Conseil régional d'Ile-de-France - Page 5
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22èmes Etats Généraux d'Elus Locaux Contre le Sida au Conseil régional d'Ile-de-France
Ce mercredi, en fin d'après-midi, je présiderai les 22èmes Etats Généraux d'ELCS qui se dérouleront en fin d'après-midi au conseil régional d'Ile-de-France.
Jamais autant de gens n'ont vécu avec le VIH/sida et la mobilisation est plus que jamais nécessaire si on veut arriver à un mode sans sida. -
Podcast de mon intervention sur les formations sociales à la région Ile-de-France
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Mon intervention sur le Plan d’accompagnement de la fin de vie en Ile-de-France
Madame la présidente, Mes chers collègues,
100% d’entre nous allons mourir !
J’espère ne pas vous annoncer de mauvaises nouvelles mes chers collègues.
Mais rassurez-vous, car comme le disait si bien Marcel Pagnol, « la mort, c’est tellement obligatoire que c’est presque devenu une formalité. »
Pour être sérieux, la mort est une des rares questions qui nous concernent tous. Et puisqu’on ne peut y échapper, mieux vaut l’aborder et la préparer sereinement.
Et, croyez-moi, il vaut mieux, car on meurt vraiment mal en France.
Très mal même et toutes les études et missions faites ces 15 dernières années le démontrent.
Et surtout, ce n’est toujours pas le mourant qui est au centre des décisions, mais encore trop souvent celles et ceux qui sont autour du lit. Et cela malgré les trois lois Leonetti de 2005, 2008 et 2016 !
Cette question est donc importante pour tous les Franciliens et toutes les Franciliennes. C’est pourquoi le groupe RCDEC a souhaité vous présenter ce plan d’accompagnement de la fin de vie.
Rassurez-vous et pour revenir sur des arguments étonnants entendus pour s’opposer à notre texte : cela ne serait pas de nos compétences !
Soyons-clairs, même si ma conviction est qu’il faut une autre loi qui mette vraiment le mourant au centre des décisions et que je milite pour l’accès universel aux soins palliatifs mais aussi pour la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté, il ne s’agit nullement d’aborder ici ce débat qui n’est pas de notre compétence. Que cela soit vraiment clair chers collègues. Je ne suis pas ici en tant que président de l’ADMD mais bien comme élu régional représentant sur ce texte le groupe RCDEC.
Ce plan est donc pleinement ancré dans nos compétences puisqu’il propose des mesures pour notre région, pour toute la population, pour les jeunes dans le cadre des lycées et CFA et concerne, comme vous le savez les formations sanitaires qui dépendent totalement de nous, puisque vous avez même proposé un amendement en ce sens dans le précédent rapport.
Par ailleurs, la région ne peut être absente du débat sur les lois bioéthiques qui s’ouvre en 2018 car elle doit notamment y promouvoir l’accès universel aux soins palliatifs et la lutte contre la douleur ou encore celui que vient d’ouvrir le Conseil économique, social et environnemental.
En être absent pourrait nous mettre dans la difficulté, nous qui avons quand même la chance d’avoir 40% des lits de soins palliatifs alors que nous n’avons que 18% de la population française.
Imaginez la situation de beaucoup d’autres régions et même de départements comme la Guyane qui n’a même pas une unité de soins palliatifs.
Notre plan est motivé par le fait qu’on meurt mal en France. Excusez cette énumération à la Prévert : 65% des personnes qui meurent à l’hôpital le font dans de mauvaises conditions selon les soignants ; 12 % des mourants ont des douleurs réfractaires qu’on ne peut soulager ; 76% des personnes qui meurent à l’hôpital meurent seules sans leurs proches ; seuls 36% des personnes meurent à domicile alors que 85% voudraient mourir chez elles ; l’acharnement thérapeutique continue avec 50% des chimiothérapies données dans les 15 derniers jours de la vie ; et M. Leonetti dans son dernier rapport confirme aussi cela pour de nombreuses Ephad. Enfin, seuls 20 à 25% des mourants qui en ont besoin bénéficient de soins palliatifs alors que ces derniers sont universels en Belgique ou au Pays-Bas.
De graves dérives ont lieu car selon l’INED, 0,6 % des morts, soit 3400 personnes, recevraient un produit létal alors qu’ils n’ont rien demandé et, dans le même temps, ceux qui le demandent ne sont pas entendus ! Qui s’en inquiète ?
Par ailleurs et cela confirme la nécessité de notre plan, 70% des Français ne connaissent pas leurs droits en fin de vie et d’ailleurs seuls 2,5% des mourants - quelques dizaines de milliers de personnes - ont écrit des directives anticipées alors qu’elles sont reconnues, même si non opposables réellement malheureusement, et cela, depuis 2005.
Je ne vais pas vous présenter de manière exhaustive notre plan. En fin de session et de journée, je ne suis pas sûr que notre auditoire y résisterait.
Je vais juste insister sur quelques points et nous pourrons, après vos interventions, répondre aux questions des groupes.
Nous proposons d’abord de faire un état des lieux d’accueil pour la fin de vie dans notre région et des différentes ressources dont nous disposons.
Une cartographie permettra d’identifier clairement l’offre en Île-de-France. L’ORS a les moyens de mener ce travail utile et je sais que son excellent président, Ludovic Toro, y est favorable.
Il s’agit ensuite de sensibiliser lycéens et apprentis aux directives anticipées. Un bon moyen d’appréhender la mort. Parler de la mort ne fait pas mourir. C’est un moyen d’aider à mieux vivre, car quand on sait que tout doit se terminer on vit mieux le moment présent et on aime mieux ses proches. C’est une belle leçon de vie pour nos jeunes. Comme l’écrit si bien Martin Gray, « Il faut que l’homme apprenne à voir la mort comme un moment de la vie. »
Il nous faut aussi informer les personnes en fin de vie et leurs familles de leurs droits. Et, nous le pouvons par des campagnes et des kits d’information. L’Etat ne l’a jamais fait ! Jamais !
Il s’agit de créer une nouvelle formation sanitaire et sociale dédiée spécifiquement à l’accompagnement de la fin de vie et nous nous réjouissons que dans une précédente délibération, vous ayez fait un pas dans cette direction.
Il est aussi nécessaire de créer un réseau de vigilance en fin de vie basé sur le bénévolat pour accompagner les personnes en fin de vie et leurs aidants, trop souvent abandonnés à leur sort.
Enfin, notre région ne peut être absente du débat sur la fin de vie en 2018, car elle doit porter aussi le message de la lutte contre la douleur et pour l’accès universel aux soins palliatifs. Les Franciliens ne comprendraient pas que nous refusions de nous saisir d’un sujet essentiel.
Sur notre texte, je n’ai pas été exhaustif, car je suis sûr que vous avez lu le texte de notre groupe.
Soyez-en persuadés : les Franciliens sont très attentifs à cette question et à notre façon d’en débattre.
Ils ont souvent vu trop de proches mourir dans des conditions indignes. Récemment, le pape lui-même se prononçait contre l’acharnement thérapeutique, qu’on appelle désormais obstination déraisonnable et qui existe toujours en France.
Soyons donc à la hauteur, mes chers collègues, et construisons ensemble un plan régional ambitieux pour notre région.
Et, permettez-moi de conclure par cette belle citation de Jeanne Moreau : « On ne meurt que si l’on nous oublie. » Tâchons ensemble de ne pas oublier les Franciliens en fin de vie et leurs proches !
Je vous remercie. -
Mon intervention à la région Ile-de-France sur les subventions sida
Madame la présidente, Mes chers collègues,
Le groupe RCDEC se réjouit tout particulièrement du vote des différentes subventions en faveur de la lutte contre le sida que vous nous proposez aujourd’hui.
Après l’adoption de notre délibération pour une Ile-de-France sans sida, il est important d’individualiser des crédits pour arriver à ce but que nous avons partagé unanimement sur tous nos bancs en juillet dernier.
Les 189 660 euros affectés au CRIPS sont nécessaires même si on aurait pu anticiper comme l'opposition l'avait proposé durant le débat budgétaire.
De même, nous nous réjouissons du financement à 50% de l’investissement, soit 50 000 euros, des bus de Trod au profit des associations HF Prévention et AIDES qui font dans notre région un travail remarquable et indispensable de dépistage. Je tenais à saluer ces associations.
On le sait, la clé de la fin du sida, c’est réussir à dépister les 25 000 personnes qui, dans notre pays, ne savent pas qu’elles sont séropositives.
Je regrette d’ailleurs que la ministre de la santé n’ait pas encore répondu à l’interpellation de la région et de sa présidente de permettre aux médecins libéraux, dans les zones sensibles, de pouvoir donner gratuitement des autotests que la région a la volonté de leur fournir et donc de financer.
De même, comme nous avons pu le constater avec Jean Sipri et Anne-Claire Tyssandier lors d’une mission, le soutien à la PrEP est aussi une condition du succès d’une politique visant à la fin du sida. San Francisco est en train d’y parvenir. Il nous faut sur ce point avancer rapidement.
Nous voterons donc avec espoir ces subventions et partageons la demande du président Satouri d'un jaune budgétaire consacré à l'Ile-de-France sans sida. -
Pour le groupe RCDEC, je défendrai une délibération sur la fin de vie à la région Ile-de-France
Avec mon groupe, le RCDEC, à la région Ile-de-France, nous avons déposé un texte sur la fin de vie qui sera discuté en fin de session du conseil régional ce vendredi.
Je porterai ce texte qui permettra de mieux accompagner les personnes en fin de vie et les aidants. Il s'agit aussi que la région ne soit pas absente du grand débat sur la fin de vie qui devait s'ouvrir en 2017 dans le cadre de la révision des lois bioéthiques. -
Mon intervention à la région Ile-de-France sur les subventions aux victimes de violences religieuses et sexuelles
Madame la présidente,
Bien sûr, le groupe RCDEC votera la subvention de 100 000 euros au profit de la Fondation Raoul Follereau dans le cadre du soutien aux Chrétiens d’Orient, victimes de violences religieuses. Si ce soutien à la reconstruction d’une école primaire en Irak est une très bonne initiative, nous regrettons cependant l’absence d’individualisations pour les populations victimes de violences sexuelles.
En deux ans, nous n’avons voté aucune subvention pour les associations représentants des personnes LGBTQI persécutées au Moyen-Orient.
Vous m’avez souvent répondu que ces associations ne déposent pas de dossiers. Pour avoir été en contact notamment avec Shams Tunisie, vous savez que ces associations souvent persécutées par leurs gouvernements ont de grandes difficultés à répondre aux exigences de la région. Elles ont donc besoin réellement d’être accompagnées et aidées pour présenter des demandes de subventions.
C’est pourquoi, je vous demande, une nouvelle fois, d’examiner avec ces associations comment nous pourrions les accompagner.
Vous conviendrez, madame la présidente, monsieur le 1er vice-président, qu’il serait difficile de comprendre qu’en fin de mandat, ces victimes LGBTQI, malgré nos beaux discours et nos votes, n’aient jamais été aidées concrètement par notre région.
Je vous remercie. -
Commission permanente à la région Ile-de-France
Ce mercredi, je participerai à La réunion de la commission permanente de la région Ile-de-France. A l'ordre du jour notamment, des crédits pour des bus de dépistage VIH/sida pour HF Prévention et Aides.
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Mission de 3 jours à San Francisco pour l'Ile-de-France sans sida
Ce dimanche, je pars à San Francisco avec mon collègue conseiller régional, Jean Spiri, qui partage avec moi la mission d'Ambassadeur d'une Ile-de-France sans sida.
Durant 3 jours, nous allons essayer de comprendre comment cette ville a réussi à avoir des résultats spectaculaires contre le sida notamment dans la communauté LGBTQI.
Nous serons de retour dès le 1er novembre. -
Session du conseil régional et de la commission permanente d'Ile-de-France
Ce mercredi, se dérouleront successivement la session du conseil régional et de la commission permanente. Je serai bien sûr présent à ces réunions importantes.
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Session du conseil régional et de la commission permanente d'Ile-de-France
Ce mercredi, se dérouleront successivement la session du conseil régional et de la commission permanente. Je serai bien sûr présent à ces réunions importantes.
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Extrait de mon intervention à la région Ile-de-France sur la démocratie participative
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Podcast de mon intervention à la région Ile-de-France sur la démocratie participative
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Podacst de mon intervention sur les déserts médicaux au conseil régional d'Ile-de-France
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Mon intervention à la région Ile-de-France pour la subvention à Flag
Madame la présidente, Monsieur le président, Chers collègues,
Je me réjouis de la subvention de 15 000 euros pour l'association FLAG que le groupe RCDEC votera bien sûr.
A cette occasion, je voulais rendre hommage à cette association de policiers et de gendarmes qui œuvrent au sein de leurs corps respectifs pour mieux faire connaître les problèmes auxquels sont parfois confrontés les personnes LGBTQI dans leurs relations avec les forces de l'ordre.
La méconnaissance est souvent la raison de bien nombreuses incompréhensions notamment avec les transgenres. Ces incompréhensions peuvent être douloureuses.
Il faut donc mieux former les forces de l'ordre aux questions de discriminations en général et les sensibiliser en particulier aux haines LGBTQIphobes.
Il faut aussi les former à l'accueil des personnes LGBTQI qui viennent porter plainte pour des actes homophobes et transphobes. Pour certains, ce n'est pas simple de faire cette démarche et ils doivent être bien accompagnés et entendus.
D'où l'importance de l'action de Flag et l'importance évidemment de notre soutien régional.
Permettez-moi en conclusion une pensée, que je sais commune à nous tous dans cette assemblée, pour Xavier, policier de 37 ans, membre de FLAG qui fut lâchement assassiné en avril dernier sur les Champs Elysées. Ne l'oublions pas. Jamais !
Je vous remercie. -
Session du conseil régional d'Ile-de-France
Ce jeudi et demain vendredi se déroulera la session du conseil régional d'Ile-de-France présidé par Valérie Pécresse. De nombreux dossiers seront votés et notamment l'un qui me tient particulièrement à coeur sur les déserts médicaux.
Espérions que la majorité acceptera d'améliorer son texte sur un problème de plus en plus crucial pour beaucoup de Franciliens. -
Commission permanente de la région Ile-de-France
Ce mercredi se déroule la commission permanente du conseil régional d'Ile-de-France.
A cette occasion, nous individualiserons un certain nombre de subvention comme le fonds Afrique de Solidarité Sida ou l'association des policiers et gendarmes LBGTQI, Flag... -
100 après... ça y est : Paris 2024 n'est plus un rêve collectif, une réalité !
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Flash back sur une journée type...
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Dejeuner avec la consule générale de France à Montréal
Ce midi, j'aurai un déjeuner de travail avec la consule générale de France à Montréal, Catherine Feuillet.
Nous pourrons évoquer notamment la coopération de l'Ile-de-France avec Montréal et le Québec, la conférence sur les droits LGBTQI, à laquelle je suis intervenu à Montréal, la semaine dernière, et, bien sûr, la francophonie.