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  • L'AG de l'ADMD dans Le Dauphiné

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  • Autotests du VIH, composante d’une prévention innovante (Tribune dans Le Huffington Post)

    Aujourd’hui, les autotests sont enfin lancés, sa sortie a été retardée par quelques problèmes administratifs qui ont heureusement été solutionnés. Je dis heureusement car avec plus de 6.000 découvertes de séropositivité toujours constatées chaque année en France dont 25% d’entre elles sont qualifiées de tardives et 20% des porteurs du virus qui ignorent leur séropositivité, renforcer et diversifier l’offre de dépistage au VIH est une priorité avec comme buts avoués d’en augmenter la précocité et la fréquence.
    Le dépistage est en effet au cœur de la réponse au VIH/sida car il comporte un double bénéfice : individuel et collectif. Individuel dans ce sens où il constitue la porte d’entrée vers la prise de traitement en cas de résultat positif et, on ne le sait que trop bien, un diagnostic tardif est cause de pertes de chances pour la santé des personnes touchées. Collectif, d’une part, car tout retard au dépistage maintient une épidémie « cachée » favorisant ainsi une transmission secondaire, et d’autre part, car le traitement antirétroviral diminue la charge virale et réduit de ce fait le risque que la personne séropositive transmette le VIH par voie sexuelle. Concrètement, cet autotest constitue et constituera un élément d’autonomisation de la personne et sera un outil important à destination de celles et ceux qui ne veulent ou ne peuvent pas avoir recours au dépistage gratuit via CDAG (futur CEGIDD) ou les associations.
    Pour autant, il s’agit d’être prudent quant à la portée de ces autotests : ils constituent un outil important certes, mais seulement un outil. Ils ne sont en rien une fin en soi, ni une unique solution. Rappelons qu’ils s’intègrent dans une politique cohérente de renforcement du dépistage, illustrée notamment par la montée en puissance des tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) et la réforme CDAG-CIDDIST actant la naissance des CEGIDD.
    Comme de nombreux acteurs de la lutte, j’ai de réelles inquiétudes quant au coût unitaire de cet outil qui pourrait sans aucun doute constituer un frein important, non pas à son appropriation, mais tout simplement à son accessibilité. Il coûte tout de même 28 euros ! Honnêtement, on en sera tous d’accord : c’est cher. Trop sans doute pour que sa diffusion soit la plus efficace possible et produise les effets attendus et espérés ! 28 euros, c’est trop ! Je comprends bien sûr les impératifs économiques et commerciaux mais il faudra de manière impérative arriver à faire baisser le prix unitaire de l’autotest pour en assurer le succès. Voir également penser au remboursement de cet autotest ou appliquer un tarif social ou même une gratuité pour les personnes précaires par exemple. Le principe doit être affirmé : le manque de ressources financières ne doit pas constituer un obstacle à la bonne diffusion de cet outil de prévention. Egalement et de manière complémentaire il sera nécessaire que le rôle des associations soit renforcé et puisse bénéficier d’un stock d’autotests gratuits.
    Plus globalement, le consensus est clairement établi depuis plusieurs années quant à l’impérieuse nécessité de penser et d’organier la prévention en combinant efficacement l’ensemble des approches comportementales, biomédicales et structurelles. Le renforcement de l’offre de dépistage via les autotests s’inscrit dans cette politique, mais il faut aller au-delà : nous attendons, comme l’ensemble des acteurs de la lutte contre le sida, l’autorisation de la politique de délivrance de la PrEP (prophylaxie pré-exposition), c’est-à-dire la prise de médicament anti-VIH par des séronégatifs dans un but préventif.
    Dépistage régulier, mise sous traitement immédiate en cas de séropositivité, PrEP, la science le dit, la science le prouve, ce sont les éléments permettant, d’une part de « coller » au mieux avec les réalités de vies des personnes et à leurs envies et possibilités, d’autre part, de lutter le plus sérieusement possible contre le VIH.
    Tout ceci ne produira son efficacité pleine et entière à la seule condition qu’un travail structurel sur notre société soit réellement entamé quant à la « dicibilité » de cette maladie, quant aux discriminations qui touchent de plein fouet les personnes séropositives, contre l’isolement terrible qui en est bien souvent la conséquence. Concrètement, cela ne pourra passer que par l’éducation, l’information, la communication. Mais surtout, et cela vaut pour l’ensemble des mesures qui viennent d’être citées : cela passera par une prise de conscience du politique, une prise de conscience de l’urgence à aller plus vite, à innover, à défendre, à être courageux. Car, oui, la frilosité politique tue et il n’est là nullement  question de division partisane mais d’engagement dans un combat pour la vie.
    Le défi est ambitieux mais, aujourd’hui, nous connaissons le comment. Nous connaissons la feuille de route qui pourrait voir concrétiser une fabuleuse utopie devenue aujourd’hui une réalité à portée de main : la fin du sida.

  • Vote des délibérations culture au conseil du 12ème ardt

    Hier soir, au cours d'un long conseil d'arrondissement présidé par la maire Catherine Baratti-Elbaz, quatreparis, jean-luc romero, catherine baratti elbaz délibérations concernant la culture ont été adoptées.
    Il s'agit de la subvention au Théâtre du Soleil (16 973€), à l'association Delidemo (7 500€), au Théâtre de la Tempête (15 000€) et de la demande de permis de construire précaire de l'Atelier de Paris - Carolyn Carlson sur le site de la Cartoucherie dans le Bois de Vincennes.
    Il appartiendra au Conseil de Paris, à la fin du mois, d'adopter définitivement ces délibérations.

  • Conseil d'arrondissement de Paris 12

    Ce lundi, à 19h00, se réunira le conseil du 12ème arrondissement sous la présidence de la maire Catherine Baratti-Elbaz.
    En ma qualité de maire-ajoint à la culture, j'aurai plusieurs délébératiosn concernant des acteurs culturel du 12ème.
    La séance est bien sûr ouverte au public.

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  • Bureau national d'ELCS

    Ce lundi, je présiderai le bureau national d'ELCS qui sera notamment consacré aux XXèmes Etats Généraux d'ELCS qui se dérouleront en novembre prochain.

  • Merci pour vos 96,83 % en faveur de mon rapport moral 2014 de l’ADMD

    Je voudrai remercier tout particulièrement les milliers adhérents de l’ADMD qui ont voté à près de 97% mon rapport moral 2014, faisant de ce rapport celui qui a obtenu le meilleur pourcentage.
    Cela m’oblige encore plus à me mobiliser pour obtenir une loi d’Ultime Liberté et vous pouvez vraiment compter sur moi.
    Par ailleurs, plus de 93% des votants ont adopté la réforme de statuts de notre association et je m’en réjouis. Il nous appartient désormais à tous de respecter ces votes qui ont permis à des milliers d’adhérents de s’exprimer et tout cela sous le contrôle d’un huissier.

     

  • Réunion publique de l’ADMD à Annecy à 14h30

    Après l’AG de l’ADMD, se déroule une réunion publique cet après-midi à Annecy.
    A cette réunion, interviendront de nombreux représentants des associations suisses mais aussi le député Jean-Louis Touraine à l’origine d’un amendement sur la légalisation de l’euthanasie.
    Vous êtes attendus nombreuses et nombreux !

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  • AG de l’ADMD à Annecy

    Ce samedi matin se déroule l’AG de l’ADMD.
    Il s’agit d’y faire les rapports traditionnels mais aussi de voter une réforme des statuts.
    Durant tout l’été, nous adhérents ont pu voter par correspondance et le vote a été contrôlé par huissier.

     

  • Réception à la mairie d'Annecy

    A l’occasion de l’Assemblée générale de l’ADMD qui se déroule ce 12 septembre, le maire d’Annecy invitera ce soir les délégués de l’ADMD à une petite cérémonie d’accueil.
    La réception sera suivie d’un dîner des délégués organisé par l’ADMD.

     

  • Conseil d’administration de l’ADMD à Annecy

    A la veille de l’Assemblée Générale de l’ADMD qui se déroule cette année à Annecy, je présiderai le conseil d’administration de l’ADMD.
    Il s’agira notamment de préparer la journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité.

     

  • Invité de la rédaction de France Bleu Pays-de-Savoie vendredi à 7h50

    Ce vendredi, à l'occasion de l'Assemblée générale de l'ADMD, qui se déroulera à Annecy, je serai l'invité de la rédaction de France Bleu Pays de Savoie ce vendredi 11 septembre à 7h50.

  • Inauguration du local de campagne de Claude Bartolone

    Ce jeudi, à 18h, Claude Bartolone, candidat à la présidence de la région Ile-de-France inaugurera son local de campagne à 18h en compagnie d’Anne Hidalgo et du président sortant, Jean-Paul Huchon.
    Situé dans le 14ème arrondissement, ce local permettra aux équipes de travailler dans de bonnes conditions.
    La présence de Jean-Paul Huchon est un beau signe de transmission. Jean-Paul laisse une région forte et modernisée. Il s’agit aussi de lui rendre hommage pour le travail accompli.

     

  • Ma lettre au directeur général de Twitter France

    Monsieur le directeur général

     

    Si Twitter est un formidable outil de partage, d’information, de mobilisation - c’est mon avis le plus sincère -, il sert aussi de haut-parleur à bien des extrémistes notamment aux homophobes.

     

    Combien de fois ai-je été confronté à des personnes qui déversaient insultes, menaces, appels aux meurtres à mon encontre ? Combien de fois ai-je pu être harcelé par des personnes qui annonçaient vouloir me lyncher, me tuer ? J’avoue que je ne les compte plus. Combien de fois ai-je demandé l’intervention de Twitter ? J’avoue que je ne les compte plus non plus, avec d’ailleurs une réaction proche du zéro de la part de Twitter.

     

    Depuis des semaines, ces menaces se multiplient et atteignent des proportions considérables, je me permets de vous en envoyer quelques exemples ci-joint. Alors que dois-je faire Monsieur le directeur général ? Me conseilleriez-vous de fermer mon compte ? De mon côté, j’ai décidé d’aller en justice : un procès aura lieu en octobre et j’ai déposé une nouvelle plainte ce lundi.

     

    Monsieur le directeur général, si moi j’ai, du fait de mes années de combat et de militantisme, sans doute une résistance supérieure à d’autres, imaginez les conséquences que peut avoir ce type de harcèlement sur un jeune gay ? Rappelez-vous tout de même qu’un jeune gay a sept fois plus de risques de faire une tentative de suicide qu’un jeune hétéro… Un chiffre dramatique. Alors bien sûr, incriminer seulement Twitter serait injuste, tout autant que de nier sa responsabilité.

     

    Nouvellement nommé à ce poste de directeur général, j’espère pouvoir trouver en vous un interlocuteur à l’écoute de ces problématiques et c’est dans cette optique, dans un esprit non pas accusatoire mais de dialogue, que je souhaiterais vous rencontrer. La permanence d’Elus Locaux Contre le Sida est à la disposition de vos collaborateurs pour organiser ce rendez-vous (01.42.72.36.46.).

     

    Dans l’attente de vous rencontrer, je vous prie de croire, Monsieur le directeur général, en l’expression des mes sentiments les meilleurs.

     

  • Sida : un traitement pour prévenir. Aux politiques d'agir ! (tribune dans le Huffington Post)

    Ce premier semestre 2015 a été particulièrement riche dans la lutte contre le sida avec des annonces majeures, principalement quant à la consécration claire, nette et précise de la prévention biomédicale. Je reviens quelques instants sur l’historique des choses : lier exclusivement la lutte contre le sida au préservatif a été pendant longtemps le discours dominant, le discours jugé le plus impactant, le plus efficace. Aussi parce que c’était tout simplement le seul outil disponible et efficace de prévention ! Aujourd’hui, en fait plutôt depuis plusieurs années, la prévention biomédicale, c’est-à-dire l’utilisation des traitements comme outils de prévention, est consacrée comme aussi efficace, voire davantage. Attention, je préfère le préciser d’emblée : mon propos n’est évidemment pas ici d’opposer plusieurs types de prévention, de demander l’abandon de l’une pour l’autre mais bien plus de se réjouir de la diversité de la politique de prévention et des outils, de la capacité de la prévention à s’adapter de plus en plus à toutes les situations concrètes et aux réalités de la vie. D’où le nom de prévention combinée ou prévention diversifiée, concrètement une prévention qui évolue, qui vit, qui progresse.
    Je pourrai écrire de longues pages sur cette complémentarité mais autant arriver au cœur de ce qui fait ce texte et me semble le justifier : la PrEP (la prophylaxie pré-exposition contre le VIH, c’est-à-dire l’utilisation par les séronégatifs de traitements destinées aux personnes séropositives dans une visée non pas curative mais préventive) et bien ça marche !
    Alors plutôt que de longs discours et de verbeux débats que je vous laisse imaginer, je vous préfère vous rappeler les récents résultats de l’essai Ipergay, essai porté par l’ANRS. A quelles conclusions est parvenu cet essai ? Pour des hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes très exposés par leurs pratiques sexuelles au risque d'infection par le VIH, la prise d'un traitement antirétroviral (Truvada) au moment des rapports sexuels diminue de 86% le risque d'infection. 86% ! L’efficacité préventive du traitement est démontrée sans ambages !
    C’est également ce que dit le Conseil national du sida, tout comme  l’Organisation mondiale de la santé qui affirme que « chez les homosexuels masculins la PrEP est recommandée comme un choix additionnel de prévention au sein d’une offre complète de prévention »), les associations sont unanimes. Oui, il faut utiliser la PrEP et donc donner accès au Truvada. La vraie question, ce n’est plus si oui ou non on doit l’utiliser, mais de quelles manière, dans quel contexte, quelle adhésion, quels effets. Ce n’est plus le pourquoi qui est essentiel mais le comment. En tout cas, c’est l’avis des médecins et des associations car comme trop souvent le politique est quelque peu à la traîne …
    Je le dis souvent lors de mes nombreuses réunions en province : la frilosité politique nourrit le sida. Elle nous tue. Alors bien sûr, l’autorisation de la PrEP sera sûrement source de fortes interrogations : quid de l’interrogation éthique de donner un traitement à une personne non-malade ? Quid de l’aspect « pilule miracle » ? Quid des obstacles économiques liés au financement de la PrEP ? Autant de questions importantes qui, s’il nous appartient de réfléchir dessus, ne peuvent être considérées comme des obstacles insurmontables à entamer ces réflexions dans le but d’autoriser le Truvada en France et en Europe.
    Nous le savons bien, le seul accès au Truvada ne saurait suffire à arrêter le sida. C’est une évidence, mais aujourd’hui, nous savons où nous devons aller, nous savons globalement ce qu’il nous faut mettre en place, organiser, porter, revendiquer dans le seul but de réduire la charge virale collective et donc d’arrêter le sida. La fameuse politique du « Test and Treat » doit être au cœur de notre réponse : tester le plus possible - évidemment sans contraindre - en multipliant les propositions de dépistage, en allant vers les personnes à risques, et, en cas de découverte de séropositivité, mettre sous traitement immédiatement. L’exemple du programme RAPID, mis en œuvre à San Francisco a permis d’observer les avantages de cette mise sous traitement immédiate le même jour de la découverte de séropositivité avec à la clé une charge virale beaucoup plus vite indétectable. A mettre en parallèle avec la recommandation de l’OMS de mettre toute personne séropositive sous traitement quelle que soit son taux de CD4 (cette recommandation sera précisée lors de la prochaine journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre).
    Notre réponse en matière de prévention, une prévention qui ne peut plus être vue, comprise et appliquée de manière unique et monolithique, doit également se coupler avec un travail d’éducation, un travail sociétal, pratiquement structurel sur la question des discriminations et de l’acceptation pleine et entière des personnes séropositives au sein de notre société.
    En somme, la recette pour atteindre ce but, non plus utopique mais atteignable qu’est la fin du sida, nous la connaissons : PrEP, dépistage et mise sous traitement efficace, politique de lutte contre la sérophobie via l’éducation et l’information.
    Aujourd’hui, la science et les associations ont démontré l’efficacité de cette recette, en somme l’efficacité d’une prévention combinée qui a des répercussions  aussi bien sur le plan individuel que collectif.
    Aux politiques désormais d’agir en conséquence, de mettre en place sans frilosité ces nouveaux outils et de s’engager, sans réserves, vers la fin du sida !
    A lire aussi sur le Huffington Post (ici).

     

     

  • Mon edito à la newsletter du CRIPS Ile-de-France de septembre

    C’est la fin d’un long feuilleton : les autotests de dépistage du VIH seront effectivement et concrètement en vente à partir septembre 2015. Je ne vais pas revenir sur les différents obstacles administratifs qui ont émaillé la mise sur le marché de ces autotests, ces obstacles ont visiblement été levés et on ne peut que s’en réjouir !
    Bien sûr, de nombreuses questions se posent  : quant à son accessibilité, quant à son financement par le système de santé, quant à ses circuits de diffusion, quant à son appropriation, quant à la communication qui va l’entourer … Autant de questions primordiales et bien d’autres qui vont être posées et débattues lors du colloque que nous organisons le 28 septembre prochain, spécifiquement sur les autotests. Dans tous les cas, ce qui est certain, c’est que cet outil ne sera un succès que si les associations sont étroitement impliquées, et pas seulement dans sa diffusion !
    Je pense nécessaire d’insister sur l’aspect de complémentarité de cet outil : les autotests ne sont pas un outil miracle qui va permettre de résoudre de suite la problématique des personnes qui ne connaissent pas leur séropositivité (30.000 en France, soit 20% de l’ensemble des personnes séropositives). Les autotests vont y contribuer, ils n’ont pas comme but de remplacer quoique soit mais bel et bien de constituer un outil supplémentaire permettant de connaître son statut de manière la plus actualisée possible. Ils ont pour ambition de renforcer une politique de dépistage développée par les TROD et la naissance des Cegidd et ce, dans le cadre global d’une politique de prévention en constant progrès.
    Constant progrès… C’est bien cela qui doit nous animer et continuer à nous animer : l’immobilisme serait coupable. Nous le savons toutes et tous : la promotion du dépistage est un point clé de la politique de lutte contre le VIH, elle ne saurait évidemment suffire. Elle s’intègre dans une politique qui vise à la fin du sida … et qui peut y parvenir si les efforts sont faits et les avancées actées. Je pense bien sûr à la PreP et à l’autorisation du Truvada, qui me semble, comme à tous les acteurs de la lute contre le sida, tout simplement indispensable !

  • Bureau du Crips Ile-de-France

    Ce lundi, je présiderai le bureau du CRIPS Ile-de-France.
    Je rappelle que la région Ile-de-France comprend malheureusement 50% des cas de VIH/sida de tout le pays.

  • Bientôt le mariage pour les gays en Thaïlande ?

    La Thaïlande, qui a été durement frappée par un horrible attentat cette semaine, est un pays singulier en Asie.
    La démocratie et ce pays ont souvent du mal a s'entendre. Actuellement, c'est l'armée qui dirige la Thaïlande et nul ne sait vraiment quand auront lieu les prochaines élections démocratiques.
    Et pourtant, dans ce pays, règne une grande tolérance générale et notamment pour les gays.
    Alors que la Malaisie, qui fut longtemps un pays plutôt gay friendly, est en train de régresser, en Thaïlande, c'est le contraire et s'y ouvre un réel débat sur l'égalité des droits.
    L'homosexualité n'y est pas pénalisée, contrairement à d'autres pays de la zone, et les droits progressent si vite qu'on y parle même de future loi sur le mariage pour tous...
    Nous n'en sommes pas encore là mais cette avancée n'est plus hypothétique en Thaïlande. L'opinion y semble favorable. Reste maintenant à la mettre en œuvre ...
    Pas absurde de penser que cela pourrait se faire dans les années qui viennent...
    Ce serait un beau signal pour une partie de l'Asie ou vivre ouvertement son homosexualité est quasi impossible !

  • Retrouvons-nous ce 5 septembre pour le pique-nique de l'ADMD à Paris 12 !

    Comme l'année dernière, des pique-nique de rentrée seront organisés par les délégations de l'ADMD.
    C'est l'occasion de se retrouver dans un cadre agréable et convivial avant de repartir au combat militant pour obtenir notre loi d'Ultime Liberté.
    A Paris, en ma qualité de délégué du 12ème Ardt, j'accueillerai nos adhérents Franciliens au Bois de Vincennes dans mon cher 12ème arrondissement. Le pique-nique se déroule ce samedi 5 septembre et le rdv est à 12h à la Porte Dorée (en face du restaurant Les Cascades).
    Nous vous attendons nombreuses et nombreux à cet événement convivial.

  • The imitation game", ou l'histoire d'un sauveur de vies tués par ceux qu'il a sauvé !

    Pendant la 2ème guerre mondiale, le mathématicien anglais Alan Turing a permis de décoder le code Enigma des Nazis. 
    Grâce à cette découverte, on estime que cela a permis de sauver plus de 14 millions de vies.
    La société n'est pas vraiment reconnaissante avec ceux qui lui apportent tant.
    Après la guerre, Alan Turing sera persécuté pour son homosexualité.
    Celui qui a sauvé des millions de vies sera même condamné à deux ans de prison qui seront commués en deux ans de soins - une thérapie hormonale - pour lui extirper son mal, son ... Homosexualité !
    Ce génie ne tiendra pas et se suicidera au bout d'un an et mourra à 41 ans, le 7 juin 1954.
    Le film de Morten Tyldum "The imitation game" raconte cette histoire avec humanité mais sans concessions.
    Un film à voir pour comprendre ce que notre civilisation doit à Turing,  mais aussi pour se rappeler les ravages que fera la pénalisation de l'homosexualité en Angleterre ou plus de 49 000 anglais, dont Oscar Wilde, furent condamnés pour comportement indécent entre 1885 et 1967.
    Il faudra attendre 2013 pour que la reine Elisabeth II accorde un pardon général à ces êtres injustement condamnés pour avoir simplement aimé un être de même sexe ...