tout, cher Pierre, aspires-tu réellement à t’occuper du quotidien de femmes et d’hommes ? Les tracas de la vie, les soucis matériels, le chômage, la pauvreté ne sont pas aussi exaltants que les relations internationales qui sont, avouons-le, ton sujet de prédilection.
    Alors, pourquoi t’obstiner ? Est-ce parce que tu penses qu’il faut un fief pour devenir ministre de la République ? Nous avons des exemples de Premier ministre qui n’ont jamais été élu et des exemples d’élus qui n’ont jamais eu le moindre portefeuille ministériel. Il s’agit parfois du choix de son mentor. S’il est ingrat, il aura vite fait de tuer les ambitions dans l’œuf. Tu vois ce que je veux dire, je crois.
    Cher Pierre. Etre élu municipal, c’est donner son temps à de petites gens, pour de petites vies. C’est fractionner son cœur et écouter les histoires tragiques d’un monde tragique. Je ne suis pas sur, passé les minutes de gloire de l’élection, que cela te passionne réellement.
    Ministre, conseiller, grand diplomate, voici des profils qui te correspondent. Assistant social, je doute.
    Paris, malgré ses deux millions d’habitants, reste un village. Ne pas en accepter la proximité, c’est risquer d’être un mauvais maire. Ce n’est pas ce que je souhaite à Paris.
    JLR »

    J’ai reçu quelques e-mails menaçants ainsi qu’un appel téléphonique pour me décourager de publier ce nouveau livre. Cela ne m’impressionne pas.
    Quand j’entends les propos « off » de certains responsables politiques parisiens, j’estime que ma franchise est salutaire. Comme l’a encore fait aujourd’hui le conseiller de Paris Xavier Chinaud dans Le Parisien, j’écris ces lignes sans amertume. Juste pour faire comprendre à une certaine droite - heureusement de plus en plus minoritaire ! - que les méthodes d’un autre temps – combines, pressions – doivent disparaître. C’est une condition sine qua non pour retrouver la confiance des Parisiens !
    Je suis sûr en tous cas que sur cette question mon ami Pierre Lellouche n’est pas loin de me rejoindre…
    En attendant, à demain pour ma lettre à Françoise et le lancement de mon livre au Banana !

  • Lettre à Saint Jean

    Après Claude Goasguen, c’est à Jean Tibéri que je m’adresse pour lui dire, en toute amitié, pourquoi sa candidature ne m'apparaît pas opportune pour 2008.

    « Cher Jean,
    Quelle patience tu as eue ! Et de quelle fidélité tu fais preuve !
    Je ne sais pas si tu es un saint homme – comme le répètent les Guignols - mais tu fais preuve d’une force de caractère qui me rend admiratif.
    Pour autant, cher Jean, et même si je comprends ton désir de revanche, ton désir de rachat, même, comment peut-on imaginer que les Parisiennes et les Parisiens qui ont émis un vote de sanction à l’égard d’une droite parisienne fatiguée et sans élan, gangrenée par de mauvaises habitudes, pourront s’enthousiasmer pour ta candidature ? La vie politique est injuste. Elle ne reconnaît pas les mérites des femmes et des hommes qui l’animent mais joue sur les images.
    Aujourd’hui, cher Jean, au-delà du cercle des habitants du cinquième arrondissement, les Parisiens te voient comme l’héritier de méthodes dont ils ne veulent plus car elles ont donné le sentiment d’une confiscation des pouvoirs au profit de l’intérêt de quelques uns.
    Alors, cher Jean, même si je connais ton habileté politique, ta véritable gentillesse et ton sens de l’intérêt général, je n’envisage pas que tu puisses être le candidat de l’UMP à Paris. Ce serait un très mauvais signe donné à ceux qui, encore aujourd’hui, nous apportent leur confiance. Ce serait les envoyer grossir encore les escadrons de la Gauche à Paris.
    Je sais qu’un jour, l’histoire te rendra grâce. Le temps viendra. Mais il est trop tôt.
    JLR »

    Je vous rappelle que cette lettre ouverte est extraite de mon nouveau livre « La nuit des petits couteaux – qui gagnera la bataille de Paris ? » à paraître jeudi prochain.
    Les habitués de ce blog vivent ainsi avant tout le monde le lancement de mon livre. Un moyen de vous remercier pour votre fidélité.

     

  • Le Banana et les petits couteaux

    Comme jeudi, nous ferons la fête au Banana pour la sortie de mon livre « La nuit des petits couteaux – qui gagnera la bataille de Paris ? », je voudrais juste vous raconter une anecdote qui me donne encore plus de raisons de célébrer cet événement dans cet établissement que j’affectionne – ceux qui lisent ce blog régulièrement le savent – tout particulièrement.
    En mai 1610, le carrosse du bon roi Henri IV – celui de la poule au pot, mais aussi plus sérieusement de l’Edit de Nantes - passe rue de la Ferronnerie où se situe aujourd’hui le Banana. Une foule importante est présente dans cette petite rue du cœur de Paris et oblige le carrosse à s’arrêter en face du futur … Banana. C’est alors que surgit Ravaillac qui poignarde le bon roi Henri. La légende veut que Ravaillac se soit réfugié dans la cave de l’actuel Banana avec son … petit couteau.
    Une bonne raison, vous me le concéderez, de lancer mon livre au Banana, même si j’ai aussi choisi ce lieu pour rappeler à cette partie de la droite - heureusement minoritaire aujourd’hui - qui montre encore les gays du doigt qu’un établissement gayfriendly peut être au cœur d’un événement politique important !
    Merci encore à mes amis Michel Michel et Stéphane Turland de nous accueillir dans ce haut lieu de la nuit parisienne ! Merci enfin à Bruno Attal du magazine Equivok de soutenir cet événement...

  • Lettre à Claude

    A partir d’aujourd’hui et jusqu’à la sortie officielle de mon nouveau livre, le jeudi 9 février au Banana, « La nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? », je vous en donnerai en exclusivité des extraits comme je l’ai fait pour l’Obs Paris.
    J’ai choisi, de ce dimanche à mercredi, de vous reproduire les lettres ouvertes aux quatre candidats de la primaire UMP. Et je commence par le président du groupe UMP au conseil de Paris, Claude Goasguen.
    On reproche souvent et à juste titre aux politiques la langue de bois. Avec ce livre, j’ai choisi de parler franchement et de dire tout haut ce que je pense. Avec franchise, sans rancune et je l'espère avec humour. A lire les journaux, je constate que plusieurs de ces responsables tiennent des propos très durs entre eux, mais bien sûr en off… Moi, je préfère assumer ! C’est parti…

    Cher Claude,
    « Supprimer les couloirs de bus et de vélo » ! Quelle drôle d’idée ! Je crois que tu tiens là la proposition la plus décalée qui n’ait jamais été faite aux Parisiens.
    Lorsque nous nous sommes rencontrés au Train Bleu, en juillet dernier, j’ai reconnu bien volontiers que j’avais tort, compte tenu de tes origines modestes, de te traiter de bourgeois au seul motif que tu habites le 16ème arrondissement. Mais tout de même !
    Sais-tu que très peu d’habitants de Paris disposent d’une voiture avec chauffeur et que beaucoup d’entre eux utilisent, comme moi, les transports en commun et sont très heureux que des voies spéciales – avec quelques aménagements et de la concertation !- permettent aux autobus d’augmenter leur vitesse de déplacement et leur fréquence de rotation ?
    Cher Claude, le monde a changé depuis les années soixante-dix. Les conséquences du trop plein de voitures dans nos agglomérations sont connues et les risques en terme de santé publique parfaitement analysés. Alors, freiner les ardeurs des Verts qui, bien plus qu’en environnementalistes, se comportent en extrémistes de gauche, certes. Renoncer à rendre la place de la Concorde entièrement piétonne, pourquoi pas. Mais une juste mesure nous impose, si nous voulons être responsables, à considérer que la voiture occupe aujourd’hui une place démesurée sur l’espace public et que les problèmes environnementaux et énergétiques nous commandent de modifier notre façon de nous déplacer à Paris.
    Cher Claude, je connais ta force de travail et les moyens dont tu disposes comme député et président du groupe UMP au Conseil de Paris. Mais je ne veux pas, pour cette ville que j’aime tant et qui m’a tant offert, d’un retour aux années soixante-dix.

    JLR
    Ce passage est donc extrait de mon dernier livre paru aux Editions Jean-Claude Gawsewitch… page 193.
    Bonne lecture et bon dimanche !

  • La nuit des petits couteaux

    La nuit des petits couteaux
    Qui gagnera la bataille de Paris ?
    Mes propositions pour un Paris Autrement

    Le jeudi 9 févier mon nouveau livre « La nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? » sortira en librairie. Dès aujourd'hui, je vous donne la primeur de la présentation de ce livre telle qu’elle a été faite à la presse. Dès dimanche, je ferai tous les jours une lettre ouverte extraite de mon livre aux quatre candidats qui se sont engagés dans cette primaire. Différents extraits sont parus dans l’Obs Paris de cette semaine et paraîtront aussi sur mon blog dans les prochains jours. Voici donc une courte présentation de mon cinquième livre. Pour mémoire, j’ai déjà publié : On m’a volé ma vérité, Virus de vie, Lettre à une droite maladroite et Je n’ai jamais connu Amsterdam au printemps.

    « Conseiller régional d’Île-de-France depuis 1998, j’ai participé à la primaire organisée par Nicolas Sarkozy, au sein de l’UMP, pour désigner le « meilleur » candidat de la droite parisienne pour les élections municipales de 2008.
    Qui battra Bertrand Delanoë à qui tout a souri jusqu’à l’échec des Jeux Olympiques de 2012 ? La belle roller-skateuse aux cheveux blancs ? Le Corse humilié dans sa fidélité envers le Président ? L’ancien militant d’extrême droite partisan de la suppression des couloirs de bus et des pistes cyclables ? L’aimable dilettante à l’intelligence aiguë ?
    A moins que le salut ne vienne de ce professeur de médecine, assuré de sa supériorité ? Ou bien du chef du parti lui-même, Nicolas Sarkozy ? Ou encore d’un outsider, inconnu à ce jour ?
    Dans ce nouveau livre, je dépeins avec férocité, mais aussi humour et parfois tendresse, un microcosme parisien qui pourrait bien amener UMP et UDF, une nouvelle fois à Paris, dans le mur si elle ne tient pas compte de la nouvelle sociologie de Paris et des attentes réelles des parisiens.
    J’y fais également de nombreuses propositions comme le Grand Paris, l’installation d’un péage urbain, l’attribution d’une carte de transport à tout parisien vendant sa voiture et s’engageant à ne pas en acheter une durant un an, la création de tours modernes HQE aux portes de Paris, la mise à disposition de plusieurs milliers de vélos et d’une prime de 50€ pour tout achat d’un vélo par un foyer parisien, l’attribution d’un ordinateur portable à chaque collégien, ou la propriété sociale. Inspirées d’exemples étrangers (Londres, Madrid, Rome, Amsterdam, Montréal, Sidney, ...), ces propositions constitueront, je l’espère, le modèle français de développement et de démocratisation de nos villes. »

  • Les fantômes, 15 nouvelles contre le sida à lire absolument pour ne pas oublier !

    En ma qualité de président du collectif sida, grande cause nationale 2005, j’ai préfacé un très beau livre de l’américain Jameson Currier « Les fantômes » qui est paru aux éditions Cylibris et que je vous recommande vraiment.
    Ce livre constitué de 15 nouvelles pudiques et émouvantes se situe entre San Francisco et New-York, au début des années quatre-vingt dix. Le sida frappe alors, sans relâche malgré les efforts impuissants de celles et ceux qui restent. Les entourages des personnes touchées - qui faute de traitements efficaces mouraient rapidement - apprennent alors à vivre l’absence, à évoquer d’un mot, d’un regard, les fantômes de ceux qu’ils ont aimés.
    Un livre qui m’a replongé dans mes sombres années 90 quand Hubert peu à peu cédait à ce virus affamé de vies.
    Un livre à lire absolument pour se rappeler que le sida tue toujours et ne pas oublier ceux qui nous ont quitté.

     

  • 9 février : mon nouveau livre lancé au… Banana !

    Je ne vous étonnerai sûrement pas en vous annonçant que c’est au Banana que j’ai choisi de lancer mon nouveau livre « La nuit des petits couteaux – qui gagnera la bataille de Paris ? » le jour de sa sortie en librairie le jeudi 9 février.
    Au cours de cette fête, l’actrice-chanteuse Frédrique Wolf-Michaux lira des extraits de mes livres et notamment un croisement original d’un de mes textes avec un texte de la poétesse Claude Ber qui sera aussi présente à mes côtés.
    Je suis très reconnaissant à Michel Michel et Stéphane Turland du Banana café ainsi que les éditions Jean-Claude Gawsewitch pour cette belle soirée qu’ils m’offrent. Bien des surprises émailleront cette soirée…
    Rendez-vous donc au 13 rue de la Ferronnerie le jeudi à février à 20h30.
    Attention : il est absolument nécessaire d’être inscrit au préalable et seules les 200 premières inscriptions pourront être prises en compte. Cliquez ici si vous souhaitez vous inscrire.
    Je vous enverrai un mail de confirmation de votre inscription.
    Au 9 février pour une belle soirée festive !

     

  • Une vie réussie c’est aussi une mort réussie

    Un week-end qui sera en partie dédié à la fin de vie. Ce vendredi, j’ai en effet animé une réunion de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité dans la salle des fêtes à la mairie du 19ème arrondissement de Paris avec mon amie Régine Grassano, trésorière de l’ADMD. L’affluence des grands jours était là puisque toutes les chaises de cette grande salle avaient trouvé facilement preneur !
    De toutes les causes pour lesquelles je me bats, celle pour une fin de vie digne est celle qui suscite incontestablement le plus d’engouement. J’ai rarement animé une réunion sur ce sujet devant des salles vides.
    Nos gouvernants feraient bien d’assister à ces réunions : ils comprendraient que les Français sont capables de parler sereinement de leur propre mort. D’autant qu’une vie réussie c’est aussi souvent une mort réussie pour soi comme pour… ses proches !
    Enfin, ce samedi se déroulera le conseil d’administration de l’ADMD afin d’organiser notre soutien à Chantal Chanel et Laurence Tramois ainsi que les 25 ans de l’association qui se dérouleront le 20 mars à Paris.
    Hormis cela, j’ai quand même pu assurer le service de presse de mon nouveau livre « La nuit des petits couteaux – qui gagnera la bataille de Paris ? » en fin de journée. Je m’excuse d’ailleurs auprès de Gaëlle, mon attachée de presse aux éditions Jean-Claude Gawsewitch, de l’avoir fait travailler si tard car j’ai essayé de dédicacer presque tous les livres qui sont envoyés à la presse. Certains auteurs détestent cet exercice. Pour ma part, je trouve agréable d’adresser quelques mots personnels aux journalistes qui, je l’espère, liront mon livre, l’apprécieront ou même le détesteront ! Mon cinquième livre qui je l’espère aussi ne laissera aucun lecteur indifférent… On va vite en reparler sur ce blog !
    En attendant, bon week-end.

     

  • Mon 10ème vœu pour 2006 : Que les idées de mon nouveau livre fassent débat à Paris

    Ces derniers jours Le Parisien et le Nouvel Observateur ont donné les résultats de la perception qu’ont les Parisiens de la politique municipale. Deux choses restent sûres : la politique de Bertrand Delanoë demeure populaire et la droite n’a toujours pas retrouvé sa crédibilité.
    Ainsi celle qui apparaît nettement au dessus du lot en terme de confiance, Françoise de Panafieu, n’est préférée que par 35% des Parisiens quand 49% plébiscitent toujours Bertrand Delanoë. Claude Goasguen, pourtant leader de l’opposition depuis 4 ans, n’obtient que 20% - 1 Parisiens sur 5 ! - face à 50% pour le maire actuel.
    Dans le même temps si 60% des Parisiens – ce qui reste une très large majorité – se déclarent satisfaits de l’action menée par Bertrand Delanoë, la confiance s’effiloche car le maire perd 18 points en deux ans. Son action est même jugée négativement et sévèrement sur la circulation automobile (69%), le stationnement (66% d’insatisfaits) et l’accès aux logements sociaux (62% d’insatisfaits).
    On le sent donc bien, les Parisiens aspirent à une politique plus efficace sur la circulation, la pollution, le logement et même, peu à peu, sur la démocratie locale.
    Face à cela, une grande partie de la droite continue à critiquer sans jamais proposer de voies nouvelles. Pardon, je suis injuste, certains proposent carrément le retour en arrière, revenir aux années 70, au tout voiture !
    J’ai tenté en vain de concourir à cette primaire UMP car, avec mes amis de Paris Autrement, car j’ai le sentiment qu’on peut proposer une politique différente qui soit à même d’enthousiasmer les habitants de la Ville Lumière. Malheureusement, depuis septembre, je n’ai pas le sentiment d’avoir entendu ou lu beaucoup de propositions originales même si Françoise de Panafieu et Pierre Lellouche sortent incontestablement du lot.
    Comme je pense que beaucoup d’élus de droite et du centre n’ont toujours pas compris que Paris a évolué, que les Parisiens aspirent à des responsables qui font de la politique autrement et qui sont capables de définir des voies nouvelles pour un Paris Autrement, j’ai décidé de remettre mes idées et celles d’Aujourd’hui, Autrement au centre de cette pré campagne en les compilant dans un livre.
    Le 9 février, dans " la nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? " je dirai donc sans langue de bois mon sentiment sur cette primaire, sur les candidats, sur les dysfonctionnements qui ont émaillé ce processus démocratique. Mais surtout, je défendrai les idées qui m’apparaissent importantes pour s’engager victorieusement dans la bataille de 2008.
    Mon 10ème et dernier vœu pour 2006 sera donc que les idées de ce nouveau livre permettent d’engager un débat de fond sur l’évolution de la droite à Paris avant qu’il ne soit trop tard et surtout sur les mesures à prendre pour redonner tout son lustre à « la ville des villes. »
    Alors, rendez-vous au 9 février !

     

  • Mon interview dans France Soir

    Ce vendredi paraît une longue interview que j’ai accordée à Paul Wermus pour France Soir.
    J’y parle de mon soutien à Nicolas Sarkozy tout en rappelant que je ne partage pas toutes ses idées. Je donne quelques coups de patte humoristiques aux leaders du PS. J’évoque bien sûr le procès Vanneste et l’homophobie. Je réponds aussi à des questions plus personnelles sur le sida et sur mon métier… rêvé !
    Sans oublier quelques mots sur la sortie de mon prochain livre « La nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? » et j’annonce qu’à cette occasion j’organise une grande soirée au… Banana !
    Bonne lecture.


  • Je vous souhaite le meilleur pour 2006

    Quand cette note paraîtra, nous serons en 2006 depuis 5 minutes. Il est donc temps de vous souhaiter une année 2006 faite de bonheur, d’amour et bien sûr de santé.
    Quand on est bonne santé, on ne pense jamais à la chance que nous avons.
    Je vis avec un virus qui ne ma laisse jamais de répit et je veux dire à celles et ceux qui sont dans ma situation et qui doutent de ne jamais perdre espoir et de se battre. Avec la volonté la vie gagne toujours. Presque !
    Pour ce 1er jour de l’année, je voulais vous faire un modeste cadeau. C’est un scoop : la sortie de mon prochain livre prévue pour février. Son titre : « La nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? »
    Pour vous remercier de votre fidélité, je suis heureux de vous donner la primeur de la couverture. Vous le méritez bien ! J’aurai l’occasion de vous en reparler vite.
    Merci encore pour votre fidélité et j’espère qu’en 2006 vous serez encore plus nombreux à dialoguer sur ce blog.
    Pour vous, votre famille, vos proches, je vous souhaite le meilleur pour 2006 !

  • 10 ans de déplacements en province pour mobiliser !

    4H30 pour aller et presque 5heures pour revenir : il y a des moments où je me dis que je ne m’épargne pas assez. En effet, ce long trajet en train qui ne comprend pas les transports jusque la gare, les attentes, c’est celui que j’ai fait encore hier pour animer une réunion d’une heure trente sur le sida, à Annecy, avec mon ami Laurent Rosain.
    En revenant ce samedi matin par un train pris un peu trop tôt, je fais le bilan de ces dix ans passés souvent sur les routes les vendredis - et seul dans ces déplacements - pour mobiliser élus et Français dans la lutte contre le sida. Et pourtant je ne le regrette pas ! Malgré la fatigue et trop souvent aussi le manque de reconnaissance ou l’indifférence…
    Pour Annecy, la réunion a été, je le crois, utile et je peux espérer une mobilisation continue ici. Les medias – TV8 Mont-Blanc et Le Dauphiné Libéré - ont d’ailleurs bien relayé notre débat.
    Certes, dix ans sur les routes, dix tours de France, c’est long et fastidieux pour un seul homme. Ces centaines de réunions, parfois dans des coins reculés du pays, c’est éprouvant aussi. Je ne peux pas oublier que je suis moi-même touché par le sida et que je vis avec ce virus depuis maintenant 20 ans !
    J’ai longuement raconté dans Virus de vie la difficulté du quotidien : les traitements toujours trop lourds, les effets secondaires qui ne vous épargnent jamais, le mépris de certains qui reste difficile à assumer même pour moi qui ai choisi d’assumer au grand jour.
    Mais en même temps, n’est-ce pas aussi mon rôle de maintenir ce bruit de fond autour de la lutte contre le sida, moi qui suis un vrai survivant ? Cet engagement collectif qui me dépasse désormais, n’est-ce pas aussi la raison pour laquelle, je suis encore vivant ?
    Et si heureux d’être parmi vous…

  • A Hubert, qui demeure ma boussole et ma force

    Ce jeudi, c’est la saint Hubert. Celles et ceux d’entre vous qui ont lu Virus de vie ou Je n’ai jamais connu Amsterdam au printemps savent à quel point Hubert est important pour ma vie.
    Depuis un beau jour de mai 1994, il est parti. Mais il est toujours là.
    Comme à tous ces moments, la même chanson me trotte dans la tête. Je la partage encore avec vous.

    En partant, tu m’as mis le cœur à l’envers
    Sans toi la vie est devenue un enfer
    Entortillé dans mes draps je crois me souvenir de toi
    Lorsque tu disais tout bas que tu n’aimais que moi
    […]
    Lorsque je rêve, tu es tout près de moi
    C’est la seule façon de rester avec toi
    C’est la raison pour laquelle je n’veux plus quitter mon lit
    Pour qu’enfin toutes les nuits durent toute la vie.
    Etienne Daho – extrait de Le grand sommeil

  • Dans Lettre à une droite maladroite, je défendais déjà le droit de vote des étrangers.

    Avec Aujourd’hui, Autrement, j’approuve les propos tenus par Nicolas Sarkozy sur le droit de vote des immigrés en situation régulière depuis au moins dix années sur le territoire français, aux élections municipales.
    Une telle mesure favoriserait l’intégration dans la communauté nationale de personnes qui vivent et s’investissent sur le territoire français depuis souvent de très nombreuses années, qui souhaitent pour des raisons culturelles ou familiales conserver leur nationalité d’origine et qui sont aujourd’hui exclues du droit fondamental de choisir le maire de leur commune.
    Cela rétablira une certaine équité avec les ressortissants de l’Union européenne qui, même s’ils ont des liens plus récents avec la France, peuvent participer au scrutin municipal.
    Je rappelle que cette mesure figure dans les 73 propositions qui constituent le manifeste de Aujourd’hui, Autrement et que je défends le droit de vote des immigrés aux élections locales depuis de très nombreuses années, comme cela est indiqué dans ma Lettre à une droite maladroite, parue aux éditions Ramsay en 2003.
    Dans le chapitre 5 intitulé « Etranges étrangers », j’écrivais à ce sujet à destination des élus de droite : « Imaginez quelle avancée ce serait ! Quelle gifle vous infligeriez à cette gauche donneuse de leçons qu’elle n’applique jamais ! En 1981, François Mitterrand avait déjà évoqué ce droit dans ses « 110 propositions ». Rebelote en 1988, dans sa lettre à tous les Français. Le 14 juillet 1990, il persistait à assurer ne pas abandonner ce projet »…
    Je poursuivais : « En favorisant ce nouveau droit, vous faciliterez à n’en pas douter, l’implication des étrangers dans la vie de leur commune. Ils n’en seraient que plus responsables. » « En avançant sur cette question sensible, vous prouveriez, une nouvelle fois, que la gauche n’a ni le « monopole du cœur » ni l’exclusivité de la mise en œuvre des réformes profondes de société…. Vous feriez un pas déterminant pour une meilleure intégration des étrangers. »
    Vous comprenez donc pourquoi, je soutiens sans réserve la proposition de Nicolas Sarkozy !

  • Charlotte Valandrey sur France 3, le dimanche 9 octobre à 20h50

    Charlotte Valandrey participera dimanche à partir de 20h50 à l’émission de Marc-Olivier Fogiel, On ne peut pas plaire à tout le monde, sur France 3.
    Pour la première fois depuis la révélation de sa séropositivité, elle parlera en direct. Pour avoir connu le même exercice - révélation de ma séropositivité dans un livre Virus de vie, puis prise de parole en public devant les militants de AIDES et dans les medias -, j’imagine l’état d’esprit dans lequel doit être Charlotte à quelques heures de cette interview difficile.
    Pas facile de dire sa vérité, de parler à visage découvert d’une maladie qui reste toujours aussi tabou 25 ans après son apparition ! Exercice d’autant plus difficile que Charlotte sait que désormais, elle ne pourra plus jamais revenir sur cette révélation. Assumer le regard - parfois réprobateur - des passants, supporter la compassion trop souvent malsaine de certains, ce sera désormais son lot quotidien, comme il l’est pour moi depuis ce jour de mai 2002 où j’ai enfin osé dire ce mal qui me ronge.
    En contre-partie, quand on a tout dit - même, si dire une maladie reste comme un aveu de faiblesse pour tous ces bons esprits qui croient qu’ils mourront d’un seul coup loin des affres de la souffrance et de la déchéance -, on se sent aussi plus fort. Plus rien ne peut nous atteindre : ces rumeurs qui font si mal n’ont plus de raison d’être.
    On peut ainsi mieux combattre ce virus qui, tel un scorpion en se détruisant se détruit un peu lui-même.
    Certes, vivre avec le sida s’apparente souvent plus à de la survie que de la vie – 50% des personnes séropositives ne travaillent pas ou plus, une sur deux vit avec moins de 700€ par mois et 60% des sidéens estiment avoir été discriminés dans leur vie sociale ou professionnelle.
    Mais, c’est aussi vivre de manière plus intense ses émotions, ses amours sans savoir malgré tout de quoi demain sera fait.
    Pour moi, et comme je l’ai dit dans le reportage qui devrait précéder l’intervention de Charlotte, j’ai fait de ce virus un combat politique et 20 ans après ma contamination, pour moi, l’avenir dure toujours…

  • Ce vendredi 7 octobre au Havre

    Réunions sur réunions à Vigneux-sur-seine ce mercredi et préparation du futur déménagement du CCAS.
    Et en fin de journée, je me suis fait un gros plaisir : des années que je rêvais d’un immense écran plat… C’est chose faite ! Après bien des péripéties pour le ramener chez moi, Porte dorée, et après que Philippe Lohéac m’ait monté un support en verre pour y installer cet écran géant : à minuit j’ai enfin vu la télé… en grand !
    Je ne suis donc guère inspiré ce soir pour écrire longuement sur la toile… Je teste ma télé. Et oui, on s’amuse à tout âge !
    Juste vous dire que je serais au Havre toute la journée de vendredi à l’invitation de mon ami Patrick Teissère, conseiller municipal délégué.
    Après un déjeuner avec des élus et notamment Edouard Philippe, ancien directeur général de l’UMP et maire adjoint du Havre, j’animerai, en ma qualité de président d’ELCS et de sida, grande cause nationale 2005, une réunion sur le sida avec le conseil municipal de la ville et en présence du maire Antoine Rufenacht.
    Une dédicace de Je n’ai jamais connu Amsterdam au printemps à 16h30 et j’achèverai ma journée en Normandie par une rencontre avec les militants UMP à 18 heures.
    Si vous êtes dans la région, n’hésitez pas à venir me rencontrer !

  • Des livres qui expliquent mon parcours et mes idées !

    Voilà enfin arrivé le temps des vacances pour certaines et certains d’entre vous. Le temps pour beaucoup de lire les livres qu’on n’a pas le temps d’ouvrir durant l’année…
    Ceux qui s’intéressent à ma campagne pour un Paris autrement ont peut-être envie d’en connaître un peu plus sur mon parcours et sur mes idées. Cela conditionnera peut-être, si vous êtes UMP, le parrainage que vous pourriez m’accorder dans le cadre de la primaire parisienne !
    Si tel est votre cas, entre romans et autres livres d’été, vous pouvez consulter l’un de mes quatre livres. Ces ouvrages vous permettront, si vous le souhaitez, de connaître l’homme que je suis et l’outing forcé de mon homosexualité dans un livre paru en mai 2001 : On m’a volé ma vérité , puis de comprendre les raisons de la révélation de ma séropositivité ainsi que mes propositions pour faire du sida une priorité de santé publique dans Virus de vie .
    Dans Lettre à une droite maladroite , je défends mes idées politiques qui font que la presse m’appelle parfois le trublion de la droite et enfin s’il vous reste le temps ou l’envie vous pouvez vous plonger dans mon dernier livre, sorti l’année dernière, un journal politique, qui est aussi un hommage à Hubert, l’amour d’une vie, décédé en 1994 du sida : Je n’ai jamais connu Amsterdam au printemps .
    Alors, bonne lecture si vous avez envie de mieux connaître ce qui m’anime et l’homme que je suis !

  • Invité du « Livre France » sur RFI pour Ma Mort m’appartient

    Ce dimanche, je suis l’invité de la rubrique « Livre France » sur RFI pour mon livre « Ma mort m’appartient – 100% des Français vont mourir, les politiques le savent-ils ? »
    Je rappellerai que ce livre dans lequel je réponds aux questions de Claire Bauchart est en deux parties.
    Une première dans laquelle je reviens sur les raisons de mon engagement pour le droit de mourir dans la dignité notamment mon combat contre le sida.
    Dans la deuxième partie, je fais le bilan des 10 ans d’échecs des politiques sur la fin de vie en France nous comparant aux exemples étrangers et je pousse un coup de gueule contre les responsables politiques qui ne tiennent pas leurs engagements en ne légalisant pas l’euthanasie.

    rfi,jean-luc romero,claire bauchart,admd,fin de vie

     

  • Retrouvez mon interview dans Tribu Move !

    Retrouvez mon interview dans Tribu Move sur mon livre Plus Vivant Que Jamais et Chris, le chemsex, le deuil et la résilience, mes combats sociétaux, et mes nouvelles responsabilités auprès de Anne Hidalgo au service de Paris.

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