Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Créer une police urbaine de protection

    Grâce à la politique audacieuse de Nicolas Sarkozy, la délinquance a de nouveau baissé dans la capitale de 3,1% sur les sept premiers mois de l’année 2005 et de 6% comparé à juillet 2004. Réjouissons-nous-en, même si cette baisse ne doit pas nous faire oublier que ce sont près de 22.000 faits délictueux qui sont commis, chaque mois, dans la capitale. Sans compter les nombreuses incivilités non comptabilisées qui deviennent insupportables pour beaucoup d’entre nous, notamment les plus vulnérables !
    Certes, il ne s’agit pas de fantasmer, mais outre de se préoccuper de la délinquance quotidienne, une cité de plus de 2 millions d’habitants doit être tout particulièrement vigilante sur les risques terroristes.
    Curieusement, le maire de Paris n’a pas les mêmes pouvoirs que ses collègues de province. Si je comprends que – statut de capitale oblige – certains pouvoirs de police doivent être forcément partagés avec la préfecture, il n’y a plus aucune raison que le 1er édile de France soit dans ce domaine sous doté. J’ai proposé à mes collègues participant à cette primaire UMP de porter ce débat sur la place publique et bien sûr au Parlement.
    Afin de laisser la police nationale exercer principalement ses actions de maintien et de rétablissement de l’ordre public, il m’apparaît important de créer une Police urbaine de proximité [PUP] fonctionnant 24h/24. En fait, pour être juste, elle existe de manière embryonnaire - et sans dire son nom ! - avec la mise en place, depuis 2001, des 2200 agents de surveillance de la ville de recrutés par elle, mais gérés par la préfecture…
    Il s’agirait donc de sortir de l’hypocrisie en unifiant tous les services qui s’occupent de sécurité et de prévention à la ville - les agents de surveillance, dont les fameux Lustucru, les inspecteurs de sécurité de la ville, les inspecteurs chargés de la propreté, etc - et de redéployer du personnel municipal – Paris a plus de 40.000 employés – pour obtenir un effectif d’environ 3000 agents affectés à cette PUP sans surcoût insurmontable pour la collectivité et donc pour les Parisiens. Un contrat entre la ville et la préfecture déterminerait les compétences précises de cette police urbaine de proximité dont la formation serait de haut niveau.
    D’autre part, il s’agit de rationaliser la vidéo surveillance. Sans vouloir plagier la Grande-Bretagne et en étant très précautionneux pour la défense de nos libertés individuelles, il faudrait rendre encore plus efficace notre système de vidéo surveillance. Actuellement, 20.500 caméras pour un coût unitaire de 60.000€/an participent à notre sécurité. Seules 2070 surveillent les rues. Il s’agirait de mieux les répartir entre lieux publics et rues pour obtenir une efficacité maximale, sans trop augmenter ce budget qui est déjà important. Il faudra aussi s’assurer que la RATP achève l’installation des caméras dans les bus pour 2006 comme elle s’y est engagée.
    Dans cette période troublée, sans en rajouter, sans hurler avec les loups du tout sécuritaire, je suis sûr que la création d’une PUP permettra à la police nationale de se recentrer sur ses missions prioritaires de sécurité publique et de lutte contre le terrorisme.

  • Un Grenelle du logement

    Les flammes ont encore semé la terreur, dans la nuit du 29 au 30 août, dans un immeuble vétuste du Marais à Paris, occupé par des populations africaines. Encore une fois, les conditions d'accueil et de séjour des populations immigrées et des familles en situation de grande précarité sont en cause. Dans un récent communiqué, le président du Parti Radical, mon ami, André Rossinot, appelle de ses voeux un véritable "Grenelle du logement". Je m'associe à cette demande.
    J’adresse aux familles de victimes mes condoléances émues et sincères.

  • C’est vraiment la rentrée…

    Ca y est… Comme beaucoup d’entre vous, c’est ma rentrée définitive !
    Aujourd’hui, après une semaine d’interruption, je me suis totalement réinvesti dans tous mes dossiers. ELCS d’abord, avec le point sur la préparation des 10 ans de l’association qui se dérouleront le samedi 26 novembre à l’Assemblée nationale sous la présidence de Jean-Louis Debré. Le sida, grande cause nationale 2005 ensuite, avec une rencontre avec Louis Schweitzer, président de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde) pour préparer le mois d’octobre, rendez-vous aussi avec Nathalie Briot, conseillère de Dominique de Villepin à Matignon et enfin Aujourd’hui, Autrement, Paris Autrement avec ce pique-nique nocturne dans le Bois de Vincennes où mes amis des Jeunes Actifs ,avec leurs responsables François Guéant et Gilles Laborde, des UMP de Paris nous ont rejoint ainsi que Madame H qui est venue m’interviewer pour les 20 ans de la nuit gay de Canal Plus qui sera diffusée en octobre prochain.
    L’occasion d’enterrer l’été dans la bonne humeur et d’expliquer aux militants à quel point j’ai besoin d’eux pour m’aider à réunir les précieux parrainages pour concourir à cette primaire. A cette occasion, j’ai aussi été heureux de retrouver mon ami le grand réalisateur de télévision Jean-Pierre Spiero et le jeune Anti, ancien concurrent de l’émission de téléréalité Nice People.
    Enfin, j’ai quand même pris le temps de faire des analyses pour m’assurer que mon putain de virus n’a pas profité de l’été pour m’envahir un peu plus…
    Et puis demain enfin, c’est le retour à Vigneux-sur-Seine pour préparer les projets d’automne de ma direction des solidarités.
    Incontestablement, c’est vraiment la rentrée…

  • L’inventive campagne de Paris Autrement

    C’est sous le titre « l’inventive campagne de Jean-Luc Romero » que titre un article de Sébastien Ramnoux dans Le Parisien Paris de ce lundi. Dans cet article d’une demie page, le journaliste rappelle nombre des propositions que j’ai faites depuis juin pour un Paris Autrement.
    Juste une petite erreur dans cet article : je n’ai évidement pas quitté le secrétariat national de l’UMP suite à un désaccord avec Nicolas Sarkozy, d’autant qu’il n’en était pas encore le responsable et que j’ai d’excellentes relations avec le ministre de l’intérieur depuis longtemps….
    En tous cas, cet article montre que notre campagne ne laisse pas indifférent ! Et cela fait plaisir de voir que le travail que je mène avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement est reconnu. D’ailleurs merci à toute cette équipe et notamment à mon directeur de campagne Philippe Lohéac !

  • Créer la Journée, Paris, capitale du monde

    Le quotidien Le Parisien l’a rappelé récemment : Paris ne dispose pas d’un grand festival des Arts de la rue, contrairement à d’autres grandes villes comme Aurillac ou Chalon-sur-Saône.
    Certes, tout au long de l’année, différentes manifestations de grande qualité se déroulent dans différents quartiers de la capitale et mettent en avant les Arts de la rue, permettant ainsi à de nombreux Parisiens d’accéder gratuitement au spectacle vivant. Il s’agit notamment de Onze’bouge dans le 11e, l’Opéra des rues, le Printemps des rues ou encore de certaines manifestations dans le cadre de Paris-Plage ou de Paris, Quartier d’Eté.
    Sois sûr, cher blogueur, qu’il ne s’agit pas, en ce qui me concerne, de donner du pain et des jeux à nos concitoyens pour s’affranchir des problèmes quotidiens que se doivent de résoudre les élus de la capitale.
    Ainsi, dans le cadre de Paris, Autrement, je propose qu’à la fin de l’été, au moment où s’achève Paris-Plage, la mairie de Paris organise une manifestation d’envergure dans laquelle les Arts de la rue auraient une place privilégiée.
    Plus précisément, il s’agit de lancer la Journée Paris, Capitale du monde. Ainsi, fin août, les 80 quartiers-villages de notre capitale célébreraient un pays différent, souvent lié à leur quartier, avec des associations parisiennes ou franciliennes composées de personnes originaires de ces pays. Les rues seraient pavoisées aux couleurs du pays choisi, des produits locaux seraient mis à disposition et différentes animations, notamment folkloriques, seraient organisées partout. Concomitamment, sur tous les ponts de la capitale, se déroulerait un grand festival des Arts de la rue.
    Cette manifestation d’envergure aux multiples facettes, qui enterrerait gaiement l’été, permettrait d’aborder la rentrée dans la bonne humeur et dans l’échange… moyen idéal aussi pour se remémorer les destinations exotiques connues durant l’été ou de les découvrir et de nouer enfin avec une culture pas assez mise en avant dans la Ville lumière : les Arts de la rue.

  • Dans le JDD, les élus de banlieue se prononcent sur le Grand Paris

    Suite à ma proposition de créer un Grand Paris, Denis Boulard, pour le JDD Paris paru ce dimanche, a interrogé plusieurs élus de banlieue ainsi que Jean-Paul Huchon.
    Si cette proposition ne soulève évidement pas l’enthousiasme d’élus qui craignent que Paris soit hégémonique dans un tel cas de figure - je propose dans ce cas que ce soit un maire de banlieue qui préside la future structure - ou pour certains, de perdre une partie de leurs pouvoirs, certains édiles sont plus nuancés comme le maire UMP de Saint-Mandé Patrick Beaudouin, Pierre Gosnat, maire PC d’Ivry-sur-Seine ou même le célèbre André Santini. D’autres vont même plus loin que moi, comme Jacques Masdeu-Arus, maire UMP de Poissy ou Manuel Valls, maire PS d’Evry, qui envisage carrément la disparition des départements.
    En ce qui me concerne, je rappelle que je prône la création d’un Grand Paris sous la forme, soit d’un district, soit d’une structure intercommunale nouvelle qui gérerait le logement - rappelons d’ailleurs que 20.000 logements appartenant à Paris, soit près de 10% des logements sociaux de Paris sont déjà situés en banlieue ! - le développement économique et la circulation.
    Le débat est lancé… Osons !

  • Lundi, pique-niquons ensemble au Bois de Vincennes

    Les vacances sont désormais bien terminées pour moi. Djerba et Alicante durant deux trop courtes semaines - Primaires obligent - ne sont plus que de doux souvenirs…
    Mais nous sommes encore en août. Alors profitons-en pour avoir une activité en plein air. Nous allons suffisamment écumer les salles de réunion à Paris ou en ce qui me concerne aussi à Vigneux-sur-Seine durant cet automne qui s’approche. Gardons, l’instant d’une soirée, le goût et l’odeur de nos belles nuits d’été.
    Comme chaque année, j’organise avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement et d’On Est Là !, un pique-nique amical dans mon quartier, au Bois de Vincennes. Cette année, les Jeunes Actifs de mon ami François Guéant ont décidé d’y participer à nos côtés.
    Je vous rappelle donc que celles et ceux, qui souhaitent venir se joindre à nous, n’oublient pas leur pique-nique et que nous nous retrouverons ce lundi 29 août à 19H30 précises devant le Mac Do de la Porte Dorée au coin de l’avenue Daumesnil et du boulevard Poniatowski. Le Métro est celui de la Porte Dorée sur la ligne 8 Balard-Créteil. Si par malheur, le beau temps n’est pas au rendez-vous, nous investirons un petit restaurant de mon quartier.
    Alors à lundi…Je vous attends !

  • La compassion et la colère

    Je ne trouve pas les mots pour dire ma compassion pour toutes ces victimes décédées au cours d’un tragique incendie dans un hôtel meublé de Paris.
    Le temps n’est pas au polémique mais il est difficile de cacher sa colère.
    Nous en reparlerons quand le deuil aura fait son œuvre.
    Pour l’instant, pensons aux victimes et à leurs proches.

  • Hubert, l’amour d’une vie

    Sur mon site, j’ai souhaité rendre un hommage à Hubert, en mai dernier, à l’occasion du 11e anniversaire de sa mort. J’ai reçu à ce moment là d’horribles insultes, mais aussi et surtout plein de témoignages d’amitié et d’affection.
    Cela n’est peut-être pas le meilleur moyen pour trouver les derniers parrainages qui me manquent pour participer à la primaire de l’UMP, mais durant cette semaine de vacances à Alicante, j’ai envie de communiquer à celles et ceux qui n’ont pas lu cet hommage le début du texte que j’avais alors publié.
    A vous de voir si vous avez envie de lire la suite sur mon site
    Et tant pis, pour celles et ceux qui ne comprendront pas, car si je vis toujours, c’est d’abord grâce à Hubert…l’amour d’une vie.

    A Hubert, qui demeure ma boussole et ma force :
    En partant, tu m’as mis le cœur à l’envers
    Sans toi la vie est devenue un enfer
    Entortillé dans mes draps je crois me souvenir de toi
    Lorsque tu disais tout bas que tu n’aimais que moi
    […]
    Lorsque je rêve, tu es tout près de moi
    C’est la seule façon de rester avec toi
    C’est la raison pour laquelle je n’veux plus quitter mon lit
    Pour qu’enfin toutes les nuits durent toute la vie.
    Etienne Daho – extrait de Le grand sommeil

    Pas commun pour un homme politique de consacrer une section de son site officiel à l’amour de sa vie. Impudique penseront ceux qui trouvent pourtant normal d’étaler les photos des familles hétérosexuelles à longueur de magazines people ou de journaux électoraux. Car amener sa femme dans toutes les réunions, faire une campagne électorale avec elle, travailler à ses côtés sont des actes courants et logiques pour un homme politique hétérosexuel. Faire de même pour un homosexuel qui refuse de cacher honteusement son ami reste interdit, même tabou comme j’ai pu le constater en 2001, lorsque j’avais pudiquement présenté mon compagnon de l’époque dans une émission grand public. Evidemment, je n’ai pas l’intention d’étaler dans ce site des photos tapageuses mais juste le besoin de rendre hommage à Hubert, mort du sida il y a plus de 10 ans en 1994. Hubert avec lequel je partage ce virus qui a osé l’emporter. Hubert à qui j’ai promis, sur mon lit de souffrance, d’aider nos amis et tous les autres à tordre le cou à cette maladie et aux tabous. Hubert, avec qui je devais passer tout un printemps à Amsterdam et qui est aujourd’hui, jamais très loin de moi, mais plus avec moi. Hubert qui demeure plus que jamais ma boussole et ma force. La suite...

  • Venez pique-niquer avec moi le 29 août à 19h30

    Comme tous les ans, avec quelques amis d’Aujourd’hui, Autrement, nous allons pique-niquer au Bois de Vincennes. C’est l’occasion de se retrouver à la fin de cet été qui fut très riche.
    Je serais très heureux que ceux, qui ont suivi cette campagne pour un Paris Autrement et qui souhaitent me rencontrer dans un cadre convivial, n’hésitent pas à se joindre à nous.
    Le rendez-vous est fixé à 19h30 précises, le lundi 29 août, face au Mac Do de la Porte Dorée, qui se situe au coin de l’avenue Daumesnil et du boulevard Poniatowski – métro Porte Dorée.
    N’oubliez pas vos sandwichs et œufs durs… j’amènerai le Ricard !
    Au 29 ?

  • Tout recommence le 28…car l’avenir dure toujours !

    Une petite semaine de vacances à Alicante jusqu’au 27 août pour me reposer de ces dernières semaines réellement chargées.
    Je ne vous ferai pas de propositions, cette semaine, pour un Paris Autrement.
    Mais, je décevrai ceux - nombreux ? - qui espèrent que je vais enfin me taire…
    Tout recommence le 28… car, comme je conclus dans Je n’ai jamais connu Amsterdam au printemps, l’avenir dure toujours !
    D’ores et déjà, je vous envoie une carte postale de mon nouveau lieu de villégiature !
    A très vite.

  • Réduire la fracture numérique à Paris

    Parce que nous vivons dans la capitale, nous oublions souvent qu’il y a des Parisiennes et des Parisiens qui ne peuvent encore accéder aux évolutions technologiques récentes.
    Certes, nous sommes presque 44% à être équipés de DVD, soit à peine 4 points de plus que l’ensemble des Français. Dans le même temps, nous sommes loin d’être une majorité de foyers abonnés à Internet.
    Pourtant, aujourd’hui, chacun sait à quel point Internet est indispensable pour l’accès à l’emploi, mais aussi pour la vie quotidienne. Ainsi, seuls 42,5% des Parisiens sont abonnés à Internet, loin de la moitié des habitants de la ville lumière.
    La fracture numérique, c’est donc une réalité pour près de 58% de nos concitoyens parisiens.
    Pour y remédier, je propose deux mesures simples et déjà mises en œuvre dans d’autres collectivités locales.
    D’abord, il faut faire accéder les plus modestes à Internet car, en y regardant de plus prés, c’est bien eux qui sont les premières victimes de cette fracture. Je pense ainsi aux 185.000 ménages qui sont logés en HLM, c'est-à-dire presque 17% de la population de la capitale ! Il s’agit donc d’installer, dans les halls des immeubles sociaux, un ordinateur avec accès à Internet. Chaque famille aurait un code d’accès qui lui permettrait d’accéder à Internet de 8 heures à 22 heures.
    D’autre part, et comme plusieurs départements français l’on déjà fait, il faut offrir à chaque collégien un ordinateur portable qu’il conservera jusqu’en troisième. Cela permettra, notamment aux plus modestes, de se familiariser très tôt avec cet outil qui désormais leur sera indispensable toute la vie.
    Ces mesures ont un coût, mais elles sont une condition indispensable pour réduire, à Paris, ville riche, cette fracture numérique.
    Alors, osons !

  • Je fourmille d’idées en cette période estivale !

    Triste début de journée, hier jeudi, à la lecture de Libé. J’apprends avec tristesse que le frère Roger a été lâchement assassiné en plein office.
    Même si l’évêque d’Amiens, en serviteur de Dieu, semble se consoler en trouvant dans cette mort un signe : « les prophètes meurent toujours dans des conditions tragiques », j’aurai quand même préféré une autre mort pour cet homme de 90 ans qui a toute sa vie professé l’amour et le partage. Bon paradis Frère Roger, vous l’avez bien mérité.
    Cette journée, j’ai voulu qu’elle soit ludique : sport à Bercy Villages, puis dîner chez moi, Porte Dorée [en photo, la statue de la Porte Dorée], avec un ami Emmanuel et la talentueuse Tristane Banon dont je vous ai récemment parlé.
    Bonne nouvelle dans la presse : après l’Obs Paris, en juillet dernier, qui évoquait mon programme pour Paris autrement en affirmant : « Scoop : un UMP à Paris a des idées », c’est ce jeudi Le Parisien qui dans sa rubrique « Couloir » pronostique « Jean-Luc Romero est en bonne place pour le titre d’homme politique le plus actif de l’été » et en rajoute même, dans son édition Paris, dans la rubrique « Fallait y penser » précisant : « il a beau faire cavalier seul avec son parti tout neuf Paris Autrement, Jean-Luc Romero fourmille d’idées en cette période estivale. »
    Juste deux précisions, que chacun se rassure, je ne suis pas seul grâce à mes amis d’Aujourd’hui, Autrement et aux nombreux militants UMP qui nous rejoignent depuis le début de l’été. Ensuite que Le Parisien se rassure : je n’ai pas compté les 48 questions que Daniel Schick m’a posé sur Europe 1, c’est lui qui m’a appelé pour se réjouir qu’il ait réussi en 45 minutes à poser autant de questions. Il faut le reconnaître : une vraie prouesse pour ce journaliste de talent.
    Difficile de dire que ces échos m’ont laissé indifférent : cela fait plaisir que notre travail soit reconnu … même si je sais qu’après les louanges viendront forcément les critiques !
    C’est la règle du jeu politique !
    En attendant, à très vite.

  • Ce vendredi 19 août, à 6h20 sur RMC Info !

    Pas de grasse matinée pour moi ce vendredi matin, car j’interviens dans la tranche matinale de RMC Info à 6h20…. Le réveil sera dur !
    Si vous travaillez ou que vous rentrez de boîte à cette heure là, je vous parlerai de ma proposition de créer, à Paris, un pool d’assistantes maternelles ouvert 24h/24.
    J’ai récemment développé cette proposition sur mon blog et le Parisien, édition Paris, du jeudi 18 août l’a classé dans sa rubrique « Fallait y penser ».

  • Le Grand Paris, un vrai projet pour la capitale

    Depuis l’échec de la candidature de Paris pour l’organisation des JO de 2012, chacun a le sentiment d’un grand vide et même que Paris n’a plus aucun projet fédérateur pour les Parisiens.
    Il y en a pourtant une proposition qui pourrait nous rassembler et nous dépasser : créer le Grand Paris.
    Quel beau projet cela serait que de rassembler tant d’énergies sur un vrai projet d’intérêt général, je dirai même d’intérêt national.
    Certes, cela reste aujourd’hui le serpent de mer de notre vie politique.
    Jacques Chirac avait proposé la création d’un district dès 1986 et Michel Rocard penchait, en 1989, pour une structure intercommunale nouvelle. Aucun de ces projets ne verra le jour face à la frilosité de nombre d’élus craignant de perdre une parcelle de leurs pouvoirs !
    C’est pour cela que je propose, dans un premier temps, d’institutionnaliser une structure intercommunale légère. C’est une mesure qui peut et qui doit être mise en place rapidement. Les rencontres bilatérales ou informelles qui sont actuellement organisées et la dizaine de protocoles de coopération avec des villes du 92, 93 et 94 ont le mérite d’exister, mais elles sont loin de pouvoir répondre aux enjeux auxquels nous sommes confrontés.
    Chacun le sait : ce n’est pas Paris corseté dans son boulevard périphérique, sur ses maigres 105km², bien loin des 321km² de Londres, des 607km² Madrid ou des 879 km² de Moscou qui résoudra les défis auxquels il est confronté.
    Pour régler nos problèmes de logement, de circulation, d’environnement, d’emploi, rien ne peut se faire sans travailler avec toutes les autres communes de banlieue.
    Et cela deviendra efficace que le jour où l’on créera un Grand Paris et où chacun oubliera ses petits intérêts catégoriels.
    Pour y parvenir, il faut que Paris ne soit pas hégémonique pour ne pas effrayer les communes qui l’entourent et en contre-partie que les élus de ces communes comprennent qu’il leur faudra perdre aussi un peu de leur autonomie.
    Si cette double condition est remplie, nous pourrons obtenir du gouvernement toutes les réformes législatives et réglementaires indispensables pour créer le Grand Paris, seul à même de régler la plupart de nos problèmes quotidiens et de rivaliser avec les grandes métropoles européennes et mondiales.
    Ce chantier est difficile mais ô combien exaltant !

  • Partager la douleur de nos compatriotes de Martinique.

    Après ce nouveau crash tuant 161 personnes dont 151 de nos compatriotes et toutes ces familles dans le deuil, je n’ai évidemment pas envie d’écrire sur Paris.
    Juste dire simplement, comme chacun d’entre vous, mon énorme émotion en voyant à la télé les familles écoutant cette liste macabre de leurs disparus lue sur un ton monocorde.
    La Martinique, cette magnifique île, frappée de plein fouet. Chaque Martiniquais a obligatoirement un proche victime ou qui connaît personnellement une victime.
    Ce drame frappe toute l’île, tous les Martiniquais et bien sûr toute la communauté nationale.
    J’ai aussi une pensée forte pour les 500.000 Antillais qui vivent en métropole et sont particulièrement nombreux à Paris et dont certains sont directement touchés par le deuil.
    Nous partageons tous la douleur de nos compatriotes de Martinique.
    Je pense enfin aux 8400 personnes mortes aujourd’hui du sida… dans l’indifférence.
    [Numéros à joindre pour avoir des informations concernant un proche: 0800.174.174 et 05.96.39.38.92]

  • Happy Birthday petite Sheila !

    Joyeux anniversaire petite Anny !

    Et oui, aujourd’hui après maman, c’est l’anniversaire de ma grande sœur Sheila. Deux des femmes les plus importantes de ma vie [photo de droite].
    Pour la première fois depuis bien longtemps, je ne serais pas avec toi, ma petite Anny, pour te fêter ce soir.
    Mais mon cœur sera là à tes côtés, aux côtés de ton cher Yves. Je ne suis jamais très loin de toi, tu le sais.
    Je sais à quel point cette année a été dure pour toi, mais comme je le concluais dans On m’a volé ma vérité, en plagiant la réplique célèbre d’Autant en emporte le vent : « demain sera un jour meilleur ! » Forcément…
    Et, ne te fie pas aux apparences comme tu l’as si bien écrit…
    Je voulais te dire aussi à quel point, je suis fier du travail que nous accomplissons, ensemble, depuis plus de dix ans à Elus Locaux Contre le Sida, dont tu es l’active présidente d’honneur.
    Te remercier enfin d’être là quand mon virus prend le dessus, pour me redonner la force de combattre. Et de me faire si souvent comprendre que je ne survis pas… mais que je vis.
    Bel anniversaire petite Sheila.
    Je t’aime fort.

  • Faire élire le maire de Paris directement par tous les Parisiens !

    Ma réflexion du 15 août sur le système de parrainage de la primaire UMP à Paris n’a pas laissé indifférent, car l’AFP en a fait une dépêche hier en fin d’après-midi, reprise ensuite par des radios.
    Clairement, il ne s’agit pas ni pour moi, ni pour Aujourd’hui, Autrement de polémiquer comme le titre de la dépêche de l’AFP peut le laisser entendre : « Jean-Luc Romero conteste le système du parrainage »… Mais bien de montrer aux responsables parisiens que ce qui a été prévu, au moment où seuls des élus de Paris étaient candidats, est impossible à mettre en place avec 10 candidats. Nous aurons l’occasion d’y revenir d’ici le 12 septembre.
    En attendant, je souhaite continuer, comme je l’ai fait tout cet été, à vous proposer des orientations pour un Paris Autrement et à en débattre, sans tabous, avec vous.
    J’ai beaucoup évoqué, depuis plusieurs semaines, mes propositions concrètes pour améliorer le quotidien des Parisiens, mais je n’ai pas évoqué suffisamment le statut de Paris.
    Les plus jeunes d’entre vous ne le savent pas : jusque 1977, Paris n’avait pas de maire élu. C’est donc seulement depuis cette année là, que nous pouvons élire indirectement notre maire. Mais pourtant, nous ne sommes toujours pas au même niveau que les autres communes, car le maire de Paris n’a pas les mêmes compétences - notamment pour la circulation, l’hygiène, le stationnement et la sécurité - que les autres maires.
    L’élection municipale va être reportée à mars 2008 : cela donne le temps au gouvernement d’apporter quelques améliorations.
    D’une part, il s’agit de donner des pouvoirs équivalents au maire de Paris que ceux que possèdent ses collègues de province avec juste une nuance concernant la sécurité, car Paris est aussi la capitale de la France. On imagine mal un maire qui interdirait la circulation devant l’Assemblée nationale… Cette compétence doit être partagée avec le préfet de police. D'autre part, il faut trouver une solution à l'exiguïté de la superficie parisienne - 105 km² - en créant un Grand Paris. [je ferai, cette semaine, des propositions en ce sens]
    Enfin, et c’est là un changement démocratique majeur que la capitale mérite : Londres, New-York, Montréal [la photo en haut à gauche me représente avec le maire de Montréal] élisent directement leur maire.
    Cela donne à ces édiles une autorité et une légitimité incontestables.
    Pourquoi ne pas copier à Paris, ce que d’autres grandes mégapoles ont mis en place avec succès ?
    Cette proposition de faire élire directement le maire de Paris par les Parisiens, je la soumets aux autres candidats à la Primaire : défendons ensemble cette réforme : donnons aux Parisiens le maire qu’ils choisiront.
    Les Parisiennes et les Parisiens le valent bien !

  • Parrainages d’élus : Revenir sur cette obligation qui risque de confisquer le débat aux Parisiens

    15 août à Paris : calme !
    Même le bois de Vincennes situé à 50 mètres de mon domicile où j’ai couru, en fin de matinée, semble déserté. Seul mon Monoprix, rare magasin ouvert à côté de chez moi, montre des signes d’animation : on y fait même la queue aux caisses… le 15 août !
    J’ai pourtant hésité à quitter Paris pour ce long week-end. Jean-François Chassagne, président du SNEG, m’a invité à Nîmes, tout comme mon ami Jean-Bernard Bolvin, qui lui m’a convié dans la douce Charente.
    Mais j’ai préféré le calme parisien pour mieux avancer dans cette campagne pour un Paris Autrement qui me tient tant à cœur.
    L’échéance du 13 septembre approche : celle du dépôt limite des parrainages pour pouvoir concourir à cette primaire UMP à Paris voulue, à juste titre, par le président de l’UMP, Nicolas Sarkozy.
    Ces parrainages, justement parlons-en !
    Le règlement intérieur nous oblige à avoir le soutien de 10 élus.
    Simple sur le papier, mais beaucoup moins dans la réalité.
    Déjà, l’idée même de parrainages d’élus - si elle se comprend dans le cadre d’une élection présidentielle -, paraît plus contestable pour une élection interne à un parti politique, dont l’objectif doit être de permettre la libre expression de tous ses membres, fussent-ils minoritaires.
    Ensuite, ce système favorise incontestablement celle et ceux qui sont déjà en place et qui bénéficient de moyens matériels et surtout des fichiers, car il est difficile de joindre des élus en plein été dans leur mairie !
    Enfin, la course compréhensible aux parrainages - pour les afficher ensuite -, que font les candidats parlementaires handicape incontestablement les autres candidats – nous sommes tout de même 10 aujourd’hui ! Elle conduit même à un certain malaise chez beaucoup d’élus UMP de Paris qui, craignant que leur choix leur soit reproché un jour, préfèrent renoncer à soutenir un candidat.
    En conclusion, j’ai peur que ce système ne permettre de retenir que les candidatures des maires-candidats en place et du président du groupe au conseil de Paris – qui disposent, dans leur seul arrondissement, des 10 élus nécessaires – empêchant au final tout renouvellement et tout vrai débat d’idées pour un Paris Autrement.
    Ce serait, si mes craintes et celles d'Aujourd'hui, Autrement se confirment, un bien mauvais signal que de limiter notre choix au moment où l’équipe actuelle à la tête de la mairie de notre belle capitale marque un peu d’essoufflement dans l’opinion.
    En juillet, j’ai eu l’occasion de dire mon inquiétude à Philippe Goujon, mais aussi à Claude Goasguen, Françoise de Panafieu, Jean Tibéri et Pierre Lellouche. Je reste pourtant optimiste car il est encore temps de revenir sur cette obligation…et ainsi de se donner toutes les chances de montrer aux Parisiennes et aux Parisiens que nous avons un vrai projet alternatif pour… un Paris Autrement !

  • Développer les rencontres entre le PSG et les jeunes Parisiens

    Le moral des sportifs revient à Paris : le PSG est en tête de la ligue 1 à l’issue de la 3e journée. Face à Toulouse, l’équipe parisienne a mis deux buts. Même s’il s’agit de ne pas crier victoire trop tôt, on en oublierait presque que Paris n’a pas obtenu l’organisation des JO de 2012 !
    Il est vrai que ces derniers temps, le PSG nous avait plutôt habitué à la défaite et surtout à la conduite inadmissible de certains de ses supporters.
    La ville qui subventionne ce grand club – 3,6 millions d’€/an en subvention et en achat de billets – devrait utiliser cette nouvelle forme du club pour proposer une meilleure collaboration. En effet, au moment où le foot est l’un des sports les plus populaires en France et à Paris, il est important d’utiliser cette popularité du PSG - 41.341 spectateurs au match PSG-Toulouse - au service de la jeunesse de notre ville.
    Le PSG, à l’initiative de la ville, pourrait encore aller beaucoup à la rencontre de nos jeunes. Dans nos écoles, nos collèges et nos lycées, grâce à la région, des rencontres institutionnalisées avec les joueurs devraient être fortement développées. On sait que la multiplication de ces rencontres aidera à développer la pratique sportive, mais aussi l’esprit sportif…et eu égard aux violences et aux insultes de l’année dernière, cela ne peut qu’être bénéfique…
    Alors, proposons une plus forte collaboration entre la ville et le PSG à son président, Pierre Blayau, et à son entraîneur, Laurent Fournier [ma photo] !