Mon URL, c'est quoi ?

Outre le constat d'un bilan globalement positif, à propos de la visibilité de notre combat, dans cette actualité Léonetti, je voulais vous féliciter, Jean-Luc Romero, pour votre discours lors des Journées internationales, le vendredi soir. Il était remarquable, dans sa forme, son style, sa structure, son argumentaire, sa longueur.

Je sais bien que vous "commencez à avoir l'habitude", et le public était acquis. Mais j'ai vraiment apprécié votre talent de la tribune, moi qui sais ce que c'est qu'écrire et parler en public.
Les autres interventions étaient toutes bien, émouvantes, certaines passionnantes, mais aucune n'était aussi percutante, aussi tenue. Ce qui emporte vraiment la conviction des hésitants, à mon sens, sur ce sujet, c'est plus de l'ordre de la raison que de l'ordre de la compassion. D'une certaine façon, nous sommes des révolutionnaires, pas des infirmiers. Et oui, il ne s'agit plus de l'IVG, mais de l'IVV. C'est une autre civilisation que nous travaillons à proposer. Et pour ça, il faut du style et de la rigueur, et aucune larme publique.

Dommage que dans les débats de radio ou les bribes coupées de la télé, ça ne marche pas comme ça. Même quand on a un peu de temps, comme à la radio, les animateurs tentent d'être objectifs et équitables pour le temps de parole, ce qui déforme toujours la question, étant données les mauvaises fois, les arrière-pensées et les coups tordus de nos adversaires, et sur un sujet où il conviendrait d'être pédagogique, comme vous l'êtes. Dommage, car vous gagneriez, à chaque intervention, un monde fou à notre cause.

Bon courage à vous

Anne Laurent

bravo jean luc! d'être aussi efficace!
nous ne décolérons pas non plus! tous nos adhérents sont furieux après Leonetti, quoique pas franchement étonnés...
mais nous arriverons à faire bouger les lignes!
benîte groult est à montpellier mercredi prochain

Entre la souffrance abrégée par la mort et décidée lucidement et confirmée au moment voulu par le mourant qui attend une mort qui tarde, en ayant conscience d'une fin inéluctable ou le malade sombrant, comme ma mère, dans la dépression ou le choix du suicide quand on en a le courage, que faut-il privilégier ? Les fondemants éthiques auxquels on a recours n'ont guère de sens. Ils ne font que manifester la peur d'une décision difficile à moins que les soubassements religieux ne servent de toile de fond à la conception d'une fin de vie mais dans ce cas qu'on laisse aux malades leurs responsabilités devant l'éternité !