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  • Invité de France Info jeudi 1er octobre à 8h45

    A l’occasion du procès contre un internaute qui m’a diffamé et qui se déroule au tribunal correctionnel de Paris, je suis l’invité de France Info ce jeudi à 8h45.FranceInfo.JPG

  • Mon itw dans La Dépêche sur la fin de vie

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    A lire sur le site de La Dépêche du Midi : (ici).

  • Conférence-dédicace au Palais de la culture de Puteaux à 19h

    Ce mardi 29 septembre, à 19h00, j'animerai une conférence sur la fin de vie au Palais de la Culture de Puteaux. Cette conférence s'achévera par une dédicace de "Ma mort m'appartient - 100% des Français vont mourir, les politiques le savent-ils ?"

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  • Invité de LCI à 15h00

    Ce mardi 29 septembre 2015, à 15h00, je serai l'invité du journal de LCI pour évoquer les nouveaux recours judiciaires dans l'affaire Vincent Lambert.
    Je rappelerai, qu'il y a bien longtemps, j'ai proposé d'amender la loi sur la fin de vie pour éviter qu'à l'avenir, aucune famille ne se retrouve dans un tel conflit. La mesure est simple. M. Leonetti n'a toujours pas répondu à ma proposition de bon sens !

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  • Mon message d’ouverture à la conférence du Crips sur les autotests

    Mesdames, messieurs, Chers amis,
    J’ai le grand plaisir d’ouvrir cette rencontre consacrée aux autotests de dépistage au VIH, autotests qui sont donc en vente livre dans les pharmacies françaises et ce, depuis deux semaines, le 15 septembre pour être exact.
    Le sentiment qui prévaut et que je sais partagé, c’est bien sûr une forme de satisfaction : les acteurs de la lutte contre le sida le demandaient depuis longtemps, les chercheurs avaient prouvé l’intérêt de ce dispositif. Donc, après quelques retards sur le calendrier annoncé, ça y est, on y est et c’est tant mieux.
    Après leur autorisation aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, c’est indéniablement une vraie avancée : en effet, alors qu’environ 25% des nouvelles découvertes de séropositivité sont qualifiées de tardives et que 30.000 personnes séropositives ne connaissent pas leur statut, renforcer et diversifier l’offre de dépistage au VIH est une priorité clairement établie. Le but est bien, en fonction des possibles expositions au VIH ou prises de risque, d’en augmenter tant la fréquence que la précocité.

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    Nous le savons, le dépistage comporte un double bénéfice : individuel et collectif. Individuel dans ce sens où c’est la porte d’entrée vers la prise de traitement en cas de résultat positif, et un diagnostic tardif est cause de pertes de chances thérapeutiques pour les personnes concernées. Collectif car, au-delà du fait que le traitement antirétroviral diminue le risque de transmission par voie sexuelle, tout retard au dépistage maintient une épidémie dite « cachée » favorisant ainsi une transmission secondaire importante : concrètement, les personnes qui ignorent leur statut seraient à l’origine de 43% des nouvelles infections.
    Cet autotest constitue et constituera un élément d’autonomisation de la personne et sera un outil important à destination de celles et ceux qui ne veulent ou ne peuvent pas avoir recours à d’autres types de dépistage. C’est un outil qui s’intègre dans un fort développement de l’offre de dépistage avec une réelle recherche d’efficacité et de cohérence: je pense notamment à la réforme CDAG-CIDDIST et à la montée en puissance des TROD.
    Alors certes les autotests ont été lancés mais comme tout lancement, aussi médiatique soit-il, cela ne répond pas à toutes les questions qui se posent légitimement. Le lancement des autotests ne fait pas exception.
    Concrètement, ces questions, elles sont nombreuses et je ne peux en citer que quelques unes : quelle accessibilité financière alors que cet outil sera proposé à plus de 25 euros l’unité ? Quelle appropriation par les publics visés ? Quelle participation des acteurs associatifs, quelles possibilités de participation ? Quelle communication autour de ce nouvel outil ? Quelle complémentarité par rapport aux autres modes de dépistage ? Quelle articulation ? Quel délai d’intégration dans un parcours de soins en cas de découverte de séropositivité ? Autant de questions et sans doute bien d’autres sur lesquelles vous allez vous pencher durant ces quelques heures.
    L’occasion m’est donnée ici de dépasser ce cadre des autotests et de la politique de dépistage pour évoquer, plus largement, certaines choses. Aujourd’hui, soyons clairs, nous savons de quelle manière avancer efficacement dans la lutte contre le sida. Nous tâtonnons toujours sur divers choses mais nous avons une direction et des certitudes : dépister le plus précocement possible et traiter de suite dès la découverte de séropositivité, proposer divers outils de prévention, les plus adaptés à la personne, à ses envies et ses possibilités, contribuer à la mise en place d’un cadre sociétal où dire sa séropositivité serait possible, sans risquer l’opprobre. Voilà tous ces éléments, nous les connaissons et nous travaillons collectivement dans ce sens. Parmi tout cela, je veux mettre en exergue la PrEP. La question est aujourd’hui de l’autoriser ou non. C’est déjà une question qui me semble dépassée, la question serait plutôt comment l’utiliser et non plus pourquoi ! Il est essentiel que nous avancions très rapidement sur le sujet et que la question de l’autorisation soit réglée dans les meilleurs délais. Une autorisation qui ne serait pas que de principe mais une autorisation qui serait concrètement réfléchie avec un vrai accès à cette PrEP via un remboursement par exemple.
    Soyons francs : les acteurs de la lutte contre le sida sont exigeants, non parce que ce serait une volatile lubie mais simplement parce que c’est une question de vie ou de mort. La lutte contre le VIH/sida se nourrit d’engagement et d’innovation. Et ce depuis le début !
    Je vais arrêter là mon propos liminaire mais je ne voudrais pas oublier de remercier bien sûr les intervenants qui nous font le plaisir d’avoir accepté notre invitation mais aussi les personnes ayant organisées cette rencontre.
    Je vous souhaite à toutes et tous des débats animés dans la construction collective de réponses et solutions. Je vous remercie et laisse la parole à Frédérique Prabonnaud.

  • Rencontre sur les autotests du Crips

    J'ouvrirai, ce lundi, la rencontre sur les autotests qu'organise le Crips-Ile-de-France à la mairie du 10ème arrondissement de Paris.
    Pour mémoire, les autotests sont autorisés à la vente libre en pharmacie depuis le 15 septembre à un coût unitaire de 28€, prix qui est un vrai frein à son développement.

  • Interpellez vos députés sur la proposition de loi fin de vie !

    Le 17 mars dernier a été votée, en première lecture à l’Assemblée nationale, la proposition de loi Claeys-Leonetti sur la fin de vie. Ce texte, après avoir été entièrement réécrit par les sénateurs, a été rejeté par la Chambre Haute le 23 juin.
    Ce lundi 5 octobre, ce texte, présenté à tort comme une avancée, reviendra en seconde lecture devant l’Assemblée nationale. Or, pour nous, militants du droit de mourir dans la dignité, proches des malades et de la réalité du terrain, ce texte demeure une régression. Un ripolinage consensuel et politicien ; une fois de plus, une loi faite par des médecins pour les médecins.
    Avec l’adoption de la loi Claeys-Leonetti, les personnes en fin de vie vivront l’horreur de la dénutrition et de la déshydratation qui accompagneront la sédation. Les proches continueront à assister, impuissants, à la lente agonie de ceux qu’ils aiment ; soit autant de souffrances physiques et psychologiques pour le patient, son entourage et l’équipe soignante. Et qui sera responsable ? Sûrement pas les plus de 90% des Français aujourd’hui favorables au droit à l’euthanasie.
    Chacun des militants du droit de mourir dans la dignité, partout en France, doit interpeller les parlementaires. Cette action militante commence aujourd’hui en interpellant, en 1 clic, les députés de notre département.
    J’ai confiance dans votre mobilisation.
    Amicalement.
    Le site (ici).

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  • Mobilisation pour la journée sans voiture à Paris autour de Marie-Pierre de la Gontrie !

    A l’occasion de la 1ère journée sans voiture à Paris, lancée par Anne Hidalgo, Marie-Pierre de la Gontrie, tête de liste à Paris pour Claude Bartolone a prévu une longue déambulation de ses soutiens dans les rues de paris pour sensibiliser les parisiens aux problèmes de pollution.
    On espère vous retrouver nombreux à ce moment de mobilisation !

     

     

     

  • Réunion publique ADMD à Toulouse à 14h00

    J’animerai ma troisième réunion publique ADMD dans le Sud-Ouest en une semaine ce samedi à 18h00 à Toulouse.
    Je compte sur votre mobilisation !

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  • Réunion des délégués ADMD du Sud-Ouest à Toulouse

    Ce samedi matin, j’animerai la réunion régionale des délégués ADMD du Sud-Ouest. Quelques jours après l’affaire Jean Mercier et avant le débat à l’Assemblée du 5 octobre sur la fin de vie, il s’agit d’organiser au mieux notre mobilisation pour une loi d’Ultime Liberté.

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  • Réunion publique à l’Université d’Auch à 18h00

    Je continue ma mobilisation pour l’ADMD dans le Sud-Ouest.
    Après Agen, vendredi dernier, je suis ce vendredi à Auch à 18h00 à l’université.
    Cette réunion ouverte à tous sera suivie d’une dédicace de « Ma mort m’appartient. »
    Je vous attends nombreuses et nombreux.

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  • Réunion publique ADMD à la maison des associations de Paris 12 à 18h

    Ce jeudi, j’animerai une réunion ADMD à la maison des associations du 12ème arrondissement de Paris à 18h00.
    Cette réunion est ouverte à tous.

     

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  • Dernière session du conseil régional d’Ile-de-France

    Ce jeudi, se déroule la dernière session du conseil régional d’Ile-de-France présidée par Jean-Paul Huchon.
    Cette session aura une valeur émotionnelle importante car Jean-Paul Huchon, après avoir présidé depuis 1998 la région, ne se représente plus.jean-paul huchon, jean-luc romero, ile-de-france
    Il laisse un bilan excellent et termine en beauté avec la mise en œuvre du Passe Navigo à 70 € pour toute la région. Une grande mesure de justice sociale.
    Je veux lui dire toute ma reconnaissance pour ce qu’il a fait. Nous, Franciliens, lui devons beaucoup…

     

  • Fin du vote du budget participatif à Paris

    Du 10 au 20 septembre, les Parisiens ont pu voter pour le budget participatif.
    Lancée par Anne Hidalgo, cette initiative permet aux Parisiens de décider de l’affectation de 37,3 millions d’euros au niveau de la capitale. Sans compter les budgets participatifs des arrondissements : pour le 12ème, c’est notamment 2 427 600€ qui seront affectés au budget participatif de notre arrondissement.
    Au niveau parisien, ce sont 77 projets de Parisiens qui étaient soumis au vote et dans le 12ème, 56 projets.
    Nous allons connaître les résultats de ce vote citoyen mais ce mode de gouvernance montre qu’il est possible d’associer tous les Parisiens à la gestion de leur ville. C’est une immense avancée démocratique que nous devons à la maire de Paris et à sa majorité…

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  • Manifestation de soutien à Jean Mercier au Palais de Justice de Saint-Etienne à 13h30

    Ce mardi, à 13h30, s'ouvre le procès de Jean Mercier à Saint Etienne.
    Jean Mercier, 86 ans, atteint de la maladie de Parkinson, est en effet jugé pour avoir aidé sa femme très malade à mourir.
    Ce matin, avec Mickaël Boulay, son avocat, Henri Duchez, déélgué ADMD et bien sûr Jean Mercier, nous organisons une conférence de presse.
    A 13h30, toutes celels et tous ceux qui sont scandalisés de voir ce vieux monsieur traîné devant les tribunaux pour avoir simplement aidé son épouse et à sa demande expresse peuvent nous rejoindre à 13h00 sur les marches du Palais de Justice pour dire notre soutien à Jean Mercier alors que son procès s'ouvrira à 13h30...
    Mobilisez-vous !

  • Réunion publique avec Jean Mercier à Saint-Etienne à 18h30

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    Ce lundi 21 septembre 2015, à 18h30, je participerai à une réunion publique de l'ADMD à l'amphithéâtre de l'Université Jean Monnet à Saint Etienne pour soutenir Jean Mercier, 86 ans, poursuivi pour avoir aidé sa femme à mourir et qui sera jugé demain.

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  • Mon discours d'Annecy sur la fin de vie (12 septembre 2015)

    Chers amis,

     

     

    Il ne m’est pas possible de débuter cette intervention sans renouveler mes remerciements au maire d’Annecy, Jean-Luc Rigaut, et à l’équipe municipale, dont sa directrice de cabinet Anne-Marie Aubry, pour l’accueil qu’ils nous ont réservé, ce samedi. Certes, l’éloignement de Paris a généré quelques petites difficultés d’organisation, mais qui ont été largement compensées par le soutien logistique qui nous a été offert. Tout comme par la beauté de la ville dans laquelle nous avons, durant quelques heures, le privilège de séjourner.
    Merci aux adhérents pour ces 97% de voix pour mon rapport moral. Cela me touche et m'oblige.

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    Nos amis suisses nous ont donc présenté la situation qui existe dans leur Confédération. Quel contraste avec notre pays dans lequel le débat parlementaire sur la fin de vie piétine. Quel contraste avec cette liberté que nos voisins helvètes ont le droit d’exercer – ou pas – et cette obligation qui nous est faite en France, ici, à seulement quelques kilomètres de la frontière, d’abdiquer nos droits de citoyen libre et responsable pour nous mettre entre les mains de personnes – quelles que fussent leurs compétences et leur humanité – qui décideront à notre place. Pourquoi ? Parce qu’une personne âgée, une personne qui souffre, une personne en fin de vie ne serait plus capable de raisonner et de décider ? Quel est ce nouveau paternalisme…

     

    Merci donc à nos amis suisses, non seulement d’avoir fait le déplacement jusqu’à Annecy, mais aussi de nous donner un espoir.

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    Car non seulement la Suisse peut être la solution pour ceux d’entre nous qui n’arriveraient pas à être entendus et respectés dans notre pays – sans excès évidemment, car il ne s’agit pas de provoquer l’exode massif de tous les Français soucieux de trouver une mort apaisée – mais la Suisse est également la preuve qu’un pays rigoureux, démocratique, moderne, paisible et pacifique peut trouver des solutions respectables et acceptées qui permettent à chacun d’exercer librement un choix de fin de vie lorsque la vie n’est plus que de la survie.

     

    En France, vous l’avez noté, le débat s’enlise. Depuis l’élection de François Hollande et son engagement 21 sur le droit de mourir dans la dignité, rien n’avance. Je ne vais pas une nouvelle fois vous faire la liste des missions, réunions, avis consultatifs, avis citoyens, commissions… qui ont été sollicités depuis 3 ans. Je vous rappellerai seulement que lorsque les Français ont été interrogés par le Comité consultatif national d’éthique dans le cadre du Jury Citoyen, ils sont allés très loin puisqu’ils réclamaient la légalisation d’une aide active à mourir pour tous ceux qui en font la demande ou en aurait fait la demande, qu’ils soient aujourd’hui conscients ou inconscients, et une exception d’euthanasie pour ceux qui, inconscients, n’auraient rien dit, comme c’est le cas de Vincent Lambert.

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    Je m’arrête une seconde sur le cas de Vincent Lambert. Comment comprendre que la proposition de loi Leonetti n’ait même pas essayé de régler pour l’avenir le problème de celui ou de celle qui est en fin de vie et qui n’a pas rédigé de directives anticipées, alors même que Vincent Lambert vit, avec son épouse et ceux qui l’aiment, un véritable calvaire ? Quelle surdité : Quel aveuglement !

     

    Cela aurait pourtant été simple… Dans la loi belge, tout a été prévu. Si aucun représentant légal n’a été désigné, la loi prévoit une série de représentation en cascade. D’abord le partenaire de vie. Puis l’enfant majeur. Puis les parents… Tout le monde est hiérarchisé, ce qui évite les incertitudes et les disputes.

     

    Et bien malgré la médiatisation de l’affaire Lambert, aucun amendement ne tente de résoudre pour l’avenir ce terrible problème qui est au cœur de la tragédie de Vincent Lambert.

     

    Pour aller plus loin, revenons à l’avis du Jury citoyen qui est conforme à ce que toutes les enquêtes d’opinion sur le sujet révèlent depuis 30 ans : les Français plébiscitent la légalisation de l’euthanasie.

     

    Alors que se passe-t-il ? Pourquoi rien n’avance ? Vous le savez déjà. D’une part le président de la République comme le Gouvernement – pourtant très favorables à la revendication de l’ADMD – ne font pas de cette question une priorité de ce mandat. Ensuite, le lobbying des milieux intégristes catholiques, le poids des religions sur les décisions publiques, l’influence néfaste des mandarins qui refusent d’abdiquer la moindre parcelle de pouvoir en rendant leur voix aux patients, bloquent toute avancée et s’en remettent au jugement partial et conservateur du spécialiste autoproclamé sur la fin de vie, le bon docteur Jean Leonetti, qui, n’exerçant plus la médecine depuis des années et n’étant ni malade ni en fin de vie, ne délivre qu’une opinion politicienne, partisane et liberticide sur ce sujet, en contradiction avec ce que demandent presque unanimement les Français.

     

    Et pourtant, de plateaux de télé et auditions, du Parlement aux nombreux forums de bioéthique, il débite mensonges, contre-vérités et fantasmes sur ce qui se passe dans les pays du Benelux ou en Suisse, assurant son auditoire des pires dérives dans ces pays qui provoqueraient un exode massif de déambulateurs sur les routes européennes pour trouver refuge, peut-être au Vatican ou en Pologne, et d’un retour à la peine de mort et à l’eugénisme dans notre pays si jamais ont acceptait que le patient puisse prendre enfin en charge sa propre fin de vie.

     

    Et c’est ainsi que notre débat parlementaire, débuté au printemps dernier à l’Assemblée nationale puis poursuivi au Sénat, pris entre le statu quo proposé par Jean Leonetti et Alain Claeys et le retour en arrière, c’est à dire l’acharnement thérapeutique proposé par quelques vieux barbons UMP du Palais du Luxembourg, n’a débouché sur rien et qu’il faudra attendre une seconde lecture – le 5 octobre, un lundi, jours où les députés sont peu présents à Paris... – pour savoir si oui ou non nous pourrons un jour jouir de notre ultime liberté.

     

    Alors il faudra continuer à nous battre auprès de nos parlementaires. Il faudra continuer à militer, à écrire, à râler, à manifester, à aider nos proches et nos adhérents qui se trouvent dans des impasses de fin de vie et leur accorder ce soutien qu’ils sont légitimement en droit de recevoir de notre part.

     

    L’année prochaine, dans la perspective des élections présidentielles et législatives, il faudra alors définir une nouvelle stratégie pour notre association, tout en conservant en mémoire que dans notre République parlementaire, c’est le Parlement qui fait les lois et que l’Assemblée comme le Sénat sont des points de passages obligés pour toute réforme sociétale. Et en se rappelant également que nos adhérents ne sont pas des révolutionnaires prêts à renverser les tables et que nous n’avons toujours pas trouvé nos « 343 salopes ». Autre temps, autres mœurs…

     

    Il nous faudra rester unis et soudés. Bien sûr, je comprends que certains, anticipant l’échec de notre stratégie, s’inquiètent et s’interrogent. Je sais que les plus en difficultés d’entre nous se demandent s’ils pourront bénéficier, sans avoir besoin de faire appel à la Suisse ou à la Belgique ou dans un geste clandestin, d’une mort douce, apaisée et préparée. Evidemment, je perçois les aigris au-delà de notre association et les ennemis de notre revendication d’une loi de liberté qui surfent sur quelques mouvements d’humeur pour gagner une mesquine notoriété. Mais ce n’est pas au milieu du gué qu’il faut changer de direction. Et le jour où nous changerons de cap, forcément après le vote définitif du texte actuellement en discussion, celui-ci sera proposé par le conseil d’administration à l’ensemble de nos adhérents. Nous avons la chance d’être dans une association qui vote au moins une fois par an. Sous contrôle d’un huissier de justice. Il faut laisser la voix à la démocratie. Et quoi de plus démocratique que l’élection ?

     

    A ceux qui s’interrogent sur l’avenir de notre association je rappellerai combien elle n’a jamais été aussi forte, aussi puissante qu’aujourd’hui avec nos près de 65.000 adhérents. Je rappellerai aussi combien elle est entendue, reçue et respectée comme jamais. Je rappellerai la mobilisation de nos responsables, administrateurs, délégués et délégués adjoints, bénévoles d’ADMD-Ecoute, salariés pour que les choses évoluent dans le sens que nous souhaitons.

     

    A vous tous, je promets que nous arriverons à faire entendre notre voix, la justesse de nos arguments et la légitimité de notre revendication.

     

    Entre temps, comme nous l’avons toujours fait, nous continuerons d’aider celles et ceux qui connaissent des fins de vie difficiles, dans le respect de chacun et de manière généreuse.

     

    Je compte sur vous. Ensemble, nous allons gagner notre Ultime Liberté ! Et nous redonnerons vie à la dignité!

     

    Je vous remercie.

     

     

    Jean-Luc Romero

    Président de l’ADMD

  • Critique de "Ma mort m'appartient" dans La Raison

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  • Réunion publique ADMD à Agen à 18h30

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    Ce vendredi 18 septembre 2015, à 18h30, j’animerai une réunion publique de l’ADMD à Cap Cinéma à 18h30 à Agen.
    A quelques jours du procès de Jean Mercier et de la nouvelle discussion sur la fin de vie à l’Assemblée nationale, il s’agira, une fois de plus, de mobiliser nos militants pour qu’ils interpellent les députés afin qu’ils votent enfin une loi d’Ultime Liberté attendue par une très grande majorité de Français.
    A la fin de la réunion, je dédicacerai « Ma mort m’appartient – 100% des Français vont mourir, les politiques le savent-ils ? »
    Je vous attends nombreuses et nombreux à cette réunion !


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  • Célébration du mariage de Julie et Nicolas…

    Ce vendredi matin, je célébrerai le mariage de ma collègue à la région Julie Nouvion avec son fiancé Nicolas.
    Outre le fait que célébrer un mariage est toujours un moment de bonheur pour l’élu que je suis, celui-ci sera pour moi particulièrement émouvant.
    Je souhaite dès à présent plein de bonheur à ce couple formidable pour lequel j’ai une immense affection…