Itw sur RCF à 12h30
Je répondrai aux questions sur l'euthanasie du journal du réseau des radios chrétiennes RCF ce jeudi vers 12h30.
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Je répondrai aux questions sur l'euthanasie du journal du réseau des radios chrétiennes RCF ce jeudi vers 12h30.
Ce mardi soir, à 18h15, je débattrai sur France Info avec Régis Aubry sur l'euthanasie. Régis Aubry est le président de l'observatoire sur la fin de vie qui est surtout composé des militants les plus anti-euthanasie comme M. Hirsh, Mme de Hennezel ou l'association Jalmav. L'ADMD, qui est la plus grande association à oeuvrer dans le champ de la fin de vie avec ses 48.000 adhérents, n'a même pas été sollicitée pour particper au conseil de cet organisme. Il est regrettable que l'argent public soit utilisé au profit d'une propagande anti euthanasie... plutôt qu'à réfléchir et à se demander pourquoi on meurt si mal en France...
A peine sortie de mon avion en provenance de Montréal, où mes 6 jours de vacances se sont trasnformés en un actif mais agréable périple militant, je débattrai ce mardi 16 août de 12h40 à 13h00 sur Europe 1 avec un adversaire de l'euthanasie, dont je ne connais pas encore le nom. Depuis quelques jours, le débat autour de cette question est vif. Espérons que la campagne que mène depuis longtemps l'ADMD pour la légalisation de l'euthanasie aboutira enfin en 2012 !
Avant de regagner Paris, je rencontre Hélène Bolduc, présidente de l’AQDMD, l’association pour le droit de mourir dans la dignité du Québec. Ce sera l’occasion pour nous de faire sur point sur la situation au Québec et d’évoquer la collaboration entre l’AQDMD et l’ADMD-France.
Suite à la garde à vue d’un médecin, à Bayonne, soupçonné d’avoir aidé à mourir quatre personnes âgées en fin de vie, des medias évoquent une affaire d’euthanasie.
Tant que nous n’avons pas plus d’infos, il convient bien sûr de rester prudent, car la 1ère condition de l’euthanasie, c’est la volonté de la personne en fin de vie.
Mais cette affaire montre, une nouvelle fois, l’urgence d’une loi légalisant l’euthanasie. Car une telle loi est à la fois protectrice du patient qui est le seul à décider s’il veut partir, mais aussi des soignants qui soulagent un mourant à sa demande. Car aujourd’hui, même s’il y a volonté du patient, le soignant risque la Cour d’Assises, ce qui est scandaleux.
En même temps, faute de cadre juridique, des aides à mourir sont pratiquées, peut-être par compassion, mais sans la volonté du patient et cela est tout aussi inacceptable bien que le serment d’Hippocrate exige aussi du médecin de soulager les douleurs sachant que cela peut conduire à la mort… Bref, nous sommes aujourd’hui dans une impasse.
Une seule solution pour sortir de l’hypocrisie et des dérives : une loi légalisant l’euthanasie et c’est ce que j’ai essayé d’exprimer dans ma longue interview à Sud Ouest (ici), au NouvelObs.com (ici) ou encore sur RMC (ici); TF1/LCI (ici).
Silvio Berlusconi a récemment fait adopter un projet de loi qui outre interdire l’euthanasie prohibe carrément l’interruption des traitements à la demande du malade et bien sûr l’arrêt de la nutrition et de l’hydratation.
En Italie, un patient en fin de vie sera donc obligé de vivre ses souffrances jusqu’au bout contre sa volonté. Plus de 278 députés ont voté ce texte indigne qualifié même de « barbare » par un sénateur pourtant médecin chirurgien.
Au moins, en France, on ne peut plus nous obliger à survivre mais on n’accepte toujours pas de nous laisser partir quand on estime que notre survie ne vaut plus la peine. ! A quand à un droit universel pour mourir dans la dignité ?
Ce vendredi et demain samedi, je suis invité par Joschi Guitton et Stéphane Guillot au salon du livre « Ile-aux-Livres » organisé sur l’Ile de Ré les 5 et 6 août. Près de 100 auteurs seront présents à ce rendez-vous devenu incontournable pour bien des auteurs l’été.
Ce sera aussi pour moi l’occasion de découvrir l’Ile de Ré que je ne connais pas… Si vous êtes en villégiature dans le coin, n’hésitez pas à venir me rencontrer !
Communiqué de l'ADMD du 3 août 2011
ELECTIONS EN 2012 : PAS UNE VOIX POUR LES CANDIDATS ANTI-EUTHANASIE !
L’ADMD EN ORDRE DE BATAILLE POUR FAIRE ELIRE EN 2012 DES CANDIDATS FAVORABLES A L’EUTHANASIE
MOBILISATION AUTOUR DE 15 REUNIONS REGIONALES
ET GRANDE MANIFESTATION AU CIRQUE D’HIVER-BOUGLIONE
LE SAMEDI 24 MARS 2012
Après avoir renouvelé ses instances dirigeantes au mois de juin dernier, et lancé son appel du 18 juin en faveur de l’Ultime Liberté des Français, l’ADMD se met en ordre de bataille en vue des élections présidentielle et législatives du printemps 2012.
Pour faire entendre sa voix des candidats aux fonctions présidentielle et législatives, le président de l’ADMD, Jean-Luc Romero, sera appuyé par deux élus qui officieront comme conseillers politiques : la première adjointe au maire de Paris (PS), Anne Hidalgo, et le sénateur de la Vienne (UMP), Alain Fouché. Par ailleurs, un site www.admd2012.fr donne les positions des élus sur cette question.
De septembre 2011 à mars 2012, un Tour de France des régions sera effectué par le président de l’ADMD afin d’expliquer et de présenter la revendication de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, soutenue par 94% des Français (sondage Ifop pour le journal Sud Ouest, octobre 2010).
Bourg-en-Bresse le 1er octobre – Le Havre le 8 octobre – Saint-Etienne le 14 octobre – Chambéry le 22 octobre – Avignon le 5 novembre – Guéret le 10 décembre – Alençon le 17 décembre – Nantes le 14 janvier – Villefranche-de-Rouergue le 21 janvier – Metz en février – Toulouse en février – Bordeaux en février – Limoges le 3 mars – Nice le 10 mars – Lyon le 17 mars.
Le 24 mars 2012, à Paris, deux temps forts sont organisés. Un rassemblement sur la place de la République, à Paris, à 12h30, sera suivi à 14h00 d’une réunion publique au Cirque d’Hiver-Bouglione, en présence de nombreuses personnalités, dont les candidats à l’élection présidentielle ou leurs représentants et les membres du comité de parrainage (Laurent Fabius, Bertrand Delanoë, Alain Fouché, Benoîte Grout, Noëlle Châtelet…).
L’ADMD ne donnera pas de consigne de vote précise à ses 48 000 adhérents et à toutes celles et à tous ceux qui souhaitent pouvoir choisir en fin de vie entre les souffrances inutiles et la délivrance volontaire, apaisée, choisie. Mais elle leur rappellera tout au long de la campagne qu’ils ne peuvent pas être représentés ni à l’Elysée ni au Parlement par des Voleurs de Liberté.
Lire aussi le JDD.fr (ici).
A la rentrée, il nous restera neuf mois pour convaincre les candidats aux élections présidentielles qu’ils doivent s’engager à faire voter une loi légalisant l’euthanasie, une loi d’ultime liberté.
L’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD) va mettre tous ses moyens humains, ses 48 000 militants sur le terrain pour faire comprendre aux responsables politiques qu’une telle loi est une loi responsable et qui assure à chacun, quelque soit ses convictions, d’être respecté. Tout le contraire de la situation actuelle où des euthanasies illégales ont lieu et parfois sans que les soignants ne connaissent la position du mourant. Car, seule la volonté du mourant doit être entendue. Pas celle de ses médecins et encore moins de ses héritiers ne doivent prévaloir comme c'est trop souvent le cas. Même mourant, nous restons des citoyens à part entière !
L’ADMD a d’ores et déjà ouvert un site : admd2012 où vous pouvez connaître la position de vos députés et sénateurs et bientôt celle de vos candidats aux élections à venir.
J’animerai en début d’année 2012 de grandes réunions régionales en province qui s’achèveront à Paris par une manifestation entre République et le Cirque d’hiver où aura lieu un grand meeting le 24 mars… Retenez dès à présent cette date ! Plus nous serons mobilisés, plus nous pèserons !
Nous ne nous laisserons plus voler notre Ultime Liberté par Les voleurs de liberté !
Avec Jacqueline Jencquel, la secrétaire générale de l’ADMD - si les grèves ne m’empêchent pas de décoller ! -, je vais rencontrer aujourd’hui, à Zurich, les responsables de l’association suisse Dignitas qui aident, chaque année, nombre d’étrangers à mourir dans la dignité, alors que leur propre pays leur interdit ce droit élémentaire…
Il y a deux ans, j’étais déjà allé rencontrer les cadres de cette association pour m’assurer que les conditions d’accueil des personnes en fin de vie étaient à la hauteur de leurs espérances. En effet, régulièrement, les médias critiquent cette association pour le coût élevé de ses aides ou pour ses pratiques. En allant sur place, j’ai pu constater que les critiques étaient surtout et d’abord celles de personnes opposées violemment à l’euthanasie/suicide assité ou de journalistes en recherche de sensationnel qui essaient de discréditer une association humaniste.
Certes, l’ADMD-France n’a pas la même vision du bénévolat : je suis, comme tous les 48 000 adhérents de notre association un bénévole, mais en Suisse, dans ce type d’associations, les militants sont souvent salariés. C’est aussi les cas à Exit, l’autre grande association suisse.
Une chose est aussi sûre : tous les proches de personnes qui sont parties grâce à Dignitas que j’ai rencontrées - comme je le racontais déjà dans « Les voleurs de liberté » - m’ont dit à quel point les adieux avaient été sereins et conformes à la volonté de leurs proches en fin de vie…
Le nouveau bureau national de l’ADMD, élu en juin dernier à Lille, se réunira pour la première fois ce mardi 26 juillet 2011, pour évoquer les gros dossiers de l’ADMD et la mobilisation de notre association pour imposer la légalisation de l’euthanasie dans la campagne électorale des élections législatives et présidentielles.
Le ministre de la santé, dans un arrêté du 24 juin - Journal officile du 5 juillet - , a autorisé ou renouvelé l’agrément de 16 associations qui sont habilitées à représenter les usagers et les patients dans les instances hospitalières ou de santé publique. L’ADMD figure dans cette liste.
Ce renouvellement d’agrément prouve le travail que mène l’ADMD, qui outre se battre pour la légalisation de l’euthanasie auprès des instances politiques, a pris toute sa part dans la représentation des usagers de la santé depuis de nombreuses années. Sans aucun financement public, contrairement aux associations anti euthanasie, l’ADMD est la seule à avoir publié un document national grand public sur les droits des patients et à le diffuser largement. Même l’Etat n’a pas produit un tel document.
Cette reconnaissance au plus haut niveau de l’utilité de l’ADMD pour les malades est un désaveu pour les responsables de l’hôpital Pompidou à Paris qui ont récemment viré l’ADMD de la maison des usagers – une procédure judiciaire est en cours contre cet hôpital - et pour toutes celles et tous ceux qui veulent imposer une conception idéologique et médicale de la fin de vie et qui oublient que même malades nous restons des citoyens à part entière.
J’animerai une réunion publique de l’ADMD à Béthune - Foyer François Albert, à 10h00, demain samedi 9 juillet. C’est la première fois que j’organise une réunion en faveur de l’euthanasie dans ma ville de naissance et ce sera sûrement avec émotion. Dans l’après-midi à partir de 15h30, je dédicacerai Les voleurs de liberté et mon nouveau livre Homopoliticus, comme ils disent… au Furet du Nord.
L’arrivée de Jean Leonetti au gouvernement est presque passée inaperçue. Certes le poste qui lui a été attribué n’est qu’un secrétariat d’Etat. Mais celui qui se présente comme un grand humaniste a montré, ces dernières années, qu’il était toujours aux côtés des plus conservateurs et des plus durs de la majorité sur les questions de société.
Sur l’euthanasie, la bioéthique ou l’homoparentalité, il a constamment défendu une vision très religieuse de ces dossiers. Il s’est battu avec acharnement contre toute évolution du droit sur bien des questions de société. Il a notamment fait capoter le statut de beaux-parents, pourtant promis par Nicolas Sarkozy, pour éviter que les familles homoparentales en bénéficient. Sur l’euthanasie, il a bataillé avec les Vannneste et autres députés pro life pour empêcher toute légalisation de l’euthanasie. Grâce à lui, nous avons aussi les lois bioéthiques les plus rétrogrades de l’Europe. Pour le récompenser de son conservatisme, il est désormais au gouvernement. Vivement 2012…

C’est un grand honneur, mais aussi une forte émotion, d’être réélu président de l’ADMD aujourd’hui à Lille, dans ma région d’origine. Tous les candidats qui me soutenaient ont été élus largement administrateurs par nos adhérents qui sont aujourd’hui près de 48.000. Je salue l’élection, pour la première fois dans notre association, d’un jeune de 24 ans, Christophe Michel, à qui j’avais demandé de conduire la liste des candidats administrateurs qui soutenaient ma réélection.
Dès aujourd’hui, les choses sérieuses continuent et c’est pourquoi, j’ai lancé, à Lille, mon appel du 18 juin pour une légalisation de l’euthanasie. A partir de septembre, je vais sillonner la France pour interpeller les candidats aux élections législatives et présidentielles en leur rappelant que 94% des Français sont favorables à une loi d’Ultime Liberté. Cette mobilisation nous mènera au 24 mars 2012 où nous organiserons un énorme meeting au Cirque d’hiver, précédé d’une manifestation dans les rues de Paris.
Plus que jamais, il s’agit pour moi comme pour le militants de l’ADMD de rappeler aux élus qu’ils ne peuvent continuer à se satisfaire de la loi Leonetti qui est d’abord une loi faite par des médecins pour des médecins. C’est le patient, le mourant qui doit désormais décidé de ce qui est le meilleur pour lui. Et personne d’autre !