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  • Lancement de "Virus Wars" à La Bastille

    L'association HF Prévention lance ce vendredi "Virus War", le 1er jeu interactif et ludique sur la lutte contre le sida et les IST.
    Ce jeu éducatif et préventif se déroulera du 15 au 20 octobre, place de la Bastille à Paris.
    Je ne peux que vous inciter à réjoindre "les forces spéciales" de la lutte contre le sida. Ce sera ouvert de 10 à 20h... Je serai bien sûr au lancement de cette initiative aussi utile qu'efficace.

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  • Invité du Téléphone sonne sur France Inter à 19h15

    Je serai l'un des invités du "téléphone sonne" sur France Inter, ce jeudi, à 19h15.
    Alors que les affaires de fin de vie - Jean Mercier, Vincent Lambert et le docteur Bonnemaison - ne cessent de se succeder et que le Parlement s'obstine à "améliorer" une loi qui ne fonctionne pas, le débat sur l'euthanasie ne cesse d'être relancé.
    N'hésitez pas à poser vos questions au téléphoine sonne ou à donner vos témoignages... 

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  • Inauguration de l'AccorHotels Arena à Paris 12

    Ce mercredi, Anne Hidalgo inaugurera l'AccorHotels Arena, ex POPB.
    Après une année de travaux, cette salle de concerts et d'événements sportifs peut réouvir.
    Elle est désormais ouverte sur le quartier de Bercy et la Seine, agrandie et totalement accessible aux personnes en situation de handicap.

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  • Réunion des délégués ADMD d'Ile-de-France

    Ce mardi, je réunis les délégués ADMD d'Ile-de-France pour organiser les manifestations du 2 novembre qui se dérouleront, à Paris, place de la République, pour la Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité.
    Nous travaillerons aussi sur notre stratégie après le rejet de la légalisation de l'euthanasie par le Parlement.

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  • Invité de La Nouvelle Edition sur Canal Plus à 12h15

    Ce lundi, 12 octobre à 12h15, je serai l'un des invités de Daphné Bürki dans La Nouvelle Edition sur Canal Plus sur la fin de vie, le fiasco du débat parlementaire sur la proposition Leonetti, l'ADMD, les affaires Mercier, Lambert et Bonnemaison et bien sûr mon livre "Ma mort m'appartient - 100% des Français vont mourir, les politiques le savent-ils ?

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  • Mon edito à la newsletter du CRIPS sur les TROD VHC

    Après une actualité en septembre marquée par le lancement des autotests de dépistage du VIH, le mois d’octobre, avec la tenue de la Journée nationale du dépistage de l’hépatite C, continue sur cette lancée thématique: au cœur du débat, la très attendue et espérée autorisation des TROD VHC.
    Pour rappel, le VHC en France, c’est 74.100 personnes non diagnostiquées pour une hépatite virale chronique : en somme près de la moitié des personnes atteintes d’hépatite C chronique l’ignore. 10% des personnes présentent une forme avancée de la maladie au moment du diagnostic. Le VHC cause 2600 morts par an… En somme, soyons clairs, le VHC en France constitue une urgence sanitaire où le dépistage, comme pour le VIH, se retrouve au cœur de la réponse, d’autant que, comme nous le savons tous, des traitements révolutionnaires existent, certes d’un coût indécent -, traitements qui permettent d’envisager sérieusement l’éradication de la maladie.
    La Haute Autorité de Santé a émis, en mai 2014, ses recommandations pour la mise en place de TROD VHC, dispositif qualifié d’« offre de dépistage complémentaire intéressante ». Sans surprise, la HAS a ciblé prioritairement deux populations: « les personnes à risque éloignées des structures d’accès communs tels que les usagers de drogue les plus marginaux ou les personnes originaires ou ayant reçu des soins dans des pays à forte prévalence du VHC » et « les personnes à risque fréquentant les structures d’accès aux soins et chez qui les avantages des TROD arriveraient plus facilement à convaincre de l’intérêt d’un dépistage immédiat tels que les usagers de drogue suivis dans des programmes de traitement substitutif des opiacés, les personnes détenues ou les personnes vivant avec le VIH ».
    Bien sûr, les TROD VHC ne régleront pas tout : comme certains médecins hépatologues le rappellent, un pourcentage important des personnes touchées par l’hépatite C ne relèvent pas des catégories de personnes précitées ; d’où cette volonté de mise en œuvre d’une mesure à laquelle je souscris évidemment totalement : dépister une fois dans leur vie tous les hommes qui ont entre 18-60 ans et les femmes au moment d'une grossesse.
    Les TROD VHC ne sont pas un outil miracle. Ils sont un des éléments du maillage de prévention, tout comme l’est l’autotest VIH.
    Nul doute que coupler les dépistages VIH, VHC (mais aussi VHB) permettrait de « maximiser » les opportunités du dépistage et c’est sans nul doute vers cela que les acteurs de santé espèrent avancer rapidement … si on les y autorise !

  • Avec L'ADMD, au Salon du livre du Mans !

    A l’invitation de Philippe Jamet, délégué ADMD de la Sarthe, je serai au salon du livre du Mans, ce samedi 10 octobre 2015 de 10 à 17h.
    L’ADMD a souhaité avoir un stand associatif à cet événement important et je dédicacerai sur notre stand « Ma mort m’appartient – 100% des Français vont mourir, les politiques le savent-ils ? ».
    Le midi, j’en profiterai pour rencontrer les délégués ADMD de la région.
    Je vous attends nombreux !

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  • Mon itw intimiste pour Secret Garden de David Stephan

  • Dans La Dépêche du Midi...

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  • Sur LCI sur la fin de vie...

  • Invité de Brigitte Lahaie sur RMC à 15h20

    Ce mardi 6 octobre, alors que se déroule le débat sur la fin de vie à l’Assemblée nationale, je serai l’invité de Brigitte Lahaie  sur RMC à 15h20.

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  • Invité du JT de France Inter à 13h

    Ce lundi 5 octobre, alors que s’ouvre de nouveau le débat sur la fin de vie à l’Assemblée nationale, je serai l’invité du JT de France Inter à 13h00.

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  • Happening des jeunes ADMD lundi à 15h

    Alors que s’ouvre le débat en deuxième lecture de la loi sur la fin de vie demain, lundi 5 octobre à 16h00, à l’Assemblée nationale, les jeunes de l’ADMD organiseront un petit événement devant l’Assemblée nationale ce même lundi à 15h00.
    Même si cet horaire n’est pas simple pour beaucoup d’entre vous, n’hésitez pas à venir demain pour soutenir nos jeunes de l’ADMD qui vont ainsi interpeller nos députés pour qu’ils votent enfin une loi d’Ultime Liberté…

     

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  • Mon itw sur la fin de vie dans MissCorail.com

    1. Bonjour M. Jean-Luc Romero. Avant tout, comment allez-vous ?
    Merci de vous inquiéter pour moi. Je vais très bien. Après un premier semestre militant très chargé, j’ai pu reprendre des forces. Je suis prêt pour la rentrée : regonflé à bloc…
    Plus personnellement, je fêterai mes deux ans de mariage avec Christophe, le 27 septembre. Je suis toujours si heureux que la France ait enfin voté le mariage pour tous et si heureux d’avoir pu enfin me marier !

    2. Votre nouveau livre paraît au moment où le sujet brûlant de l’euthanasie fait débat de l’opinion publique jusqu’au Sénat. C’est un combat personnel ou collectif ?
    Evidemment, lorsque l’on est atteint d’une maladie incurable, on pense forcément à soi. Dans quelles conditions vais-je quitter la vie, quelles sont les dégradations intellectuelles et physiques que je suis en capacité d’accepter et de supporter, quelles sont les limites que je souhaite me fixer, à partir de quel moment la vie ne sera pour moi que de la survie… Mais comment être sourd aux appels que nous recevons de nos amis, de notre famille, lorsqu’arrivés en fin de vie, ils demandent à être soulagés du fardeau de la douleur physique mais aussi de la souffrance morale ? J’ai connu les drames de ces jeunes vies prises par le sida dans les années quatre-vingt-dix et dont, en hommage, je parle longuement dans mon nouveau livre. J’entends encore les médecins refuser de prescrire de la morphine à des mourants au motif que cela risquerait d’abréger leur vie ! Aux Pays-Bas, en Belgique, au Luxembourg – nos voisins – où l’euthanasie est légalisée et en Suisse où le suicide assisté est accepté, on meurt mieux qu’en France. Pour la simple raison que la décision des personnes en fin de vie, des citoyens donc, est respectée. Il est temps qu’en France le patient retrouve tous ses droits, y compris celui de décider de ne plus vivre parce qu’il est arrivé au bout de son chemin. Alors oui, mon combat, à l’origine personnel, - j’en explique d’ailleurs longuement l’origine dans ce livre - est devenu un combat collectif, avec les 63 000 adhérents de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, que je préside.

    3. Puisque 100% d’entre nous sont ou seront confrontés un jour à la brutalité de la mort, comment expliquez-vous que la légalisation de l’euthanasie engendre une telle polémique ?
    Comme je l’explique longuement dans « Ma mort m’appartient – 100% des Français vont mourir, es politiques le savent-ils ? », notre pays reste très influencé par des courants très conservateurs, proches des milieux intégristes catholiques. Ils exercent un véritable lobbying au sein du Parlement, au sein du Gouvernement, et les associations laïques ou humanistes ne font pas assez le poids face à la puissance financière de ceux qui s’opposent aux changements de notre société. Voyez combien le débat sur le mariage pour tous a été violent, avec des arguments moyenâgeux ou pire, moralisateurs…
    Ne dit-on pas que la France est la fille ainée de l’Eglise ? Elle le prouve encore sur le sujet de la fin de vie. Il est temps que notre République atteigne sa maturité, respecte sa loi de laïcité (1905, tout de même 110 ans cette année). Chacun a le droit dans notre pays d’avoir des convictions religieuses ou de ne pas en avoir. Mais personne n’a le droit d’imposer aux autres sa vision, ses craintes, ses soumissions. Et sans compter, l’influence du lobby des mandarins parlementaires…

    4. De nombreux proches de victimes, souvent des personnes âgées, ainsi que des médecins, sont régulièrement traduits devant la justice pour avoir aidé des personnes gravement malades à mourir. Qu’est-ce qui ne va pas dans les lois ?
    Ce qui ne va pas dans la 1ère loi Leonetti de 2005 sur la fin de vie, c’est qu’elle est une loi faite pour les médecins, pour les protéger eux. Et absolument pas une loi faite pour les patients, pour préserver leurs droits. Et cela, ce n’est pas moi qui le dit, mais le président du Comité consultatif national d’éthique, le professeur Jean-Claude Ameisen, peu suspect de soutenir notre demande d’aide active à mourir. Tant que la parole du patient, qu’il l’exprime directement, par l’intermédiaire de ses directives anticipées ou de sa personne de confiance, ne primera pas sur toute autre chose, et en particulier sur l’avis voire la conviction du médecin, on mourra mal dans notre pays car le patient ne sera pas respecté dans ses droits fondamentaux de citoyen. La loi que demande l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité et ses 63 000 adhérents actifs est une loi qui légalise l’euthanasie et le suicide assisté et qui organise l’accès universel aux soins palliatifs, quasiment inexistants dans notre pays. Cette loi ouvrira un droit nouveau qui, comme tous les droits dans notre société française, n’enlèvera rien à quiconque et ne créera nullement d’obligation pour qui que ce soit, comme ce fut le cas pour l’IVG ou le mariage pour tous

    5. Plus de 60 000 personnes adhèrent à votre l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité et 96% de l’opinion se dit favorable à une loi. Quels sont aujourd’hui les pouvoirs et les objectifs de l’ADMD ?
    Très clairement, l’ADMD a pour objectif de faire voter par le Parlement cette loi que nous défendons, qui est une loi de liberté, et qui permettra à chaque Français arrivé à la fin de sa vie de décider lui-même de ce qui lui paraît être le mieux pour lui. Cette loi de liberté, plus de 90% des Françaises et des Français la réclament. Tout comme plus de 60% des médecins demandent la légalisation de l’euthanasie. Alors nos pouvoirs sont malheureusement assez limités. Nous ne pouvons que faire du lobbying, des campagnes de communication, de la propagande. Nous avons tout de même une arme qui est le bulletin de vote. Si chaque Français favorable à l’aide active à mourir choisissait ses élus aussi en fonction de sa position sur le sujet, nous ferions et déferions des élections. Dans Ma mort m’appartient, j’insiste là-dessus et nous allons travailler pour qu’en 2017, les candidats à l’élection présidentielle et aux élections législatives nous entendent, nous écoutent et nous respectent.
    A lire sur MissCorail.com (ici)

  • Nuit Blanche à Paris et Off à Paris 12 !

    Ce samedi soir, les Parisiens vont pouvoir une nouvelle fois profiter de la Nuit Blache qui cette année s’étend à la banlieue.
    Ce sera, à n’en pas douter, un nouveau succès populaire.
    Si le 12ème arrondissement ne fait pas partie du parcours officiel des événements de grande qualité y auront lieu pour cette Nuit Blanche Off notamment au 100 Charenton et au Viaduc des Arts, avenue Daumesnil.
    Je vous recommande particulièrement ces événements et notamment celui du Viaduc qui fête ce soir ses 20 ans !
    Performances artistiques en tous genres à ne pas manquer !
    A ce soir !

     

  • Réunion publique ADMD à Bourg-en-Bresse à 17h30

    A l’invitation de Jean-Pierre Christin, délégué ADMD de l’Ain, j’animerai une réunion publique à l’ancienne maison des syndicats de Bourg-en-Bresse à 17h30.
    Cette réunion sera suivie d’une séance de dédicace de Ma mort m’appartient.

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  • Réseaux sociaux : les nouveaux hors-la-loi ? (tribune dans Le Huffington Post)

    Aujourd’hui, je suis au tribunal après ma plainte contre un enième homophobe qui avait répandu sa haine sur Twitter. Pourquoi ai-je porté plante contre cette personne en particulier ? Pour une raison précise: juste après mon mariage, je recevais une image bouleversante, celle d’un drap blanc tâché d’excréments … Cette phrase : « le mariage est consommé ! Félicitations aux époux ! ». J’ai le cuir épais après 30 ans de militantisme mais là j’avoue que je me suis senti profondément meurtri, blessé, dégradé, insulté au plus profond de mon être. J’étais dans l’euphorie d’un mariage que je ne croyais pas possible même dans mes rêves d’ado, des étoiles plein les yeux et quelqu’un que je ne connais pas,voulait tout gâcher. Ma réaction ne pouvait être que celle là : j’ai porté plainte.
    Pour être franc, avec tout ce que je reçois au quotidien, j’aurais pu porter plainte presque tous les jours depuis les débats sur le mariage pour tous. « Fais tes prières de chienne, tu vas te faire trancher la gorge », « crèves sale pd c’est mérité », « reste pas seul dans la rue… le 12ème sera ton cimetière avant fin 2015 ». Voilà ce à quoi je suis confronté depuis des années sur Twitter et Facebook : des injures, des menaces de mort, des appels au meurtre … Je pourrais vous citer bien d’autres de ces proses si pathétiques, c’est un dramatique puits sans fond ! Bien d’autres militants le vivent, comme moi, au quotidien.
    Pourquoi ce déchaînement de violence ? Parce que je suis homosexuel. Parce que je suis marié à un autre homme ? Parce que je suis un militant de l’égalité des droits LGBT ? Cela fait-il de moi une cible à abattre ? Manifestement oui, pour un petit nombre d’imbéciles.
    Face à cette situation qui touche tant de gays, de lesbiennes et de trans, je me dois de me tourner vers la justice. Ce n’est pas par plaisir mais je me dois de porter plainte contre ces professionnels de la haine. Je le dois parce que je fais ainsi respecter mes droits, nos droits les plus élémentaires, comme n’importe quel citoyen. Je le dois aussi pour toutes ces personnes qui sont harcelées au quotidien et qui ne porteront pas plainte, qui subiront des brimades et injustices au quotidien, isolées dans le carcan du silence et de l’isolement.

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    J’irai devant la justice. Je l’ai fait et je le ferai encore s’il le faut. Si cet aspect répressif pourra sûrement servir d’exemple à tous ceux qui ressentent un profond sentiment tant de puissance que d’immunité derrière leur écran, il va sans dire que, moi qui suis depuis tant d’années, et comme tant d’autres, un militant des droits humains, cet aspect répressif n’est pas forcément ma « tasse de thé » et j’aurais préféré que l’information et l’éducation soient les voies qui puissent être privilégiées. Malheureusement, j’y suis contraint. Comme d’autres compagnons de combat, comme mon ami Vincent Autin.
    Après tout, cette situation, elle me peine autant qu’elle me met en colère : au lieu de se servir des réseaux sociaux comme un lieu d’échanges, de confrontation d’idées, d’information, de mobilisation, un lieu agréable et de loisirs, certains préfèrent manifestement déverser leur haine et leur bile. Cela m’attriste car ce sont sûrement des personnes très mal dans leur peau et qui, de ce fait, cherchent à déverser leur mal-être. Cela m’attriste aussi et surtout car cela veut dire qu’ils ou elles n’ont pas compris les valeurs de notre République, les mots si essentiels de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, notre contrat social, notre « vivre-ensemble » en somme. Après que cherchent-ils, ces professionnels de la haine ? A me faire renoncer à la défense des causes qui me tiennent à cœur : disons-le sans ambages, c’est peine perdue ! Aucune menace ne me fera renoncer à mes combats.
    Cette situation, elle est aussi et surtout source de beaucoup de colère face à l’impuissance des réseaux sociaux et à leur absence de parole publique contre l’homophobie. Clairement, je le dis et je l’affirme : aujourd’hui, en refusant de réagir, ils se rendent coupable de complicité avec les homophobes qui polluent les réseaux sociaux ! Alors que Twitter m’a proposé, après 3 lettres de sollicitation, de me rencontrer dans quelques jours afin de parler de ce dossier, j’attends des réseaux non pas une vague discussion humaniste mais des actes, une réaction à la hauteur des enjeux, qui sont immenses !
    Beaucoup d’associations travaillent à cela et je veux saluer notamment SOS Homophobie. Ca, rendez vous compte que, d’après un rapport rendu au Sénat en 2013 par l’association Le Refuge, 30% d’homosexuel(le)s de moins de 25 ans tenteraient de se suicider, chaque année en France. Cette donnée, ce sont des souffrances, des blessures, des vies brisées, des familles en deuil. Derrière ce chiffre, face au harcèlement subi par beaucoup du fait de leur orientation ou de leur identité sexuelle. D’après, le dernier rapport de SOS Homophobie, près de 2 200 témoignages d’actes homophobes ont été enregistrés en 2014. 40% des cas concernait des messages homophobes diffusés sur Internet, et une fois sur deux grâce aux réseaux sociaux…
    Voilà ce à quoi les réseaux sociaux sont confrontés aujourd’hui : ne rien faire, ne rien dire, accepter d’être le complices des homophobes, cautionner ces appels au meurtre. Ou réagir - enfin - et porter une vision respectueuse des droits de toutes et tous. Je veux avoir confiance.
    Aujourd’hui, en laissant se répandre ces messages de haine, les réseaux sociaux sont des hors-la-loi, des hors-la-loi qui ne reconnaissent pas leur propre responsabilité, drapés qu’ils sont dans une conception totalement imaginaire de la liberté d’expression. Comme si appeler au meurtre était digne d’être couvert par la liberté d’expression …
    Les réseaux sociaux doivent réagir à l’homophobie de certains de leurs membres. Ce n’est pas une question de liberté d’expression. C’est une question de vie ou de mort. 

  • Procès contre l'auteur présumé de menaces et propos homophobes reçus sur Twitter

    Il y a deux ans, juste après mon mariage, un twitto s’est acharné sur moi sur Twitter avec des propos violemment homophobes et des menaces. L'auteur présumé comparaît cet après-midi au Tribunal correctionnel de Paris.
    Comme de nombreux militants LGBT, j’ai l’habitude, depuis le mariage pour tous, d’être la victime de nombreuses insultes et menaces notamment sur les réseaux sociaux.
    Si j’ai poursuivi ce compte, c’est suite au sentiment d’humiliation que j’ai ressenti quand il a publié une photo d’un drap plein d’excréments avec la légende « le mariage est consommé. »
    Paradoxalement, les menaces de mort régulières, les insultes homophobes ou sérophobes me blessent moins et souvent ne m’atteignent pas.
    Hormis cet été où j’ai dû porter plainte car les menaces de mort étaient plus précises, je ne recours que rarement à la justice.
    Mais, je pense qu’il est aussi de ma responsabilité de militant de dire stop à cette haine sur les réseaux sociaux en saisissant la justice car je sais que bien d’autres homosexuels qui ne peuvent dire leur identité ou ont du mal à assumer vivent douloureusement ce déferlement permanent de haine homophobe.