L'Hôtel de Ville de Paris a accueilli une journée thématique consacrée au chemsex !
Paris, première collectivité française à se saisir du sujet, lance en un plan de prévention et réduction des risques avec MMPCR_75_93 sans tabou, sans jugement, qui va se décliner pendant 4 ans.
Le chemsex n’est pas un phénomène nouveau mais il prend de l’ampleur.
Cette consommation de produits psychoactifs de synthèse a lieu lors de relations sexuelles. Il existe des risques liés à cette pratique : risques sexuels, médicaux, sociaux, de santé mentale, etc.
Cette pratique concerne majoritairement les hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH). Les profils des chemsexeurs sont diversifiés en termes d’âges, de catégories sociales et recours aux soins.
Avec Anne Hidalgo et anne Souyris, Paris lance en un plan de prévention et réduction des risques sur le sujet qui va se décliner pendant 4 ans. Cela fait suite à un vœu adopté à l’unanimité que nous avions porté en mars 2021 au ConseilDeParis.
Les discriminations et les LGBTphonies sont au cœur du phénomène.
Les HSH, notamment ceux qui sont séropositifs, sont plus susceptibles de subir des discriminations, cela peut nourrir des traumatismes et des violences et aboutir forcément à des conduites à risques.
J’ai moi-même éprouvé la disparition de mon mari Christophe qui est mort dans une séance de chemsex, il faut mettre fin au tabou et à la honte qui entourent la pratique et qui nourrit sa dangerosité.
Face aussi à nos lois répressives sur les drogues qui sont particulièrement désastreuses pour les chemsexeurs, il faut une approche sans tabou et sans jugement.