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Paris Autrement - Page 178

  • Le PSG fait tousser les Verts

    Lors du dernier conseil de Paris, la subvention au PSG a été votée. Pour mémoire, la ville de Paris accorde 2,3 millions d’€ de subvention et achète des places pour 1,2 millions d’€, soit un total, pour 2005, de 3,5 millions d’€, le maximum légal que la ville puisse donner à ce club. A cela s’ajoute la subvention du Conseil général des Yvelines de 183.000€ et celle enfin du Conseil régional d’Ile-de-France qui s’élève à 200.000€ et qui transite par la fondation PSG.
    Pour cette 15ème journée de la L1, avec un match périlleux contre l’actuel 2ème du classement, Bordeaux, je suis comme beaucoup de Parisiens attaché à cette équipe et à sa réussite.
    Les Verts parisiens ont récemment estimé que cette équipe ne mérite pas l’effort financier que fait la capitale pour ce grand club. Je comprends certaines des appréhensions de ce groupe. Certaines affaires en cours démontrent des dérapages financiers inacceptables dans le passé, l’attitude de certains supporters est scandaleuse et intolérable, mais en même temps on sent que l’actuelle direction du PSG a la volonté réelle de remédier à tout cela.
    Paris, capitale de la France, doit avoir un grand club de foot et c’est pour cela que la ville doit lui donner tous les moyens nécessaires pour assurer son rayonnement. En même temps, alors qu’un effort particulier est fait pour intensifier notre politique de formation, il faut - comme je l’ai écrit à plusieurs reprises sur ce blog - que le club et ses joueurs soient plus ancrés dans la vie locale de la capitale.
    Ils doivent collaborer plus régulièrement avec nos écoles - collèges, lycées – et nos associations sportives pour aider une partie de notre jeunesse qui croie - drôle d’époque ! - plus aux sportifs qu’aux hommes politiques. Les joueurs sont des modèles pour beaucoup de jeunes Parisiens : qu’ils nous aident à leur apprendre la valeur de l’effort et du travail, ces valeurs trop souvent méprisées, alors qu’elles restent les conditions d’une vie réussie.

  • Limiter à Paris les antennes relais à 1 Volt par mètre

    Fin d’après-midi consacré à la lutte contre le sida : deux interviews pour Pink TV et l’émission « C’est dans l’air » de France 5, puis bureau du sida grande cause nationale 2005 et enfin café politique d’Aujourd’hui, Autrement consacré aussi à la lutte contre le sida en compagnie de la conseillère de Paris Cécile Renson et de Jonathan Denis, président de Jeunes contre le sida.
    Dans le même temps, au Conseil de Paris, les élus examinaient les contrats passés avec les opérateurs de téléphonie mobile sur une quarantaine d’immeubles municipaux.
    J’ai eu l’occasion de dire cet été sur ce blog ma position sur ce dossier. Je vous la rappelle. En effet, si les études actuelles ne démontrent pas les dangers pour la santé des téléphones portables, le principe de précaution appelle les élus à beaucoup de vigilance en ce qui concerne les antennes relais, qui foisonnent sur les toits de la capitale. Sans emboîter le pas à des Verts trop excessifs sur ce dossier, je pense cependant qu’il faut abaisser le seuil d’exposition des Parisiens aux champs électromagnétiques des antennes relais à 1Volt/mètre. L’actuelle Charte de bonne conduite, signée par la ville et les opérateurs de téléphonie mobile, limite ce seuil à 2V/m. Même si les opérateurs tentent de nous convaincre que l’arrivée de l’UMTS empêche tout abaissement de seuil, les spécialistes reconnaissent que la limitation à 1V/m est raisonnable et suffisante.
    Je n’ai pas changé d’avis. Je pense que la proposition des Verts de limiter à 0,6V/m est difficile à mettre en oeuvre car cela va poser problème avec l’arrivée de l’UMTS qui permet notamment de consulter la télé sur son téléphone portable.
    J’espère en tous cas que le Conseil de Paris se sera refusé à voter les actuels contrats qui, avec 2 volts par mètre, ne respectent pas un élémentaire principe de précaution !

  • Faire des propositions, sans tabou, sur le Plan de déplacements à Paris

    En 2004, la mairie de Paris a lancé un questionnaire auprès des Parisiens sur le Plan local d’urbanisme. Résultat : 120.000 réponses et quelques idées de bon sens soutenues. Seul hic, en ce qui me concerne, le refus des Parisiens de lancer la construction de tours à Paris. Avec le recul, je les comprends : on ne leur expliquait pas clairement qu’il ne s’agissait pas de toucher au centre historique de la capitale, mais de les ériger aux portes de la ville. On reviendra sur ce débat qui est loin d'être clos.
    Ces jours-ci, nouvelle consultation : cette fois-ci sur l’avenir des transports à Paris d’ici à 2020. C’est une loi de 1996 qui impose aux agglomérations de plus de 100.000 habitants de se doter d’un plan de déplacements.
    800.000 questionnaires ont été envoyés aux Parisiens avec 14 questions.
    Même si les réponses aux questions m’apparaissent un peu trop induites (sic), je ne peux que vous inciter, si vous vivez à Paris, à y répondre. Si vous n’avez pas reçu ce questionnaire, n’hésitez pas à la demander par Internet.
    Je reste persuadé que l’idée des Verts de rendre piétonnier tout le centre de Paris est un non sens, car Paris ne sera jamais Rome. Nous sommes une capitale historique, administrative, politique mais aussi un centre économique important. Ne faisons pas de la ville lumière une Ville Musée.
    Par contre, je reste persuadé, comme je l’ai défendu, à plusieurs reprises sur ce blog, qu’un péage reste une solution de bon sens pour un Paris, Autrement. Espérons que le débat qui s’ouvre aujourd’hui permettra d’évoquer toutes les solutions pour l’avenir sans faire une omerta sur certaines d’entre elles : le péage !

  • Le PSG a besoin de supporters, pas d’hooligans !

    Je ne sais pas si les températures inhabituellement élevées en cette époque de Toussaint ont une part dans la violence qui envahit ces jours-ci des cités de Seine-Saint-Denis, mais aussi les supporters du PSG.
    Je ne vais pas mettre de l’huile sur le feu concernant la violence qui sévit à Clichy. Je connais trop et j’aime trop ce département du 9-3 pour donner des leçons à quiconque. J’ai été conseiller municipal de Bobigny pendant 12 ans et je sais qu’une étincelle non maîtrisée peut aboutir à un incendie généralisé. Je crois qu’il est donc du rôle des élus d’éviter en ces moments les grands discours incantatoires ou les bons mots, mais d’agir concrètement et modestement. Nous y reviendrons !
    Par contre, je crois qu’il faut parler des débordements récurrents de certains supporters du PSG. Je m’étais réjoui cet été de la première place de cette belle équipe et j’avais émis le souhait que cette renaissance rime avec pacification aussi !
    Le PSG n’est plus premier du classement de la Ligue 1, mais recule en cette treizième journée à la quatrième place. Mais, cela ce n’est pas le plus grave. Le PSG a su nous montrer qu’il pouvait toujours nous surprendre.
    Par contre, que certains supporters du PSG continuent leurs violences à tel point que Nicolas Sarkozy a du lui-même se saisir du dossier, c’est inacceptable.
    Sans l’intervention intelligente des stewards du PSG au stade de l’Abbé-Deschamps, dimanche dernier, ce n’est pas 10 blessés que nous aurions mais bien plus.
    10 blessés à l’occasion d’un moment de passion et de partage que doit être une compétition sportive, c’est évidemment 10 de trop !
    D’ailleurs, comment se résigner à ce que le Parc des Princes soit le seul stade de France à bénéficier d’un contrat local de sécurité ?
    Nicolas Sarkozy a raison : les responsables d’associations de supporters doivent prendre à bras le corps ce problème. Les présidents des Boulogne Boys et des Tigris Mystic, dont certains des membres ne cessent de s’affronter, doivent tirer les conclusions de tout cela et ne pas hésiter à exclure de leurs associations ces pseudos supporters violents en geste comme en parole.
    Pour que le PSG retrouve les voies de la victoire, il a besoin de supporters, pas d’hooligans !

  • Avec Roland Castro pour le Grand Paris !

    Etonnante rencontre, ce midi, dans son atelier avec Roland Castro, l’architecte urbaniste, mais aussi candidat à l’élection présidentielle de 2007. Certes, je l’avais déjà rencontré. J’ai même récemment débattu avec lui de l’architecture à Paris dans Piques et Polémiques sur France 3, mais nous n’avions jamais passés un moment en tête à tête.
    Roland Castro, responsable aussi du Mouvement de l’utopie concrète, m’a donc invité à déjeuner, ce que j’ai accepté avec plaisir, tant j’avais envie d’échanger avec celui qui est le véritable théoricien du Grand Paris et dont je me suis inspiré, cet été, en relançant cette idée ambitieuse.
    On l’a un peu oublié, mais cet architecte communiste fut chargé de mission en 1983 auprès du Premier ministre de l’époque et a été à l’origine de la réflexion de ce que pourrait être « l’aménagement à long terme du pourtour de Paris ».
    La première manifestation autour du Grand Paris, qu’il a organisée, date de décembre 1985 : ce sont les Assises Banlieues 89 qui se sont déroulées à Enghien.
    Deux documents seront publiés ensuite par Roland Castro, un premier en juin 1990 sous l’égide de Banlieues 89, intitulé « Le Paris des cinq Paris », puis en septembre 1999, dans un document singulier et carrément révolutionnaire « Une utopie concrète pour le Grand Paris ».
    Une chose est sûre, le projet de Castro est aussi un projet citoyen, le moyen de ré-intéresser à la politique de nombreux citoyens de banlieue qui ont l’impression, loin de l’hyper-centre de Paris, d’être les oubliés de la Ville Lumière.
    Le Grand Paris, nous n’avons pas fini d’en parler…

  • Places de crèches : merci les Quinze-Vingts !

    Jeudi soir, j’ai assisté à la générale de Sapho au Théatre Molière situé, à une vingtaine de mètres d’ELCS, dans le 3ème arrondissement. Amusant de me retrouver, avec Philippe Lohéac, dans ce théâtre où nous devions lancer la campagne pour un Paris Autrement, ce qui nous fut interdit la veille de notre présentation de programme par la mairie de Paris !
    Le spectacle « Sapho chante Léo Ferré : Ferré Flamenco » m’a beaucoup touché. Juste accompagnée d’un guitariste flamenca Vicente Almaraz et d’un percussionniste toulousain Alyss, Sapho revisite et se réapproprie le répertoire du grand Léo osant même terminer par le standart « Avec le temps » en arabe. Un spectacle que je vous conseille vivement. Fin de soirée ensuite au Banana où je suis passé quelques minutes pour souhaiter un joyeux anniversaire à l’équipe de Mec’s magazine et notamment à Edward et Stéphane Turland.
    Ce vendredi, malgré un état fébrile, a été consacré en partie au 12ème arrondissement. J’ai d’abord visité le Centre International de Séjour de Paris, avenue Maurice Ravel, à quelques pas de la Porte dorée. Ce Centre, encore insuffisamment connu dans mon arrondissement, y joue pourtant un rôle singulier. Hôtel d’abord, il permet aux jeunes et aux budgets modestes de se loger convenablement à Paris. Avec son self et son restaurant, il permet ensuite de se restaurer ou d’organiser des manifestations festives pour un coût raisonnable. Pourvu de nombreuses salles de réunions d’une capacité de 20 à 230 personnes, le CISP offre aux associations et organismes professionnels des salles de réunions ou de séminaires pour un coût très raisonnable. Lieu de culture enfin, le CISP organise des expositions et des spectacles dans son théâtre Maurice Ravel. A voir d’ailleurs en ce moment « le Jardin extraordinaire » spectacle musical sur les chansons de Charles Trenet.
    J’ai ensuite déjeuné avec Véronique Chevaillier, présidente du CISP, son époux Eric Chevaillier, maire-adjoint du 12ème arrondissement, ainsi que le directeur du Centre. L’occasion d’aborder l’idée surprenante et saugrenue de Clémentine Autain, maire-adjointe de la jeunesse, de confier la direction de ce lieu à un organisme national oubliant la vocation locale du CISP qui, peu à peu, est investi par les riverains et devient un lieu de vie exemplaire du quartier.
    Enfin, conseil d’administration du Centre hospitalier national d’ophtalmologie des Quinze-Vingts, rue de Charenton [ma photo] aux côtés de mon amie Cécile Renson. Ce CA extraordinaire était convoqué pour voter le rapport préliminaire sur le budget 2006. Trois priorités pour l’année prochaine : le démarrage des travaux de l’Institut de la vision, le renouvellement de l’IRM et le développement des activités de recherche.
    Enfin, nous avons longuement évoqué la crèche du personnel des Quinze-Vingts. Connaissant un taux d’occupation de 29% - soit un coût pour l’hôpital de 159€72 par enfant pour une rentrée de 10€70 ! - il a donc été décidé d’ouvrir la crèche aux enfants du quartier comme l’assistance publique l’a déjà fait dans ses 18 crèches. Résultat, dix places ont déjà été offertes à la mairie du 12ème arrondissement et 4 supplémentaires vont l’être prochainement. Tout bénéf pour la majorité actuelle qui, sans investissement, retrouve quelques précieuses places qui, cerise sur le gâteau, fonctionnent à des horaires élargis de 7 à 20h30, alors qu’aucune des 357 crèches municipales n’a étendu ses horaires depuis 2001.
    A cette occasion, je rappelle ma proposition de créer une crèche à horaires élargis par arrondissement et un pool d’assistantes maternelles volantes ouvert 24h/24.
    Espérons que la mairie de Paris va enfin avancer sur ces deux propositions et ne pas attendre d’obtenir de nouvelles places de crèche grâce aux Quinze-Vingts et aux hôpitaux parisiens de l'AP-HP !
    Bon week-end.

  • Avec Bachelot et Bertrand, je soutiens les GayGames 2010 à Paris.

    Journée à la mairie de Vigneux-sur-Seine, puis dîner avec le sénateur Jacques Pelletier, président du groupe RDSE au Sénat, à la Méditerranée, un restaurant près du palais du Luxembourg. Même si je préférerai avoir quelques soirées pour me reposer, c’est toujours un réel plaisir de passer un moment avec cet élu humaniste et chaleureux. De plus, son bon sens, son expérience d'ancien ministre et son éloignement de la vie politicienne parisienne donne à sa vision une hauteur et une distance que je ne peux avoir et qui m’est vraiment utile
    En rentrant, avant d’écrire ces quelques lignes et de surfer un peu sur la toile, j’ai adressé, à leur demande, un mot de soutien aux organisateurs des GayGames. Ma copine Roselyne Bachelot l’a fait aussi, tout comme Léon Bertrand, le ministre UMP du tourisme. Voici le mot que j’ai envoyé aux responsables de la candidature parisienne :
    « La France que j'aime, Paris par dessus tout, s'est toujours distinguée par sa tolérance. A travers les siècles, c'est ici que les opprimés, les malheureux sont venus se réfugier. Ce devrait être notre fierté et notre force.
    Après le terrible échec des Jeux Olympiques de 2012, les GayGames nous donnent la formidable occasion de montrer au monde que cette volonté d'ouverture, de tolérance et d'amour nous habite encore. Pour les homosexuels, mais pas uniquement puisque ces jeux sont ouverts et heureusement à toutes et tous, ces Jeux Gays conjugueront esprit olympique et sens de la fête, respect des différences et passion.
    Pour le sport où l'homosexualité est encore mal vécue, pour les sportifs qui sont parfois victimes d'homophobie, je souhaite que Paris organise les Jeux Gays.
    La Tour Eiffel brillera alors pendant quelques jours aux couleurs de l'arc-en-ciel. »
    Bonne chance Paris 2010 !

  • 2008, c’est pas demain !

    Il y a des jours où je préférerai rester chez moi. C’était le cas aujourd’hui et j’ai dû me faire violence pour ne pas annuler mes rendez-vous. Le décès de Michel est dur à encaisser.
    J’ai donc enregistré une interview chez moi pour un 52 minutes qui passera sur la chaîne de la TNT, NT1, dans l’émission « On va tout vous dire ». Ce documentaire sera consacré à la famille et les journalistes voulaient connaître mon point de vue sur le mariage homosexuel, les réticences d’une partie de la classe politique française à ce sujet, ainsi que les raisons de son vote en Espagne. Diffusion prévue en décembre.
    J’ai aussi déjeuné ce midi avec Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la culture et actuel président de TV5, chez Françoise, aux Invalides. Ce moment rare a été l’occasion de constater une nouvelle fois nos convergences de vue sur de nombreux sujets et aussi notre volonté de faire de la politique autrement. Jean-Jacques m’a même rappelé qu’il refusait tout embrigadement et qu’au conseil régional de Lorraine, il vote en son âme et conscience, n’hésitant pas, comme il l’a fait récemment, à donner sa procuration au président socialiste de région plutôt qu’à son groupe qui s’apprêtait à voter dans un sens qui allait à l’encontre de son intime conviction. Pour avoir dû voter à quelques reprises contre l’avis de mon groupe, je sais à quel point cela crée de tensions. Mais, je sais aussi qu’on gagne toujours en restant fidèle à ses convictions. Etre élu, ce ne devrait pas nous transformer en moutons, obligés de suivre les yeux fermés les consignes d’un groupe. L’honneur de la politique, c’est parfois de dire non.
    Début de soirée enfin, plus classique. Avec Philippe Lohéac, je suis passé au lancement de campagne de Françoise de Panafieu au Théâtre Montparnasse. Contrairement, aux conclusions hâtives, que certains ne manqueront pas de tirer, ce n’est pas un acte d’allégeance à la candidature de Françoise. Mais un geste amical envers celle qui m’a invité et pour laquelle j’ai de l’amitié.
    Pour ce qui est des municipales à Paris, avec mes amis de Paris Autrement et d'Aujourd'hui, Autrement, nous déciderons le moment venu de notre stratégie et d’un éventuel soutien à un candidat. C’est incontestablement prématuré aujourd’hui, d’autant que nous ne connaissons pas les propositions des actuels candidats, même si, ce soir, Françoise a présenté devant une salle pleine, mais composée surtout de seniors, ses 6 orientations pour un Paris gagnant.
    En ce qui nous concerne, pour un Paris, Autrement, nous avons un programme, des idées ambitieuses, notamment sur le Grand Paris, et c’est en fonction des réponses précises qu’apporteront, au cours de cette campagne les uns et les autres, que nous déciderons de notre stratégie.
    Nous avons donc le temps, car 2008 : c’est pas demain !

  • Pour un Skatepark couvert éphémère à Paris

    Paris Skate Culture va présenter un projet à la mairie de Paris qui aura le nom de "SKATEPARK EPHEMERE".
    Comme la mairie n’annonce un skatepark couvert que pour la prochaine mandature (sic), Rémy Walter, président de Paris Skate Culture propose au maire de Paris de créer immédiatement un lieu éphémère couvert sur le modèle de l'usine éphémère, cet ancien hôpital du 18e, mis à la disposition d’artistes - musiciens et plasticiens - pendant 3 ans.
    L’association demande à la mairie de trouver un hangar vide - il y en a, me l’assure Rémy – et, de son côté, l’association s’engage à mettre à disposition 2 rampes - une big et une mini en spine Vertical - ainsi que des modules de street.
    L’association offre le matériel - une telle proposition arrive suffisamment rarement pour le remarquer ! -, puis il suffit à la mairie de fournir un hangar. Ainsi, en attendant un vrai skatepark couvert, les jeunes et moins jeunes skaters pouront enfin rouler à couvert, ne plus subir la répression et aussi ne plus abîmer le mobilier urbain.
    Bref, tout le monde y gagnera !
    Comme Aujourd’hui, Autrement, le groupe MRC au conseil de Paris semble soutenir cette initiative.
    La balle est donc dans le cas de la mairie de Paris ! Vite, l'hiver approche...

  • Le Grand Paris avance dans les medias...

    L'idée du Grand Paris, que je défends depuis longtemps, avance aussi dans les medias. Hier, lors de l'émission de la City Radio à laquelle je participais, l'animateur a mis en avant l'intérêt du Grand Paris. Cette semaine dans Zurban dans l'article "Le bonheur est dans les près", le journaliste Julien Solonel précise: "Face à l'exiguîté du territoire [105 km², loin des 312 km² de Londres ou des 607km² de Madrid], la question délargir les limites de Paris en englobant les villes qui la touchent, évoquée depuis des années, se pose donc avec une nouvelle acuité. Et le projet de Grand Paris de l'élu UMP Jean-Luc Romero, qui propose dans un premier temps de créer une structure légère, mériterait que l'on se penche dessus." Peu à peu, le Grand Paris avance dans les medias... Encore un effort, mes chers collègues, et nous dépasserons nos réticences, parfois nos égoïsmes et souvent nos intérêts électoraux pour résoudre les problèmes des Franciliens et préparer ainsi l'avenir des futures générations.

  • Paris n’a pas soutenu financièrement le lancement de la nouvelle Cinémathèque !

    Mercredi, en fin de journée, j’ai assisté à la commission de la culture au Conseil régional d’Ile-de-France. A l’ordre du jour, un certain nombre de subventions pour des manifestations et des projets cinématographiques.
    Et parmi, ces demandes, celle de la Cinémathèque pour sa soirée de réouverture et la belle exposition Renoir/Renoir.
    Autant vous le rappeler d’entrée de jeu : je suis heureux et fier que la Cinémathèque se soit installée à Bercy et ait retrouvé ce 12e arrondissement qui l’avait vu naître en 1936.
    Je soutiens avec enthousiasme cet établissement culturel et j’estime que l’Etat, comme les collectivités locales, ont une vraie responsabilité pour favoriser le développement et le rayonnement de la Cinémathèque Française.
    J’ai cependant été surpris par le montant de ce lancement, par l’absence de financement de la ville de Paris et par la régularisation rétroactive de notre subvention régionale.
    En effet, alors que l’inauguration s’est déroulée le 28 septembre dernier, que l’exposition a commencé le même jour, je suis étonné que nous ne soyons saisis que rétroactivement de cette demande par le vice-président communiste de la région. C’est une pratique détestable et peu conforme à nos principes démocratiques que de faire voter par des élus des crédits pour une manifestation qui s’est déjà déroulée !
    D’autre part, ce lancement et l’expo sont d’un coût de 1.592.000€ - soit plus de 11 millions de Francs -, ce qui me paraît excessif.
    Enfin, si la région-capitale a décidé de financer à hauteur de 150.000€ - pour 250.000€ demandés par la Cinémathèque -, la ville de Paris n’a pas participé financièrement à cet événement important, ce qui est étonnant pour une municipalité qui se dit attachée au 7e art. Malgré ma question à l’exécutif régional, je n’ai pas eu d’explication quant à cette absence de soutien parisien.
    Cela ne m’a bien sûr pas empêché, ainsi que les membres du groupe UMP, de voter cette subvention régionale, mais j’espère avoir prochainement une explication…
    En attendant, je vous conseille de visiter la Cinémathèque qui est abritée dans un magnifique immeuble conçu par Franck O. Gehry et aménagée intérieurement par l’Atelier de l’Ile.

  • Sur la City Radio, ce mercredi, à 17h30

    J'interviendrai sur la City Radio [Groupe Radio France], par téléphone, ce mercredi à 17h30, pour évoquer le Grand Paris. Je pourrais, à cette occasion, rappeller l'intérêt d'un Grand Paris qui est la cadre idéal pour régler nos problèmes de circulation, d'environnement, de pollution, de développement économique ou de logement.

  • Oublier nos égoïsmes pour bien vivre à Paris !

     
    Le Parisien Paris de mardi nous apprend que 3588 places de stationnement disparaîtront d’ici 2007 à Paris. Pour mémoire, Paris contient 169.000 places en surface dont 35.000 restent encore gratuites.
    Si je partage la volonté de limiter l’utilisation de la voiture dans la capitale et de favoriser transports en commun et circulations douces - j’ai fait sur ce blog de nombreuses propositions en ce sens - la poursuite d’une telle politique ne peut se faire sans une concertation approfondie et totale avec les cités limitrophes.
    Je sais que le Grand Paris - seule solution à bien des problèmes de la ville lumière et que je défends avec force - ne se mettra pas en place en quelques mois ! Dommage.
    Ce n’est pas une raison pour ne pas avancer : pourquoi - au-delà des accords bilatéraux signés entre Paris et quelques villes - ne pas être à l’initiative d’une réunion trimestrielle de toutes les villes de la petite couronne ? Le maire de Paris devrait tenter une consultation permanente, même si elle reste pour l’instant informelle.
    Pour la circulation, nous pourrions ainsi évoquer différentes solutions comme le péage urbain à Paris, comme cela a été fait avec succès à Londres, la création de parkings aux terminus des lignes de métro ou de RER en banlieue et bien sûr la mise en place d’une rocade de métro.
    Cette rocade que je soutiens depuis longtemps pour un Paris Autrement et qui doit être cofinancée par Paris fait désormais partie des projets que porte la RATP. D’une longueur de 42 km pour un coût global important de 6,4 milliards d’€, cette rocade éviterait l’explosion des embouteillages en banlieue.
    Pour résoudre les problèmes liés à l’augmentation de la circulation – pollution, incidence sur la santé, embouteillages, problèmes économiques – les élus parisiens et franciliens doivent définitivement oublier leurs seuls intérêts électoraux et penser à l’avenir de Paris et de notre région… et y mettre les moyens. N’oublions pas que Vienne, Madrid dépensent le double pour leurs transports en commun !
    Certes, la plupart d’entre nous auront quitté depuis bien longtemps la vie politique quand une rocade de métro en banlieue sera achevée. Mais est-ce une raison pour reporter des décisions indispensables pour circuler dans notre région dans 30 ans, indispensables pour bien vivre à Paris et en Ile-de-France en 2030 ?

  • Commerce équitable : à quoi servent les Verts à Paris ?

    J’ai rencontré en fin d’après-midi, Rémy Walter, le président de Paris Skate culture qui milite pour un skatepark couvert à Paris. Je lui ai bien sûr confirmé mon soutien et celui de Paris Autrement en adhérant à son association - bien que ne pratiquant pas le skate… je suis trop maladroit ! Nous avons convenu de nous rencontrer régulièrement et de réfléchir aux actions concrètes pour aboutir à cette construction plus que jamais indispensable au moment où de plus en plus d’usagers du skate sont verbalisés pour la simple pratique de leur passion !
    Bureau du sida, grande cause nationale 2005 où nous avons fait un point sur le lancement de la campagne de communication qui devrait bientôt être visible sur les chaînes de télé ainsi que la préparation du 1er décembre.
    Enfin, café politique d’Aujourd’hui, Autrement au Babu consacré au commerce équitable.
    Avec Philippe Lohéac, nous savons que ce sujet n’intéresse pas encore suffisamment nos concitoyens et c’est pourquoi nous avons souhaité organisé cette réunion. La foule des grands jours n’était pas là … Mais les militants présents n’ont pas regretté leur déplacement.
    En effet, nos deux intervenants - Vincent David, directeur des relations extérieures de Max Havelaar France et Jean-Marc Borello, délégué général du groupe SOS [en photo à mes côtés] qui développe des activités de commerce équitable sous la marque Alter Mundi - ont développé avec pédagogie, mais aussi passion un argumentaire fort pour nous engager en faveur du commerce équitable et du développement durable.
    Nous avons notamment évoqué la campagne « 500 villes s’engagent pour le commerce équitable » lancée en 2002 par Max Havelaar – 150 villes dont paris ont déjà signé ce manifeste. Cette opération invite les collectivités à œuvrer pour une démarche d’achats publics équitables et plus largement à informer et à sensibiliser la population au développement durable et à la lutte contre la pauvreté.
    Deux villes sont à la pointe dans ce domaine : Dunkerque et Nantes.
    C’est en effet, en 2004, que les élus de Nantes ont créé une délégation au commerce équitable. Depuis la ville a privilégié quatre filières qui sont concernées par le commerce équitable : la filière alimentaire, la filière textile et celle qui concerne les produits phytosanitaires et les produits d’entretien. D’autre part, différentes actions d’envergure de sensibilisation de la population ont été mises en œuvre. Bref, un exemple que la ville de Paris serait bien inspirée de suivre. D’autant que le nouveau Code des marchés publics a évolué et offre désormais aux collectivités locales la possibilité d’exécuter un marché public selon des considérations sociales et environnementales.
    Certes, les Verts ne sont pas avares de vœux en faveur du commerce équitable, même au conseil de Paris. Mais alors qu’ils sont aux commandes de la capitale depuis 4 ans, leur bilan est encore très maigre dans ce domaine…
    Ce n’est pas Paris qui montre le chemin du commerce équitable mais des villes de province – une fois de plus !
    Mais à quoi servent les Verts à Paris ?

  • Allez Claude un petit effort, laisse ta voiture !

    Claude Goasguen est entier. Je ne lui reprocherai pas : moi aussi, je le suis.
    Il s’est donc laissé aller sur LCI sur la politique des transports de la ville de Paris, traitant les élus Verts de « Khmers verts »… Il a plutôt raison !
    Mais, quand le candidat à la candidature UMP annonce que s’il est élu maire de Paris, il supprimera les couloirs de bus - pour info, ils ont été initiés par Jean Tibéri, Claude étant lui aussi maire-adjoint ! -, quand il qualifie le tramway des maréchaux de projet dépassé, alors que toutes les grandes villes de France - UMP notamment ! - s’y sont mises et qu’il en avait lui-même approuvé la création, en tant que membre de l’exécutif, sous la mandature de Tibéri -, il est à contre sens des desideratas des citadins et bien sûr des objectifs de développement durable.
    Certes, il a raison de stigmatiser la volonté des Verts d’imposer tout et n’importe quoi et souvent sans réelle concertation : il est inutile de faire des voies de bus de 4,5 mètres, alors que Jean Tibéri les avaient proposées à juste titre à 3,50 mètres et provocateur de mettre en place le T3 sans travail poussé avec les villes environnantes.
    Mais quant à défendre le « tout automobile » en 2005, cher Claude, on n’est quand même plus dans les années 70 !
    Parlons-en de nos modes de circulation non polluants, du vélo…ça changera à droite : c’est aussi cela le Paris Autrement que je défends avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement.
    Pour le trafic en surface à Paris, près de 65% est le fait des voitures particulières et 12% des utilitaires. Seuls 2% pour les vélos… Même Strasbourg – ville UMP – fait bien mieux que notre chère capitale, co-gérée par les Verts, avec 10% de son trafic pour les vélos !
    Justement, soyons constructifs, que faudrait-il faire pour donner une plus grande place au vélo, aux circulations douces à Paris ?
    D’abord, comme je l’ai proposé cet été, durant la pré-campagne des primaires UMP, il s’agit d’offrir 50 euros par foyer fiscal parisien achetant un vélo [Voir Amsterdam ; ADEME donne 400€ aux particuliers pour l’achat de vélos ou scooters électriques].
    Ensuite, plutôt que de gloser et de s’émerveiller, comme le fait Denis Baupin, sur l’expérience réussie par le Grand Lyon, il faut à notre tour mettre à disposition des Parisiens 8000 velo’v, ce système de vélos « intelligent » en libre service, d’autant qu’en confiant ce service à un concessionnaire privé, cela ne grèverait guère les finances de la capitale.
    Plus de vélos, cela veut forcément dire plus de places pour les garer. Actuellement, il manque 100.000 places à Paris pour les 2 roues – seules 954 ont été créées en 2004 ! Créer au moins 2.000 places de stationnement par an pour les 2 roues et permettre, chaque fois que cela est possible, d’implanter ces places face aux commissariats de police, m’apparaissent des préalables indispensables pour faciliter la vie des cyclistes parisiens et accélérer l’augmentation des déplacements par ce moyen.
    Enfin, il faudrait développer le ramassage scolaire à pied et à vélo et la ville doit impérativement impulser ce développement.
    Plutôt que de pleurer sur le passé, voilà cinq propositions réalistes pour développer – sans forcer ! – les déplacements à vélo à Paris.
    Allez, cher Claude, un petit effort, laisse ta voiture !

  • C’est parti pour la Cité nationale de l’histoire de l’immigration !

    La Cité nationale de l’histoire de l’immigration ouvrira ses portes en 2007 dans l’ancien musée des arts océaniens de la Porte dorée [ma photo].
    Le ministre de la culture et de la communication, Renaud Donnedieu de Vabres, vient de confier au cabinet d’architectes B&H l’aménagement des 8500 m² de la future cité. Les travaux coûteront 17 millions d’€.
    C’est le député européen, Jacques Toubon, qui préside la mission de préfiguration de cette nouvelle institution parisienne.
    Je me réjouis que notre 12e arrondissement, si longtemps méprisé, attire - récemment encore, la Cinémathèque a ouvert à Bercy - de plus en plus de lieux de culture et de connaissance.

  • Paris : concilier enfin patrimoine et modernité !

    De retour de l’Existrans’, où j’ai eu le plaisir de marcher aux côtés de mon ami Jack-Yves Bohbot, conseiller de Paris UMP et d’Eddie Aït, mon collègue PRG de la région, j’ai lu tous mes journaux de la semaine qui traînaient dans mon salon et notamment Libération de mercredi dernier.
    Dans les pages cultures, un article est consacré aux dernières réalisations de l’architecte Jean Nouvel : l’extension du musée Reina Sofia à Madrid et la Tour Agbar à Barcelone. Une fois de plus, c’est de ce qui se fait dans les grandes métropoles européennes dont on parle, plus des constructions faites à Paris. Il y a bien longtemps que Paris ne montre plus la voie de la modernité architecturale !
    Certes, Jean Nouvel est aussi l’architecte du futur musée du Quai Branly, voulu par le chef de l’Etat, et qui devrait être enfin terminé au printemps 2006.
    Mais, la réalisation de la tour Agbar est l’occasion, une nouvelle fois, de s’interroger sur « le mystère Paris. »
    Comment se fait-il que toutes les capitales européennes montrent une imagination architecturale sans borne, sans pour autant détruire l’âme millénaire de leurs villes et que, dans le même temps, Paname s’installe dans le rôle de ville musée, de ville du passé incapable de concilier patrimoine et modernité.
    J’ai déjà eu l’occasion de dire que pour un Paris Autrement, je proposais de réinstaurer le concours des façades, mais aussi de faire des tours esthétiques aux entrées de Paris et de haute qualité environnementale. Je persiste et je signe.
    Au conseil de Paris, cette semaine l’exécutif de gauche a failli exploser au sujet de la crise du logement.
    La réalité a la vie dure : 102.750 familles sont en attente de logements à Paris fin 2004, plus de 10.000 sans abris - il y a même 30 fonctionnaires de la ville qui vivent à la rue ! – 976 immeubles de la ville sont insalubres…
    Des solutions existent incontestablement et elles peuvent être rapidement mises en oeuvre.
    Il faut d’abord créer une prime aux propriétaires qui ont un appartement libre – 40.000 appartements vides à Paris, même 140.000 selon le DAL – et cautionner ceux qui ont des difficultés passagères ou les personnes atteintes d’ALD 30.
    D’autre part, il faut - je me répète - construire des tours. Et cela peut être rapide.
    La Tour Agbar de Jean Nouvel a été construite en… dix mois !!!!!
    Les terrains des Batignolles pourraient être rapidement libérés par de telles constructions : on y ferait du logement social, intermédiaire et aussi des bureaux : une mixité totale.
    Pour cela, il faut un peu de courage, faire tomber partiellement cette interdiction de construire des immeubles de plus de 37 mètres que les élus s’apprêtent pourtant à reconduire dans le PLU…
    Et que les conservateurs se rassurent, on ne construira pas de tours dans le vieux centre de notre ville lumière !
    Plutôt que de disserter sans fin, agissons aujourd’hui et demain construisons enfin le … Grand Paris !

  • Nuit blanche dans le 12e

    Ce soir se déroule la quatrième édition de Nuit blanche créée par Christophe Girard. Un événement incontestablement fort de l’agenda culturel de la ville de Paris mis en scène par Jean Blaise. Cette 4e édition d’un coût de 1,2 million d’€ espère même dépasser le million de participants de 2004.
    A noter cette année les différentes manifestations qui se dérouleront dans mon cher 12e arrondissement.
    D’abord l’ambiance cinéma - et même cinéma d’horreur - tout le long de la coulée verte, cette ancienne voie de chemin de fer à 15 mètres de hauteur côté bastille traversant le 12e et qui va transformer comme l’écrit Zurban, « la promenade du Viaduc des arts en boulevard du crime. » Hitchcock, Kubrick et Lynch sur ce parcours. Bref une promenade que je ne manquerais pour rien au monde cette nuit !
    Ensuite, sur l’avenue Daumesnil, les cabines téléphoniques sonneront toute la nuit. N’hésitez pas à répondre au téléphone si la cabine s’allume : un inconnu vous racontera sa vie, puis vous écoutera… Une réalisation de Grégory Chatonsky.
    Enfin, De rue et de cirque, juste à côté de chez moi, Porte dorée, sur la pelouse de Reuilly.
    N’oubliez pas la piscine de Reuilly où Mich Kill My Dog lancera ses ondes électros sur les courageux nageurs et bien sûr la toute nouvelle Cinémathèque à Bercy dont la magnifique façade de Franck O. Gehry connaîtra de multiples animations en lumière et en images… cinéma oblige.
    Je crois que cette nuit, comme beaucoup d’entre vous, je ne vais pas beaucoup dormir…

  • Romero doit mourir

    A ce vieux responsable politique parisien - rassurez-vous, son nom est inconnu ! - qui continue malgré mon retrait de la primaire à se répandre en me qualifiant d’OVNI et de microbe - allusion fine à mon virus -, je lui offre cette belle affiche que l’un d’entre vous m’a gentiment faite.
    Romero doit mourir… mais il va se battre et gagner face aux cons !

  • La cinémathèque aujourd’hui… à Bercy !

    Après une inauguration officielle lundi soir, la Cinémathèque s’ouvre au public, ce mercredi, au 51 rue de Bercy dans ce 12e arrondissement qui m’est si cher.
    Fini les quartiers chics, le cinéma retrouve ses origines populaires en revenant dans le quartier qui l’a vu naître en 1936, à un an de son soixantième anniversaire. Sûr que son génial créateur Henri Langlois en serait ravi !
    Revenir dans un quartier qui est en passe de devenir un grand lieu de culture entre Bercy, la Bibliothèque Nationale et bientôt l’Université de Paris VII à laquelle la Cinémathèque sera reliée grâce au 37e pont parisien - la passerelle Simone de Beauvoir - qui sera ouvert en juin 2006.
    La Cinémathèque se retrouve dans un bâtiment de 15.000 m² construit par Franck O. Gehry, le génial architecte du Musée Guggenheim de Bilbao, et initialement prévu pour abriter l’American Center.
    Ce bâtiment inauguré en juin 1994 - contesté par certains - montre une certaine originalité, comparé aux bâtiments plus récents et si classiques qui inondent notre capitale. Cet immeuble lumineux, bien intégré dans son environnement, possède des espaces intérieurs exceptionnels que l’Atelier de l’Ile a particulièrement mis en valeur dans cette restructuration. Avec, ceci dit, un budget conséquent, mais mérité de 33,9M€… sans compter les 23,5M€ pour acquérir cet immeuble.
    Quatre salles de cinéma, un musée du cinéma - seul bémol, car trop exigu avec ses 1100 m² - la bibliothèque du film et dès janvier 2006 un restaurant et une librairie.
    Avec une programmation de 50 séances de cinéma par semaine - deux fois plus qu’avant -, la Cinémathèque va, je l’espère, toucher un plus large public. La volonté de Claude Berri et de Serge Toubiana de faire de grands efforts en direction des enfants et des jeunes générations est essentielle.
    Il nous faudra donc être vigilant quant à ce double objectif : séduire un public large, intéresser les jeunes générations au cinéma, leur en donner même la passion.
    Avec un budget de fonctionnement conséquent - 16,1M€ -, provenant essentiellement des pouvoirs publics, nous avons le droit et le devoir d’être exigeants.
    J’appréhende donc cette « renaissance » de la Cinémathèque avec optimisme et enthousiasme.
    Avec Berri et Toubiana, nous avons incontestablement le meilleur casting pour diriger cette institution.
    A eux, de nous apporter à leur tour…cette connaissance du 7e Art, cette magie, cette part de rêve que nous attendons toutes et tous d’une grande Cinémathèque.