Cette semaine, « le Parisien » a titré l’un de ses numéros sur « les damnés du périph », ces personnes qui vivent le long des talus qui bordent le périphérique parisien.
Le problème du logement à Paris n’a jamais été aussi grave avec plus de 103.000 demandes de logements non satisfaites et un nombre de SDF bien supérieur aux grandes capairtales européennes.
Pourtant, chacun le sait : ce n’est pas Paris à lui seul qui peut résoudre, sur ses maigres 105 km², ses problèmes de logement.
Certes la construction de tours et l’utilisation des dernières réserves foncières permettraient d’offrir une meilleure offre de logements. Mais ce ne serait toujours pas suffisant…

Il faut enfin travailler de manière régulière et systématique avec les villes de banlieue. C’est sur cette question que la question du Grand Paris montre le plus son urgence.
Paris ne résoudra définitivement son manque de logements qu’en ayant une politique coordonnée de constructions et d’attribution de logements avec les villes de banlieue.
Mais en a-t-on la volonté ? A Paris comme en banlieue ? A gauche comme à droite ?