Mon intervention sur Florence Cassez sur France 3
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Le journal de l’ADMD vient de sortir. Les 47.500 adhérents commencent à le recevoir. Si vous souhaitez en recevoir un exemplaire, n’hésitez pas à contacter l’ADMD par e-mail en cliquant ici.
Je débattrai dans l’émission de Paul Wermus « On en parle à Paris » avec le Père de la Morandais. Comme vous l’imaginez, nous parlerons des récentes déclarations du Pape sur le préservatif et du sida. Cette émission sera diffusée dimanche 5 avril à 11h35 sur France 3 Ile-de-France-Centre.
J’interviendrai ce samedi 4 avril, à 16h00, en tant que grand témoin au débat organisé à l’Assemblée nationale sur « L’Etat et l’individu » dans le cadre de la 18ème journée du livre politique.
Ce débat sera animé par le journaliste Michèle Cotta et la journée est dirigée par Luce Perrot.
Après avoir rencontré les délégués ADMD de la région en fin d’après-midi, j’animerai une réunion publique de l’ADMD à 20 heures dans l’amphithéâtre de l’Athénée municipal – place Saint-Christoly à Bordeaux.
Je serais accompagné de Claudine Crang, déléguée de la Gironde. Cette réunion est bien sûr ouverte à tous.
J’animerai vendredi 3 avril une réunion d’ELCS dans le salon des élus à l’hôtel-de-ville de Bordeaux. Nous ferons le point sur la pandémie dans de département de la Gironde. Cette réunion se déroulera à 14 heures.
Les campagnes électorales sont désormais sans surprises avec Jean-Marie le Pen. Pour faire parler de lui et lancer une campagne qui a du mal à susciter de l’intérêt, le président du front national utilise toujours les mêmes recettes : la provocation.
Une nouvelle fois, le Pen nous refait le bien triste et sordide coup du détail de l’histoire que seraient les chambres à gaz. Un tollé au Parlement européen, des articles dans la presse et des reprises télés, voilà tout ce qu’attendait M Le Pen. Mais à force de ressortir les mêmes horreurs, la mayonnaise ne prend plus. Tout cela a été relégué à l’arrière plan de l’actu politique. Le Pen fait plouf! Tant mieux, cela ne mérite vraiment pas mieux !
Décidemment cette année, je n’arrête pas d’aller dans ma chère région d’origine le Nord-Pas-de-Calais.
Ce lundi à 18 heurs, j’ai été invité per le directeur de l’IEP de Lille, Pierre Mathiot, à faire une conférence sur le droit de mourir dans la dignité dans cette école très renommée. C’est un véritable honneur mais aussi un défi que de tenter de convaincre de jeunes étudiants en sciences politiques de la pertinence et de la légitimité de notre combat pour une fin de vie digne et choisie.
C’est dans un cadre magique et très républicain qu’a été organisée, vendredi, la réunion publique de l’ADMD à Ajaccio par notre délégué Robert Cohen. C’est en effet dans la salle du conseil municipal d’Ajaccio qui domine la baie d’Ajaccio que nous nous sommes réunis. Alors que nous avons moins de 150 adhérents en Corse, plus de 80 personnes ont participé à cette réunion alors que d’habitude une quarantaine de personnes se déplacent. Une preuve encore que notre combat pour une loi de liberté obtient, chaque jour, un peu plus de succès ! Par contre la réunion d’Elus Locaux Contre le Sida n’a pas vraiment mobilisé les élus… Comme le disait la présidente de Corsica Sida, on fait ici comme si le sida n’existait pas… Quelques photos de ce rapide déplacement en Corse.
Au moment où chacun reconnaît le manque criant de personnel dans les hôpitaux de Paris, on apprend que l’AP-HP veut faire 60 millions d’euros d’économie et supprimer… 700 postes.
Fréquentant comme usager de la santé les hôpitaux parisiens - notamment Saint-Louis - j’ai encore pu constater lors de ma dernière intervention, début mars, à quel point le manque de personnel est désastreux. Aujourd’hui, on privilégie avec la nouvelle facturation à l’acte une logique purement financière.
Si l’on continue dans cette voie, c’est la santé globale de nos concitoyens qui va s’en ressentir alors qu’aujourd’hui, malgré quelques failles, nous pouvons nous enorgueillir d’avoir des hôpitaux performants dans la prise en charge des patients.
Journée chargée à Ajaccio, sur l'Ile de Beauté, pour les deux combats qui me tiennent à cœur. Dès 9 heures, je serai l’invité de Fréquence Bleu [Frequenza Mora], puis, à 11 heures, j’animerai une réunion contre le sida dans la salle du conseil municipal pour ELCS.
La deuxième partie de journée sera consacrée à l’ADMD avec un déjeuner avec l’équipe de Robert Cohen, délégué de l’ADMD en Corse, puis une réunion publique toujours dans la salle du Conseil municipal d’Ajaccio à 14h30. Cette réunion est ouverte à toutes et tous.
Monsieur le président, chers collègues,
Il n’y a pas de mot pour traduire la consternation que nous inspirent les dernières déclarations du Pape Benoit XVI. Ce dernier estime en effet que l'on ne peut "pas régler le problème du sida", pandémie aux effets dévastateurs en Afrique, "avec la distribution de préservatifs". "Au contraire, je cite, leur utilisation aggrave le problème».
Je crois, monsieur le Président, que sont ici prouvées, une fois de plus, si cela était nécessaire, la pertinence et la nécessité des actions régionales pour mener une politique volontariste d’information et de prévention du SIDA. Des actions sur le territoire francilien mais également dans nos politiques de coopération internationale.
Dans son bulletin de décembre 2008, l’Observatoire Régional de Santé d’ Ile-de-France nous indique les très nets progrès réalisés par notre Région :
« Alors que moins de 10% des individus ayant eu leur premier rapport sexuel avant 1985 avaient utilisé des préservatifs à cette occasion, la proportion est passée à un tiers chez ceux ayant eu leur premier rapport sexuel entre 1985 et 1989, puis à plus de 60% entre 1990 et 1994, pour atteindre désormais 80% »
Mais il précise néanmoins que « les données récentes témoignent d’un certain essoufflement face à la prévention. Si les populations ont progressivement adapté leurs comportements face au VIH/sida, les enquêtes montrent des inégalités majeures d’accès à la prévention. Les moins diplômés apparaissent ainsi les plus vulnérables à l’épidémie, du fait de connaissances sur le VIH plus faibles entraînant une moindre perception du risque et une moindre adaptation face à celui-ci »
A cet égard, il convient de prendre le temps de faire un bilan de l’ensemble de nos dispositifs sur ce secteur et de réfléchir aux moyens de les renforcer.
Le groupe RaGEAP souhaite dans cet esprit vous proposer 5 types de dispositifs :
- Tout d’abord, un état des lieux des mesures réalisées en matière de prévention du SIDA que ce soit de manière directe ou à travers l’aide à des structures extérieures. Ainsi nous pourrions mieux cibler les territoires et les populations sur lesquels nous devons multiplier nos efforts.
- Poursuivre et accroitre notre action en matière d’accès des publics aux préservatifs via une distribution aux acteurs associatifs. Je pense notamment aux associations travaillant auprès des migrants, particulièrement concernées.
- Pérenniser de plus notre action en faveur de la distribution de préservatifs féminins. Si un financement a été prévu cette année, cela n’a en effet pas toujours été le cas par le passé.
- Intensifier les actions de la région dans le cadre des accords de coopération décentralisée, notamment en Afrique (la région ayant déjà des accords avec Dakar, Gauteng et Antananarivo)
- Enfin ne pourrions-nous pas envisager une grande campagne d’information sur le SIDA et le port du préservatif, tel que nous avons pu le faire récemment pour informer sur la contraception ?
Je vous remercie.
A l’occasion de mon déplacement à Ajaccio pour la lutte contre le sida (ELCS) et pour une réunion publique de l’ADMD, je serais l’invité de France Bleu Corse [Frequenza Mora] en direct ce vendredi 27 mars à 9 heures.
Vous pouvez recevoir France Bleu Corse [Frequenza Mora] sur le site internet de la radio en cliquant ici.
Le docteur Ahmad Akkari, élu de Perpignan, [au centre sur la photo]avait été l’un des créateurs d’Elus Locaux Contre le Sida à mes côtés et à ceux de Philippe Lohéac. Dimanche, Ahmad est décédé suite à une longue maladie. Il ne mènera plus tous ces combats qui forçaient l’admiration de celles et ceux qui avaient eu la chance de travailler à ses côtés.
Chef du service orthopédie de l’hôpital Saint-Jean de Perpignan, maire-adjoint à la santé de la ville, Ahmad était un humaniste et un grand homme de service public. Il a passé sa vie à se battre pour la paix et le dialogue interreligieux et sera à l’origine de la mosquée de Perpignan qui a été inaugurée en décembre 2006.
Je n’oublierai jamais à quel point il m’a aidé pour la création d’ELCS et son investissement quotidien dans ce combat pour la vie. Son départ est un vrai choc. Ahmad me manque terriblement. Son exemple doit nous pousser à mener plus que jamais les combats qu’il a initiés : ceux pour la tolérance et le respect de tous.
J’assisterai demain mercredi, en fin d’après-midi, à 18 heures, à la réunion hebdomadaire d'Espoir Goutte d’Or dans le 18ème arrondissement de Paris. En effet, j’essaie d’aller au moins une fois par an à ce moment rare. Cette structure d’accueil des personnes usagères de drogues organise une fois par semaine une réunion où usagers, professionnels de la toxicomanie, forces de polices, riverains peuvent venir dialoguer. Des moments parfois difficiles mais qui permettent à chacun de se connaître et d’essayer de se comprendre. Lia, la directrice et l’âme de ce lieu, a fait de cette réunion un moment fort du quartier. Et il est pour moi important de voir au fil des ans comment le dialogue se noue entre toxicomanes et riverains.
Communiqué de presse du 19 mars 2009
Suite au recours d’ELCS, le CNS s’est prononcé :
Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, se félicite de l’avis du Conseil national du sida qui s’est prononcé contre l’interdiction des soins de conservation pour les personnes décédées et touchées par le VIH/Sida.
Il demande, une nouvelle fois, l’abrogation des dispositions discriminatoires à Roselyne Bachelot.
Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, se félicite de l’avis publié par le Conseil national du sida concernant l’interdiction des soins de conservation sur les personnes décédées et séropositives. Le CNS, saisi en décembre dernier à l’initiative d’Elus Locaux Contre le Sida, se prononce pour « l’annulation de l’article 2 de l’arrêté du 20 juillet 1998 en tant qu’il mentionne l’infection à VIH dans la liste des maladies faisant obstacle à la pratique de soins de conservation sur les corps. »
Concrètement, cet arrêté a pour conséquence, humainement insupportable, que les proches, la famille, les amis d’une personne morte du sida, ne peuvent lui rendre un dernier hommage, son corps devant être immédiatement mis dans un cercueil !
Pour justifier la saisine du CNS, le président d’ELCS jugeait cet arrêté hautement discriminant envers les personnes séropositives. En premier lieu, faire des soins de conservation sur une personne décédée séropositive n’est pas dangereux pour les personnes pratiquant ces soins, les précautions universelles étant suffisantes; preuve en est le cas des Etats-Unis. Dans ce pays si souvent décrié pour leur moralisme, les soins de conservation sur les morts infectés par le VIH/sida sont autorisés sans aucun problème, car les refuser reviendrait à créer une fausse sécurité. En second lieu, mettre sur un pied d’égalité peste et sida est le signe d’une méconnaissance profonde des modes de transmission du VIH/sida, cette maladie, doit-on le rappeler, n’est pas contagieuse mais transmissible !
Ainsi, suite à l’avis du CNS, le président d’Elus Locaux Contre le Sida a de nouveau écrit à Roselyne Bachelot afin de lui demander officiellement l’abrogation de ces dispositions discriminatoires, injustifiées et dramatiques sur le plan humain. Jean-Luc Romero sera extrêmement attentif aux suites données à cette demande par la ministre de la santé qui ne s’est toujours pas prononcée alors qu’elle a été saisi en décembre dernier.
Déjà 15 ans qu’a été créé le Sidaction. Et l’année prochaine ce sera au tour d’ELCS de célébrer ses 15 ans. Pourtant, ELCS, comme sûrement le Sidaction, n’avaient pas été créés pour durer. On espérait qu’un vaccin préventif et un vaccin thérapeutique permettraient d’éradiquer le sida.
En 2009, le sida est plus que jamais présent dans le monde et en France avec 33 millions de personnes touchées. C’est un leitmotiv et je préférerai ne plus avoir besoin de le dire : en 2009, jamais autant de gens n’ont vécu avec le sida.
Je ne rentrerai que demain de ma semaine de « vacances-convalescence » en Tunisie, mais dès aujourd’hui, je suivrai cette nouvelle édition du Sidaction. Je compte sur vous : mobilisez vous ! Mobilisons nous !
Un an déjà.
Le mercredi 19 mars 2008, Chantal Sébire mettait fin à ses jours car la justice française lui avait refusé le droit de partir dignement. Contrairement à ce qui est possible aux Pays-Bas, en Belgique et en Suisse. Demain au Luxembourg.
Seule, sans être entourée de ses enfants, Chantal mettait fin à son calvaire et à ses souffrances. Au même moment, à moins de deux heures de Thalys de Paris, à Anvers, l’écrivain belge, Hugo Claus, qui avait obtenu d’être euthanasié, partait entouré des siens. Dans la sérénité et rempli de l’amour de ses proches… Et, certains prétendent encore que la France est le pays des Lumières, la patrie de l’humanisme…
Nous n’oublierons jamais Chantal Sébire.