Conseil régional d'Ile-de-France - Page 25
-
-
Interview sur LCP-AN (suite)
-
Interview sur LCP-AN
-
Article de 20 minutes sur mon soutien à J.P. Huchon/A. Hidalgo
-
Podcast de mon interview par Christophe Hondelatte sur RTL
Mardi dernier, j’étais interviewé par Christophe Hondelatte sur RTL pour mon soutien à la liste Jean-Paul Huchon/Anne Hidalgo. Vous pouvez retrouver cette interview en podcast en cliquant ici.
-
Invité du JT de LCP-AN à 19h30
Je serai l’invité du journal de ce mardi soir de la chaîne parlementaire de la TNT « LCP-AN » de 19h30 à 20 heures.
Je reviendrai bien sûr sur mon soutien à la liste de Jean-Paul Huchon et d’Anne Hidalgo mais aussi sur la manifestation de soutien qui était organisé par des élus pour Florence Cassez, ce midi, face à l’ambassade du Mexique à Paris (photo avec notamment la maman d'Ingrid Betancourt, les parents de Florence et le maire de Béthune). En début d’après-midi, avec les parents, Franck Berton, avocat de Florence, et Thierry Lazaro député du Nord, nous avons été reçus par l’ambassadeur du Mexique. J’aurai enfin l’occasion de revenir sur le récent débat sur l’euthanasie à l’Assemblée nationale et sur mon livre « Les voleurs de liberté. -
A 18h20 sur RTL
Je serai interviewé par Christophe Hondelatte vers 18h20 sur RTL. Sujet : les élections régionales et mon soutien à la liste Huchon/Hidalgo.
-
Dépêche sur mon soutien à J.P. Huchon et A. Hidalgo
-
Je serai naturellement candidat sur la liste de Jean-Paul Huchon
2004, sans quitter l’UMP, j’avais pris une décision importante en créant Aujourd’hui, Autrement, un mouvement politique travaillant sur les questions de société.
Je pensais alors qu’avec ce mouvement, je pourrais peser sur l’UMP et faire avancer la droite sur les questions de société qui sont des questions majeures que les responsables politiques devraient prendre à bras le corps. Les seules questions, selon moi, où le pouvoir du politique reste intact.
Lors de la dernière élection présidentielle, je ne pourrai malheureusement que constater l’impossibilité de faire évoluer sur les questions sociétales celle qui fut, pendant plus de 20 ans, « ma famille politique ».
Il me faut aussi reconnaître que la discussion sur le PaCS et l’attitude violemment hostile de mes compagnons de l’époque, voire même franchement homophobe de certains, le renoncement aux valeurs d’humanisme et de tolérance, de respect et de liberté auxquelles je croyais que les héritiers du général de Gaulle étaient attachés, avaient ébranlé beaucoup de mes certitudes.
Le soutien de l’UMP à un certain député du nord de la France, qui considère que « le comportement homosexuel est inférieur au comportement hétérosexuel», sera l’ultime événement - une blessure même - qui a déclenché ma séparation d’avec l’UMP, dont je ne suis plus adhérent depuis 2006.
En juillet 2008, j’ai logiquement été au bout de ma logique en quittant une famille dans laquelle je ne me reconnaissais plus et qui maniait le mépris à mon égard avec d’autant plus de certitude qu’elle croit en l’universalité de sa pensée, et en rejoignant au Conseil régional d’Ile-de-France la majorité de Jean-Paul Huchon en qualité de membre apparenté au groupe des Radicaux de Gauche. Il ne s’agissait pas d’un ralliement opportuniste – comme le diront certains – car la droite avait alors le vent en poupe. Jamais, le président Huchon ne m’a demandé de renier mes convictions et au contraire, il m’a laissé une totale liberté de parole et d’expression.
De mon côté, depuis un an et demi, j’ai toujours soutenu la politique du président Huchon. Par pour lui plaire, mais parce qu’elle est juste et au service du plus grand nombre des Franciliens.
Mon ralliement à sa liste est donc une décision naturelle et logique.
Naturelle, car je n’ai renié aucune de mes convictions humanistes depuis mon adhésion à la majorité du président Huchon. Bien mieux, je suis désormais en phase avec les orientations de la région, mais aussi avec celles du maire de Paris, Bertrand Delanoë, pour lequel j’ai appelé à voter aux dernières élections municipales et avec lequel je partage tant de combats pour la liberté et l’égalité depuis 2001. Sans oublier Anne Hidalgo, présidente du CRIPS-Ile-de-France dont je suis vice président depuis plus de 10 ans.
Le soutien et l’appartenance à la liste PS se font sans qu’il ne m’ait été demandé de rejoindre une formation politique. Je ne suis pas encarté et ce sujet n’a pas été abordé.
Logique enfin, car je sais qu’à la région, si j’étais réélu sur les listes de Jean-Paul Huchon et d’Anne Hidalgo, je serais respecté et soutenu pour ces combats qui me tiennent tant à cœur : la lutte contre les discriminations et pour l’égalité et celle pour une politique forte de lutte contre le sida dans une région qui réunit la moitié des cas de sida de tout le pays.
Région qui, depuis 11 ans, - le séropositif que je suis ne peut pas l’oublier -, a mené une politique exemplaire dans ce domaine sous l’impulsion du président Huchon. C’est grâce à son soutien que j’ai pu faire voter à l’unanimité un amendement introduisant dans tous les accords de coopération internationale un volet relatif à la prévention du sida.
Jean-Luc Romero
7 décembre 2009
Lire aussi mon interview à Têtu: (ici) -
Accès universel et droit des personnes pour ce 1er décembre contre le sida
Le thème de cette journée mondiale de lutte contre le sida est « accès universel et droits des personnes ». Soyons clairs : même si les médecins peuvent plus ou moins contrôler la progression de la maladie chez une personne, au niveau collectif, il est nécessaire que le VIH/sida soit considéré et aussi combattu à la lumière des droits de l’homme. L’efficacité de la lutte contre le sida dépend réellement du plein et entier respect de l’universalité des droits des personnes. J’aurai l’occasion de répéter cela à plusieurs reprises en ce 1er décembre : ce matin au CRIPS Ile-de-France en y accueillant, au nom du président Huchon et de la présidente Anne Hidalgo, le ministre de l’éducation nationale Luc Chatel, puis à l'hôtel de ville oùj'assiterai à la conférence de pressedebertrand Delanoë, et en fin d’après-midi à 18h30 à la conférence organisée par le Corevih Ile-de-France Centre et enfin à la grande soirée associative où je représenterai de nouveau le président Huchon pour célébrer les 25 ans d’AIDES, les 20 ans du CRIPS Ile-de-France et d'Act-Up et les 15 ans du Sidaction.
-
Encore une sacrée semaine de mobilisation !
La semaine dernière a été encore une sacrée semaine de mobilisation contre le sida et pour une fin de vie digne.
Après l’opération « Et si j’étais séropositif » à Nice, les 14èmes états généraux se sont déroulés au conseil régional d’Ile-de-France et ont été conclu par le président de la région Jean-Paul Huchon et un bel hommage des Melomen à celles et ceux qui nous ont quittés.
Discours aux EGUS jeudi soir sur la cannabis thérapeuthique, nouvelle réunion d’ELCS à Nice le vendredi, suivie d’une réunion publique de l’ADMD avec 150 personnes et enfin une autre réunion ADMD le lendemain, à Marseille, avec près de 200 militants. J’en profite pour m’excuser auprès des militants ADMD qui n’ont pu entrer dans la salle faute de places et ont dû assister à la réunion par vidéo conférence. Je reconnais que ce n’était pas idéal mais c’est aussi la conséquence positive de votre mobilisation à Marseille. J’ai réussi à faire ces réunions malgré une fièvre permanente, mais ai dû renoncer le samedi soir à me rendre au gala des 25 ans de AIDES… A l’impossible, nul n’est tenu mais bel anniversaire à AIDES ! Et merci pour votre mobilisation !
-
Réélu président d’Elus Locaux Contre le Sida
Lors de l’Assemblée générale au Conseil régional d'Ile-de-France, qui a précédée les 14èmes Etats généraux d’ELCS, j’ai été réélu à la tête de cette association que j’ai créée en 1995 - cela fera 15 ans en 2010 !
Je souhaitais pouvoir transmettre le flambeau de ce combat mais l’effondrement de la mobilisation autour du VIH chez les élus m’a convaincu de continuer encore de mener quelques temps aux destinées de cette association qui m’apparaît indispensable pour maintenir un bruit de fond autour du VIH/sida. Vous le savez, ce combat contre le sida est d’abord un combat individuel contre la maladie avant d’être devenu un combat collectif. Je mesure chaque jour la difficulté à mobiliser alors qu’il n’y a jamais eu autant de personnes vivant avec le sida… 33,4 millions dans le monde et 150.000 en France.
-
Discours aux 14èmes Etats Généraux d'ELCS
Intervention de Jean-Luc Romero
14èmes Etats généraux - Elus Locaux Contre le Sida
25 novembre 2009 - Conseil régional d’Ile-de-France
Monsieur le président,
Mesdames, messieurs les élus,Mesdames, messieurs les responsables associatifs,
Chers amis,
Je vous remercie d'être à nos côtés pour ces 14èmes Etats généraux d'Elus Locaux Contre le Sida. Je remercie bien évidemment Jean-Paul Huchon pour son accueil et pour son soutien permanent et déterminé à ELCS. Le président de la région Ile-de-France fait partie des personnes qui sont là depuis les débuts d’ELCS, nous pouvons compter sur lui dans ce combat pour la vie, il sera toujours à nos côtés. Je l'en remercie très chaleureusement et très sincèrement.
Dans la lutte contre le VIH/sida, dans ce combat pour la vie, on le sait, la mobilisation du politique est essentielle. En tant qu'élu et personne séropositive, je sais comment et à quel point ces deux mondes peuvent s'entraider. Mais je sais aussi que, pour que cela soit une réalité, une donnée est nécessaire et indispensable: le courage, le courage politique. Ce courage, dans la lutte contre le VIH/sida, n'est pas une valeur propre aux élus de gauche ou de droite. Ce courage, c'est celui des élus qui savent qu'un mandat est une responsabilité et non un honneur en soi; c'est celui des élus qui savent qu'un mandat est une charge et implique des devoirs. Etre élu, c'est agir pour l'ensemble de la population, en respectant les différences et sa diversité, sans émettre des jugements péremptoires et définitifs et en affrontant la réalité. Je crois sincèrement que, dans la lutte contre le sida, ce dont nous avons tous besoin c'est de courage politique. C'est cette valeur qu'essaie d'ériger comme moteur d'action Elus Locaux Contre le Sida et ce depuis près de 15 ans. Aujourd'hui, c'est de courage politique dont nous avons besoin, courage pour affronter les réalités mais aussi courage pour innover car c'est via l'innovation que les défis, de plus en plus nombreux, pourront être relevés.
Du courage pour affronter les réalités du sida, oui, nous en avons de plus en plus besoin. Aujourd'hui on a l'impression que cette maladie qui concerne au moins 6.000 de nos concitoyens supplémentaires chaque année et tue plus de 5000 personnes par jour dans le monde passe après bien des problèmes beaucoup plus conjoncturels. Premier exemple: celui de la grippe A. Bien évidemment, c'est une priorité de santé publique et il fallait tout mettre en œuvre pour éviter une pandémie Je ne rentrerai pas dans le débat sur l'utilité et le coût de la vaccination. N'empêche, et on le voit pour la grippe A,, quand on a besoin d'argent, on le trouve. Sans faire de parallélisme macabre, je voudrais juste souligner que la grippe A a causé la mort de 6000 personnes depuis son apparition, alors que le sida, lui, cause la mort de plusieurs milliers de personnes par jour dans le monde. Et pourtant, rien qu’en France, on a pu aisément trouver plus d'un milliard pour la vaccination... Tant mieux, mais pourquoi n’arrive-t-on pas à mobiliser au niveau mondial des sommes équivalentes pour le sida ? Autre exemple: les pouvoirs publics mondiaux ont, il y a quelques mois, mis en place un plan de sauvetage pour les banques. C'était une nécessité mais quand on voit qu'après avoir dépensé plusieurs centaines de milliards d'euros, il est envisagé une baisse des contributions au fonds mondial, ça fait mal... Espérons que la crise ne soit pas une excuse pour couper certains financements indispensables à la survie de plusieurs millions de personnes dans le monde ! Je vous le rappelle, seules 4,7 millions de personnes sur les 9 millions qui en ont besoin ont un traitement !
-
14èmes Etats Généraux d’ELCS au Conseil régional
Aujourd’hui, à partir de 17 heures, se déroulent les 14èmes états généraux d’Elus Locaux Contre le Sida (ELCS) au Conseil régional d’Ile-de-France sur le thème « mettre le sida au cœur des politiques locales. » De nombreux acteurs associatifs, médicaux et politiques interviendront à cette manifestation qui sera clôturée par le président de la région Jean-Paul Huchon.
La réunion sera précédée de l’assemblée générale d’ELCS qui réélira le nouveau bureau. Je suis de nouveau candidat à la présidence de l’association.
-
Inscrivez-vous aux 14èmes Etats Généraux d’ELCS au Conseil régional
Mercredi 25 novembre, à partir de 17heures, se dérouleront les 14èmes états généraux d’Elus Locaux Contre le Sida (ELCS) au Conseil régional d’Ile-de-France sur le thème « mettre le sida au cœur des politiques locales. » De nombreux acteurs associatifs, médicaux et politiques interviendront à cette manifestation qui sera clôturée par le président de la région Jean-Paul Huchon.
Vous pouvez encore vous inscrire par mail en cliquant ici ou par téléphone au 01.42.72.36.46.
-
Mes réponses en anglais au Blog de Ruslan
1/ Apart from the fact that I am an elected representative of the Ile-de-France region, I am also president of « Elus Locaux Contre le Sida » (local elected representatives against Aids) which is a society of more than 14.000 French elected representatives-and I am also member of the National Council of Aids, which is a French organization made up of personalities from all kinds of groups (medical, charitable, religious) This organization offers different roads of action to the French public authorities. Another one of my battles, which is very dear to me, is the one in favour of euthanasia. I’m the president of ADMD (Association Pour le Droit de Mourir dans la Dignité) which is a Right-to-Die Society with nearly 50.000 members in France. It is indeed absolutely essential in my opinion that every single person should be able to decide for him/her self how he/she would like to end his/her life in the most dignified way possible. Do not hesitate in to look up the website : www.admd.net for more information.
2/ In the battles I fight, I often come up against personal interests, prejudices, conservative and even fundamentalist ideologies. When one knows that 5000 people die a day because of Aids, I can not let the problem be played down or be told, „it is not my problem“. That is why I have been fighting for nearly 15 years because I think that even if this disease remains deadly, Aids can still be better tackled by politics.
3/ The international community understood how high the stakes were in the fight against Aids. But understanding the stakes does not mean act accordingly. Let us be clear: today: the fight against HIV/ Aids is cruelly suffering from shortage of money! And because of this lack of money many millions of people die every year although their deaths could easily have been avoided! I have a concrete fear: that the economic crisis should have as a consequence the stagnation of the funds granted for the fight against the HIV/ Aids virus or, even worse, a diminishing of these funds. It would be a very serious and dramatic decision because the fight against HIV/Aids requires a massive commitment from every single country in the world. But when I see the enormous amounts of money released and given to the banks to face the crisis, I say to myself that money can be found, it is just a matter of political will.
4/ If you don’ t mind, I will not come out with all the numbers because you can find them on the following link of UNAIDS: http://data.unaids.org/pub/Report/bulgaria-2008-country-progress-report-en-pdf
I would just like to attract your attention on a population which is increasingly vulnerable in Bulgaria: the drug-users (those who use syringes). Globally in Eastern Europe, there is an explosion of new cases amongst that population. I think it is necessary to watch what is going on and to install a policy of risk reduction ( exchanging the syringes etc). This is a policy which has been very successful in France on the level of public health.
5/ The public authorities should stop having an ideological speech about Aids. They should become conscious of the fact that an efficient policy against Hiv/Aids should be pragmatic because Aids touches every category of population. Ideological speeches and great sermons are not efficient for health and social problems.In my opinion it is just turning away from facts : to solve a problem, you must accept to see it as it is !
6/ First of all thank you for having invited me on your blog and all the best to you ! The message I would like to give your readers is an information about Bulgaria: do you know that your country denies Hiv infected people the possibility to spend some time there ? If I , who have been Hiv/ infected for the past 20 years, would like to spend a few months in your country, I am not allowed to do so! And only because of my serological condition. Yet we all know that Aids is not a contagious disease! Please join us in our fight against these terrible discriminations on : www.aids-sida-discriminations.fr or www.elcs.fr
-
Mes réponses au Blog bulgare "Ruslan Trad"
1/ Outre le fait d’être élu de la région Ile-de-France, je suis président de l’association Elus Locaux Contre le Sida – association qui regroupe plus de 14.000 élus français – et membre du Conseil national du sida, structure française composée de personnalités de tous horizons (médical, associatif, religieux…). Cet organisme est chargé de proposer des axes d’actions aux pouvoirs publics français. Un autre combat qui me tient très à cœur est le combat pour l’euthanasie. Concrètement je suis président de l’ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité), association qui regroupe près de 50.000 adhérentes en France. En effet, il est selon moi totalement indispensable que chacun puisse, en son âme et conscience, décider de sa fin de vie et ce en toute dignité. N’hésitez à vous renseigner sur le site www.admd.net
2/ Dans mes combats, je me heurte souvent aux intérêts particuliers, aux préjugés et au conservatisme voire même à l’obscurantisme. Quand on sait que le sida c’est 5.000 morts par jour, je ne peux pas supporter qu’on minime le problème ou qu’on dise : « ce n’est pas mon problème ». C’est pour cela que je me bats depuis près de 15 ans car je crois que, même si cette maladie reste mortelle, le sida se soigne aussi par la politique.
3/ La communauté internationale a compris les immenses enjeux de la lutte contre le sida. Mais comprendre les enjeux cela ne veut pas dire automatiquement agir en conséquence. Aujourd’hui soyons clairs : la lutte contre le VIH/sida manque cruellement d’argent ! Et à cause de ce manque d’argent ce sont plusieurs millions de personnes qui meurent chaque année alors que cela pourrait être évitable ! Concrètement, j’ai une vraie crainte : que la crise économique ait pour conséquence une stagnation des crédits accordés à la lutte contre le sida ou pire une diminution. Ce serait une décision extrêmement grave et dramatique car la lutte contre le VIH/sida nécessite un engagement massif de la part de tous les pays. Mais quand je vois les sommes immenses débloquées et données aux banques pour affronter la crise, je me dis que l’argent ça se trouve, le tout étant une question de volontarisme politique !
4/ Si vous n’y voyez pas d’inconvénients je ne développerai pas les chiffres que vous pourrez retrouver sur ce lien de l’ONUSIDA : http://data.unaids.org/pub/Report/2008/bulgaria_2008_country_progress_report_en.pdf
Je voudrai juste attirer votre attention sur une population qui commence à être fortement touchée en Bulgarie : les usagers de drogues injectables. Globalement en Europe de l’Est, on assiste à une explosion des nouveaux cas de contamination dans cette population. Je crois qu’il est nécessaire de bien surveiller les évolutions et de mettre en place une politique de réduction des risques (échanges de seringues etc), politique qui a eu en France un succès incontestable au niveau de la santé publique.
5/ Les pouvoirs publics doivent arrêter d’avoir un discours idéologique face au sida. Ils doivent prendre conscience qu’une politique efficace contre le VIH/sida doit être une politique pragmatique car le sida touche toutes les catégories de la population. Tenir un discours idéologique et lancer des grandes phrases n’est pas efficace sur les plans sanitaires et sociaux. C’est pour moi surtout un moyen de détourner les yeux : pour résoudre un problème, il faut accepter de le voir tel qu’il est !
6/ Tout d’abord merci de m’avoir invité sur votre blog et bonne continuation. Le message que je voudrais délivrer à vos lecteurs est une information concernant la Bulgarie : savez-vous que votre pays refuse l’installation sur votre territoire aux personnes séropositives ? Si moi, en tant que personne séropositive depuis plus de 20 ans, je souhaite m’installer quelques mois dans votre pays, je n’en ai pas le droit ! Et cela uniquement à cause de mon statut sérologique. Pourtant, nous le savons tous, le sida n’est pas une maladie contagieuse ! Contre ces terribles discriminations, rejoignez notre combat sur www.aids-sida-discriminations.fr ou www.elcs.fr
Le blog de Ruslan: (ici) -
Merci à Clin d’Orgueil et à Jérôme Lamy !
Le mensuel gratuit du centre de Paris me consacre une longue interview de trois pages dans son numéro de septembre-octobre. Je voulais remercier tout particulièrement son rédacteur en chef Jérôme Lamy qui dans son édition déclare carrément que « Jean-Luc Romero est notre plus belle rencontre depuis l’aventure Clin d’Orgueil. » Un compliment qui me va, vous l’imaginez, droit au cœur ! Merci Jérôme.
-
Réunion-débat à Villeneuve-Saint-Georges
J’animerai une réunion-débat sur le thème « Faut-il une loi de liberté sur la fin de vie dans notre pays ? » ce mercredi 21 octobre 2009 à Villeneuve-Saint-Georges à l’invitation de mon ami et collègue le conseiller régional d’Ile-de-France Charles Knopfer. Cette réunion se déroulera à partir de 18h30 au foyer Jean-Cocteau 8 avenue Carnot. A l’issue de cette conférence, je dédicacerai « Les Voleurs de liberté. »
-
Dans "On en parle à Paris" sur France 3