Politique française - Page 115
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Retrouvons-nous pour une Réunion publique ADMD à Marseille
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Marseille reçoit le label "ville engagée contre le sida" de ELCS
Ce vendredi, en fin d'après-midi, j'aurai le plaisir de remettre le label ville engagée contre le sida à Marseille. Depuis très longtemps la cité phocéenne est très engagée dans ce combat pour la vie.
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"L'homophobie est un délit et non une forme de liberté d'expression !"
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Ma lettre au 1er ministre pour que la lutte contre les LGBTQIphobies et le sexisme soit la Grande Cause nationale 2019
Monsieur le Premier ministre,
Vous avez-vous-même dénoncé, à juste titre, la multiplication inquiétante des agressions homophobes à Paris et en province. Pas plus tard que mardi, le président d’Urgence Homophobie a été brutalisé à la sortie d’un restaurant. La semaine dernière, c’est un couple de femmes qui était agressé. Sans oublier le terrible meurtre d’une personne transgenre, il y a quelques semaines. Ces actes de déferlement de haine et de violence sont devenus des épisodes quasi quotidiens. Devant ces faits, nous ne pouvons garder le silence. Nous devons condamner et agir sans plus attendre.
Nous constatons également que la parole homophobe s’est généreusement libérée depuis l’ouverture du mariage aux couples de même sexe. Un sondage de l’IFOP réalisé au printemps dernier nous informe en ce sens que plus d’un homosexuel sur deux a dû faire face à des discriminations en raison de son orientation sexuelle. Nous redoutons que de nouvelles agressions aient lieu, en proportion toujours plus croissante.
Tout ceci interpelle notre responsabilité à tous, élus locaux, parlementaires et Gouvernement, et nous intime l’ordre de mettre la puissance publique au service de tous les citoyens. Nous avons, en effet, trop longtemps établi une hiérarchie entre les discriminations. Être raciste et antisémite, c’est heureusement grave. En revanche, être sexiste, homophobe ou transphobe, c’est vu comme une forme de liberté d’expression ! Nous devons cesser avec ce deux poids, deux mesures.
Cela passe par la mobilisation de la société dans son ensemble. L’école a un rôle important à jouer, car au-delà des différences qui peuvent nous distinguer les uns des autres, l’institution scolaire reste le dénominateur commun de tous les Français. Aujourd’hui des associations comme SOS Homophobie font un travail remarquable dans la sensibilisation de nos jeunes. Ce genre de dispositifs doit être généralisé sur tout le territoire. Nous devons le concevoir avant tout comme un service public et pas uniquement comme la mobilisation volontaire de quelques associations.
L’heure est donc à la mobilisation générale. Tout le monde doit être impliqué et, en première ligne, nos institutions car elles sont le miroir de notre société, une société qui pointe du doigt, qui raille, qui brutalise. Les témoignages de personnes victimes de discriminations en raison de leur orientation sexuelle et qui peinent à porter plainte ne manquent pas. C’est pourquoi nous devons sensibiliser celles et ceux dans la police qui assurent l’accueil des victimes. Si depuis 2017, tous les policiers en formation initiale bénéficient d’un module de deux heures, nous regrettons que cela ne soit pas suffisant et ne corresponde pas à la réalité du terrain. La formation des policiers en poste depuis plusieurs années est par ailleurs peu, voire pas du tout traitée. Certaines associations comme SOS Homophobie ou encore Flag tentent de combler ce manque. Mais c’est avant tout à l’Etat de s’en saisir.
Aussi, nous remarquons que le débat actuel sur les LGBTphobies, bien qu’il alerte l’opinion publique, ne produit pas assez d’informations pertinentes pour la compréhension de ce phénomène. La dernière étude parlant du profil des agresseurs remonte à 2011. Il s’agissait alors du rapport annuel d’SOS Homophobie.
Il est donc aujourd’hui plus que jamais nécessaire de mettre la lumière sur ces comportements et organiser un grand débat national. Pour ce faire, je me permets de vous proposer que la lutte contre le sexisme et les LGBT phobies soit déclarée Grande cause nationale 2019.
Il est en effet important de prendre le temps d’impliquer tous les secteurs sociaux : éducation, justice, santé, sécurité, mais aussi les affaires étrangères et consulaires dans un travail de réflexion collective, et ce en employant une approche innovante et orientée sur la formulation de solutions concrètes et rapidement déployables.
Je vous prie de croire, Monsieur le Premier ministre, en l’expression de ma haute considération.
Jean-Luc ROMERO-MICHEL
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faisons de la lutte contre le sexisme et les LGBT phobies la Grande cause nationale 2019 ! (ma tribune dans le Huffington Post)
Recrudescence des actes homophobes : faisons de la lutte contre le sexisme et les LGBT phobies la Grande cause nationale 2019 !
J’ai observé avec consternation la multiplication inquiétante des agressions homophobes en France. Pas plus tard que mardi, le président d’Urgence Homophobie a été brutalisé à la sortie d’un restaurant. La semaine dernière, c’est un couple de femmes qui était agressé. Sans oublier le terrible meurtre d’une personne transgenre, il y a quelques semaines. Ces actes de déferlement de haine et de violence sont devenus des épisodes quasi quotidiens. Devant ces faits, nous ne pouvons garder le silence. Nous devons condamner et agir sans plus attendre.
Nous constatons toutes et tous également que la parole homophobe s’est généreusement libérée depuis l’ouverture du mariage aux couples de même sexe. Un sondage de l’IFOP réalisé au printemps dernier nous informe en ce sens que plus d’un homosexuel sur deux a dû faire face à des discriminations en raison de son orientation sexuelle. Je redoute que de nouvelles agressions aient lieu, en proportion toujours plus croissante.
Mettre la puissance publique au service de tous les citoyens
Tout ceci interpelle notre responsabilité à toutes et à tous, élus locaux, parlementaires et Gouvernement, et nous intime l’ordre de mettre la puissance publique au service de tous les citoyens. Nous avons, en effet, trop longtemps établi une hiérarchie entre les discriminations. Être raciste et antisémite, c’est heureusement grave et intolérable. En revanche, être sexiste, homophobe ou transphobe, c’est vu comme une forme de liberté d’expression ! Nous devons cesser avec ce deux poids, deux mesures.
Cela passe par la mobilisation de la société dans son ensemble. L’école a un rôle important à jouer, car au-delà des différences qui peuvent nous distinguer les uns des autres, l’institution scolaire reste le dénominateur commun de tous les Français. Aujourd’hui des associations comme SOS Homophobie ou le CRIPS Ile-de-France font un travail remarquable dans la sensibilisation de nos jeunes. Ce genre de dispositifs doit être généralisé sur tout le territoire. Nous devons le concevoir avant tout comme un service public et pas uniquement comme la mobilisation volontaire de quelques associations ou quelques collectivités locales.
L’heure est donc à la mobilisation générale. Tout le monde doit être impliqué et, en première ligne, nos institutions car elles sont le miroir de notre société, une société qui pointe du doigt, qui raille, qui brutalise. Les témoignages de personnes victimes de discriminations en raison de leur orientation sexuelle et qui peinent à porter plainte ne manquent pas. C’est pourquoi nous devons sensibiliser celles et ceux dans la police qui assurent l’accueil des victimes. Si depuis 2017, tous les policiers en formation initiale bénéficient d’un module de deux heures, nous regrettons que cela ne soit pas suffisant et ne corresponde pas à la réalité du terrain. La formation des policiers en poste depuis plusieurs années est par ailleurs peu, voire pas du tout traitée. Certaines associations comme SOS Homophobie ou encore Flag tentent de combler ce manque. Mais c’est avant tout à l’État de s’en saisir en coordination avec les associations.
L’urgence d’un long et rigoureux débat national.
Aussi, chacun peut remarquer que le débat actuel sur les LGBT phobies, bien qu’il alerte l’opinion publique, ne produit pas assez d’informations pertinentes pour la compréhension de ce phénomène. La dernière étude parlant du profil des agresseurs remonte à 2011. Il s’agissait alors du rapport annuel de SOS Homophobie.
Il est donc aujourd’hui plus que jamais nécessaire de mettre la lumière sur ces comportements et organiser un grand débat national. Pour ce faire, j’ai proposé au Premier ministre que la lutte contre le sexisme et les LGBT phobies soit déclarée Grande cause nationale 2019.
Il est en effet important de prendre le temps d’impliquer tous les secteurs sociaux : éducation, justice, santé, sécurité, mais aussi les affaires étrangères et consulaires dans un travail de réflexion collective, et ce en employant une approche innovante et orientée sur la formulation de solutions concrètes et rapidement déployables. -
Retrouvez-moi pour #LeTalkDuLundi à 12H sur Périscope !
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Manifestation contre l'homophobie et la transphobie à 17H00 : venez nombreuses et nombreux !
A l'appel de SOS Homophobie et de l'Inter-LGBT, une manifestation contre l'homophobie et la transphobie aura lieu ce dimanche à 17H00 place de la République.
Elus Locaux Contre le Sida s'est associée à cet appel.
Venons nombreuses et nombreux ! -
#LeTalkDuLundi sur la fin de vie (édition du 15 octobre 2018)
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Performance numéro 8 sur le Mur12 par The Brothers of Light à 16H
Ce samedi, à 16H, aura lieu la performance numéro 8 par les artistes de Street Art The Brothers of light sur le Mur12 rue du Sahel.
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Réunion publique ADMD à Nîmes à 18h00
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Invité de France Bleu Gard à 7H50
A l'occasion de ma réunion publique ADMD à Nîmes, je serai l'invité de la rédaction de France Bleu Gard à 7h50 pour évoquer la question de la fin de vie.
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Retrouvez-moi pour une réunion publique ADMD à Paris 19 à 18H00
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Intervention à la région Ile-de-France sur le Théâtre Astral
Commission Permanente d’Ile-de-France
Intervention sur le théâtre Astral
Mercredi 17 octobre 2018Madame la présidente, Madame la vice-présidente,
Permettez-moi, madame la présidente, d’attirer tout particulièrement votre attention sur le théâtre Astral, un des trop rares théâtres franciliens pour très jeunes enfants.
Situé au Parc Floral de Paris, dans le 12ème arrondissement, il couvre une grande partie de notre région car les enfants viennent non seulement de Paris mais aussi et surtout du Val-de-Marne, de l’Essonne et de la Seine-Saint-Denis.
Malheureusement, les légitimes mesures prises contre le terrorisme ont eu un impact violent pour ce théâtre car la plupart des groupes scolaires ont dû annuler leur venue dans ce théâtre.
La situation financière s’est terriblement dégradée. Le théâtre Astral, dont le rayonnement est régional et qui est particulièrement soutenu par Paris, souhaitait déposer un dossier de subvention mais le mandataire financier avait souhaité attendre.
Aujourd’hui, ce théâtre est en péril et son directeur a eu l’occasion de joindre votre conseiller culture et à plusieurs reprises, l’élue de votre majorité, Madame Montandon pour les alerter.
Comme nous l’avions fait pour le musée Jean Cocteau, le 4 juillet 2018, je pense que ce serait à l’honneur de la région Ile-de-France de voter une aide exceptionnelle pour ce théâtre unique lors de la prochaine CP de novembre.
Je vous remercie. -
Apéro-Débat sur la fin de vie des Audacieuses et audacieux sur la fin de vie à Paris 01
Ce mercredi, à 19H00, je participerai à l'apéro-débat sur la fin de vie organisé par les Audacieuses et Audacieux au Cochon à l'oreille.
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Commission permanente à la région Ile-de-France
Ce mercredi se déroulera la commission permanente de la région Ile-de-France qui individualise notamment les subventions.
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Retrouvez-moi pour #LeTalkDuLundi à 12H sur Périscope
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Podcast de mon interview au JT de France 3 Corse
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Retrouvez-moi sur France 3 Corse à 19H
A l'occasion de mon déplacement militant à Ajaccio, je serai l'invité du JT de France 3 Corse ce samedi à 19H00.
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Retrouvez-moi pour une réunion publique ADMD à Ajaccio à 13H45