Réunion publique ADMD au Mans à 14h00
Ce samedi 29 novembre 2014, à 14h00, j’animerai une réunion publique de l’ADMD aux côtés du délégué de la Sarthe Philippe Jamet.
Cette réunion se déroulera au Carré Plantagenêt.
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Ce samedi 29 novembre 2014, à 14h00, j’animerai une réunion publique de l’ADMD aux côtés du délégué de la Sarthe Philippe Jamet.
Cette réunion se déroulera au Carré Plantagenêt.
Cet après-midi, j’interviendrai au colloque organisée par la députée Europe-Ecologie-Les-Verts sur la fin de vie à l’Assemblée nationale.
Véronique Massoneau est à l’origine d’une proposition de loi signée par son groupe pour permettre de l’égaliser l’euthanasie.
Elle milite depuis longtemps pour notre Ultime Liberté.
Ce matin, à 10h45, j’organise une conférence de presse à Saint-Etienne sur l’affaire de Jean Mercier qui est convoqué par la justice demain.
Cet homme de bientôt 87 ans est trainé devant les tribunaux pour avoir mis à disposition de son épouse en fin de vie des médicaments comme elle le lui avait demandé de manière insistante.
Il n’a pas participé au suicide de son épouse qui était à bout.
Cette mise à disposition s’est faite en toute transparence et ses enfants soutiennent Jean Mercier qui n’a fait que respecter la volonté réitérée de son épouse.
Traîner ce vieux monsieur devant les tribunaux est totalement disproportionné et très violent.
Comprendra-t-on un jour dans ce pays qu’il est temps d’avoir une autre loi que la loi Leonetti qui conduit à de telles situations douloureuses ?
En fin de journée, je rencontrerai Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'Europe Ecologie - Les Verts, pour évoquer la question de la fin de vie.
Je viendrai rappeller la demande de 96% des Français qui souhaitent une loi légalisant l'euthanasie.
A noter que M. Leonneti n'a pas daigné m'adresser la parole, ni me poser une seule question durant mon heure d'audition. Et il est un des deux députés à travailler sur la loi fin de vie. Drôle de conception de la démocaratie et de la politesse !!!
Question préalable posée aux députés :
Une question préalable est importante pour la suite de mon intervention.
Pourriez-vous m’indiquer l’étendue de votre mission ? En effet, la presse s’est fait l’écho de positions contradictoires.
Alors que la lettre de mission du 1er ministre évoque notamment « les circonstances précises dans lesquelles l’apaisement des souffrances peut conduite à abréger la vie dans le respect de l’autonomie de la personne », M. Leonetti affirme que cette mission ne traiterait ni de l’euthanasie ni du suicide assisté, et M. Claeys assurant que rien n’était tabou ?
Messieurs les députés,
Je développerai ces trois points au cours de cette audition.
- La fin de vie n’est pas une affaire médicale, mais bien citoyenne,
- La loi d’avril 2005 n’est pas une loi sur les droits des patients,
- La loi que nous voulons : accès universel aux soins palliatifs, légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté, opposabilité des directives anticipées.
1) La question de la fin de vie n’est pas une affaire médicale mais bien citoyenne.
Comme pour l’avortement ou la PMA, il est nécessaire d’avoir un soignant pour faire l’acte, mais ces questions sont d’abord d’ordre citoyen et éthique.
Contrairement à la question de l’euthanasie, elles n’ont pas été confisquées par quelques mandarins ou pseudos experts qui en font leur fonds de commerce depuis 30 ans, sans écouter les Français.
La mobilisation dans les réunions de l’ADMD et l’explosion des adhésions dans notre association (58 000) démontrent que les Français veulent rester citoyens jusqu’au bout.
Cette affaire concerne 100% des Français et je reste étonné que les missions menées le soient surtout auprès de mandarins (Déjà 24 professionnels de santé auditionnés par cette mission sur 32 personnes hors religieux ! Combien de malades ?)
Les Français comprennent les enjeux de cette question comme l’a démontré le jury citoyen créé par le CCNE. Chaque Français est expert de sa propre fin de vie. Comme par hasard, leurs conclusions ne sont prises en compte par aucune autorité.
2) La Loi d’avril 2005.
L’ADMD a joué son rôle pour la faire connaitre. Nous sommes les seuls à avoir faire un document grand public alors que nous n’avons aucune subvention de l’Etat, contrairement à certaines associations anti-euthanasie.
- Mais cette loi est une loi faite pour les médecins. J’ai subi bien des quolibets en le disant depuis des années.
Aujourd’hui, le Pr Ameisen le dit lui-même :
« La loi Leonetti de 2005 est une loi sur les devoirs des médecins, pas sur les droits des patients. » (La Croix du 24 octobre 2014).
Ces affirmations sont confirmées par les sondages. Seuls 19% des Français pensent que la loi de 2005 permet le respect de la volonté du mourant. (Ifop/Le Pèlerin – septembre 2012)
Après mon audition par les parlementaires sur la fin de vie, je rencontrerai à 19h00 Gilles Gateau, directeur-adjoint de cabinet du Premier ministre.
Le rendez-vous concerne, une nouvelle fois, la fin de vie et les intentions du gouvernement sur cette question.
Les Français attendent, en effet, que le gouvernement tienne l’engagement 21 du président de la République.
Après avoir demandé au Pr Sicard, puis au CCNE un rapport sur la fin de vie, le président de la République a demandé à deux députés Jean Leonetti et Alain Claeys de réfléchir, à leur tour, sur les contours d’une future loi sur la fin de vie.
L’ADMD n’a pas manqué de s’étonner de la nomination de celui qui a échoué pendant 10 ans sur la fin de vie et qui s’oppose, avec détermination, à toute légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté.
J’ai cependant souhaité être auditionné par ces élus d’autant que les auditions qu’ils ont faites jusqu’à ce jour réunissent surtout des médecins et des activistes anti euthanasie …
L’ADMD ne pouvait être absente de ces auditions même si nous ne nous faisons pas trop d’illusions sur un rapport cosigné… par M. Leonetti. Peut-être aurons-nous une bonne surprise avec le député Claeys… Soyons optimistes !
Vers 11h05, je serai l'invité du Direct de la santé animé par Jean-Marc Morandini sur Europe 1.
Nous reviendrons sur la mort de la jeune Brittany Maynard, cette américaine de 29 ans, atteinte d'un cancer foudroyant et qui a choisi de mourir dans la dignité en Oregon où le suicide assisté est légal.
Je reviendrai aussi sur le débat sur la fin de vie et le dernier sondage de l'Ifop qui indique que 96% des Français sont favorables à la légalisation de l'euthanasie. 96%...
Ce lundi, avant le conseil d’arrondissement, je participerai à un débat organisé sur la fin de vie par le Syndicat de la magistrature au Palais du Luxembourg.
A ce débat participeront aussi Philippe Maddaleno, médecin en soins palliatifs, et la sénatrice Corinne Bouchoux.
Lorsqu’il s’est agit du divorce, de l’avortement, du mariage pour tous, et malgré les esprits les plus conservateurs de notre société, le législateur a créé les conditions du choix et l’encadrement des pratiques afin que ce choix s’exerce librement, sans contrainte et sans aucune dérive.
Sur le sujet de la fin de vie – tabou s’il en est, tant cette question est empreinte en France de notre héritage chrétien – il ne faut pas agir autrement. Laisser l’individu choisir, encadrer les pratiques de la fin de vie afin de s’assurer de son consentement libre et éclairé et de se garder de tout risque de dérive.
La dignité, c’est précisément cela. Agir selon sa conscience, sa volonté, fixer soi-même les limites de sa propre condition de femme ou d’homme et refuser d’en franchir les frontières qui font passer de la vie, belle et magique, à la survie, dramatique et douloureuse.
Pourquoi, en France, contrairement aux Pays-Bas, à la Belgique, au Luxembourg…, pays qui nous sont si proches, des médecins, des religieux, des croyants imposeraient aux autres leurs propres opinions ? N’est-ce pas avoir foi en l’homme que de croire en son jugement et de le respecter, même si cela va à l’encontre de nos convictions personnelles ?
En matière de fin de vie, la dignité, c’est maîtriser les conditions de sa propre fin de vie. Avoir le choix entre être prolongé dans sa thérapie car chaque jour gagné est une victoire sur la maladie ; bénéficier d’un lit dans une unité de soins palliatifs, ce qui est loin d’être le cas dans notre pays tant le manque de moyens hospitaliers est cruel, contrairement à ce qui existe dans les pays du Benelux ; bénéficier d’une aide active à mourir, qu’il s’agisse d’une euthanasie active ou d’un suicide assisté, parce que la mort est là, que le diagnostic de fin de vie a été posé, que la médecine est impuissante non seulement à guérir mais également à soulager et que le patient la demande.
Dans notre pays démocratique, seule une loi républicaine assurera les bonnes pratiques ainsi que l’égalité entre chaque citoyen, sans considération de sa fortune personnelle qui lui permettrait de se rendre en Suisse ou de ses relations qui lui permettraient de bénéficier du coup de pouce d’un médecin plus compatissant et plus audacieux que les autres.
Le tout dernier sondage (Ifop – octobre 2014) rappelle combien les Français sont attachés à cette ultime liberté, celle de choisir le moment et la manière d’éteindre la lumière. En effet, 96% de nos concitoyens sont favorables à la légalisation de l’euthanasie, quand les médecins y sont tout de même favorables à 60% (Ipsos – janvier 2013 pour le Conseil national de l’Ordre des médecins). Dans le même temps, 94% des Français comprennent le choix de leurs compatriotes qui s’exilent en Suisse pour y mourir dignement, puisque c’est pour 92% le signe du caractère insatisfaisant de la loi Leonetti.
Nous pourrons débattre des heures. Nous pourrons parler d’Hippocrate et de Dieu. Du don et du Sacré. Néanmoins, aucun argument ne viendra à bout de la supériorité de la liberté et du choix sur les croyances et l’autoritarisme, voire le paternalisme. C’est aussi cela, la dignité de l’homme : décider pour lui-même et ne pas subir d’influences.
Alors, comment assurer une fin de vie digne en France ? Ecoutez la souffrance et la demande de celui qui est dans le lit. Ne parlez pas en son nom. Epargnez-lui les tourments de la fin de vie si tel est son choix. Epargnez-lui le temps de l’agonie s’il le demande.
La dignité du mourant est de rester un citoyen libre et responsable jusqu’au bout. Un citoyen écouté et respecté. Aux détracteurs du droit de mourir dans la dignité, je rappellerai aussi que la dignité des vivants est de respecter autrui et de ne pas lui imposer ses vues. C’est une question de principe et de droit.
Ce dimanche 2 novembre, journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité, venez nombreuses et nombreux pour appeler le président de la République à respecter sa proposition 21.
Dans toutes les délégations des manifestations sont organisées.
A Paris, nous nous rassemblerons place de la République à 16h.
Venez nombreux réclamer notre/votre Ultime Liberté !
jean-Luc Roméro à Annecy pour lancer la journée... par ledauphinelibere
Journée mondiale de l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité
Demain, pour la journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité, avec les jeunes de l’ADMD et des militants du 12ème arrondissement de Paris, je tracterai sur le marché de la Porte Dorée.
Outre rappeler notre revendication, nous mobiliserons pour le rassemblement citoyen qui sera aussi organisé demain dimanche place de la République à 16h00. Nous vous y attendons nombreux malgré l’hiver et les vacances scolaires..
Plus que jamais, il nous faut nous mobiliser pour obtenir une loi d’Ultime Liberté !
Ce vendredi 31 octobre, avec le délégué Cyril Journel, le secrétaire général de l’ADMD, Christophe Michel, nous participerons à un lancer de ballons au champs-de-mars à Annecy à 11h30.
Cette manifestation lancera la journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité qui sera célébrée dans toute la France par les délégations de l’ADMD ce dimanche 2 novembre.
Pour mémoire, le rassemblement parisien aura lieu le 2 novembre, à 16h00, place de la République.