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L'évolution de mon virus - Page 20

  • Back to Saint-Louis !

    A quelques jours du 1er décembre, journée mondiale contre le sida, et date anniversaire de mon 1er traitement contre le sida – 1er décembre 1987, il y a 28 ans -, j’ai eu mon rendez-vous médical avec le Pr Rozenbaum à l’hôpital Saint-Louis.sida,jean-luc romero,aids,vih,hiv
    Comme je le fais depuis plus de 13 ans, je publie sur ce blog mes résultats biologiques. Pour montrer que vivre avec le VIH n’est pas anodin…
    Comme d’habitude, je ne publie que les résultats en dehors des normes, les autres indicateurs étant bons.
    Les lymphocytes T 4 sont à 386/mm3 alors qu’elles devraient dépasser les 500, mais la charge virale reste indétectable. La Glycémie à jeun est de 1,25g/l pour une normale la situant entre 0,74 et 1,09. La Créatinine est de 13,1mg/l pour une référence de 6,7 à 11,7.
    La protéinurie des urines est de 326mg/l pour une normale qui devrait être inférieure à 150 ; la Glycosurie à 0,24g/l pour une référence inférieur à 0,17.
    Je ne commente pas. L’avenir dure toujours !

     

  • Conférence "Vivre avec le VIH" àau Centre gai et lesbien de Namur (Belgique)

    A quelques jours de la journée mondiale contre le sida du 1er décembre, ce jeudi, à 18h30, j'animerai une conférence sur "Vivre avec le VIH".
    Cette conférence organisée par le Centre Gay et Lesbien de Namur se déroulera dans les locaux de Arc-en-Ciel Wallonie à Namur.

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  • Mon itw intimiste pour Secret Garden de David Stephan

  • Flash-back sur mon 1er semestre : ma photo souvenir du jour : lancement de « Ma mort m’appartient ! »

    Le lancement d’un livre est toujours un moment émouvant et excitant pour un auteur.
    Plus particulièrement encore quand il s’agit d’un livre sur une cause qui vous tient à cœur !
    En avril dernier, en plein débat sur la fin de vie, je sortais un livre d’entretien avec la journaliste Claire Bauchard aux éditions Michalon « Ma mort m’appartient – 100% des Français vont mourir, les politiques le savent-ils ? » La 1ère dédicace se déroula à l’Arbre à lettres dans mon cher 12ème arrondissement et fut un beau succès.
    Ce livre, qui revient aux sources de mon engagement, est un coup de gueule contre les reniements des politiques sur la fin de vie. Ce livre, plus que jamais d’actualité, trace les contours d’une législation humaniste sur la fin de vie à l’image de celle qui existe dans le Benelux.
    Alors que le débat sur la fin de vie va reprendre à la rentrée à l’Assemblée nationale, j’espère que ce livre aidera à la prise de conscience collective et parlementaire…

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  • Mon interview au site anglais London24.com

    Questions for Jean-Luc Romero, French politician, AIDS campaigner and assisted dying activist

    Many people don’t consider their death until later life, or they are diagnosed with an illness. How can society encourage people to consider these issues sooner, when they are more able to make plans?

     

    Votre question dépasse notre combat à l’ADMD. Vous touchez là à la philosophie et à l’acceptation par l’Homme de sa propre finitude. Je pense que l’éducation pourrait avoir un effet dans la prise de conscience précoce de la nécessité d’organiser sa fin de vie. Il faudrait également que nos sociétés se réapproprient leurs morts et ne les cachent plus dans des hôpitaux ou des mouroirs comme elles le font trop souvent depuis quelques années. Mourir est la seule certitude de notre vie. Il faut l’accepter. Et nos morts ne doivent pas être effacés de notre quotidien. A l’ADMD, nous avons depuis quelques années une section Jeunes particulièrement dynamique afin de mobiliser les générations les plus jeunes (18-35 ans). Je suis convaincu que penser tôt à la mort est un moyen de mieux vivre sa vie et de mieux aimer ses proches, car quand on a compris que tout doit s’arrêter un jour, on profite mieux et pleinement des moments présents.

     

    How did your HIV diagnosis change your feelings about your own mortality?

     

    Lorsque l’on vit depuis très jeune avec un virus mortel, on prend rapidement conscience que tout peut s’arrêter dès demain. A 25 ans, j’ai su que je ne vivrais pas au-delà de 30. Et même si la médecine m’a accordé un répit bienvenu, j’ai déjà conceptualisé ma propre mort. En l’apprivoisant très jeune, j’ai appris à la connaître et, finalement, à ne pas en avoir peur. Croyez-moi, c’est une force au quotidien comme je l’écris dans mon dernier livre Ma mort m’appartient…

     

    Why did you choose London as your venue to speak about this issue?

     

    J’ai été invité par les membres du conseil d’administration de l’association Dignity in Dying à m’exprimer devant eux. Déjà, en 2013 et en 2014, je m’étais exprimé devant leur assemblée générale qui réunissait un millier de personnes à Londres, à côté des Houses of Parliament. Et c’est avec plaisir que j’ai présenté à nos amis d’outre-Manche les évolutions politiques françaises en matière de législation sur la fin de vie, alors que le Gouvernement essaie de nous présenter comme une grande avancée législative un droit de mourir de faim et de soif, sous sédation, lorsque les souffrances deviennent trop importantes. Dans un livre que j’ai fait traduire en anglais, intitulé ma « Mort m’appartient – 100% des Français vont mourir, les politiques le savent-ils ? », j’explique la genèse de mon combat, la réalité des situations chez nos voisins Néerlandais, Belges, Luxembourgeois et Suisses, et les demandes légitimes de nos compatriotes qui souhaitent à plus de 90% la légalisation de l’euthanasie active. Les chiffres sont proches dans votre pays.

     

    If assisted dying were to become legal, what safeguarding measures would you like to see put in place to protect people from being killed for access to their estate, for example?

     

     Il est toujours curieux d’entendre cette question alors qu’aujourd’hui, les médecins font à peu près ce qu’ils veulent, que l’avis du patient compte assez peu et que la famille doit décider à sa place ; autant de « libertés » qui permettent toutes les dérives, y compris l’homicide volontaire. Le jour où les directives anticipées du patient arrivé en fin de vie – qui dira s’il veut ou pas une aide active à mourir – seront vraiment prises en compte à l’exclusion des considérations des médecins ou de la famille, il n’y aura aucun risque de perversion de la loi. Pour éviter toutes les dérives, il faut écouter seulement l’avis du patient. C’est ce que demandent les associations pour le droit de mourir dans la dignité, en France comme en Grande-Bretagne, en Suisse comme en Belgique.

     

    Famous author Terry Pratchett died earlier this year. He was a loud supporter of assisted dying, and suffered from Alzheimer’s. What should happen when someone with a mental illness or brain condition asks to die?

     

    J’ai une pensée émue et reconnaissante pour Terry Pratchette que j’ai pu rencontrer, il y a quelques années, à une manifestation de DID.
    En France, la question a déjà été réglée puisqu’il existe des directives anticipées – malheureusement non encore opposables ou contraignantes – qui ont une durée de validité de 3 ans, sauf si un état d’inconscience a été constaté durant cette période de 3 ans auquel cas les directives anticipées sont valables indéfiniment. Au fond, c’est comme lorsque vous rédigez votre testament patrimonial. Ce n’est pas parce que vous êtes atteint d’Alzheimer que vos volontés exprimées antérieurement deviennent caduques.

     

    In 2014, Belgium legalised voluntary euthanasia without any age limit – meaning that parents can legally kill their terminally ill children if they have requested it. How do you feel about assisted dying for children? Do you think a child is able to make such an important decision?

     

    Je vais vous poser une autre question. Comment dire à un jeune adulte de 17 ans et demi, en phase terminale d’un cancer des os, qu’il n’aura le droit à rien, tout simplement parce qu’il est né 6 mois trop tard ? La Belgique, démocratie respectée et progressiste, a adopté l’euthanasie pour les mineurs d’âge qui en font la demande, si les deux parents sont d’accord et si l’espérance de vie est limitée à quelques semaines. Il ne s’agit pas de « tuer leur enfant malade », mais de les délivrer de leurs souffrances insupportables et inapaisables. Cela fait toute la nuance. J’observe que le fantasme d’un pays qui tuerait ses vieux et ses enfants, nourri par les anti-choix, est arrivé jusque dans le pays du flegme…

     

    Only one British doctor has ever been convicted of a mercy killing – Dr Nigel Cox, in 1992. Ninety-two Britons have travelled abroad to the Dignitas clinic in Switzerland to end their lives, and thus far no-one has been prosecuted for aiding their passage there. If, in practice, people are not prosecuted for aiding someone to end their life, does the law really need to change?

     

    Evidemment, car il faut accorder les lois avec les pratiques. Sinon, cela crée de l’instabilité juridique et sociétale et de profondes inégalités entre ceux qui ont accès – financièrement, intellectuellement, moralement – et les autres qui n’auront rien. Trouvez-vous juste d’inciter à la clandestinité dans votre pays ou à l’exil en Suisse ? Une démocratie doit respecter tous ses citoyens, leur ouvrir les mêmes droits et s’assurer du respect de leurs volontés. Tout le contraire de ce qui existe en matière de fin de vie, dans votre pays comme en France.

     

    In France, the church has no role in affairs of state, whereas in the United Kingdom, bishops sit in the House of Lords, which has a say in what laws get passed. Many of the arguments against assisted dying and suicide are religious ones.  Do you think the division between church and state means that France is closer to legalising assisted dying than the United Kingdom?

     

    Vous avez à juste titre une lecture constitutionnelle de nos institutions. Mais malheureusement, la réalité s’éloigne de ce principe de laïcité pourtant voté en 1905 en France. L’Eglise catholique romaine exerce un pouvoir fort, bien au-delà même de ses troupes. Plus les églises se vident, et plus la pression sur les pouvoirs publics s’exerce. Rappelez-vous les hordes braillardes dans les rues de Paris pour lutter, aux motifs religieux, contre le mariage des couples de même sexe. Comparez avec ce qu’il s’est passé très récemment en Irlande sur le même sujet. La France est la fille ainée de l’Eglise. Sans doute fait-elle figure de bastion pour le Vatican, qui met les moyens, y compris financiers, pour empêcher certaines évolutions sociales. Le sujet de la fin de vie est en plein dans ce domaine. L’Eglise ne souhaite pas que les populations décident de mettre un terme à une vie devenue une souffrance. Question d’emprise sur les individus…

     

    In 2015, the largest ever poll conducted in the UK on assisted dying showed that 82% of the public supported giving terminally ill, mentally competent people the legal option of assistance to die with dignity. Why do you think public attitudes have shifted in favour of assisted dying?

     

    Comme en France, il y a une demande croissante de liberté individuelle. Et puis vous savez, les gens observent ce qui se passe autour d’eux. La médecine fait de plus en plus de progrès. On peut vivre jusqu’à 100 ans, voire 110 ou 120 ans. Mais, pour certaines ou certains, dans quel état, au prix de quelles souffrances quotidiennes ? Auparavant certaines maladies vous emportaient rapidement. Aujourd’hui, les traitements peuvent vous prolonger quelques mois, voire quelques années, mais dans un état de dépendance et de souffrances extrêmes. Eh bien certaines personnes ne veulent pas d’une vie qui n’en est plus une pour elles. Il faut les entendre, tout comme il faut entendre celles qui demandent à être prolongées. Il faut respecter la parole du patient. C’est là la clé de notre humanisme moderne. Toutes les lois qui permettront ce respect sont bonnes. Les autres sont à abroger car elles maintiennent les populations dans un état de subordination insupportable : subordination à la famille, aux médecins, à l’Eglise…

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  • Mon itw dans Nice Matin et Var Matin

  • Intervention pour les 20 ans d'ELCS

    « 20 ans d’Elus Locaux Contre le Sida »

                                                          

    Intervention de Jean-Luc Romero-Michel

    Président d’Elus Locaux Contre le Sida

    11 juin 2015 –Mairie du Xe arrdt de Paris

     

     

    Mesdames, messieurs,

    Chers acteurs et actrices de la lutte contre le sida,

    Chers amis,

     

    20 ans. Et oui 20 ans... Déjà 20 ans. Pour ce bel âge, pour ce bel anniversaire, je suis heureux de vous voir toutes et tous réuni ici. C’est un plaisir, un immense plaisir et une grande émotion. Je vais être honnête : c’est exaltant de fêter cet anniversaire mais c’est aussi très délicat et triste.

     

    Exaltant car 20 ans c’est un bel âge, après tout. Un âge dont nous nous souvenons mais un cap que pour la très grande majorité d’entre nous, nous avons déjà dépassé depuis quelques années déjà ! Mais bon, cela reste un joli souvenir disons-le nous ! Exaltant aussi parce que, en 20 ans, on en a fait des choses avec des moyens particulièrement limités. C’est là je crois la force des petites associations quoi qu’on puisse en dire : essayer de faire beaucoup avec très peu. C’est, je le pense, une approche coût – efficace si l’on reprend quelques termes techno-économico-techniques, des mots forts à la mode en ce moment !

     

    Exaltant mais aussi délicat et triste, je disais. Délicat car c’est un exercice difficile, voire impossible de toutes et tous vous remercier nominativement, vous qui avez tant compté dans l’histoire d’ELCS. Alors si j’ai la maladresse de ne pas vous citer, ne prenez pas cela pour un oubli, sachez que dans l’histoire d’ELCS vous y avez toutes et tous une place essentielle. Une place à part. Triste, car si nous sommes ici ce soir, c’est qu’ELCS a encore une raison d’être. On pourrait s’en féliciter mais si nous sommes là c’est que le sida, aussi, est toujours là ! Triste également, très triste devrais-je dire, car beaucoup manquent à l’appel. Je ne parle pas des personnes qui n’ont pas pu venir aujourd’hui, dans cette belle salle des fêtes de la mairie du 10e, pour des raisons d’agenda et de planning, non, je parle de celles et ceux qui sont partis, emportés par le virus du sida. Beaucoup d’entre nous ont connu les années noires du sida, les années où l’angoisse se mêlait à la colère devant la mauvaise foi et la criminelle ignorance, où le sentiment d’impuissance se mêlait à la volonté de transformer le monde devant tant d’injustice et de souffrance. Des années où les enterrements se succédaient, où les pleurs étaient quotidiens, où les lignes des répertoires se rayaient et les pages de ces mêmes répertoires s’arrachaient petit à petit, inexorablement. Des années où voir le lendemain était considéré comme une victoire. Des années où, paradoxalement, l’espoir teinté de colère s’est créé. Des années où la révolte est née face à l’indifférence et très souvent au rejet.

     

    Je me souviens très précisément de ces années. Je me souviens notamment des premiers mots échangés avec mon compagnon, quand j’ai appris ma séropositivité : « Titi, je ne connaitrai pas mes 30 ans. J’ai le sida ». C’est la première parole que j’ai prononcé à mon compagnon de l’époque, Thierry. J’en étais persuadé. Aujourd’hui, je vis. Je vis avec le virus, ce compagnon du quotidien. Je vis grâce à la science bien sûr et aux médecins et aux chercheurs qui font un travail remarquable depuis 30 ans. Alors, merci Jacques, merci Willy. Je ne cite que eux deux mais comprenez que, selon moi, les deux personnes qui m’ont fait vivre méritent bien que je les cite !

     

    20 ans déjà. 20 ans que nous martelons que le sida se soigne aussi par la politique. Il y a 20 ans, je transformais un combat individuel en u combat collectif en créant Elus Locaux Contre le Sida. Evidemment, ce n’était pas une aventure individuelle. Beaucoup étaient déjà là en 1995. Comment puis-je ne pas citer Roselyne Bachelot et Dominique Gillot, qui ont été depuis le début de l’aventure aux côtés d’ELCS et qui sont nos marraines aujourd’hui. Sheila, également notre très chère présidente d’honneur. Et surtout comment ne pas citer Philippe. Philippe Lohéac, qui a fondé ELCS avec moi et qui travaille depuis quelque peu dans l’ombre. C’est quelqu’un de totalement indispensable, notamment parce qu’il occupe un poste bien souvent non-envié, c’est-à-dire le poste de trésorier depuis 1995. Cher Philippe, je crois que je ne te remercierai jamais assez de ton si précieux soutien ! Vous voyez, je pourrai continuer longtemps à citer des noms tant les soutiens ont été nombreux durant ces 20 ans mais je me dois de me limiter en termes de timing !

     

    Reprenons au début des choses : ELCS est né d’un constat, celui que les élus locaux constituaient un formidable réservoir de militants et d’acteurs de la lutte alors que les associations et les médecins étaient déjà complètement investis dans cette lutte. Le sida n’est ni de droite, ni de gauche, ni du centre. Voilà ce qui a présidé à la création d’ELCS, et ce qui préside toujours à son fonctionnement puisque l’association a la chance d’avoir un bureau composé d’élus de droite comme de gauche mais aussi du centre ou encore des écolos. Des élus investis, engagés, conscients de leurs possibilités d’action et de leur responsabilité. De leur devoir même, devrais-je dire.

     

    Car à ELCS, nous avons une certaine idée du politique, de l’action politique, de notre action dans ce combat pour la vie, l’égalité, la dignité. Et cette conception, j’en suis persuadé, vous qui êtes ici ce soir, vous la partagez.

    Nous voulons une politique de lutte contre le sida innovante, qui se décide sur des résultats scientifiques incontestables, sur des bases solides, une politique qui ne serait donc pas freinée par le moralisme, le dogmatisme ou la frilosité. Par manque de courage politique, oui des hommes et des femmes se contaminent, oui des hommes et des femmes sont discriminées, oui, des hommes et des femmes continuent à mourir !

    Nous demandons une politique de lutte contre le sida humaine mais surtout courageuse, à la hauteur des défis que pose cette épidémie à notre pays et à notre société, que ce soit en termes de prévention, d’information, d’éducation, de lutte contre les discriminations, de soutien aux personnes ainsi qu’aux acteurs de cette lutte. Alors que plus de 6000 de nos compatriotes découvrent chaque année leur séropositivité et que jamais autant de personnes n’ont vécu avec ce virus en France, les défis sont devant nous !

    Nous exigeons que le malade ne soit pas le bouc-émissaire parfait et tout désigné de tous les maux de notre société : lutter contre le malade en lieu et place de lutter contre la maladie, voilà bien la pire des idées !

    En somme ce que nous appelons de nos vœux, non pardon, ce pourquoi nous travaillons au quotidien, c’est pour une société simplement plus juste, plus respectueuse des différences, plus solidaire. Tout simplement plus humaine.

     

    20 ans, c’est l’âge des possibles. Et ces « possibles » sont devant nous et l’espoir est de mise. Alors haut les cœurs ! Les avis sont unanimes pour dire qu’il est possible que d’ici une génération, nous puissions vivre dans un monde sans sida et ce grâce aux progrès de la médecine, à la promotion du dépistage, au rôle central du traitement et à l’accès universel à celui-ci. Le tout est bien conditionné à quelque chose : l’engagement du politique…

     

    Mais d’ici là, profitons du moment présent, de ce temps amical de partage.

    Mais avant de conclure, je voulais que tous ensemble, nous puissions rendre hommage à nos morts, à celles et ceux qui sont partis trop tôt et qui nous manquent terriblement. Je souhaiterai que nous respections une minute de silence en leur mémoire.

     

    (1 minute de silence)

     

    J’aime cette phrase de Coteau : « Il faut vivre comme tout le monde tout en étant comme personne ». Je vous souhaite à toutes et tous énormément de bonheur. Prenez soin de vous, profitez du moment présent même si contrairement à ce que j’ai pu imaginer en apprenant ma séropositivité il y a 27 ans, l’avenir dure toujours !

     

    Je vous remercie du fond du cœur.

     

  • Invité de France Bleu Ile-de-France à 8h30

    Alors qu'Elus Locaux Contre le Sida va commémorer ses 20 ans ce soir, je serai l'invité de France Bleu Ile-de-France ce jeudi à 8h30.

  • Extrait de mon itw au Magazine de France 5


    Jean-Luc Romero : «Je ne suis pas un militant... par libezap

  • Débat-dédicace de lancement de "Ma mort m’appartient" à l’Arbre à Lettres à 18h

    C’est dans mon cher 12ème arrondissement que je lance officiellement mon nouveau livre d’entretiens avec la journaliste Claire Bauchard « Ma mort m’appartient – 100% des Français vont mourir, les politiques le savent-ils ? » aux éditions Michalon.
    A 18h30, je vous espère nombreux pour une conférence dédicace de lancement de mon livre à la célèbre librairie l’Arbre à lettres – 62, rue du faubourg Saint-Antoine (métro bastille ou Ledru-Rollin).

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  • Invité de l'Histoire continue... sur France 2

    Ce mardi 7 avril, je serai invité de Sophie Davant dans "L'histoire continue" sur France 2, vers 15h, quelques années après avoir été invité sur le même plateau par le regretté Jean-Luc Delarue. Ce sera l'occasion pour moi de revenir sur la révélation de mon homosexualité et de ma séropositivité, mon combat contre le sida et bien sûr celui pour une fin de vie digne. Mon nouveau livre "Ma mort m'appartient - 100% des Français vont mourir, les politiques le savent-ils?" qui sort dans une semaine, le 16 avril, sera aussi présenté.

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  • Podcat de l'interview de Radio Sensations

  • Le Bisou symbolique de Antoine de Caunes au Grand Journal

  • Invité de Sud Radio pour le Sidaction à 10h05

    A l'occasion du Sidaction 2015, je participerai ce vendredi à partir de 10h05 au débat de Sud Radio.

  • Back to Saint-Louis !

    Comme toujours et pour rappeler que la vie avec le VIH n’est pas une sinécure, je vous donne mes résultats bruts, du moins ceux qui ne sont pas dans  les normes…

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    Hier, j’avais donc mon rendez-vous avec le professeur Rozenbaum à l’hôpital Saint-Louis.
    Voilà les résultats.
    Les monocytes sont à 127/mm3 pour une normale entre 200 et 1000.Les Lymphocytes T CD4 sont à 314/mm3 pour 333 en septembre et une normale qui les situe au-dessus de 500.
    La Protéinurie est à 511 mg/l pour une normale qui les situe à moins de 150 ; la Glycosurie à 2,46g/l pour une normale entre 0,06 à 0,17. Le rapport Protéinurie/Créatunirie est à 506mg/g pour une normale entre 22 et 221. Enfin le rapport Microalbuminurie/Créatinurie à 85,3mg/g pour une normale entre 1,8 à 22.
    Une bonne nouvelle : la charge virale est indétectable !
    L’avenir dure toujours…

     

     

     

  • Back to Saint-Louis

    Hier, avait lieu mon traditionnel rendez-vous bilan avec le professeur Willy Rozenbaum à l’hôpital Saint-Louis. Comme toujours, depuis des années, je vous donne les résultats biologiques qui ne sont pas tout à fait dans les normes. Le but : toujours montrer que vivre avec le VIH n’est pas une sinécure !willy rozenbaum,jean-luc romero,sida,aids
    Ce sera court cette fois-ci.
    Mes lymphocytes CD4 sont à 333/mm3 contre 395 en juin et une normale qui les situe au-dessus de 500.
    La glycémie à jeun est à 1,22g/l comme en juin et la normale se situe entre 0,74 et 1,09. La créatinine est à 13,1 mg/l pour une normale entre 7 et 12.
    La protéinurie est à 1032mg/l contre 578 en juin et une normale qui la situe en dessous de …150 ! La Glycosurie est à 7,05g/l contre 4 en juin et une normale entre 0,33 et 0,99.
    Une bonne nouvelle : la charge virale est toujours indétectable.
    L’avenir dure toujours !

     

  • Invité de LFM à 18h00 sur le sida

    lfm,jean-luc romero,sida,aids,melbourne,france,politiqueAprès la conférence internationale de Melbourne sur le sida, je suis l’invité ce vendredi de la radio LFM à 18h00 (ici).
    Ce sera l’occasion pour moi de faire un bilan de cette grande conférence internationale et d’évoquer les enjeux nationaux et internationaux de la lutte contre le sida au moment où les dépenses militaires mondiales explosent (1747 milliards de dollars) et les financements pour le VIH (19 milliards de dollars) stagnent !

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  • Arrivée sur le sol australien...

    Ca y est ! Après plus de 30 heures de voyage et un départ vendredi matin de Paris, me voici sur le sol australien. Un sol que, en tant que séropositif, j’aurais pu avoir du mal à fouler si la législation concernant l’entrée des personnes séropositives n’avait pas changé fort opportunément et fort légitimement quelques jours avant le début de cette XXe conférence internationale sur le sida. A ce sujet, j’avais interpellé le professeur Barré-Sinoussi, présidente l’International Aids Society, sur le sujet ainsi que diverses personnalités et organismes australiens ; je suis heureux de voir que la mobilisation a payé ! Concrètement ; aujourd’hui, la demande de visa de tourisme ou d’établissement d’une personne séropositive sera jugé sur les mêmes critères que pour une personne souffrant de n’importe quelle maladie chronique. Une juste évolution des choses mais ce combat est bien loin d’être fini !
    Mais ne boudons pas notre plaisir. Demain, c’est le début de la conférence. Moi qui ait participé à ce nombreuses conférences de ce type, j’en connais la nécessité et toute l’utilité : comme lieu d’annonces majeures, comme lieu d’échanges, comme lieu de plaidoyer. Comme lieu d’accélération de la lutte. Oui, voilà ce que représente cette conférence : un lieu d’accélération de la lutte !
    Alors que la fin du sida n’est plus une notion utopique mais un concept qui peut concrètement être pensée, les défis sont immenses : en termes de prévention avec le rôle préventif du traitement, en termes de financement avec l’accès aux traitements, en termes de recherche avec cette mutualisation des efforts, en termes de cadre sociétal : à ce sujet, je vous engage à vous rendre sur le site de la conférence pour signer la déclaration de Melbourne qui engage à abolir les législations discriminatoires et à porter le combat sur la lutte contre la stigmatisation des populations dites vulnérables.
    En somme, tout ceci annonce une semaine extrêmement riche !

     

  • Back to Saint-Louis

    Hier matin, j’avais mon rendez-vous médical avec le Pr Rozenbaum à l’hôpital Saint-Louis.sida,jean-luc romero,willy rozenbaum
    Comme d’habitude, je vous donne mes résultats irréguliers, les autres sont dans les normes.
    Avec ce bilan, je veux rappeler à chacun que vivre avec le VIH demeure difficile et pas, contrairement à ce que disent certains, sans conséquences. Aujourd’hui, l’énumération sera courte…
    Si mes Lymphocytes T CD4 ne sont pas dans les normes à 395/mm3, elles remontent puisqu’elles n’étaient en avril que de 211 et la charge virale est toujours indétectable.
    Seul mauvais chiffre, la Protéinurie qui est de 578 mg/l contre 427 en avril et une normale qui la situe à moins de 150.
    Vous voyez, l’avenir dure toujours !

     

  • Invité de "Tout et son contraire" sur France Info [8h40 ;11h10 ; 14h20 ; 16h20 ; 17h25 ; 18h55; 21h25 ; 23h25; 0h45 et 3h15]

    Ce mercredi, dès 8h40, je serai l’invité de Philippe Vandel dans « Tout et son contraire » sur France Info. Un entretien de 15 minutes sur mon parcours sera découpé tout au long de la journée avec es passages prévus à 8h40 ; 11h10 ; 14h20 ; 16h20 ; 17h25 ; 18h55; 21h25: 23h25 et enfin pour l'intégrale 0h45 et 3h15. Ces heures de diffusion ne sont pas complétement garanties.
    Au cours de cet entretien j’y parle de tous mes combats : sida, égalité, droit de mourir dans la dignité, de mon parcours, de mes livres et d’amis qui me tiennent à cœur comme Valérie Trierweiler.
    Vous pouvez retrouver cette émission (ici) et ne ratez pas l'intégrale à 00h45 ou 3h15...

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