Réunion publique à Chateauroux
Avec Francine Noël, j'anime ce vendredi, à 18h00, une réunion publique de l'ADMD à Châteauroux. Vous êtes les bienvenus et j'espère vous retrouver aussi nombreux qu'à Aix-en-Provence mardi dernier.
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Avec Francine Noël, j'anime ce vendredi, à 18h00, une réunion publique de l'ADMD à Châteauroux. Vous êtes les bienvenus et j'espère vous retrouver aussi nombreux qu'à Aix-en-Provence mardi dernier.
A l'occasion de ma réunion ADMD à Châteauroux demain, je suis l'invité ce jeudi matin de la rédaction de France Bleu Berry pour évoquer la question de la fin de vie et l'ADMD.
Madame la Présidente, Messieurs les Vice-Présidents, Chers collègues,
Plus de 250 000 morts, dont près d’un tiers de civil parmi lesquels plus de 12 000 enfants. C’est le terrible bilan provisoire de la guerre qui fait rage en Syrie depuis plus de quatre ans. Nous le savons tous.
Comme si la guerre ne suffisait pas, cette région du monde a vu naitre et se développer un nouveau groupe de terroristes djihadistes qui se fait appeler l’Etat islamique, mais qui n’a d’état que le nom. Ces terroristes persécutent sans relâche ceux qu’ils estiment ne pas être conformes à leurs préceptes, des préceptes prônant l’intolérance, la haine et la violence.
Des hommes et des femmes sont chassés, pourchassés, réduits en esclavage ou massacrés parce qu’ils sont issus d’une ethnie différente, qu’elles pratiquent une autre religion, qu’ils défendent des positions politiques non conformes, ou qu’ils ont une orientation sexuelle différente, ou qu’ils sont transexuels.
Nous sommes aujourd’hui les témoins de crimes de guerres, d’une épuration ethnique, culturelle, religieuse et des homosexuels. Vous l’avez rappelé dans l’exposé des motifs, c’est la diversité même de cette si riche région du monde, berceau de nombreux trésors de notre civilisation, qui est en péril.
Nous saluons les différentes initiatives, celles du Conseil de Sécurité des Nations Unies, mais aussi de Paris qui en raison de l’urgence a su se mobiliser rapidement et je veux saluer ici Anne Hidalgo.
Mais ce sujet, nous l’avons déjà abordé à la Région Ile-de-France, dans sa globalité. Je ne parle pas seulement du vœu du groupe LR de l’année passée, mais aussi et surtout, du fond exceptionnel débloqué par le précédent exécutif, par Jean-Paul Huchon, Roberto Romero pour venir en aide aux populations qui fuient cette région en guerre.
Une aide décidée et votée par l’Assemblée délibérante et dont nous espérons voir rapidement tous les crédits versés aux porteurs de projets retenus.
Avec ce rapport vous proposez des actions pour venir en aide, sur place, à ces populations victimes de violences ethniques et religieuses. Cela est vraiment nécessaire, il faut en effet permettre à ces femmes et ces hommes de rester chez eux quand ils le souhaitent. Si nous partageons le but recherché, nous regrettons cependant une vision trop étroite, comme si vous ne perceviez le problème qu’au travers de la seule situation des Chrétiens d’Orient qui est dramatique mais qui n’est pas la seule. Vous en conveniez-vous-même en commission sur les homosexuels, persécutés, torturés et tués.
Or si vous prévoyez une aide, elle doit avant tout refléter l’universalité, pour n’oublier personne. Nous espérons à ce titre que les amendements déposés par les différents groupes de gauche seront acceptés. Tout comme nous espérons que vous nous indiquerez que les crédits votés pour les réfugiés seront bientôt versés aux bénéficiaires, afin que nous puissions voter favorablement et sans réserve sur ce rapport.
Ce serait symboliquement important de le voter d’une seule voix. La balle est dans votre camp.
Avant d'entrer dans le vif du sujet, laissez-moi vous dresser en quelques mots un tableau, celui qui reflète la réalité de vie de millions d'homosexuels et de transsexuels dans le monde. Un tableau noir.
En 2016, dans huit pays, l'homosexualité est punie de mort. Près de 80 pays condamnent pénalement les relations homosexuelles. Plus des trois-quarts des pays africains criminalisent l'homosexualité. Une véritable traque des homosexuels, une traque institutionnalisée, est organisée et favorisée par les pouvoirs publics au Nigeria, en Ouganda, en Egypte, au Cameroun... En Russie, le président Poutine a instauré une homophobie d'Etat avec une loi de 2013 qui sanctionne la "propagande homosexuelle". En Inde, la Cour suprême a rétabli la pénalisation de l'homosexualité. Au Maroc, un magazine titrait en une, en 2015: "faut-il brûler les homos?". Je pourrais continuer à remplir des pages et des pages...
La réaction de la communauté internationale s'est trop longtemps fait attendre. Mais en juin dernier (enfin!), pour la première fois de son histoire, le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni pour parler spécifiquement des droits des homosexuels. La raison? Les atroces lapidations et autres exécutions sommaires, souvent filmées, dont sont victimes les homosexuels en Syrie et en Irak. C'est une véritable chasse à l'homme que Daech organise contre les homosexuels.
La France, pays des droits de l'Homme -oui, j'y crois et je le défends- doit prendre toute sa part dans ce combat pour les droits de personnes persécutées simplement en raison de leur orientation sexuelle ou identité de genre. Nous nous devons de le faire plus fortement. Comment? En travaillant sur ce dossier en forme de serpent de mer que constitue la dépénalisation universelle de l'homosexualité mais aussi en mettant en œuvre, concrètement, des solutions adéquates à l'accueil des réfugiés LGBT.
Le numéro 39 d'ELCS Infos est enfin disponible. Ce numéro évoque notamment le nouveau bureau d'ELCS, la loi de Santé, le Guide API, l'engagement de la ville de Paris, ...
>> Pour consulter la revue d'ELCS, en ligne, c'est sur elcs.fr / ELCS Infos
Avec mon groupe à la région Ile-de-France, j'ai déposé un amendement pour étendre le soutien que la région veut légitimement apporter aux Chrétiens d'Orient qui subissent de terribles persécutions.
En effet, dans ce rapport les homosexuels sont oubliés alors qu'ils sont dans une situation similaire de persécution. Ils n'ont rien commis de mal. Mais ils sont juste persécutés, torturés, tués parcequ'ils sont... homosexuels ou transsexuels.
Ils doivent donc aussi béneficier de notre total soutien comme les Chrétiens d'Orient et c'est ce que je demande à Valérie Pécresse.
Ce jeudi et vendredi se déroule la session du conseil régional d'Ile-de-France présidé par Valérie Pécresse.
Ce matin, je poserai une question sur la lutte contre l'homophobie en Ile-de-France et demanderai si la région va continuer à subventionner la marche des Fiertés LGBT.
Les propos ambigus des Républicains durant la campagne électorale régionale et la nomination d'une virulente anti mariage pour tous à la tête de la commission de la famille de la région nécessitent une clarification de la présidente de région. (ci dessous: photo aux côtés de mon voisin le ministre Jean-Vincent Placé).
Voilà la nouveau bureau d'Elus Locaux Contre le Sida (ELCS) en photos.
Rejoignez-nous dans notre combat contre le sida. Adhérez à Elcs !
Beau début d'après-midi avec de nouvelles célébrations de mariages à la mairie du 12ème arrondissement de Paris.
Toujours un honneur et une joie de célébrer l'union d'un couple...
A l'invitation de l'ADMD 78 et de "Débats et Laïcité", j'animerai une réunion publique sur la fin de vie ce jeudi 11 février, à 20h00, à Rambouillet. Ce sera ma 1ère réunion dans cette partie du département des Yvelines qui est le fief de Christine Boutin et de son parti chrétien...
Je vous espère nombreux pour défendre notre demande d'une loi laïque sur la fin de vie !
Ce mercredi 10 février 2015, se déroule la 2ème commission permanente depuis l'élection de Valérie Pécresse à la tête de la région Ile-de-France.
La commission permanente, qui réunit une partie des conseillers régionaux, individualise notamment les subventions présentées dans le cadre des orientations décidées et votées par l'assemblée délibérante.
Ce dimanche, à 15h, je débattrai sur France Bleu de la question de la fin de vie en Europe.
Ce samedi, se poursuivent les 36èmes journées des délégués de l'ADMD. Tous les ans, les 122 délégués de notre mouvement se réunissent pour des réunions de formation et de réflexion qui se tiennent à Bagnolet.
La délégation des jeunes ADMD se réunit aussi à cette occasion.
Le mardi 19 janvier dernier, une commission mixte paritaire (CMP) s’est réunie pour proposer un texte commun à soumettre aux deux Chambres (Assemblée et Sénat). Le mercredi 27 janvier, les députés et les sénateurs ont examiné, en séance publique, les conclusions de cette CMP sur la proposition de loi des députés Jean Leonetti et Alain Claeys, créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie.
Je félicite les deux députés qui ont réussi, sur la base de la proposition 21 du président Hollande d’autoriser une aide active à mourir, à faire voter un texte, pratiquement inchangé par rapport à leur proposition de loi initiale, venant conclure trois années et demi (depuis la nomination du professeur Sicard par le président de la République, en juillet 2012, pour rédiger un rapport sur la fin de vie).
Je les félicite surtout pour avoir réussi le tour de force de faire croire à l’opinion publique qu’il s’agissait d’une avancée alors qu’il ne s’agit que de la mise en forme de la première loi Leonetti de 2005 (celle-ci est tout de même la troisième !) avec le décret du 29 janvier 2010 (permettant déjà les traitement sédatifs lorsque les autres traitements sont interrompus) et avec une position constante depuis la loi Kouchner de 2002, à savoir qu’hydratation et alimentation sont considérés en France comme des traitements et non des soins (cure, et non care), avec l’assentiment complaisant de parlementaires trop ravis de se retirer une épine du pied en se débarrassant de ce fardeau législatif et de médecins trop heureux de conserver la main sur cette question si intime qu’elle ne devrait appartenir qu’au seul patient arrivé au terme de sa vie.
Une loi inhumaine et hypocrite…
Alors, que va-t-il se passer à présent ?
Une loi qui ne satisfera ni les pro-vie ni les pro-choix
Les Français, très largement (plus de 90%) favorables à la légalisation de l’euthanasie telle qu’elle existe déjà aux Pays-Bas, en Belgique et au Luxembourg, vont vite s’apercevoir, comme après le vote de la loi de 2005, que cette loi n’aidera pas ceux qu’ils aiment à maîtriser leur propre parcours de fin de vie et à mourir paisiblement et dans leur dignité ; les souffrances, les déchéances, les détresses vont toujours résonner au cœur des familles, laissant des cicatrices morales et affectives indélébiles.
Les pro-life – qui ne sont en fait que des voleurs de liberté, des anti-choix, qu’il s’agisse du droit de disposer de son corps comme de sa mort – trouveront que la médecine, en "sédatant " et en privant d’alimentation et d’hydratation le patient, va trop loin en accélérant le processus de fin de vie. Ils en appelleront à des forces divines, certains même manifesteront et s’enchaîneront devant les hôpitaux qui pratiqueront la sédation.
Les pro-choix – qui sont des amoureux de la vie et ne sont pas disposés à la confondre avec la survie, nous donc ! – continueront à revendiquer le droit pour chaque femme et chaque homme de ce pays de choisir lui-même les conditions de sa fin de vie dès lors qu’il est arrivé au bout de sa vie, reprenant ainsi la revendication de 36 ans (déjà !) de l’ADMD et la proposition de loi légalisant l’euthanasie co-signée par la majorité des députés socialistes dont Manuel Valls, Christiane Taubira, Laurent Fabius, Marisol Touraine, Marylise Lebranchu, Jean-Marc Ayrault et même Alain Claeys… en 2009 !
Les parlementaires ne font qu'ouvrir la voie à de nouvelles actions
À l’Association pour le droit de mourir dans la dignité, nous poursuivrons notre travail de persuasion des parlementaires et leur responsabilisation (car après tout, les futurs drames de la fin de vie en Ehpad ou ailleurs seront les conséquences de leur inaction) pour qu’il comprennent enfin qu’ouvrir un droit supplémentaire à ceux qui le souhaitent ne crée aucune obligation pour ceux qui le refusent, et qu’une société qui se libère et libère ses citoyens des interdits est une société qui ne se sclérose pas et continue d’avancer.
Les parlementaires ont probablement souhaité, par leur vote du mercredi 27 janvier, mettre un terme au débat à propos de l’euthanasie qui agite notre société depuis de très longues années déjà. Ils ne font pourtant qu’ouvrir la voie à de nouvelles actions, de nouvelles contestations et de nouvelles manifestations.
Les 66.000 adhérents de l’ADMD vont reprendre le chemin des permanences parlementaires, des plateaux de télévision et des studios de radio pour exprimer leur colère. Ils seront dans la rue…
Ceux qui nous ont bercés de promesses et de mots, en 2012, ne pourront plus, en 2017, nous faire rêver. Tant pis pour eux…
Mais en attendant, des femmes et des hommes de notre pays souffrent et meurent dans des conditions inacceptables et indignes de leur condition humaine et d’un pays qui se veut grand…
par Jean-Luc Romero-Michel
Source : Le Plus de l'Obs
Au moment où je quitte la présidence du Crips, il me paraissait important de ne pas abandonner le champ militant de la lutte contre le sida.
En effet, alors que jamais autant de gens n’ont vécu avec ce virus, la lutte n’est plus à l’agenda politique et médiatique.
Avec des élus de toutes tendance, car le sida n’est ni de droite ni de gauche, nous voulons continuer à nous mobiliser car le sida se soigne aussi par la politique !