Départ pour Turin
Je pars en milieu d’après-midi pour Turin afin de rejoindre les associations européennes pour le droit de mourir dans la dignité qui se réunissent à l’invitation d’Exit-italia.
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Je pars en milieu d’après-midi pour Turin afin de rejoindre les associations européennes pour le droit de mourir dans la dignité qui se réunissent à l’invitation d’Exit-italia.
Arrivé dans la nuit à Gap, il me faudra être vite reposé de tous ces kilomètres de route qu’il aura fallu faire depuis deux jours pour mes deux réunions ADMD dans les Alpes de Haute-Provence et dans les Hautes-Alpes. Mais comme je l’écrivais jeudi, même si ma santé est précaire, ces combats, comme celui de la lutte contre le sida, sont trop importants pour ne penser qu’à sa petite personne. Aujourd’hui, aux côtés de mon ami Yves Dron, délégué de l’ADMD mais aussi de son prédécesseur le visionnaire Claude Orecchioni, nous animerons une réunion ADMD au Royal – rue Pasteur à Gap à 10h00. Henriette Martinez, députée et marraine efficace de notre association sera présente. En fin de réunion, je dédicacerai « Les voleurs de liberté » et peut-être, s’il est arrivé, quelques « Homopoliticus, comme ils disent… »
J’animerai une réunion publique de l’ADMD à Digne-les-Bains vendredi 13 mai 2011 au centre culturel René Char – 45 avenue du 8 mai 1945 à 18h30. Cette réunion sera suivie d’une dédicace des « Voleurs de liberté » et d’un dîner avec les responsables locaux de l’ADMD. Tard dans la soirée, il me faudra prendre la route pour rejoindre Gap où j’animerai le lendemain matin une nouvelle réunion publique ADMD. Ca ne va pas être de tout repos ! Mais cette cause en vaut la peine…
J’assisterai ce soir à la générale de presse de « La dernière leçon », le magnifique livre de Noëlle Chatelet, adapté et mis en scène par Gérald Chatelain au Théâtre Artistic Athévains dans le 11ème ardt de Paris. Cette pièce raconte le départ voulu et annoncé de Mireille Jospin, maman de Noëlle Chatelet. Mireille était une des marraines de l’ADMD et est allée au bout de son combat pour une mort dans la dignité. Le rôle de Mireille est interprété par Catherine Rétoré et la pièce sera jouée jusqu’au 31 mai.
Aux côtés de Cyril Journet, j’animerai une réunion publique de l’ADMD samedi 7 mai à 14h30 salle Pierre Lamy à Annecy. Cette réunion sera précédée à 14h00 d’une dédicace des « Voleurs de liberté » organisée par la librairie Decitre.
Après Bastia hier, toujours aux côtés du délégué de l’ADMD Robert Cohen, j’animerai une réunion publique de l’ADMD ce samedi 30 avril à 14h30 au Palais des Congrès d’Ajaccio. Cette réunion sera suivie d’une dédicace des Voleurs de liberté.
A l’occasion de mon déplacement en Corse, je serai l’invité de la radio RCFM à 18 heures ce vendredi 29 avril.
Aux côtés du délégué de l’ADMD Robert Cohen, j’animerai une réunion publique de l’ADMD ce vendredi 29 avril à 14h30 au Conseil général à Bastia. Cette réunion sera suivie d’une dédicace des Voleurs de liberté.
La déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 dispose que les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit. D’où vient alors ce sentiment avéré que, les portes d’un établissement de soins franchies, l’homme ou la femme perd sa capacité à décider pour lui-même ?
Durant de très nombreuses années – peut-être jusqu’à la seconde moitié des années quatre-vingt – le médecin était le sachant. Le malade livrait son corps à la science et devenait un objet dont la médecine s’employait à extraire le mal. Il n’était nullement question d’une forme de partenariat.
L’arrivée du sida et les premiers malades ont inversé cette vision très infantilisante de la relation soignant-soigné. En effet, devant l’ignorance de ce qui est alors appelé le cancer gay, révélant l’incompréhension de la communauté scientifique, les personnes séropositives se sont instruites sur cette pandémie. Il fallait comprendre le mal qui les rongeait et qui risquait de les exclure de la société. Très rapidement, leur niveau de connaissance fut au moins égal sinon supérieur à celui des médecins. Patient et médecin devenaient partenaires.
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Le député et médecin Jean leonetti assure toujours être un grand élu laïc. Pourtant, à regarder de près ses positions sur la famille, la fin de vie et, ces jours-ci, la bioéthique, force est de constater qu’il défend presque toujours les positons les plus conservatrices et qu’il s’aligne bien souvent sur celles des associations ultra religieuses. On l’a vu quand il dirigeait un groupe de travail sur le statut de beau-parent au sein du groupe UMP. Non seulement, il a enterré cette réforme pourtant promise par Nicolas Sarkozy, mais il avait dès le début de sa mission assuré que quoi qu’il arrive ce statut ne serait pas étendu aux couples homosexuels et à leurs enfants.
Sur la fin de vie, je n’ai pas besoin de développer : il est, à la joie des pro life, l’un des plus virulents opposants à l’euthanasie. Je l’ai longuement démontré dans mon livre « Les voleurs de liberté ».
Une nouvelle fois, il vient de tomber encore le masque sur les lois bioéthiques. Alors que le Sénat a détricoté le texte ultra conservateur dont M. Leonetti est un des rédacteurs - le Sénat a notamment ouvert la PMA aux lesbiennes -, ce dernier assure qu’il fera revenir l’Assemblée sur les rares avancées faites par le Sénat. Désormais, ceux qui font mine de croire au discours très laïc que donne en public le député Leonetti savent qu’il est toujours le défenseur des positions des ultra religieux sur les questions de société. Il a le droit, bien sûr. Mais qu’il assume enfin ! La démocratie, c’est aussi avancer à visage découvert !
Cette semaine, j’ai choisi de faire une immersion en anglais à Londres. A partir de ce matin, je prendrai donc des cours toute la semaine et en profiterai enfin pour passer le week-end dans la capitale de Grande-Bretagne.
Plus que jamais, l’anglais m’est nécessaire pour mes combats contre le sida et le droit de mourir dans la dignité – la langue officielle de la fédération mondiale des ADMD est l’anglais ! Mais aussi, parler correctement l’anglais est important dans le cadre de mon mandat de conseiller régional où je suis chargé de suivre l’accord de la région Ile-de-France avec la province de Gauteng en Afrique du Sud.
Je retourne à l’école : ça va me rajeunir !
Mourir dans la dignité. Un droit imprescriptible.
(texte demandé pour la revue du projet du PC consacré à la fin de vie)
La mort, avec la sexualité, est l’un des grands sujets tabou de la société française. Dans ces deux matières, pourtant au cœur même du parcours de chaque être humain, la Franceaccuse un retard presque liberticide. Des forces rétrogrades – notamment ceux que j’ai appelés les voleurs de liberté, titre de mon dernier livre – largement minoritaires si l’on s’en réfère aux nombreux sondages qui fleurissent régulièrement, bloquent toute évolution de la législation au nom d’une certaine morale. Et notre pays accuse un retard par rapport à ses voisins européens.
Cachée, rejetée, la mort fait peur et la facilité, ou la lâcheté, fait que nous accordons aux médecins, sur notre propre vie, le droit fantastique de décider de ce qui est bon pour nous. L’image du sachant reste ancrée dans notre inconscient et nous nous soumettons.
C’est ainsi qu’après l’acharnement thérapeutique, heureusement condamné par la loi du 22 avril 2005, succède l’acharnement palliatif. Les pouvoirs publics font du suivi palliatif en fin de vie la seule possibilité à offrir aux citoyens de notre pays.
L’ADMD milite pour le choix de son propre parcours de fin de vie : accès universel aux soins palliatifs et aide active à mourir.
Si les sympathisants de l’ADMD, si ses 48 000 adhérents actifs, si les responsables de l’association reconnaissent la qualité du travail conduit par les soignants palliatifs, ce traitement de la question de la fin de vie ne peut pourtant être qu’une possibilité parmi d’autres, offerte à celles et ceux qui, même s’ils sont en fin de vie et que la mort se profile au bout du chemin, restent des citoyens à part entière, avec la capacité de choisir ce qui est bien pour eux-mêmes, en accord avec leur conscience et, pourquoi pas, en harmonie avec ceux qu’ils aiment.
J’animerai une réunion publique de l’ADMD ce lundi 11 avril à 17h45 – salle Pré-Martinet à Beauvais. A l’issue de cette réunion, je dédicacerai mon dernier livre « Les voleurs de liberté. » Je vous y attends nombreuses et nombreux !
J’animerai une réunion publique de l’ADMD ce vendredi 8 avril à 18h00 à l’auditorium n°1 de l’université Champollion – place Verdun à Albi. A l’issue de cette réunion, je dédicacerai mon dernier livre « Les voleurs de liberté. » Je vous y attends nombreuses et nombreux !