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Un skate-park éphémère à Paris

A quelques jours du débat que j’organise avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement avec Fabien de Sans-Nicolas, je voudrai revenir sur un dossier qui concerne bien des jeunes Parisiens mais qui n’évolue pas très vite : le dossier du skate-park couvert.
Une preuve encore qu’il est bien difficile d’entendre la jeunesse pour une réalisation qui ne demande pas de fonds importants.
A l’image de ce skate-park éphémère que propose Rémy Walter, président de Paris Skate Culture.
Je vous reproduis ce que j’écris à ce sujet dans mon dernier livre « La Nuit des petits couteaux. »

« Paris reste une capitale insuffisamment à l’écoute de ses jeunes. J’ai eu l’occasion de proposer, avec mon ami Jonathan Denis, président de Jeunes Autrement Paris, qu’on revoie la composition du Conseil de la jeunesse de Paris que j’évoquais précédemment en le recentrant sur les jeunes - de 13 à 21 ans et non jusqu’à 25 ans comme aujourd’hui - et en augmentant le nombre de ses membres - 200 au lieu de 105, à raison de 10 par arrondissement et sur une base paritaire.
J’évoque en achevant ce chapitre les aspirations des jeunes, car je reste toujours étonné qu’on ait tant de mal à comprendre leurs désirs, voire leurs cultures. A chaque époque, c’est la même chose, la même incompréhension. Qui se souvient aujourd’hui des cris d’orfraie des bien pensants, dans les années 60, après le concert de La Nation où Johnny Hallyday et les Yéyés avaient réuni des dizaines de milliers de personnes ? On nous faisait presque passer Johnny pour un terrible révolutionnaire, lui qui a toujours appelé à voter Chirac plutôt qu’Arlette L. !
Tout ceci pour en venir simplement à une nouvelle illustration de cette incompréhension : elle concerne la pratique du skate board dans la capitale.
En effet une vieille ordonnance de 1862, qui interdit les « jeux dangereux sur la voie publique », est régulièrement opposée aux jeunes, mais aussi aux moins jeunes, qui circulent sur la voie publique en skate.
Certes, les skates peuvent endommager le mobilier urbain. Mais dans ce cas, il faut aménager des lieux où cette activité puisse être exercée. A Paris seuls 3 skate park d’envergure modeste et quelques spots de street permettent une pratique sûre de ce sport. Insuffisant !
Depuis longtemps, des associations réclament, avec constance, un lieu couvert pour pratiquer en toute sécurité et sans poser de problèmes leur activité. Le temps est donc venu de répondre aux vœux des milliers de personnes qui ont signé, à ce jour, la pétition lancée par l’association
Paris Skate Culture .
Et en attendant, la droite pourrait soutenir la simple demande de Rémy Walter, président de cette association, qui propose de lancer un skate park éphémère. La ville trouve un hangar désaffecté – il y en a quelques uns à Paris ! – et l’association
Paris Skate Culture prêterait le matériel. Les arrondissements de droite, si la ville ne répond pas, pourraient permettre cette réalisation à même de satisfaire tant d’usagers du skate qui ont vraiment l’impression de ne pas être des citoyens comme les autres à Paris. »
[Extrait de La Nuit des petits couteaux - Qui gagnera la bataille de Paris ? - Jean-Claude Gawsewitch Editeur - pages 161 à 163]

Commentaires

  • "L'en-style, c'est à dire la pénétration de force dans un style particuliers planté comme un pieu dans la terre, dans nos esprits fragilisés est une démarche dangereuse que je vais tenter de résoudre par un travail bondissant border-line qui mettra sur la sellette les pontes des idées humanistes, les fascistes de l'édition et les lécheurs classicisme rouillé et menaçant. Je tourne sur mon siège de bureau."

    La suite sur
    http://hirsute.hautetfort.com

  • Mon cher Jean-Luc,

    Tu as raison de préciser que la jeunesse n'est pas écoutée...

    Bises,
    Christophe BG.

  • Le skate-park est un lieu privilégié pour les jeunes de se retrouver, car on ne pense jamais que dans la ville, les jeunes ont peu d'endroits pour s'assembler, se retrouver.
    Je suis trés favorable à cette idée en tant que Parisien.

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