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  • Sur France 2, le samedi 1er octobre à 18h50

    Dans l’émission « Les poules ont des dents », les chroniqueuses ont voulu présenter un sujet sur les couples en politique. Vaste débat !
    J’ai récemment été interviewé pour ce reportage qui passera donc dans cette émission le samedi 1er octobre, dès 18h50, sur France 2.
    J’y évoque la difficulté pour les hommes politiques homosexuels de présenter leur compagnon, alors que cela apparaît naturel pour les hommes politiques hétérosexuels, qui peuvent même se rendre à différentes manifestations accompagnées de leur conjointe.
    S’il ne s’agit pas de révéler toute son intimité, il m’apparaît bien normal pour les élus hétéros ou homos soient, en certaines occasions, accompagnés de leur conjoint, dont ils n’ont aucune raison de cacher l’existence !
    On constate pourtant que ce qui est autorisé - et même souhaité - pour les hétéros l’est beaucoup moins pour les hommes ou les femmes politiques homosexuels…
    Les mentalités ont encore besoin de progresser !

  • Améliorer les conditions d’accès des plus défavorisés à l’enseignement supérieur

    Avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, je suis globalement satisfait des mesures annoncées par le Premier ministre, lors de sa conférence de presse mensuelle, en faveur de l’enseignement et de la recherche.
    En agissant sur la qualité des formations dispensées en France et en renforçant les pôles de recherche, Dominique de Villepin prépare les conditions d’une amélioration du marché du travail.
    L’argent investi dans l’amélioration des conditions de travail et des conditions de vie des étudiants sera aussi, je l’espère, rentabilisé à très court terme.
    Ancien étudiant boursier, je suis très attaché à l’amélioration des conditions d’accès à l’enseignement supérieur pour les enfants issus des milieux les plus défavorisés et je pense qu’il faut aller plus loin pour aboutir à une réelle égalité des chances. Aujourd’hui encore, les filles et fils d’ouvriers, les jeunes issus de l’immigration, comme je l’étais, ont de réelles difficultés pour accéder aux formations les plus performantes et notamment aux grandes écoles.
    Je pense aussi qu’un effort devra être consenti par la France en faveur de l’accueil des étudiants étrangers dans notre pays.
    Je suis donc confiant, mais je reste vigilant.
    Une fois de plus, après les discours, j’attends les actes concrets.

  • La marche Existrans’, samedi 1er octobre à 14h00

    Samedi prochain, l’Existrans' 2005 partira de la place Saint-Gervais [Métro Hôtel-de-ville], dès 14h00, pour rejoindre en milieu d’après-midi la place de la République.
    Je participerai à cette marche revendicative placée sous le thème « Sida, Grande Cause nationale : où sont les Trans ? »
    En ma qualité de président du « sida, grande cause nationale 2005 », je ne peux que soutenir les personnes transsexuelles et transgenres dans leur combat quotidien contre le sida, mais aussi dans la lutte contre les discriminations.
    A cette occasion, je demande aux pouvoirs publics la réalisation et le financement d'études épidémiologiques concernant les interactions entre les traitements VIH et les traitements hormonaux. Il m’apparaît aussi important qu’on dispose d’une étude complète sur la situation du VIH/sida chez les personnes transsexuelles ou transgenres, population jusqu’à ce jour ignorée dans toutes les études existantes en France.
    J’imagine déjà les réflexions de certaines bonnes consciences ou de dames patronnesses qui estiment qu’un élu n’a pas à participer à une manifestation… Mais, je reste persuader qu’il est impératif de soutenir des personnes injustement stigmatisées qui sont d’abord, ne l’oublions pas, des citoyens à part entière à qui on refuse trop souvent la dignité et l’égalité.
    A samedi !

  • La cinémathèque aujourd’hui… à Bercy !

    Après une inauguration officielle lundi soir, la Cinémathèque s’ouvre au public, ce mercredi, au 51 rue de Bercy dans ce 12e arrondissement qui m’est si cher.
    Fini les quartiers chics, le cinéma retrouve ses origines populaires en revenant dans le quartier qui l’a vu naître en 1936, à un an de son soixantième anniversaire. Sûr que son génial créateur Henri Langlois en serait ravi !
    Revenir dans un quartier qui est en passe de devenir un grand lieu de culture entre Bercy, la Bibliothèque Nationale et bientôt l’Université de Paris VII à laquelle la Cinémathèque sera reliée grâce au 37e pont parisien - la passerelle Simone de Beauvoir - qui sera ouvert en juin 2006.
    La Cinémathèque se retrouve dans un bâtiment de 15.000 m² construit par Franck O. Gehry, le génial architecte du Musée Guggenheim de Bilbao, et initialement prévu pour abriter l’American Center.
    Ce bâtiment inauguré en juin 1994 - contesté par certains - montre une certaine originalité, comparé aux bâtiments plus récents et si classiques qui inondent notre capitale. Cet immeuble lumineux, bien intégré dans son environnement, possède des espaces intérieurs exceptionnels que l’Atelier de l’Ile a particulièrement mis en valeur dans cette restructuration. Avec, ceci dit, un budget conséquent, mais mérité de 33,9M€… sans compter les 23,5M€ pour acquérir cet immeuble.
    Quatre salles de cinéma, un musée du cinéma - seul bémol, car trop exigu avec ses 1100 m² - la bibliothèque du film et dès janvier 2006 un restaurant et une librairie.
    Avec une programmation de 50 séances de cinéma par semaine - deux fois plus qu’avant -, la Cinémathèque va, je l’espère, toucher un plus large public. La volonté de Claude Berri et de Serge Toubiana de faire de grands efforts en direction des enfants et des jeunes générations est essentielle.
    Il nous faudra donc être vigilant quant à ce double objectif : séduire un public large, intéresser les jeunes générations au cinéma, leur en donner même la passion.
    Avec un budget de fonctionnement conséquent - 16,1M€ -, provenant essentiellement des pouvoirs publics, nous avons le droit et le devoir d’être exigeants.
    J’appréhende donc cette « renaissance » de la Cinémathèque avec optimisme et enthousiasme.
    Avec Berri et Toubiana, nous avons incontestablement le meilleur casting pour diriger cette institution.
    A eux, de nous apporter à leur tour…cette connaissance du 7e Art, cette magie, cette part de rêve que nous attendons toutes et tous d’une grande Cinémathèque.

  • Les 15 ans du Banana

    Début de semaine classique avec les réunions qui se succèdent.
    Un petit intermède avec un court passage, avec Philippe Lohéac, pour la sortie du livre « le meilleur du café » de Michèle Villemur paru chez Ramsay, mon éditeur. Le cocktail se déroulait au Carré des Feuillants : difficile de vous dire que ce n’était pas un moment agréable d’autant que la maison du chocolat y participait !
    Comité politique d’Aujourd’hui, Autrement ensuite où nous avons évoqué nos prochaines manifestations et notamment le 2e conseil national de notre jeune mouvement qui doit se réunir en janvier.
    Je suis ensuite passé au dîner qui clôturait le séminaire du groupe UMP à la région. De nombreuses personnalités franciliennes avaient fait le déplacement et parmi elles :  Nicolas Sarkozy, himself.
    Enfin, malgré cette journée chargée je suis passé, avec Ludovic et Alix, au 15ème anniversaire du lieu mythique des nuits gayfriendly de Paris : le Banana. Entre les gogodancers, nous avons pu revoir Benjamin Castaldi, Vincent Mc Doom qui ne comprend toujours pas pourquoi j’ai abandonné la course à la mairie de Paris, Greg le millionnaire, Ludovic le fils de mon amie Sheila, Basile de Kock, Tonya et même des élus que je n’espérais pas dans ce lieu…
    Bref, une belle soirée d’anniversaire pour le Banana et une journée de mardi qui sera … difficile…
    Mais, pour une fois, que je me laisse aller !

  • Sortir de l’hypocrisie institutionnelle.

    La semaine dernière, je vous disais à quel point je pensais que l’instauration d’une 6ème République pourrait être le signal d’une réconciliation des Français avec la politique et leurs institutions.
    Je le pense d’autant plus que, pour moi et mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, la Vème République est morte avec l’instauration du quinquennat. Si elle demeure en vigueur, c’est qu’on la maintient en vie artificielle. Nous sommes donc en pleine hypocrisie institutionnelle !
    L’architecture institutionnelle, finement élaborée par le général de Gaulle et Michel Debré, s’est effondrée comme un château de cartes avec l’élection concomitante de Jacques Chirac et d’une nouvelle majorité en juin 2002.
    Le fonctionnement actuel de l’exécutif nous démontre tous les jours que la répartition des tâches, prévue par la constitution moribonde de la Vème, entre le Président et le Premier ministre, est aujourd’hui totalement obsolète. La triple défaite électorale du premier semestre 2004 a sonné le glas de l’illusion que donnait encore le pouvoir de suivre à la lettre l’esprit de nos institutions. Contrairement à l’article 20 de la Constitution, le gouvernement ne conduit pas la politique du pays, il « exécute » simplement les orientations du chef de l’Etat, comme ce dernier l’a rappelé dans sa mémorable intervention du 14 juillet 2004.
    Cette nouvelle donne institutionnelle – ainsi que l’absence de représentativité et de légitimité de l’Assemblée nationale où nombre de mouvements politiques ne sont pas représentés – a aussi des conséquences sur la vie quotidienne des Français. Aujourd’hui, notre classe politique n’évolue pas : elle est conservatrice, qu’elle soit à la droite ou à la gauche de l’échiquier politique. Elle vit sur son passé, celui de dirigeants qui continuent à vouloir vivre comme si la société n’avait pas changé depuis 1958, comme si mai 68 n’avait jamais existé, comme si l’Union Européenne ne constituait pas notre avenir immédiat.
    Cette classe politique ne change pas et reste au pouvoir des décennies, empêchant ainsi les jeunes générations d’accéder aux responsabilités majeures. Cette longévité a bien sûr un intérêt pour les plus hautes fonctions de l’Etat, qui nécessitent expérience et maturité évidentes, mais devient problématique quand elle déteint à tous les autres niveaux : Parlement, exécutifs locaux.
    Créer la 6ème République, ce sera donner des institutions totalement nouvelles pour favoriser l’émergence d’une classe politique pluraliste, qui - tout en étant attentive aux mouvements de fond de la société - n’hésitera pas à montrer le chemin avec courage.
    Créer la 6ème République, c’est d’abord, pour moi et mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, instaurer un régime présidentiel. Et ce régime que nous proposons nécessite une vingtaine d’aménagements, sur lesquels je reviendrai sur ce blog au fil des semaines.

  • Merci Copé !

    Plusieurs d’entre vous m’ont prévenu que samedi matin dans « Thé ou café » sur France 2, Jean-François Copé, ministre du budget et porte-parole du gouvernement, a longuement parlé de moi en des termes très sympathiques.
    J’ai pu, à mon tour, voir la rediffusion de cette émission dans la nuit de samedi à dimanche et je n’ai pas été déçu.
    Pourquoi le cacher : j’ai été très touché, même ému, par les propos particulièrement amicaux du porte-parole du gouvernement à mon égard.
    Non seulement, le ministre du budget parle de moi comme d’un « ami », mais tout en reconnaissant que je puisse être « contesté » et qu’il ne partage pas toutes mes opinons, il me qualifie de « personnalité complexe et attachante ». Il va même plus loin dans ses propos amicaux en me qualifiant de personnalité « assez exceptionnelle », assurant que beaucoup de mes combats sont « très touchants et très attachants » et qu’ils « donnent envie de [me] suivre ».
    J’ai, moi aussi, découvert, durant la campagne des élections régionales, un homme politique loin de la caricature d’homme très ambitieux et très pressé qui lui colle trop souvent et injustement à la peau. En fait, j’ai découvert un homme de cœur, un homme d’une grande sensibilité.
    Je suis heureux d’apprendre aujourd’hui, qu’il apprécie lui aussi ma personnalité et mes combats … même s’ils ne sont pas toujours communs. C’est suffisamment rare en politique…
    Merci Copé !

  • Week-end allégé…

    Week-end volontairement allégé après une semaine chargée et quelques problèmes de santé. J’ai quand même assisté, avec Philippe Lohéac, au cocktail à l’occasion du mariage du fils de Serge Poinsot, maire de Vigneux-sur-Seine, samedi après-midi. J’ai aussi fait un peu de sport au Waou de Bercy-Village et dîné avec Aurélien et Frédéric Latour.
    J’ai découvert, avec Fred, un nouveau restaurant, l’apprenti, qui a ouvert avenue Daumesnil, près de la Porte Dorée [en photo, le futur musée de l'immigration de la Porte Dorée], à quelques dizaines de mètres de chez moi, Un restaurant cosy avec une carte de brasserie très complète. Une terrine maison délicieuse, un saumon légèrement citronné et des quenelles de chocolat qui me font encore saliver… un restaurant que je vous recommande chaleureusement si vous passez dans mon quartier.
    En conclusion, un programme de fin de semaine simple et amical que j’aimerai renouveler un peu plus souvent.

  • Respecter la vie, disposer de sa mort !

    « Respecter la vie, disposer de sa mort ! » tel est le titre du livre que vient de sortir ce vendredi Catherine Leguay aux éditions L’Harmattan.
    Catherine, qui est la coordinatrice de l’ADMD, m’avait confié ma première mission de vice président de cette association : animer la conférence de presse de sortie de son livre qui se déroulait au Lucernaire à Paris.
    Un honneur dont je lui suis très reconnaissant, d’autant que son livre - qui décortique les débats de la commission Léonetti et les discussions que ont suivi au Parlement - est particulièrement passionnant et utile. Cet ouvrage est incontestablement un élément essentiel pour qui veut comprendre la complexité du dossier de la fin de vie.
    Cette sortie coïncide avec la publication d’une enquête qui révèle l’absence de prise en charge des malades en fin de vie. Cette étude a été faite à partir des réponses à un questionnaire adressé à plus de 200 hôpitaux concernant 613 services de réanimation comme de médecine.
    Ce rapport, largement commenté hier dans Libération, est sans appel : les conditions de fin de vie à l’hôpital sont inacceptables. Cette étude - qui confirme qu’un Français sur deux meurt à l’hôpital - nous apprend que seuls 12% des patients bénéficient de soins palliatifs (sic…), que plus de la moitié des patients ne bénéficient d’aucune sédation-analgésie lors du décès (re-sic…] - donc qu’ils meurent dans la souffrance ! - et que seuls 35% des infirmiers estiment que les conditions de décès du patient ont été acceptables pour leurs proches ! A noter d’ailleurs que 57% de ces infirmiers n’avaient bénéficié d’aucune formation sur la fin de vie… Révélateur !
    Forts de cette étude, nous avons donc pu aborder cette conférence de presse en pleine actu. Ma chère Marie Humbert - une pensée pour Vincent dont c’est aujourd’hui l’anniversaire de la mort -, l’ancien ministre Henri Caillavet, le président de Faut qu’on s’active, Vincent Léna, Jacqueline Herremans, présidente de l’ADMD Belgique, le philosophe André Comte-Sponville et l’animatrice-productrice Mireille Dumas sont intervenus durant cette conférence.
    Chacune et chacun des intervenants a réclamé avec passion et conviction qu’on donne aux Français cette liberté moderne : celle de décider du moment de sa mort quand l’issue est inéluctable.
    Cette liberté, comme je l’ai longuement rappelé dans un chapitre de mon livre, Lettre à une droite maladroite, est un plus démocratique. Elle n’empêche pas ceux qui, par conviction religieuse ou éthique, veulent mourir le plus tard possible d’être respectés, mais permet enfin à ceux qui souhaitent mourir « les yeux ouverts » d’avoir leur choix aussi pris en considération.
    Une dépénalisation de l’euthanasie, une loi Vincent Humbert, permettra ainsi de sortir de l’hypocrisie actuelle où on euthanasie des gens qui ne le demandent pas et où on refuse d’euthanasier celles et ceux qui y aspirent.
    En attendant cette dernière liberté qui est voulue par plus de 80% des Français, pensons en ce jour symbolique à Vincent Humbert et à sa maman.

  • Le courage de dire…

    La comédienne Charlotte Valandrey, magnifique interprète du film Rouge baiser, a annoncé sa séropositivité dans un livre paru, ce jeudi, aux éditions du Cherche midi « L’amour dans le sang. »
    Comme vous l’imaginez, je suis très ému et touché par cette courageuse révélation, mais aussi vraiment reconnaissant envers Charlotte.
    Emu, car cette femme, qui a aussi été greffée du cœur en 2003, partage, comme moi, ce virus depuis 20 ans, mais aussi… le même médecin, le génial Willy Rozenbaum.
    Touché ensuite, car ayant révélé de la même manière que j’étais contaminé – par un livre, Virus de vie – j’imagine tellement ce que doit ressentir cette jeune femme aujourd’hui.
    Le jour où j’ai parlé, pour la première fois, de ma séropositivité fut un moment où se mêlaient des sentiments diffus et contradictoires, c'est-à-dire un mélange d’angoisse mais aussi de libération. D’angoisse, bien sûr, car affronter le regard des autres est terrible, parce qu’on sait aussi qu’on ne pourra plus jamais revenir en arrière et faire comme si… ce virus n’existait pas. N’oubliez pas que la honte, que certains font toujours peser et planer autour de cette maladie d’amour, laisse des traces et vous contamine même. Comme le sang. Mais le dire fut aussi pour moi une libération totale, car lorsqu’on confesse un secret si intime, si lourd, la vie devient bien plus légère. Oublier la culpabilité. S’assumer. Enfin !
    Je suis reconnaissant envers Charlotte, car elle donne un visage familier à la maladie. Après la publication de Virus de vie, j’ai reçu tant de messages de gratitude de personnes séropositives que j’imagine à quel point le geste d’une grande comédienne peut apporter de réconfort.
    Grâce à elle, certains doivent se sentir moins seuls car ils partagent ce virus affamé de vies. Un geste exemplaire.
    Comme je l’ai - à mon modeste niveau - décidé en 2001, Charlotte par la publication de ce livre transforme son combat individuel en un combat collectif.
    Sans la connaître, je la remercie et je l’embrasse affectueusement, car pour elle, mais aussi pour tous ceux qui souffrent dans un anonymat forcé, elle a eu le courage de dire…

  • Les Quinze-Vingts, un hôpital de référence dans le 12è

    Une forte fièvre m’a dissuadé d’aller à la réunion des blogueurs "Paris blogue t-il?". Dommage, j’aurais volontiers échangé avec mes congénères accros à la toile. Ce n’est que partie remise et je tâcherai d’être à la prochaine édition de cette amicale rencontre.
    Malgré mon état fébrile, ma journée a été chargée. Réunion hebdomadaire de la direction des solidarités à Vigneux-sur-Seine, rendez-vous avec Jean-Louis Debré à l’Assemblée nationale pour préparer les 10èmes états généraux d’ELCS du 26 novembre prochain, suivi, place du Palais Bourbon, d’une courte interview pour l’équipe du Vrai Journal de Karl Zéro qui prépare un reportage sur les primaires à Paris pour dimanche.
    Enfin, j’ai participé pour la première fois au conseil d’administration des Quinze-Vingts, le centre hospitalier national d’ophtalmologie, où je siège notamment aux côtés de ma chère amie Cécile Renson. Ce grand centre national, situé dans le 12e arrondissement, assume 70.000 consultations par an !
    Un Institut de la vision va même y être prochainement construit puisque le permis de construire devrait être accordé début novembre. Cet hôpital, qui ne fait pas partie de l’AP-HP, a été créé en 1260 par Saint-Louis à son retour des croisades. Sa mission initiale consistait à recueillir les aveugles en détresse. Aujourd’hui, ce centre hospitalier national est une référence dans le soin de toutes les maladies des yeux.
    Je suis fier d’être membre du conseil d’administration d’un établissement hospitalier aussi performant.
    En attendant, j’espère être plus inspiré demain, car mes yeux rougis par la fièvre - amusante coïncidence ! - n’arrivent plus à se concentrer sur l’écran de mon ordinateur. Je vais reprendre des aspirines et m’engouffrer dans ma couette.
    A très vite.

  • Vers une 6e République ?

    La crise de régime politique, que traverse la France, est à nouveau à l’honneur dans l’édition.
    En effet, les éditions Odile Jacob publient une collection de 10 ouvrages, dirigés par Bastien François et Thomas Clay, intitulée « La constitution de la 6e République ». Arnaud Montebourg participe à l’un de ces livres, Jack Lang dans « Changer » réitère ses propositions faites en 2004 dans « Un nouveau régime politique pour la France ». Enfin, le député UMP Jérôme Chartier, dans « le Lifting de Marianne » propose 50 idées pour améliorer notre République. En ce qui me concerne, dès 2004, dans Je n’ai jamais connu Amsterdam au printemps, j’appelais déjà à la création d’une 6è République, alors qu’ Aujourd’hui, Autrement lançait, dans le même temps, le 13 septembre 2004, un manifeste pour une 6ème république avec 20 propositions concrètes.
    L’idée d’un changement de régime constitutionnel s’impose peu à peu chez les responsables politiques et dans le débat médiatique. D’abord parce que nos compatriotes ne croient plus en leur classe politique qui ne répond plus à leurs aspirations quotidiennes. Mais aussi parce que les Français croient de moins en moins en la politique trouvant leurs représentants trop décalés par rapport à l’évolution de leurs modes de vie.
    Pourtant, contrairement à d’autres démocraties - où les électeurs ont renoncé à se déplacer pour les différents scrutins nationaux ou locaux -, ils continuent à voter, mais pour exprimer leurs désillusions, zappent à chaque élection.
    Plus une élection majeure depuis 1981 sans un changement de majorité, ce qui ne permet pas, vous en conviendrez, de réformer en profondeur notre pays car il faut pour cela de la durée.
    La caricature de ce désarroi aura été la situation de Jacques Chirac qui, après avoir gagné les élections présidentielles en 1995, ne gouvernera que deux ans - devant céder son pouvoir à une majorité de gauche après la dissolution ratée de 1997 - pour retrouver tous les pouvoirs cinq plus tard.
    Ce double constat – désillusion, mais intérêt constant des Français pour la res publica – m’a amené avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, à la conclusion qu’il faut conduire dès aujourd’hui la politique autrement pour redonner confiance en nos institutions et en notre démocratie - ce bien si précieux que nous a légué la Révolution Française et que nous envient encore, à l’aube de ce 21ème siècle, tant de pays dans le monde.
    Mais pour que la majorité évolue foncièrement, pour changer radicalement nos modes de fonctionnement et notre réflexion, pour sortir de l’hypocrisie institutionnelle actuelle - régime présidentiel qui ne veut pas dire son nom - , il me semble essentiel de changer la République.
    Je suis persuadé que pour faire de la politique autrement, la France, et notamment la droite, ont besoin d’une véritable révolution institutionnelle, d’un électrochoc : il nous faut créer la 6ème République - première condition pour retrouver une classe politique à l’écoute de nos concitoyens.
    Dans les jours qui viennent, je déclinerai, sur ce blog, les propositions que je fais avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement pour cette nouvelle République qui n’est plus une utopie, tant les circonstances l’exigent.
    Dès à présent, je compte sur vos commentaires !

  • Une pensée émue pour Simon Wiesenthal

    Comme beaucoup d'entre vous, je suis triste d'apprendre la disparition de Simon Wiesenthal, ce matin à Vienne.
    Celui qui a consacré sa vie, après avoir connu l’enfer des camps de la mort, à traquer les criminels nazis, celui qui livra à la justice le sinistre Adolf Heichmann, avait su, par son œuvre au service de la justice, de la vérité et de la paix, réconcilier l’Homme avec lui-même.
    L’œuvre de Simon Wiesenthal n’est pas encore achevée tant il reste de criminels de guerre à traduire devant les tribunaux et de vérités à rétablir.
    Son œuvre au service de l’humanité devra être poursuivie par ses héritiers et les membres du Centre Simon-Wiesenthal.

  • Chez « Jules et les filles » sur France 3, jeudi 22…

    Je participe à la première partie de l’émission « Jules et les filles », animée notamment par mon amie Valérie Benhaïm, ce jeudi 22 septembre, sur France 3, à 13h50.
    L’émission est entièrement consacrée à l’homosexualité. Nous y évoquerons la situation de l’homosexualité dans le monde, notamment en Iran où 4000 gays auraient été condamnés à mort en raison de leur orientation sexuelle ces dernières années, la difficulté d’assumer sa différence en province, les avancées de ces dernières années, mais aussi des choses plus légères…
    Alors, à vos postes avec les … filles de Jules !

  • Rendez-vous avec Jean-Louis Debré

    Je rencontrerai Jean-Louis Debré, président de l’Assemblée nationale [ma photo], ce mercredi 21 septembre. Ce rendez-vous permettra de finaliser l’organisation des 10èmes états généraux d’ELCS qui se dérouleront, sous la présidence de Jean-Louis Debré, au Palais Bourbon, et en présence de nombreuses personnalités, le samedi 26 novembre dans la matinée.
    Si vous souhaitez participer à cette manifestation exceptionnelle qui permettra de revenir sur les grands événements liés au VIH de ces dernières années, vous pouvez vous inscrire, dès à présent, auprès d’ELCS au 01.42.72.36.46.

  • Un moment rare

    Philippe Lohéac [ma photo] m’a demandé de l’accompagner ce soir à un rendez-vous dont il ne pouvait me parler. Il ne m’a rien dit jusqu’au bout, même si en arrivant à la mairie du 1er arrondissement, j’ai compris qu’à défaut de rendez-vous secret, une surprise m’attendait !
    En effet, Philippe et Jean-François Legaret, maire du 1er ardt [ma photo], avaient voulu me faire le cadeau de réunir pour un pot amical cette équipe de campagne pour un
    Paris Autrement qui m’a tant aidé durant ces 4 mois de pré-campagne.
    Impossible de vous cacher à quel point j’étais touché par cette rencontre où presque toute l’équipe avait répondu présent.
    Merci pour ce moment rare !

  • Sur France 5, ce lundi, le sida grande cause nationale

    Un reportage sur le sida, grande cause nationale 2005 sera diffusé sur France 5, dans le journal de la Santé, ce lundi à13h40 et à 19h00. Pour ce reportage, l’équipe du magazine a assisté, la semaine dernière, au bureau du Collectif, sida, grande cause nationale 2005 que j’ai l’honneur de présider. Outre mon interview, plusieurs responsables associatifs ont répondu aux questions des journalistes qui se demandaient pourquoi cette cause n’était pas plus audible et visible…
    J’ai eu l’occasion de rappeler que la grande cause nationale n’est évidemment pas une mesure miracle, mais un moyen de faire un bruit de fond toute l’année autour du sida et pour plus de solidarité avec les personnes touchées.
    Reste que j’attends aussi des gestes forts du gouvernement avant que ne s’achève cette année… mais aussi de la part des medias qui relaient très peu les nombreuses manifestations organisées par les associations et les collectivités locales.
    Il nous reste donc un peu plus de 3 mois pour faire de cette année une année de visibilité, mais aussi d’avancées pour les malades !

  • Vice-président de l’ADMD : un nouveau défi !

    J’ai assisté ce samedi à l’assemblée générale, à l’Holiday Inn de la Porte de Pantin, de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité à laquelle j’appartiens depuis plusieurs années.
    J’ai eu l’occasion d’écrire dans Lettre à une droite maladroite, mais aussi dans Je n’ai jamais connu Amsterdam au printemps, à quel point le combat pour la dépénalisation de l’euthanasie est mien.
    Depuis plusieurs années, j’ai aussi participé à de nombreux débats en province sur la fin de vie et j’ai bien sûr redoublé d’efforts depuis l’affaire de Vincent Humbert qui a provoqué un réel électrochoc dans l’opinion publique. Marie Humbert est devenue une amie chère, avec laquelle je partage désormais ce combat collectif, mais aussi bien d’autres choses… qui nous appartiennent.
    Je ne développerai pas longuement les raisons de mon combat pour cette dernière liberté qui consiste à choisir sa mort quand il ne reste plus d’espoirs de guérison et/ou que la souffrance devient insupportable.
    Si ma situation personnelle m’a forcément obligé à côtoyer jeune - trop jeune - l’idée de ma propre mort, et à être certain que je veux mourir debout ou « les yeux ouverts » comme l’a si bien écrit Marguerite Yourcenar, c’est aussi parce que je suis un républicain que je mène ce combat.
    Dépénaliser l’euthanasie c’est, en effet, œuvrer dans le sens de la liberté, la dernière liberté, je le répète, qui appartient à chacun d’entre nous : celle de mourir le plus tard possible si on le souhaite, ou au contraire celle d’abréger ses souffrances si on veut en finir. Notre dernière liberté !
    C’est aussi favoriser l’égalité. Selon que vous êtes riches – vous avez la possibilité d’accéder au suicide assisté en Suisse – ou que vous bénéficiez d’un environnement médical, vous pouvez avoir une mort douce. Par contre, si vous ne faîtes pas partie de ces deux catégories privilégiées, vous êtes démunis face à cela. L’inégalité entre les Français règne donc face à la mort.
    Dépénaliser l’euthanasie, c’est enfin respecter cette fraternité à laquelle nous sommes attachés. La fraternité, c’est accepter le refus d’un concitoyen de se voir dégradé ou qui refuse les souffrances physiques, mais aussi psychiques qu’entraîne sa dégradation.
    Etre pour la dépénalisation de l’euthanasie, c’est donc respecter notre devise républicaine : Liberté, Egalité, Fraternité.
    De plus, de 84 à 88 % des Français sont favorables, depuis 20 ans, à la dépénalisation : il s’agit donc de répondre à cette attente des Français qui ne supportent plus qu’on euthanasie des gens qui n’ont rien demandé et qu’on refuse une délivrance active à ceux qui la demandent.
    Pour ces raisons rappelées succinctement, j’ai accepté, à la demande d’Henri Caillavet, président d’honneur de l’ADMD, de me présenter au conseil d’administration de cette association qui avait, fin 2004, 38.466 adhérents – une des plus grandes associations de France !
    J’ai eu l’immense bonheur d’apprendre que j’étais élu en troisième position sur 37 candidats et pour 14 sièges, juste derrière le charismatique Henri Caillavet et le nouveau président, le docteur Gérard Payen, avec 6411 voix.
    Je suis désormais le plus jeune membre du CA de l’ADMD et j’en ai aussi été élu vice-président.
    Un honneur et une responsabilité.
    Un honneur, car je sais que beaucoup d’adhérents de cette association ne partagent pas toutes mes convictions, mais n’ont pourtant pas hésité à me faire confiance massivement.
    Une responsabilité importante, car il me faudra aider cette gigantesque association -qui n’a pas l’audience médiatique et la notoriété qu’elle mérite - à mieux faire entendre son combat pour l’application de la récente loi Léonetti et la dépénalisation de l’euthanasie… sans oublier notre soutien à Marie Humbert qui ne sait toujours pas - après 3 expertises psychiatriques ! - quel destin judiciaire l’attend !
    Un nouveau défi dont je prends, ce dimanche, d’autant plus la mesure que, contrairement à ce que pensent certains, la fin de vie n’est pas une affaire médicale mais bien un sujet éthique. Et notre dernière liberté….

  • Dimanche sur France 3 Ile-de-France Centre à 11H55

    A l’occasion des 12èmes journées du patrimoine, Paul Wermus m’a invité pour son émission Piques et Polémiques, ce dimanche 18 septembre 2005, à 11H55, sur France 3 Ile-de-France Centre. J’y débattrai avec de nombreux invités - Roland Castro, Christophe Girard, Guillaume Durand, etc… - sur le thème « Paris, ville musée; Paris, ville morte ? ». L’occasion pour moi d’y défendre les propositions que j’ai faites, avec Aujourd'hui, Autrement, pour un Paris Autrement, un Paris qui ne veut pas être une ville musée, mais une ville vivante et actuelle.
    Rappelez-vous, j’avais défendu sur ce blog l’idée de réintroduire le concours des façades et de relancer le débat tabou sur les tours sans oublier l’idée d’un Grand Paris.
    A dimanche ?

  • La France montre le chemin de la solidarité à l’ONU

    Pas le temps de regretter la campagne des primaires aujourd’hui, même si en rencontrant, par hasard ,Delphine Burkli, assistante de Pierre Lellouche, qui avait assisté au dépouillement des parrainages, j’ai de nouveau eu la confirmation que beaucoup de militants - bien plus que les 100 nécessaires ! - m’ont fait confiance. Dès que j’aurai eu le décompte final, comme je vous l’ai déjà promis, je vous en donnerai le nombre…
    Journée donc très chargée : à Vigneux-sur-Seine d’abord, avec la préparation du prochain conseil d’administration du CCAS, au conseil régional d’Ile-de-France pour la commission internationale et pour échanger quelques mots avec Roger Karoutchi, puis enfin, en tout début de soirée à l’hôtel Matignon, pour une rencontre avec Claire Legras, conseillère de Dominique de Villepin, chargée de la santé.
    Au cours de ce rendez-vous, nous avons longuement évoqué la proposition que le Premier ministre a faite valider, au nom du président de la République, à New-York, à l’occasion du 60e anniversaire de l’ONU.
    En effet, la France a obtenu une première victoire ô combien symbolique avec l’adoption par l’assemblée générale des Nations Unies du principe de la mise en place d’une contribution sur les billets d’avion pour financer la lutte contre les pandémies et notamment contre le sida.
    D’ores et déjà, Dominique de Villepin a annoncé que la France serait la première à instituer, dès janvier prochain, un premier prélèvement de solidarité sur les billets d’avion qui s’élèvera à 5€ en classe éco et à 25€ en classe affaires ou en première. Le Chili sera à nos côtés dès 2006…
    Reste - et ce n’est pas encore gagné ! - à convaincre les Etats-Unis, qui montrent, comme trop souvent, une réticence dès qu’il s’agit de mettre en œuvre des mesures en faveur du développement, dont ils n’ont pas la totale maîtrise. La France s’honore donc avec cette proposition alors qu’aujourd’hui 30 millions d’Africains vivent avec le sida et que moins de un million de personnes sont soignées dans les pays pauvres touchés par le VIH !
    Je me réjouis sincèrement que la France montre le chemin de la solidarité à l’ONU, même si cela ne doit pas faire oublier que nous nous sommes engagés à dépenser 0,7% de notre PNB au développement alors que nous sommes encore en dessous des… 0,5% !
    J’aurai l’occasion d’évoquer cette question, ainsi que de faire un point sur le sida, grande cause nationale 2005, ce vendredi de 11 à 12 heures sur Direct 8 et ce soir au cours du bureau national d’Elus Locaux Contre le sida.