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Politique française - Page 173

  • Débat sur Sud Radio à 13h15

    Je débattrai de l'actualité avec Philippe Reinhard sur Sud Radio ce jeudi 21 mai à 13h15.
    Ce sera aussi l'occasion d'évoquer mon nouveau livre "Ma mort m'appartient - 100% des Français vont mourir, les politiques le savent-ils ?"

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  • Mon discours à la remise des prix du concours du Crips : « On s’engage, on passe le message : le concours des jeunes pour les jeunes »

    Bonjour à toutes et tous,
    Je suis ravi de vous accueillir ici, au sein du Conseil régional d’Île-de-France, pour cette après-midi, consacrée à la remise des prix du concours « On s’engage, on passe le message : le concours des jeunes pour les jeunes », en somme une belle après-midi qui vous est consacrée, une après-midi organisée afin de mettre en valeur votre créativité et votre engagement.
    Jean-Paul Huchon, le président de la région Île-de-France, n’a malheureusement pas pu être présent pour vous accueillir. Croyez bien qu’il le regrette sincèrement et il a souhaité que je le représente en vous souhaitant très chaleureusement à toutes et tous la bienvenue au Conseil régional d’Île-de-France.

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    Organiser la présentation des projets sur lesquels vous travaillez depuis des mois et la remise des prix, ici, au Conseil régional d’Île-de-France a un vrai sens pour nous : en effet, depuis 1992, le Conseil régional nous a demandé - et nous finance donc pour cela - de mettre en place un programme ambitieux d’éducation à la santé en lycées et CFA centré sur l’éducation à la sexualité et la prévention des consommations de drogues. Cela fait 23 ans, vous n’étiez, pour la très grande majorité dans cette salle, pas encore nés. Tout cela ne nous rajeunit pas mais bon passons …
    Concrètement, chaque année ce sont plus de 100 000 jeunes en milieu scolaire qui sont concernés directement par les actions du Crips en milieu scolaire, un chiffre important auquel il faut rajouter tout ce qui est fait avec les comités d'éducation à la santé et à la citoyenneté, les personnels de l’infirmerie, les équipes éducatives. L’occasion m’est ici donnée de souligner la qualité du travail fait, sous l’autorité de Gabriel Femenias, par le pôle scolaire du Crips Île-de-France, avec cette capacité à discuter, échanger afin de proposer des actions toujours plus efficaces et répondant aux besoins des jeunes et des équipes éducatives. Je veux aussi souligner la tout aussi grande qualité du partenariat que nous avons bien sûr avec la région Ile-de-France mais aussi avec l’ensemble du monde de l’éducation nationale, au premier desquels les rectorats.
    Alors pourquoi un concours ?

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    Au Crips, nous avons une tradition de concours : des concours de scénarios « 3000 scénarios contre un virus », « Scénarios sur la drogue », « Scénarios contre les discriminations », de courts-métrages « VIH-pocket films», de graphisme « Images contre le sida », « Drogues : plaisirs, risques, dépendances » « Nous, les hommes et les femmes ». L’année dernière, c’est un concours d’écrits qui a été organisé « Donne ta voix, change les regards ! », un concours de poésie urbaine, de slams contre la sérophobie, c’est-à-dire sur les discriminations touchant les personnes séropositives. Un concours qui a très bien marché avec un réel investissement des jeunes, donc autant continuer sur cette lignée, cette fois-ci sur la thématique des addictions.
    Je ne vais pas revenir sur les raisons pour lesquelles nous avons choisi ce thème des addictions, vous avez tous eu une séance sur cette question avec un animateur au Crips Île-de-France. Mais je voudrais revenir sur la dimension presque communautaire du concours. En effet, cette année, nous avons voulu rajouter cette dimension encore plus participative et impactante que constitue cette démarche de prévention par les pairs. Alors la prévention par les pairs est définie, pardonnez-moi c’est un peu long comme « cette approche éducationnelle qui fait appel à des pairs (personne du même âge, de même contexte social, fonction, éducation ou expérience) pour donner de l’information et pour mettre en avant des types de comportements et de valeurs ». En somme comme le résume très bien le titre du concours : le concours des jeunes pour les jeunes.
    C’est une démarche exigeante aussi bien pour les jeunes que pour les personnes qui accompagnent la création de ce type de projet car l’idée n’est de vous dire : voilà le ou les problèmes, débrouillez-vous et donc, concrètement parlant, de vous laisser seuls devant les dossiers, mais d’être à vos côtés sans imposer, simplement accompagner.

    crips,jean-luc romero


    Mais c’est une démarche que j’apprécie tout particulièrement dans son fondement et sa philosophie, je dirai même.
    Non, le jeune n’existe pas, il y a des jeunes, des individualités chacun est unique et il n’y a pas une définition unique de ce que serait un jeune.
    Non, les jeunes ne doivent être seulement définis que comme des personnes à risques, qui prennent des risques. Le risque ne définit évidemment pas la catégorie des jeunes.
    Oui, les jeunes ont droit à avoir une vision sur eux moins emplie de paternalisme et de moralisme.
    Oui, les jeunes d’aujourd’hui, contrairement aux paroles de certains et aux clichés véhiculés, sont capables d’engagement. Oui vous êtes capables d’engagement, vous avez des convictions et vous nous le montrez particulièrement aujourd’hui.
    Oui, nous devons avoir confiance en vous pour que vous ayez la place qui vous revient dans l’élaboration des projets et plus largement des politiques qui vous concernent !

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    Je pense sincèrement qu’à la fin de l’après-midi, c’est bien l’altruisme et l’engagement qui seront récompensés Ceci ne doit pas vous empêcher, bien au contraire, de défendre votre projet de la meilleure des façons devant le jury qui sera, à n’en pas douter, exigeant ! Avant de laisser la parole à Gabriel, le responsable du pôle scolaire au Crips, je voudrais remercier Jihenne, chargée de projets au pôle scolaire ainsi que l’ensemble des personnes du Crips qui ont participé à l’accompagnement à la création de vos projets et à l’organisation de ce concours. Mes remerciements vont bien sûr aussi vers les membres du jury, des professionnels reconnus qui ont très gentiment accepté de donner de leur temps et les lycées et CFA qui ont accepté de participer à ce projet, aux équipes éducatives et aux jeunes qui ont mis créativité et envie au service de ce concours. Je vous remercie toutes et tous et vous souhaite une belle après-midi très constructive, riche en débats et en compétition !
    Je vous remercie.

     

  • « Ma mort m’appartient » « My death belongs to me » traduit en anglais

    A l’occasion de mon intervention à Dignity in Dying, l’association sœur de l’ADMD en Grande-Bretagne, j’ai pu apporter mon dernier livre « Ma mort m’appartient » traduit en anglais par Jacqueline Jencquel sous le titre « My death belongs to me. ».
    Nos amis anglais en plein débat sur la fin de vie mais aussi les associations sœurs dans le monde pourront ainsi connaître mon combat pour la fin de vie en France et la mobilisation de l’ADMD-France pour obtenir une loi.

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  • Intervention au Board de Dignity in Dying à Londres

    Les deux précédentes années, je suis intervenu à l’assemblée générale de l’association anglaise sœur de l’ADMD « Dignity in dying ».
    Cette année, le board m’a invité avec Jacqueline Jencquel, à venir évoquer la situation française au regard de la loi sur la fin de vie actuellement en discussion au Sénat et notre stratégie actuelle pour aboutir enfin à une loi d’ultime liberté en France.
    Il sera aussi intéressant pour nous de connaître leur propre stratégie alors qu’une proposition de suicide assisté a été adoptée par la chambre des Lords.

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  • Oui, l’homophobie - numérique - tue ! (Tribune publiée dans Le Plus - Obs)

    « @JeanLucRomero on peut aussi rêver d’une lapidation de l’immonde Romero en place publique en Iran… » / « un grand homme ce @JeanLucRomero ? Non, une sangsue, un parasite ! Une grosse merdre ! Une pourriture qui mériterait d’être pendue » / « 10% des Français vont mourir, mais un seul veut les tuer. Heil @JeanLucRomero » / « @JeanLucRomero Et les « cathos friendly » te pissent dessus. Pour ma part j’aimerais t’euthanasier au 9 mm » … Voilà quelques-uns des tweets homophobes que je reçois au quotidien. Alors, bien évidemment, les comptes sont supprimés quelques heures ou jours après et les messages homophobes, injures et appels aux meurtres se retrouvent quelques instants après sur d’autres comptes qui seront eux-mêmes supprimés quelques temps après … Même s’il peut être considéré que la meilleure des réponses à l’insulte est l’indifférence méprisante, j’ai souhaité saisir le procureur de la République et porter plainte contre les auteurs de quelques-unes de ces diatribes homophobes.
    Et j’irai jusqu’au bout ! Un premier procès est d’ailleurs prévu en octobre prochain contre une de ces twittos qui appelle à ma mort. En effet, pour ce qui me concerne, je pense avoir la peau dure, je suis un militant depuis de nombreuses années et je sais que ce combat pour l’égalité provoque l’ire des professionnels de la haine et des frustrés tellement heureux de penser qu’internet est un havre de paix propre à déverser leur haine et, soyons francs, leur mal-être. Mais qu’en est-il de toutes ces autres personnes qui sont discriminées et harcelées par les homophobes et les transphobes? Je souhaite rappeler que, selon une étude de 2013 de Sida info service, 81% des personnes homosexuelles interrogées évoquent au moins une situation discriminante vécue dans un des domaines de la vie quotidienne (moqueries, dénigrements, injures, harcèlements, outing, agressions physiques). Plus de 80 % des participants à l’étude vivent avec l’appréhension d’être discriminées. A la clé, mal-être, solitude, prises de risques mais bien sûr les harceleurs homophobes n’ont en cure et ça, cela ne peut être accepté dans notre démocratie ! D’où ma plainte que je qualifie presque de collective.
    De manière plus globale, je plaide pour que les réseaux sociaux soient beaucoup plus attentifs face à ce déferlement homophobe et transphobe. Le dernier rapport de SOS Homophobie, rendu public il y a quelques jours, constate qu’Internet est le principal vecteur d’homophobie avec près de 40% des signalements faits à l’association en 2014. Jusqu’à maintenant les réseaux sociaux, principalement Twitter, ne sont pas assez réactifs face à ce phénomène malgré les promesses et les tables rondes organisées avec les ministères concernés. Comme le note le SOS Homophobie, les sociétés américaines sont beaucoup plus promptes à réagir dès qu’il s’agit de droits d’auteur ou de pudibonderie…
    Concernant l’homophobie, on a plutôt l’impression objective et constatée d’un laisser-faire ! Cela ne peut durer.
    Bien évidemment, certains auront à cœur de se draper dans le sacro-saint principe de la liberté d’expression dans sa version la plus large, sans limite, dénonçant toute intervention sur ce sujet forcément, assurément et définitivement liberticide. Sur ce point, j’avoue mon ignorance, je pensais naïvement qu’un appel au meurtre était quelque chose susceptible de heurter légitimement un tant soit peu la loi française et surtout les Français ...
    D’autres diront que, entre les paroles et les actes, il y a un fossé très majoritairement infranchissable et qu’il faut plutôt prendre ça pour de l’humour, en tout cas avec de l’humour. Première réaction : sincèrement désolé, ça me fait pas rire, ni rire jaune, ni ricaner. J’essaierai de dire à mon voisin dans le RER que j’ai envie de le tuer pour voir sa réaction. Je ne suis pas persuadé qu’il rigole aux éclats… Deuxième réaction : oui, il n’y a pas forcément de passage à l’acte entre les paroles et les actes - encore heureux ! Que dois-je en conclure ? Que j’ai le droit d’avoir des paroles racistes, antisémites et homophobes parce que les paroles, finalement, ce n’est pas si pas grave que ça ? Allez dire ça aux familles des jeunes gays qui se suicident après un harcèlement homophobe subi au quotidien sur Facebook ou Twitter… Les dernières études montrent qu’un jeune homosexuel a au minima trois fois plus de risques de faire une tentative de suicide qu’un jeune hétérosexuel. Mais bien sûr, ce n’est la faute de personne…
    Alors, oui, l’homophobie numérique tue : il faut totalement en prendre conscience et la combattre à la hauteur des drames humains qu’elle provoque. A Facebook et Twitter d’agir en conséquence. A défaut, la justice devra leur rappeler le droit à l’intégrité et au respect de chaque citoyen de notre pays. Qu’il soit homo, hétéro ou trans …

  • Journée internationale de lutte contre l’homophobie : Homos, le silence ou la prison ? (Tribune diffusée dans The HuffPost)

    Un homme aime un homme. Une femme aime une femme. Une situation simple. Un amour beau, touchant. Un amour éphémère ou éternel, qui peut le savoir ?
    La seule chose que je sais est que cet amour est un crime dans plus de 70 pays à travers le monde. Oui, vous avez bien lu, dans plus de 70 pays l’homosexualité est un délit, un crime, pour lequel on enferme les personnes, on les lapide, on les tue. En 2015, c’est la réalité, une réalité incroyablement dramatique.
    Depuis longtemps, l’ensemble des associations de défense des droits humains exige la dépénalisation universelle de l’homosexualité : une revendication aussi simplement exprimée qu’extrêmement compliquée à faire voter. C’est pour cela que la date du 15 juin 2011 a été considérée comme historique : à cette date, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies adoptait une résolution relative à la dénonciation des violations des droits humains fondés sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre. Cette résolution est la première à soutenir les droits LGBT et surtout à condamner les actes homophobes, donc, de ce fait, l’ensemble des législations pénalisation l’homosexualité.
    Cette résolution, qui a fait naître un espoir immense, était une étape ou en tout cas devait l’être : a-t-elle été suivie d’effets ?
    Non, quand on regarde la situation dramatique en Afrique où plus des trois quarts des pays criminalisent l’homosexualité (donc passible d’emprisonnement jusqu’à la perpétuité), où la peine de mort est appliquée à l’encontre des homosexuels dans trois pays, où une véritable chasse à l’homme est organisée, une traque des homosexuels, au Nigeria, en Ouganda, en Egypte, au Cameroun et dans bien d’autres pays ... Rappelons-ici les propos du vice-président du Kenya tenus il y a à peine quelques jours: « Il n’y a pas de place pour l’homosexualité [au Kenya]. Nous ne la tolérons pas […] car cela viole nos croyances religieuses et culturelles. »
    Non, quand on voit qu’en Inde, la Cour suprême a rétabli la pénalisation de l’homosexualité. Dans la plus grande démocratie du monde …
    Non, quand on ne peut que constater l’instauration par Poutine d’une véritable homophobie d’Etat en Russie via une loi de 2013 qui sanctionne la «propagande homosexuelle ». Une loi qui est malheureusement en résonnance avec une population où les discriminations à l’encontre des LGBT sont légitimées. D’après les dernières enquêtes d’opinion, 34% des personnes interrogées croient que l’homosexualité est une maladie, 49% préféreraient que l'on soigne les homosexuels soit psychologiquement, soit physiquement. 16% pensent qu’il faudrait les isoler, et 5% estiment que la solution serait de les « liquider » physiquement. Sans commentaire. J’étais à la première Gay pride en Russie en 2006, je peux témoigner de la violence et de l’incompréhension de très nombreux Russes à l’égard de l’homosexualité.
    Clairement, la diplomatie française n’a pas le droit de rester les bras croisés devant cette situation dramatique et qui s’aggrave de jour en jour. La France se doit d’être leader dans ce combat car oui, les droits humains doivent quelques fois et heureusement dépasser les seuls intérêts économiques et financiers !
    Et la France dans tout cela ? Après tout, nous sommes le pays des droits de l’homme, un pays où l’homosexualité a été dépénalisée il y a plus de 30 ans - seulement 30 ans devrais-je dire ! - un pays où les couples de même sexe peuvent se marier. Donc tout va bien, tout irait bien ?
    Oui, si on n’évoque le fait pas que les actes homophobes ont augmenté de 78% en 2013, selon SOS Homophobie avec une agression physique tous les deux jours …
    Oui, si l’on oublie le terrible déferlement homophobe qui a accompagné l’ouverture du mariage aux couples de même sexe.
    Oui, si on ne rappelle pas que 81% des LGBT (enquête de Sida info service) évoquent au moins une situation discriminante vécue dans un des domaines de la vie quotidienne (moqueries, dénigrements, injures, harcèlements, outing, agressions physiques).
    Oui, si on ne dit pas que le taux de suicide chez les jeunes homosexuels est trois fois plus élevé que chez les jeunes hétérosexuels…
    Oui, si l’on ne parle pas du déferlement homophobe constaté sur les réseaux sociaux. Dénigrements, insultes, appels aux meurtres, à la pendaison, à la lapidation, j’en suis victime comme tant d’autres. En tant que militant, cela m’atteint mais bien moins que beaucoup de jeunes …
    J’affirme que l’homophobie véhiculée sur les réseaux sociaux doit être condamnée tout comme le racisme, l’antisémitisme et le sexisme doivent l’être fermement. A la même hauteur et avec la même sévérité.
    Voilà la réalité en France aujourd’hui, dans une société qui se veut plus tolérante et plus ouverte.
    Comprenons-nous bien : par mes propos, je ne souhaite pas dresser un parallèle entre la France et un pays criminalisant l’homosexualité. Je veux seulement dire que le combat pour les droits LGBT est un combat universel, un combat qui doit mêler répression étatique de l’homophobie, l’octroi d’un vrai statut de citoyen (comment accepter l’autre alors que l’Etat ne lui accorde pas le statut de citoyen à part entière ?) et une politique ambitieuse d’éducation à la tolérance.
    Un combat nécessaire à porter. Espérons alors que des annonces seront faites pour cette Journée internationale de lutte contre l’homophobie. Des annonces à la hauteur du défi !

  • Save the date : 11 juin : Soirée des 20 ans d'ELCS !

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  • Conseil d’administration de l’ADMD

    Je n’aurai pu profiter d’aucun pont cette année… Ce samedi 16 mai, se déroulera le conseil d’administration de l’ADMD.
    Un conseil très chargé avec de nombreuses délibérations statutaires pour notre prochaine assemblée générale qui se déroulera en septembre à Annecy, la présentation de l’ADMD Tour que Christophe Michel et les jeunes organisent cet été et nos pique-niques militants de rentrée. Nous évoquerons bien sûr notre stratégie sur la loi fin de vie actuellement en discussion au Sénat.

     

  • Mon itw sur TV Toulouse sur la fin de vie


    Loi Leonetti sur la fin de vie: Interview de... par teletoulouse-wizdeo

  • « Frères jusqu’au bout » de Damien et Nicolas Delmer, à lire et relire !

    Je viens de relire le livre de mes amis Damien et Nicolas Delmer « Frères jusqu’au dernier souffle » paru en janvier dernier en plein débat sur la fin de vie.
    Je connais Damien depuis quelques années. Avec Christophe Michel, il dirige la commission des Jeunes de l’ADMD.
    Depuis que Damien et Nicolas ont quitté l’Ile-de-France pour rejoindre Amélie-les-Bains, j’essaie d’aller les voir chaque trimestre. Ils sont donc devenir des amis chers.
    Damien et Nicolas souffrent de la mucoviscidose. Ils n’auraient pas dû connaître leurs 20 ans. Ils ont 35 ans…
    Dans ce livre pudique et émouvant, les deux jumeaux racontent la vie avec la maladie et leur peur de mourir dans de terribles conditions.
    Ne croyez pas pour autant que ce livre est triste. Bien au contraire, ces pages pétillent de vie, de bonheur et surtout d’amour.
    Malgré la souffrance et la contrainte de traitements trop lourds, Damien et Nicolas nous donnent une vraie leçon de vie. Mais ils nous rappellent aussi que cette vie sera meilleure le jour où ils seront rassurés par une loi qui leur permettra de partir dignement quand leurs souffrances seront devenues totalement insupportables.
    Un livre à lire. Et surtout relire !

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  • Ma réponse au voeu du PC sur le Théâtre Traversière (Paris 12) au conseil du 11 mai

    D’abord, je voudrai particulièrement remercier Nicolas Bonnet-Oulaldj et les élus du groupe Communiste-Front de gauche pour ce vœu sur le théâtre Traversière, situé au cœur de notre arrondissement. Je remercie aussi les autres élus qui nous ont interpellés sur la fin du bail du Théâtre Traversière d’autant que ce théâtre a été rénové en 2009 pour un coût de 2,8 millions d’euros…
    Dés que nous avons été alertés, Catherine Baratti-Elbaz et moi-même, sur cette situation, à laquelle bien évidemment nous sommes très sensibles s’agissant d’un lieu culturel du 12e arrondissement, nous sommes intervenus.
    D’une part, nous nous sommes immédiatement rapprochés de l’Hôtel de Ville et de Bruno Julliard qui a organisé, le 25 février dernier, un rendez-vous avec le directeur du théâtre, Serge Taupin, et la direction des affaires culturelles de la Ville de Paris. 
    Pour mémoire, le théâtre Traversière n’est pas directement en lien avec la Ville de Paris, étant géré par les comités d’entreprises de la SNCF.
    Il a été créé en 1927 pour les cheminots et dispose d’une priorité à destination des salariés de la SNCF mais est accessible à tous les publics avec une tarification sociale différenciée.
    Avec 300 places et une salle de conférences de 100 places ainsi qu’un foyer, il accueille plus de 80 spectacles et environ 15 000 spectateurs par an et organise quelques séances cinématographiques pour les écoles environnantes.
    La SNCF a vendu le bâtiment en 2004, avec l’assurance d’une occupation en tant que locataire jusqu’à fin 2014. Le propriétaire a laissé 6 mois de plus au théâtre pour terminer sa saison jusqu’au 1er juillet 2015. L’entrée étant commune au théâtre et aux bureaux de l’immeuble, la demande de l’équipe du théâtre de conserver la gestion de ce lieu a été refusée par le nouveau propriétaire. La SNCF a proposé à l’équipe du théâtre de la reloger dans un autre théâtre du 12e, au pied d’un immeuble d’habitation avec une jauge de 180 places. L’équipe n’a pas accepté cette proposition qu’elle trouve trop éloignée de ce qu’offre le théâtre qu’elle gère actuellement.
    Suite au rendez-vous du 25 février dernier à l’initiative de Bruno Julliard, la DAC a transmis toutes les informations à l’équipe du théâtre pour qu’elle puisse solliciter la Ministre de la culture dans le cadre de l’ordonnance de 1945 qui indique : « qu’aucune salle de spectacles publics (…) ne peut recevoir une autre affectation ni être démolie sans que le propriétaire ou l’usager ait obtenu l’autorisation du Ministre chargé de la culture. » Il est important en effet de préciser que la procédure de saisine du Ministère est du ressort du propriétaire ou de l’occupant du théâtre.
    D’autre part, pour ce qui nous concerne, à l’Hôtel de Ville et en Mairie du 12e arrondissement, nous avons saisi le Président de la SNCF, Guillaume Pépy par courrier sur notre volonté que se poursuivent les activités du théâtre Traversière. Nous regrettons d’ailleurs qu’il n’ait pas encore répondu à notre interpellation…µ
    J’émets donc un avis favorable sur votre vœu étant précisé que les démarches relevant de la Ville de Paris et de la Mairie du 12e arrondissement ont déjà été engagées et que tous les éléments ont été apportés à l’équipe pour la saisine de la Ministre de la Culture.

     

     

  • Invité de Sylvain Augier sur Sud Radio à 14h00

    sylvain augier, jean-luc romero, sud radioA l’occasion de la sortie de mon livre « Ma mort m’appartient – 100% des Français vont mourir, les politiques le savent-ils ? », je suis l’invité de l’émission « Qu’est-ce qui vous fait courir ? » animée par Sylvain Augier ce lundi 11 mai à 14h00 sur Sud Radio.

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  • Dépôt de gerbe pour le 70ème anniversaire de la victoire du 8 mai 1945

    En ce 70ème anniversaire de la victoire du 8 mai 1945, je déposerai une gerbe au monument aux morts du 12ème arrondissement de Paris au nom du président de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon.
    Cette cérémonie sera présidée par Catherine Baratti-Elbaz, maire du 12ème ardt.

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  • Session du conseil régional sur les JO et l’aide au Népal

    LogoIledeFrance.pngCe jeudi 7 mai, le conseil régional d’Ile-de-France se réunit pour une session spéciale consacrée à la candidature de Paris aux jeux olympiques et paralympiques mais aussi pour assurer notre solidarité avec le Népal violemment frappé par un terrible tremblement de terre.

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  • Mon débat sur MCE

  • sur les 10 ans de la loi sur la fin de vie : "Ma mort m'appartient - 100% des Français vont mourir, les politiques le savent-ils ?

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  • Mon Edito de mai dans la newsletter du CRIPS

    Bien sûr que lors de la Journée mondiale contre l’homophobie, une part importante des débats se concentrera sur de grandes questions, qu’elles soient internationales comme la dépénalisation universelle de l’homosexualité ou nationales comme le mariage pour toutes et tous et les suites à lui donner en termes de droits LGBT. Cette attention, ce focus sera bien sûr légitime tant les enjeux sont grands mais parler de l’homosexualité et de l’homophobie, c’est aussi s’intéresser à la question du quotidien. A la vie au quotidien quand on est une personne homosexuelle, lesbienne, bisexuelle ou transsexuelle.
    Plus de 30 ans que l’homosexualité a été dépénalisée en France, plus de 20 ans que l’OMS ne la considère plus comme une pathologie mentale : est-ce à dire que la société actuelle qui se veut ouverte et tolérante le serait réellement et concrètement ? Alors, cette vie est-elle si rose que cela ?
    Non si l’on se souvient du terrible déferlement homophobe qui accompagné l’ouverture du mariage aux couples de même sexe, déferlement qui aura laissé autant de fractures que de cicatrices. Non si l’on regarde les chiffres. Evidemment ne tombons pas dans une vision manichéenne des choses mais les faits sont là …
    Prenons cette étude de Sida info service de 2013 : la moitié des participant(e)s ont un sentiment de discrimination liée à l’orientation sexuelle et 81% évoquent au moins une situation discriminante vécue dans un des domaines de la vie quotidienne… Des chiffres qui font froid dans le dos tant les conséquences directes de ce phénomène discriminatoire sont au moins aussi importantes que la crainte d’être discriminé et l’auto-discrimination qui peut en découler. Tout cela a et aura bien sûr un impact terrible sur la santé des personnes. On ne le sait que trop bien, et ce sont des faits très largement documentés, les comportements à risque chez les HSH peuvent être et sont la conséquence du mal-être psychologique, de l’isolement, d’une mauvaise estime de soi qui peut aller jusqu’à la tentative de suicide (trois fois supérieure chez un jeune homosexuel que chez un jeune hétérosexuel).
    Alors que faire ? Eduquer, favoriser la dicibilité de l’orientation sexuelle via un dialogue renforcé avec les professionnels et les parents, casser le carcan de l’isolement. Nul doute que, dans ce cadre, le Crips Île-de-France prend toute sa place via un programme engagé d’actions auprès des jeunes, un programme qui sera bientôt renforcé par une application dédiée à cette question, une application prénommée « Tony ». A découvrir très vite !

  • "A couteaux tirés" de Paul Wermus dans VSD

    vsd avril 2015 jpeg romero fin de vie.jpgLire VSD (ici)

  • Les 30 ans du MAG Jeunes LGBT à la mairie du 11ème ardt

    Ce jeudi 30 avril, à 18h, je représenterai le président de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, aux 30 ans du MAG Jeunes LGBT qui se déroulent à la mairie du 11ème arrondissement de Paris.
    Je serai heureux d’y féliciter les responsables de  cette association qui s’est imposée comme une des grandes associations LGBT de notre capitale.

     

     

     

  • 2 ans de mariages pour tous : Pas la fin du monde qu'on prédisait ! Juste de l'Amour... (Tribune au Huffington Post)

    2 ans de mariages pour tous :

    Pas la fin du monde qu’on prédisait !

    Juste de l’Amour…

     

    Apocalypse ? Non.

    Sauterelles ? Non.

    Bon, les grenouilles au moins ? Non plus.

    Flûte … peu d’indices qui laisseraient à penser que ce serait la fin du monde et que les autorités divines nous auraient punis de tant d’audace républicaine. Pourtant cela devrait l’être : imaginez-vous qu’aujourd’hui, ce 23 avril, nous fêtons les deux ans de l’ouverture du mariage civil à tous les couples !

     

    Il y a deux ans, jour pour jour, la France, l’Etat français, respectant l’engagement de campagne de François Hollande, affirmait que l’amour entre deux personnes de même sexe était égal à l’amour entre deux personnes de sexe différent. A cela, à cette affirmation républicaine et cette reconnaissance qui va dans le sens de l’histoire de la Nation française, une certaine frange de la population, très largement minoritaire, s’était opposée de manière violente : la Manif pour « tous » - notez bien les guillemets ! - en somme un mouvement réactionnaire qui visait à empêcher l’Autre d’avoir des droits, d’avoir les mêmes droits qu’eux.

     

    Aujourd’hui, ce sont plus de 17 500 mariages entre couples de même sexe qui ont été célébrés depuis deux ans - 35 000 personnes mariées ! - et la Manif pour « tous » est désavouée, elle qui assurait, avec tant de députés UMP,  que les homosexuels ne souhaitaient pas se marier. J’avoue d’ailleurs que, au-delà de mon militantisme pour le respect et pour l’égalité des droits, je n’ai jamais bien compris leur position : ils font la promotion du mariage et quand une loi permet de l’ouvrir  - et en fait donc en quelque sorte la promotion -,ils vocifèrent. C’est à n’y rien comprendre !

     

    C’est toujours un plaisir que de fêter un anniversaire de mariage, alors imaginez quel bonheur c’est de fêter les deux ans d’une loi qui ouvrait enfin le mariage à toutes et tous ! Les Noces de cuir… Sûr que la référence au cuir va déchaîner bien des esprits faibles !

     

    Ce beau soleil printanier que je constate depuis ma fenêtre de bureau me donne envie de me projeter. En 2017, au hasard !

    En 2017, ce sera les Noces de cire … un anniversaire qui sera fêté, espérons-le, par toutes et tous, notamment par tous les élus quel que soit leur appartenance politique : certains politiciens avaient prévenu et prévu la fin de notre civilisation avec l’ouverture du mariage à toutes et tous. Utopie bien négative que celle-ci !

    Optimiste invétéré, je prédis que les haineux d’hier ouvriront toutes et tous les yeux et prendront conscience, totalement conscience, que cette réforme républicaine honore notre pays. Elle ne leur a rien enlevé. Au contraire, elle apporté plus d’amour dans notre société.

     

    C’est tout aussi utopique de penser cela mais beaucoup plus sympathique et constructif, non ?

    Et puis on ne sait jamais : l’amour et  le bonheur c’est contagieux, non ?