Réunion publique de l’ADMD à Vanves à 18h30
Avec Christine Feltin, déléguée pour les Hauts-de-Seine Sud, j’animerai une réunion publique de l’ADMD à l’Espace Giner, 110, avenue Victor Hugo à Vanves.
Nous vous attendons nombreux !
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Avec Christine Feltin, déléguée pour les Hauts-de-Seine Sud, j’animerai une réunion publique de l’ADMD à l’Espace Giner, 110, avenue Victor Hugo à Vanves.
Nous vous attendons nombreux !
Ce vendredi soir, à 18h00, aux côtés de François Bon, délégué pour la Charente-Maritime, j’animerai une réunion publique de l’ADMD à la salle municipale de La Rochelle-Laleu, rue de la Muse.
Cette réunion est ouverte à tous et à toutes.
A ce soir !
Alors que le débat sur la fin de vie débutera le 10 mars à l’Assemblée nationale, l’ADMD se mobilisera dans toute la France du 2 au 8 mars.
Nos 132 délégations feront des marchés dans tous les départements de notre pays. Il s’agit d’obtenir un large soutien des Français et d’interpeller les élus qui, en cette période électorale, sont très présents sur les marchés.
En ce qui me concerne, je serai particulièrement mobilisé cette semaine-là : à Sèvres dans les Hauts-de-Seine le 3 mars ; à Saint Malo le 6 mars et au marché de la Porte Dorée à Paris 12 le 8 mars.
Mon interview à partir de la 12ème minute.
Régulièrement, je vais rencontrer mes amis Nicolas et Damien Delmer.
Damien est le coprésident des Jeunes ADMD avec Christophe Michel qui, cette fois-ci, m’accompagnera.
Même de loin - il vit à Amélie-les-Bains -, Damien continue à se mobiliser pour notre cause et ce sera encore l’occasion de discuter avec lui d’actions qu’il veut mettre en place pour les jeunes ADMD.
Damien et Nicolas sont frères jumeaux et sont atteints depuis leur naissance de la mucoviscidose. Ils viennent de raconter leur combat pour la vie et le droit de mourir dignement dans un très beau livre paru chez XO Documents « Frères jusqu’au dernier souffle ».
Je vous recommande absolument ce livre.
Je serai l'invité du JT de France 3 Rhône-Alpes ce samedi à 19h00 à l'occasion de mon déplacment à Lyon pour animer une réunion publique sur la fin de vie.
Ce samedi, je réunis les délégués ADMD de la région Rhône-Alpes à Lyon pour faire le point de la mobilisation de notre association dans cette région et à la veille de la discussion du projet fin de vie à l’Assemblée nationale qui sera en séance publique le 10 mars prochain.
Pourquoi…
Pourquoi vouloir par tous les moyens empêcher les Français, majeurs et capables, de maîtriser leur propre parcours de fin de vie ?
A contrario de ce qui se fait aux Pays-Bas, en Belgique et au Luxembourg, grâce à l’administration sous contrôle d’un produit létal, et à ce que demandent très majoritairement les Français (96% selon un récent sondage), le rapport Claeys-Leonetti propose la pire des solutions lorsque la mort frappe à notre porte : la sédation.
Car si la sédation terminale qu’ils proposent permet effectivement de hâter la survenue de la mort lorsque la mort est là, elle le fait de manière détournée et honteuse. Elle le fait de la manière la pire qui puisse exister puisqu’elle le fait sous la forme d’une anesthésie profonde, irréversible, qui s’accompagne d’un retrait total de la médecine, de sorte que le corps s’étiole lentement, privé d’alimentation et d’hydratation. Il faut parfois attendre plusieurs semaines avant que le corps ne se rende, épuisé.
La France se grandirait pourtant en ouvrant le champ des possibles à ses citoyens majeurs et capables, en fin de vie, et en permettant à ceux qui le souhaitent et qui sont arrivés au bout de leur vie car la médecine est impuissante à les guérir de choisir une aide active à mourir, par l’administration d’un produit létal,
Certains réagissent à cette question comme si la mort était évitable. Pourtant, il s’agit de la seule certitude de notre vie et il ne sert à rien de vouloir s’en cacher.
Les plateaux techniques de nos hôpitaux sont devenus terriblement perfectionnés. La contrepartie à ces spectaculaires progrès de la médecine devrait être la possibilité donnée à chacun, lorsque la vie n’est plus que de la survie, d’éteindre soit même sa lumière, et pas d’une manière biaisée et détournée.
Une loi qui consiste à faire mourir nos compatriotes de faim et de soif ne sera jamais une loi humaine et digne de notre République.
Ce jeudi, je suis l’invité de TV5 Monde et de Patrick Simonin sur la question de la fin de vie.
Ce sera pour moi l’occasion d’évoquer bien sûr Vincent Lambert et le refus de François Hollande de légaliser l’euthanasie sans oublier la mobilisation de l’ADMD pour convaincre les députés de respecter leurs engagements de campagne sur la fin de vie.
Cette semaine comprendra plusieurs temps forts sur le débat de la fin de vie.
La semaine dernière, on a assisté à un débat sans vote à l’Assemblée nationale qui a, une fois de plus, montré les atermoiements du gouvernement sur la question du droit de mourir dans la dignité.
En attendant la discussion du texte de M. Leonetti en mars prochain, deux temps forts auront lieu cette semaine autour de cette question.
D’abord, la discussion de la proposition de loi du groupe Europe-Ecologie/Les-Verts jeudi prochain.
Ensuite, les journées des délégués de l’ADMD du 30 au 31 janvier 2015 avec une manifestation le 31 janvier à 13h30 Porte de Charenton suivi d’un grand meeting à 14h00 à l’Espace Charenton à Paris.
Je reviendrai ces jours-ci sur ces temps forts mais je compte sur vous pour notre mobilisation du 31 janvier. Nous devons être nombreux à réclamer notre Ultime Liberté !
Alors que le dossier de Vincent Lambert montre une nouvelle fois que la loi actuelle n’est pas adaptée aux situations des personnes dont les organes vitaux ont été épargnés par un accident ou une maladie et qui demandent à mourir pour ne plus connaître un destin de grabataire, alors que le dossier de Jean Mercier montre une nouvelle fois que des personnes en fin de vie et très âgées ne savent pas comment, dignement et sans brutalité, tirer leur révérence et quitter cette vie qui n’en est plus une, alors que le dossier de Nicolas Bonnemaison montre une nouvelle fois que les médecins sont désarmés devant des cas de fin de vie difficiles et ne disposent pas de moyens légaux et humains pour abréger dignement les souffrances, un nouveau débat, sans suites législatives, va s’ouvrir à l’Assemblée nationale ce mercredi 21 janvier 2015.
Et c’est ainsi que de rapports en missions, de Jurys citoyens en avis d’experts, les pouvoirs publics jouent la montre pour ne pas prendre la seule décision qui vaille : autoriser chaque citoyen majeur et responsable, dans notre pays, à bénéficier de son ultime liberté lorsque la vie n’est plus que de la survie ; son droit d’éteindre lui-même sa propre lumière, le droit de bénéficier d’une aide active à mourir, suicide assisté ou euthanasie active. Ce droit dont nos amis néerlandais, belges, luxembourgeois disposent depuis de nombreuses années. Cette faculté accordée aux citoyens suisses. Cette loi qui existe dans plusieurs états des Etats-Unis d’Amérique.
Cette situation serait risible, tant l’acharnement déraisonnable des gouvernements à ne rien faire est évident et signe d’une forme de lâcheté ; ce serait risible si ce n’était les gens que nous aimons et qui, durant ce temps, infiniment trop long, pâtissent de cette mauvaise mort que tout le monde reconnaît caractériser notre système mais que personne n’a l’humanité de changer.
Ainsi donc, ce mercredi 21 janvier 2015, nos députés vont évoquer à l’Assemblée nationale la question de la fin de vie, en s’appuyant sur le rapport de MM. Claeys et Leonetti, spécialistes autoproclamés du sujet. Un débat sans vote, a-t-on annoncé… A quoi cela va-t-il servir ? Réaffirmer des principes, voire des convictions dont certaines n’ont rien à voir dans le cadre de notre République laïque ? Inutile… Le législateur n’est pas mandaté pour philosopher. Il est là pour agir et pour prendre des décisions. Il est là pour améliorer nos vies.
Le dimanche 11 janvier dernier, les Français ont manifesté en très grand nombre pour dire « oui » à la liberté, « non » à l’immiscion de la religion dans la gouvernance de notre République et rappeler leur attachement à la laïcité.
La loi que l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité réclame depuis 35 ans, que plébiscitent 96% des Français selon un dernier sondage, n’est pas une loi qui oblige, qui force. A l’image de la loi sur l’avortement, c’est une loi qui, suivant la seule volonté de la personne en fin de vie, permet de choisir les conditions de sa propre fin de vie. Non pas parce que nous n’aimons pas la vie et sommes des adorateurs de la mort. Non ! Simplement parce que nous aimons tellement la vie que nous ne voulons pas, lorsque celle-ci n’est plus qu’une survie rendue possible par des machines, être maintenus dans un état qui ne correspond plus à notre propre conception de notre dignité.
Je me rappelle, en écrivant ce texte, les mots de l’actrice Maïa Simon, décédée en septembre 2007 d’un suicide assisté en Suisse, grâce à l’association Dignitas : « Moi j’ai toujours été une nomade, toujours entre deux voyages. L’extérieur, c’est le champ de découvertes, de rencontres. A partir du moment où je n’ai plus la liberté d’aller caracoler à l’extérieur, de prendre le train, de prendre l’avion, de partir, je m’étiole comme un oiseau qu’on maintient dans une cage. Même s’il siffle, il n’est pas heureux… » Frappée d’un mal incurable, Maïa Simon a préféré l’exil suisse au spectacle de sa propre déchéance.
Mais l’exil en Suisse, payant et possible aux seules personnes encore capables de se déplacer, n’est pas la solution pour tous nos concitoyens.
Il faut donc qu’enfin une loi républicaine accorde à chacun le droit de choisir. Une loi de liberté, une loi d’égalité et une loi de fraternité.
Nul ne doit avoir le droit de choisir pour moi-même comment je devrai mourir. Fut-il médecin. Et je n’ai nullement le droit d’imposer à quiconque ma conception de sa propre mort. Liberté…
Nul ne peut disposer de moyens, confidentiels et clandestins, dont d’autres, la grande majorité, seraient privés, faute de savoir ou de relations. Egalité…
Nul, enfin, ne doit se résigner à laisser mourir un être humain, dans la souffrance et les supplications, parce que sa conviction personnelle est autrement ou que des principes obsolètes, hérités d’un autre temps, sont mal interprétés. Fraternité…
Et à ceux qui pensent que le sujet est si compliqué qu’il faut le confier à des experts, je dis que les citoyens sont les seuls experts de leur propre vie, les meilleurs connaisseurs de leurs propres limites et de leur acceptation de la souffrance. Je leur dit que ce sujet ne souffre pas de grands principes et que chacun d’entre nous, fort de son expérience, de ce qu’il a vécu auprès de proches arrivés en fin de vie, doit savoir ce qu’il désirerait vivre lorsque ce moment inexorable de la mort sera arrivé.
La mort est la seule certitude de notre vie. Personne ne doit plus avoir le droit de nous confisquer ce moment.
Nous réclamons une loi d’ultime liberté, maintenant !
Jean-Luc Romero, président de l’ADMD
Lire sur le site du Figaro (ici).
Ce mercredi, à 18h30, je participerai à la réunion publique de l'ADMD, organisée par son nouveau délégué Rémi Chauvet.
Cette réunion se déroulera en présence du maire du 10ème arrondissement de Paris, Rémi Féraud et de l'adjointe à la maire de Paris, Alexandra Cordebard.
A l’occasion du débat sans vote sur la fin de vie qui se déroule ce mercredi à l’Assemblée nationale, je serai l’invité de France Bleu Nord à 7h10.