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Politique internationale - Page 75

  • Athlètes LGBT aux JO en Russie :L’essentiel ne sera plus de participer … mais de ne pas se faire arrêter !(Tibune Obs.com)

    Poutine qui réécrit Coubertin, qui l’eut cru ?
    Car oui, c’est bien de cela dont il s’agit. La loi voulue par Poutine et votée par les parlementaires russes (joli pléonasme), loi qui pénalise la propagande des relations sexuelles non-traditionnelles (sic) auprès des mineurs va s’appliquer lors des Jeux Olympiques de 2014. Le défi pour tout athlète LGBT ne sera plus de participer … mais de ne pas se faire arrêter !
    Cette loi me laisse pensif et inquiet : comment fera un athlète homosexuel s’il veut embrasser son compagnon pour fêter une victoire ou chercher du réconfort en cas de défaite ? Le regard que lancera une athlète lesbienne à sa femme pour se donner du courage sera-t-il à même de justifier une amende ? Un champion olympique portant un badge Rainbow ou Act Up sera-t-il dégagé manu militari du podium ? A toutes ces questions, heureusement, nous avons la réponse : le Comité international olympique a affirmé avoir «reçu l'assurance du plus haut échelon du gouvernement russe que la loi n'affecterait pas ceux qui assisteront ou participeront aux Jeux Olympiques ». Sportif homo adulé dans les stades, sportif homo délinquant hors des stages… Pas facile de s’y retrouver !
    Cette perspective, que je traite volontairement sur le ton d’un humour grinçant, n’a pour but que de mettre en lumière une terrible réalité. L’heure est grave concernant les droits humains en Russie et tout particulièrement la situation des LGBT.
    En 2006, comme d’autres élus et militants européens, j’étais à la première Gay Pride russe, à Moscou, en soutien aux militants russes qui, avec beaucoup de courage, ont agi pour imposer à la société russe la réalité des personnes LGBT. Non pas en termes de droits mais simplement en termes d’existence ! Les laisser seuls, il ne pouvait en être question. Concrètement, comment cela s’est-il passé ? Mal, très mal. Les arrestations policières et violences des groupuscules mais aussi des passants en général ont empêché la tenue de cette courte marche.
    En 2006, j’avais quand même l’espoir que les choses avancent malgré le statut particulier de la Russie, grande puissance économique devant laquelle beaucoup hésitent à s’opposer ; certaines voix, habituellement fortes, deviennent subitement assez fluettes quand est évoqué le dossier russe … Manifestement, le climat de la Mère Patrie favorise les extinctions de voix !
    De cet espoir que reste-t-il en 2013 ? Laissons parler les chiffres : selon les enquêtes du centre Lévada, en 2013, 34% des personnes interrogées en Russie croient que l’homosexualité est une maladie, 23% une perversion. 49% préféreraient que l'on soigne les homosexuels soit psychologiquement, soit physiquement. 16% pensent qu’il faudrait les isoler, et 5% estiment que la solution serait de les « liquider » physiquement. Ai-je besoin de commenter ces données ?
    Pour faire évoluer les choses dans un sens positif, nul doute que la solution serait une politique d’éducation qui permettrait de faire comprendre les personnes dans leurs singularités. Je crois profondément que, majoritairement, dans les situations de stigmatisation, c’est bien l’ignorance qui est à la base de tout.
    Aujourd’hui, de ces réflexions, nous n’en sommes pas encore là. Même très loin ! En rendant illégal et répréhensible le fait de faire toute propagande des relations sexuelles non-traditionnelles auprès des mineurs, le pouvoir russe a préféré légaliser les discriminations, consacrer les préjugés comme composantes principales de la loi et ainsi légitimer les violences homophobes. Car, c’est de cela dont il s’agit : un blanc-seing signé, une nouvelle fois, par les plus hautes autorités aux homophobes de Russie !
    Face à cela, notre réaction doit être forte. Le « doit » implique l’obligation ! Laissez-moi tout de même rappeler que la Russie est membre du Conseil de l’Europe depuis 1996 : à l’époque déjà des voix s’étaient déjà élevées contre cette adhésion que beaucoup jugeaient choquante et scandaleuse, au mieux fort étonnante. Fallait-il refuser son adhésion ? Non, je ne crois pas. Faut-il tout accepter depuis son adhésion ? Sûrement pas ! Le Conseil de l’Europe s’est, à plusieurs reprises, prononcé sur le cas russe et l’a condamné, notamment sur la question de l’interdiction des gays pride. Est-ce suffisant ? Non. Aujourd’hui, c’est clair, le Conseil de l’Europe doit taper du poing sur la table. Beaucoup plus fermement. Il en va, au-delà de sa crédibilité, de sa raison d’être même.
    Au-delà du rôle du Conseil de l’Europe, outre le gouvernement, les villes et collectivités françaises peuvent également agir dans le cadre des accords de jumelage ou de coopération avec des villes russes : les remettre en cause ou profiter de l’existence des ces accords pour interpeler le élus russes.
    Cette réflexion, elle doit se faire rapidement, sans avoir besoin de recourir forcément à des commissions, études, comités, etc… Certaines villes comme Valenciennes, Bordeaux, Paris, se sont déjà exprimées sur le sujet et ont indiqué que les accords concernaient surtout le domaine culturel, sans relations directes avec le pouvoir russe. Ces réactions sont importantes, mais il faut aller bien plus loin.
    La Russie nous lance un défi. Non pas un défi aux seules associations de défense des droits et libertés des LGBT mais un défi à nous tous, un défi aux valeurs humaines que nous défendons.
    Le choix est devant nous. Le choix est devant les dirigeants européens : soit défendre ces valeurs, soit accepter qu’elles ne soient que déclarations et bouts de papier.
    Nous ne pouvons rester neutres. Ce non-choix signifierait simplement d’accepter de se renier nous-mêmes.
    Alors quel sera notre choix ?
    A lire aussi sur Obs.com (ici).

  • La Russie peut-elle continuer à stigmatiser les homosexuels ?

    La Russie fait partie du Conseil de l’Europe et devrait adhérer à une charte de respect des droits humains inhérents à notre vieille Europe. Pourtant, et depuis longtemps, ce pays stigmatise les homosexuels.
    Malgré les nombreuses remontrances du Conseil de l’Europe, la Russie interdit, année après année, les Gays Pride. Les LGBT sont interdits d’expression dans ce pays. Cela ne s’est pas arrangé avec le vote d’une loi contre une prétendue propagande homosexuelle.
    Avec cette loi, tout propos favorable à l’homosexualité peut conduire en prison. Les autorités russes ont même prévenu que, lors des prochains Jeux Olympiques d’hiver qui doivent s’y produire, tout athlète étranger qui ferait la promotion de l’homosexualité subirait immédiatement la force de cette loi liberticide.
    Face à cette fuite en avant homophobe des autorités russes, il devient urgent que la communauté internationale réagisse. A Londres, symboliquement, des bars gays ont déjà décidé de ne plus servir de vodka russe dans leurs établissements.
    Au delà de ce symbole solidaire, les Etats du Conseil de l’Europe doivent se mobiliser tout comme les diplomaties. De même, de nombreuses villes françaises ont des jumelages avec d’autres collectivités russes. Elles devraient profiter de cette proximité pour les interpeller et les sensibiliser à ces attaques aux droits humains que subissent les LGBT.
    Il faut enfin une réaction énergique car le président Poutine, qui a déjà raillé la France pour le vote du mariage pour tous, se sentira libre d’aller toujours plus loin dans la stigmatisation des homosexuels. Et ça devient urgent ! Très urgent !

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  • Rencontre avec le juge constitutionnel Ewdin Cameron

    Lors de mon déplacement à Johannesburg pour le Congrès de Métropolis et la rencontre avec les élus de Gauteng - avec lesquels la région Ile-de-France a un accord de coopération -, j'ai eu l'honneur d'être reçu par le juge de la Cour Constitutionnel Sud-Africaine Edwin Cameron. Edwin Cameron est la première personnalité africaine à avoir osé dire son homosexualité et sa séropositivité. Un exemple qui a fait avancer la lutte contre le sida en Afrique. Un véritable modèle pour moi de courage ...

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  • Journée mondiale contre l’Hépatite

    Ce dimanche, se déroule la journée mondiale contre l’Hépatite.
    Cette journée a pour but d’attirer l’attention sur cette maladie pas assez mise en valeur dans les medias.
    Elle touche pourtant près de 500 millions de personnes dans le monde soit près de 240M pour l’hépatite B et 150M pour l’Hépatite C.
    En France, comme dans le monde, de nombreuses personnes sont touchées sans le savoir !
    Dépistez-vous : chaque année 1,4 million de personnes nouvelles sont touchées par les Hépatites !

     

  • Back to Paris

    Après ces quatre jours de congrès Métropolis à Johannesburg et mes rencontres avec des militants de la lutte contre le sida, je suis heureux de rentrer à Paris.
    Même si aujourd’hui, en Afrique du Sud, l’accès aux traitements est une réalité, la situation notamment des jeunes ados m’a, une nouvelle fois, bouleversé. Pas une famille n’y est épargnée par le sida. Une situation qui nécessite une vraie mobilisation politique qui n’est, malheureusement, pas encore à la hauteur !

     

  • L’Appel de Johannesburg sur la liberté de circulation des personnes séropositives

    Métropolis réunit les plus grandes métropoles du monde, celles qui font plus d’un million d’habitants. Certaines agglomérations appartiennent à des pays qui ont des restrictions à la libre circulation ou l’installation des personnes séropositives – 45 pays sont concernés dans le monde.
    C’est pourquoi j’avais soumis l’idée à Jean-Paul Huchon qu’un appel puisse être lancé par Métropolis. Il a accepté et c’est symboliquement dans le pays le plus touché au monde par le sida que cet appel devrait être voté. C’est important car c’est la première fois qu’en grande association mondiale d’élus fait un tel appel. Je vous soumets ci-dessous le texte qui, je l’espère, sera approuvé.

     

     

     

    Pour la liberté de circulation et d’établissement des personnes touchées par le VIH/sida

     

    APPEL DE JOHANNESBURG

     

    des membres du Conseil d’administration de METROPOLIS

     

     "30 ans après la découverte du virus du sida, 45 pays à travers le monde ont mis en place des restrictions à la liberté de circulation et d’établissement des personnes touchées par le VIH/sida.

     

     Les membres de Metropolis représentant plus 120 grandes régions capitales et métropoles mondiales affirment que ces restrictions sont constitutives d’une atteinte aux droits de l’homme et inefficaces quant à la protection de la santé publique des citoyens nationaux.

     

     Tout en reconnaissant le droit de tout pays à mettre en place des critères à l’entrée sur son territoire, Metropolis fait valoir le fait que ces restrictions sont constitutives d’une discrimination et donc contraires aux droits de l’homme. Au-delà de l’impact dramatique exercé sur la personne discriminée, ces mesures ne peuvent que nourrir et contribuer à une hausse générale de la sérophobie, la personne touchée n’étant vue et considérée que sous l’angle exclusif de sa maladie et donc seule responsable de la propagation du virus. Cette vision va à l’encontre des prises de position de l’ensemble des acteurs de la lutte contre le VIH/sida qui ont fait de la notion de la responsabilité partagée la pierre angulaire de la réponse faite à l’épidémie.

     

     Discriminatoires, ces mesures ne peuvent être justifiées par la protection de la santé publique. Pour preuve, alors que le VIH/sida est évidemment présent depuis des années dans l’ensemble des pays, ces mesures n’ont eu aucun impact sur la propagation de l’épidémie. Inefficaces, elles sont même néfastes à la politique de prévention et d’information : en effet, en faisant de l’étranger le seul propagateur de l’épidémie, ces mesures ne peuvent que saper les efforts faits en matière d’éducation et de promotion du dépistage.

     

     Les membres de Metropolis expriment le vœu que ces restrictions soient abrogées et abandonnées au profit d’une politique de lutte contre le sida qui mette les notions d’efficacité et d’humanité, au cœur d’une démarche pragmatique de lutte contre le VIH/sida basée sur l’information,  l’éducation et la responsabilisation"

     

     

     

     

     

    Johannesburg  le 19 juillet 2013

     

  • Rencontre avec les associations de lutte contre le sida de Johannesburg

    En marge, du congrès Métropolis auquel, à Johannesburg, je rencontrerai les associations de lutte contre le sida (photo 1).
    L’Afrique du sud est le pays du monde le plus touché par le sida avec 11% de la population adulte vivant avec le sida.
    En 2000, j’avais fait voter un amendent à la région Ile-de-France qui fait qu’il doit y avoir un volet sida dans nos accords de coopération. Nous avons ainsi aidé un certain nombre d’ONG dans ce pays. Il s’agit aujourd’hui de faire un point sur ce qui a pu être mis en œuvre et imaginer de nouvelles pistes de collaboration entre la région Ile-de-France et la province de Gauteng sur la question du VIH/sida dans un pays (photo 2) où le dépistage est devenu une urgence absolue.

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  • Discours de Bilbao en espagnol

    Queridos amigos,

    Estoy muy feliz de estar con ustedes hoy para celebrar su asamblea general. Estoy acompañado por la secretaria general de l' ADMD, Jacqueline Jencquel.
    Mi presencia aqui con ustedes es una prueba de lo parecido que son nuestras asocaciones y de la similitud de nuestra lucha. La lucha para los derechos humanos, la igualdad frente a la muerte y de la compasiòn.
    Tenemos mucho que aprender los unos de los otros. Ustedes, los Españoles han sabido superar el obstaculo de los lobbies, de la extrema derecha religiosa en respecto a otro tema social el cual ha desencadenado enfrentamientos violentos ilegitimos y aberrantes : Estoy hablando del matrimonio para parejas del mismo sexo.
    Nosotros los franceses, por principio nunca estamos de acuerdo en nada. La ley actual que rige el final de la vida del otro lado de los Pirineos no le conviene a nadie, ni a nuestros miembros, ni a los médicos, ni al pueblo.
    Nuestra diferencia principal en el fondo viene del hecho que nuestro rey ya no tiene cabeza, y el  vuestro carga orgullosamente un gorro que defendio con valentia el 23 de febrero de 1981. Un orgullo para todos, incluido el hijo de inmigrantes españoles que soy yo.
    Despues de esta introduccion, permitanme describirles la situacion en nuestro pais :
    A consecuencia del caso de Vincent-Humbert – el nombre  de un joven que ha quedado paralizado a consecuencia de un accidente y que ha sido ayudado a morir por su madre– en 2005 el gobierno de  francès de derecha voto una ley que permite rechazar tratamientos inutiles y tambien permite la utilizacion masiva de analgèsicos gracias a una sedacion profunda y el paro de la alimentacion y de la hidratacion para asi, bajo condiciones hipocritas ,  dejar morir al paciente. La intencion de esta ley que la muerte no sea la meta sino la consecuencia, un efecto secundario  de la sedacion y poco humano (la muerte puede tardar hasta 3 semanas).

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  • Rencontre avec les associations LGBT de Johannesburg

    Ce soir, après le congrès Métropolis, j’en profiterai pour rencontrer les associations LGBT de Johannesburg notamment le Gay and Lesbian Memory in action.
    L’Afrique du Sud est le seul pays du continent africain à avoir adopté le mariage de conjoints de même sexe et l’adoption. Et bien avant la France !
    Restent cependant de grands problèmes d’homophobie dans le pays.

     

  • Congrès Métropolis à Johannesburg

    De ce  lundi à jeudi, j’accompagne le président Huchon au congrès de Métropolis, association qu’il préside et qui réunit les collectivités de plus d’un million d’habitants à travers le monde.
    J’ai demandé au président Huchon qu’il fasse adopter un appel pour la liberté de circulation des personnes touchées par le VIH/sida.
    Ce sera la première fois que Métropolis adopte un vœu sur les droits humains. J’y reviendrai.

     

  • Mon discours de Bilbao sur la fin de vie

    Chers amis,
    Je suis très heureux d’être aujourd’hui parmi vous, à l’occasion de votre assemblée générale. Je suis accompagné de la secrétaire générale de l’ADMD, Jacqueline Jencquel.
    Ma présence ici prouve combien nos associations sont semblables et combien notre combat est identique. Il est celui des droits de l’homme, de l’égalité devant la mort, de la compassion.
    Nous avons à apprendre les uns des autres. Vous, les Espagnols, avez su surmonter l’obstacle des lobbys de l’extrême droite religieuse sur un autre sujet de société qui, en France, a créé des heurts violents, illégitimes et choquants – je parle du mariage pour les couples de même sexe. Nous, les Français, contestons en permanence et par principe ; la loi actuelle qui régit la fin de vie, de l’autre côté des Pyrénées, ne convient à personne, ni à nos membres ni au peuple ni aux médecins. Notre différence essentielle, au fond, tient au fait que notre roi n’a plus de tête et que le vôtre porte fièrement une casquette qu’il a admirablement défendue le 23 février 1981. Une fierté pour tous, y compris pour le fils d’immigrés espagnols que je suis.
    Permettez-moi, cette introduction faite, de vous décrire la situation dans notre pays.
    A la suite de l’affaire Vincent Humbert – du nom de ce jeune homme entièrement paralysé et aidé à mourir par sa maman – le gouvernement conservateur français a fait voter une loi en 2005 permettant de refuser tout acharnement thérapeutique et permettant, au moyen d’une sédation profonde, d’utilisation massive d’analgésiques et de l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation, de faire mourir une personne arrivée à la toute fin de sa vie, mais dans des conditions hypocrites (pas d’intention de donner la mort, qui survient comme effet secondaire) et inhumaines (la mort peut intervenir sous trois semaines).
    Je vous indique, au risque de vous surprendre, que les conservateurs – autoproclamés libéraux – de notre pays sont les moins favorables au recours à l’aide active à mourir et les plus favorables à la théorie pro-life.

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  • Intervention à « Derechos y dignitad al final de la vida » à Bilbao

    A l’invitation de l’association sœur de l’ADMD-France, « Derechos y dignidad al final de la vida », je participerai avec la secrétaire générale de l’ADMD au grand colloque de cette association ce jeudi 11 juillet à Bilbao.
    En fin d’après-midi nous interviendrons sur la situation en France et le grand débat qui doit avoir lieu en automne.

     

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  • Débat pour Femme Majuscule sur la fin de vie et l'euthanasie

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  • Itw dans Têtu sur le mariage pour tous

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  • Plan de mon discours à la 2ème conférence internationale sida et sciences sociales

    Intervention de Jean-Luc Romero

    Conseiller régional Ile-de-France

    Président du Crips Ile-de-France et d’Elus Locaux Contre le Sida

     

    2e conférence internationale Sida et sciences sociales et humaines

    7 juillet 2013 – Paris la Villette

     

     

     

    Ladies and gentlemen,

    Dear friends

     

    I am very pleased to speak at this conference wich will certainly, bring up a lot of rich debates.

     

    I will introduce myself briefly. Elected regional Ile-de-France I am president of the Association Elected Leadership Against AIDS and of the regional center of information and prevention of AIDS in Ile-de-France. I am an activist. I am a person who has seen too many of his friends die. I am a  person who lives with HIV. And i came up my HIV infection. I am affected by a disease that affects as much on the physical and social, individual and collective aspects. And this is that il would like to talk about.

     

    The answer to the fight against AIDS, of course, through the medical and scientific aspects and I want to praise the extraordinary achievements that we have reached si far. I think I can say that only in few pandemics, progress has been so rapid. The advent of HAART as well as the advent of biomedical prevention are two revolutions in this fight for life.

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    The fact remains that on this question of the relationship between social science and AIDS issues have been, are and will be complex.

     

    I would like to say a few words about the disease, prevention but also about the people, especially people.

     

    1/ Lutte contre le sida : le rôle de transformateur social

     

    -      Mobilisation communautaire face à l’absence coupable de réponses des pouvoirs publics

    Rôle fondamental des LGBT aussi bien sur la mobilisation politique que sur le soutien aux personnes, soutien qui malheureusement

     

    -      Lutte contre le sida : l’avènement de la parole du patient tout aussi importante que celle de l’expert, du médecin, de la blouse blanche.

    Parole profane = parole d’expert. Il ne s’agit pas d’imposer mais de discuter, c’est un changement profond dans la relation médecin - patient

     

    -      L’avènement de la démocratie sanitaire

     

    The fight against the disease is as well individual and collective. We are talking about the  response to a virus and the interrogation about the structure of a society. The methods used in the fight against AIDS have permanently impacted and inspired many other struggles, both in terms of prevention, adcocacy   that medecine support and I can even say that it has changed our society.

     

    However, 30 years after the discovery of the virus, it remains that the disease is taboo and stigmatizing. Because yes, AIDS is a disease that causes isolation, discrimination and poverty. A disease that makes its bearer a sub-citizen!

     

     

    2/ Sida : une maladie sociale

     

    Sida : une maladie compliquée à dire

     

    -              30 ans après le début de l’épidémie : plus compliquée de dire sa maladie aujourd’hui qu’il y a 20 ou 25 ans.

    Exemple du livre « Paroles et vie au positif » : livre d’ELCS – très dur de trouver 13 personnes non-militantes acceptant de parler à visage découvert.

     

    -              Pourquoi ? Poids de la culpabilité.

     

    -              Une mise sous silence légitimée : ¾ des jeunes franciliens pensent qu’une personne séropositive a raison de cacher son statut sérologique pour éviter les discriminations.

    Solution à la discrimination : se cacher !

     

    -              Un silence qui a des répercussions sur la vie sexuelle : (enquête Vespa 2) 20 % des personnes séropositives n’ayant pas une charge virale indétectable ont eu au moins une pénétration non protégée au cours des 12 derniers mois précédant l’enquête. Une des raisons : difficulté de révéler sa séropositivité à ses partenaires.

     

    -              Dire sa séropositivité est un acte militant. Pourquoi la société n’est-elle pas prête à entendre la parole de quelqu’un disant qu’il est malade ?

    Réaction normale envisagée : compassion

    Réaction concrète : stigmatisation

     

    Sida : une maladie qui isole

     

    Sida : la durée de vie s’allongeant se pose forcément la question de la gestion de la vie avec le virus.

     

    -      Vie sociale marquée par l’isolement : un fort taux de personnes séropositif (40 %) vit seul.

    -      Quid de la prise en compte du vieillissement ? Thème commence seulement à être pris en compte.

     

    Sida : une maladie qui précarise

     

    Au niveau du monde du travail : la société ne veut pas s’adapter aux personnes séropositives :

    Conséquences :

    -              Un niveau d’activité très inférieur à celui de la population générale. 58,5 % des personnes travaillent

    -              Une personne sur cinq rencontre des difficultés à se nourrir au quotidien par manque d’argent.

     

    Le malade : un sous-citoyen

     

    Sida : une maladie taboue

     

    -      Maladie qui touche aux tabous de notre société : sexe et mort

    -      Maladie qui touche aux représentations de notre société et qui renvoie toujours aujourd’hui dans l’imaginaire collectif à une forme de déviance (solution = l’éducation et l’information)

     

    Un malade fait plus peur que la maladie

     

    Pourquoi ? Manque d’information = moins on connait une maladie, plus on a peur de son porteur

     

     

    Sida : la réponse sera politique

     

     

    I drew the conclusion, a tough but realistic observation. A bitter fact, this observation tells us that the AIDS stigmatizes, that AIDS isolates, that AIDS results in poverty. An observation centered on France wich also applies to many other countries .

     

    I did not want to be exhaustive giving you just a few facts, some data that affects me deeply. Obviously, this finding is sufficient in itself to justify the urgency of our response. But the answers are of course not unique and you'll have a long discussion and rich debates on the subject. There is no one single truth.

     

    I want to tell you my opinion: I think the response to HIV / AIDS is political. Political attention and not politicized. How so?

    I think it is our aim to develop a society where HIV-positive people  can talk about their HIV Infection without risking stigma and discrimination. It behooves us to develop a society where health policy is pragmatic and non-ideological. It is our duty to set up a society where access to treatment and care is guaranteed, a necessity for the control of the aids epidemy, on the individual and alos collectiv aspects. It is our duty to set up a society where human rights are respected in their entirety and the sexual orientation is not the basis for a criminal offense. It is our duty to set up a society where prejudice will be replaced by truths, assuming a real and ambitious policy of education and information. We need a greater awareness. 

     

    Well, I think this is just how we achieve our goal, a goal that we know ambitious but not impossible: the end of AIDS.

     

    Thank you.

  • Ouverture de l’International HIV and social science conference

    Vers 17h00, ce dimanche, j’interviendrai dans la séance d’ouverture de l’International HIV ans social science conference. Cette conférence se déroule au centre des congrès scientifiques de la Cité des sciences et de l’industrie.

  • Inauguration du laboratoire d’analyses et de l’appareil de charge virale du CTA de Dakar

    Ce lundi, je rejoints le vice-président Romero en déplacement à Dakar pour la l‘accord de la région Ile-de-France avec la région de Dakar.
    Pour la région, je porte depuis plusieurs années des projets pour le centre de traitement ambulatoire de Dakar qui suit un grand partie des séropositifs du Sénégal. Si je viens juste pour cette journée – ce qui n’est pas de tout repos ! -, c’est qu’il est important que j’assiste à la réalisation d’une de nos plus gros projets : un nouveau laboratoire d’analyse et l’achat d’un appareil de charge virale. Le matin avant l’inauguration de ces réalisations, je rencontrerai les associations de lutte contre le sida afin d’évoquer l’avenir de notre coopération dans ce domaine. De telles réalisations qui vont aider à sauver des vies sont une vraie satisfaction pour le modeste élu régional que je suis. On se sent un peu utile…

     

  • Un nouvel été !

    Un de plus : je fête un nouvel été…
    Mais je n’aurai pas l’occasion de faire la fête aujourd’hui car je prends un avion pour Dakar où je dois séjourner une journée pour la région Ile-de-France dans le cadre de son accord de coopération avec la région de Dakar.

     

  • La révolution tunisienne ne peut être confisquée !

    Pour avoir manifesté seins nus à Tunis, trois Femen ont écopé de quatre mois de prison.
    Pour avoir écrit une chanson qui s’attaque aux policiers, le rappeur Weld El 15 a été condamné à deux ans de prison ferme !! Après sa condamnation, les forces de police ont, outre évacué avec brutalité les partisans du rappeur, mais se sont aussi attaqués aux journalistes qui couvraient le procès !
    Ces peines incroyables et totalement disproportionnées font craindre le retour de la censure qui existait sous la dictature de Ben Ali. D’ailleurs le président de la Ligue tunisienne des droits de l’homme est inquiet et le dit dans Libération après ce dernier procès : « Les juges ont peur d’être limogés. Ils ne sont pas sereins, ressentent la pression de l’institution sécuritaire. »
    Beaucoup commencent à se demander si la révolution de jasmin n’st pas en train d’être trahie pour les nouveaux dirigeants.
    La France a de vrais liens avec la Tunisie. Beaucoup de Tunisiens vivent en harmonie dans notre pays. Ce qui arrive à la Tunisie nous concerne donc tous. D’où l’importance du prochain voyage du président Hollande en Tunisie.