Départ pour Londres !
Ce dimanche, je retourne quelques heures à Londres avec la secrétaire général de l’ADMD pour rencontrer notre association sœur.
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Ce dimanche, je retourne quelques heures à Londres avec la secrétaire général de l’ADMD pour rencontrer notre association sœur.
Mesdames et Messieurs,
Chers amis, militants et sympathisants de l’ADMD,
Vous êtes impatients, je le sais. Moi aussi, je le suis tout autant que vous. Depuis que François Hollande a inscrit dans son programme de campagne la légalisation d’un droit à mourir dans la dignité, vous percevez que nous semblons arriver au bout de trois décennies de lutte acharnée – et parfois désespérante – afin d’obtenir cette liberté individuelle de mettre un terme à notre vie, quand cela nous semble bien, pour la seule et indépassable raison que nous sommes arrivés au bout de cette vie.
Vous êtes impatients, je le sais, car vous trouvez aussi que les choses semblent patiner, depuis que nous avons obtenu ces deux débats publics inédit sur l’euthanasie – le premier le 24 novembre 2009 à l’Assemblée nationale et le second le 25 janvier 2011 au Sénat – , depuis que la campagne présidentielle a mis ce sujet, aussi grâce à nous et à notre campagne, au cœur des débats et des projets de société.
Je ne peux pas, bien sûr, vous donner tort.
Comme vous, je déplore la lenteur qui semble animer, en cette matière, le sommet de l’Etat. Je regrette la création d’une énième mission et, qui plus est, confiée encore une fois à un professeur de médecine alors que la question de la fin de vie devrait rester dans le champ unique de la citoyenneté, même si le concours d’un médecin, respectant en cela la volonté de son patient, est important pour la mise en œuvre de notre Ultime Liberté. Pour l’IVG, a-t-on réservé le débat aux seuls médecins ? Non. Pourtant leur intervention est nécessaire mais on a privilégié à juste titre la position de la femme concernée. Je conteste que sur les huit membres de cette mission, deux au moins soient membres du comité exécutif du mouvement pro-life Plus digne la vie piloté par Emmanuel Hirsch, celui-là même qui disait des horreurs sur l’ADMD lors des deux discussions parlementaires de novembre 2009 et de janvier 2011, celui-là même qui s’opposait à la présence de notre association au sein de la Maison des Usagers de l’hôpital européen Georges-Pompidou. Je regrette enfin qu’en créant une nouvelle mission sur ce sujet, on dépouille les parlementaires de leurs prérogatives. Certains, déjà, nous ont confié leur amertume d’être dessaisi de cette grande question de société qui remporte l’adhésion de la quasi-totalité des Françaises et des Français.
Comme vous, j’ai peur que du fait de la lenteur de nos gouvernants à agir pour ouvrir ce droit – un droit, pas une obligation – ce droit à choisir les conditions de notre propre fin de vie, je termine mes jours dans des circonstances que je n’aurai pas choisies. Comme beaucoup d’entre vous ici, ce samedi, j’ai peur de me faire voler ma mort, de gâcher ces instants graves et magiques, uniques évidemment, où des personnes qui s’aiment peuvent, sans pudeur, se préparer à une séparation : dernières larmes, derniers baisers, dernières caresses.
J’ai présenté mon rapport moral pour l’année 2011 à la 32ème assemblée générale de l’ADMD à Marseille ce samedi.
C’est toujours un honneur et une fierté de présider une si grande association forte de 49 000 adhérents et qui porte la cause de notre Ultime Liberté.
Je voulais remercier les milliers d'adhérents de l’ADMD qui ont voté pour leur soutien - notamment les 98,40% d’électeurs qui ont approuvé mon rapport - et leur ténacité dans ce combat car certains sont adhérents depuis 1980, depuis 32 ans…
A lire aussi sur Le Parisien (ici), Romandie (ici), La Marseillaise (ici).
Ce samedi 6 octobre 2012 va être une journée bien chargée avec ce matin la 32ème Assemblée générale de l’ADMD et une réunion publique cet après-midi qui se dérouleront toutes les deux au Mercure Marseille Centre – 1 rue Neuve Saint-Martin.
Si l’AG est réservée aux adhérents, la réunion publique (à 14h00) est, elle, ouverte à toutes et tous. Venez nombreux défendre notre Ultime Liberté !
A l’occasion de la 32ème Assemblée générale de l’ADMD, je serai ce week-end à Marseille.
Ce vendredi, je présiderai le conseil d’administration au Mercure Marseille qui sera suivi ce soir d’un dîner avec les 130 délégués de l’ADMD. A l’ordre du jour de ce conseil d’administration, notre stratégie depuis la création de la commission Sicard et une communication de Christophe Michel sur les actions des Jeunes de l’ADMD.
Dominique Knokaert, dite Mino, est décédée la semaine dernière. Membre de l’ADMD, ce fut une militante inlassable en faveur de notre Ultime Liberté.
Dans un livre bouleversant « Mon combat pour la dignité », préfacé par l’actuelle ministre de la justice, Mino interpellait les pouvoirs publics sur la légalisation de l’euthanasie. Elle fut aussi l’objet d’un documentaire « Le choix du Mino » qui a beaucoup aidé à la réflexion sur la question de la liberté de choisir sa fin de vie.
J’ai eu la chance de connaître Mino et son mari. Elle m’avait impressionné par la force de son caractère et sa ténacité dans ce combat. Elle nous manquera beaucoup…
Jean-Luc Roméro et le droit à mourir dans la... par France3Auvergne
A peine sorti de mon rendez-vous à l’Elysée demain, il me faudra rejoindre le Kremlin-Bicêtre où, aux côtés de la déléguée Gilberte Brion, j’animerai une réunion publique de l’ADMD à 18h00 àla Maisondes associations – 11, rue du 14 juillet. Vous êtes tous les bienvenus !
J’animerai une réunion publique de l’ADMD ce vendredi 21 septembre à 18h00 salle Duclos – 21, rue Gaspard-Monge – à Clermont-Ferrand.
Cette réunion organisée par la déléguée du Puy-de-Dôme, Marie-Claude Delimèle, est ouverte à toutes et tous.
En ma qualité de président de l’ADMD, j’ai été invité à intervenir à un atelier des universités du PS à La Rochelle. J’interviendrai vers 17h30. Vous pouvez retrouver ci-dessous le résumé présentation de mon intervention [en dessous photo de la tribune].
Chacun doit avoir le droit, lorsque le constat de fin de vie est posé, de choisir entre aller au bout de sa maladie si cela correspond à sa conviction personnelle, bénéficier sans condition de moyen d’un lit dans une unité de soins palliatifs ou bénéficier d’une aide active à mourir. Ce choix est celui du patient et ni la société, ni les médecins, ni la morale, ni la famille n’ont pas à lui imposer une vie qui ne sera pour lui que de la survie.
La loi que demande l’ADMD au nom des 94% des Français qui l’approuve s’inspire des lois néerlandaise, belge et luxembourgeoise, mises en œuvre depuis parfois plus de 10 ans, sans dérives.
Rappelons qu’en France près de 25 000 personnes décèdent chaque année en réanimation des suites d’une décision des médecins et que le taux de suicide des séniors, arrivés en fin de vie, est le plus élevé des pays de l’OCDE.
Comme à chacun de mes déplacements au Québec, j’en profite pour rencontrer l’association sœur de l’ADMD au Canada, l’AQDMD. Après la conférence de presse de la Fierté Montréal, je déjeunerai avec Hélène Bolduc, présidente de l’AQDMD. A cette occasion nous discuterons des débats qui se tiennent au Canada comme en France sur l’euthanasie et évoquerons notre stratégie pour parvenir à une loi d’Ultime liberté.
Le 6 mai 2012, un nouveau président dela Républiquea été élu. François Hollande a pris l’engagement – c’est sa proposition n°21 – de légaliser le droit de mourir dans la dignité. Ce que recouvre cette formulation, c’est à nous de le décider. Certes, il est le président dela Républiqueet les députés que nous avons élus les 10 et 17 juin prochains sont les législateurs. Mais nos adhérents ont voté massivement, le 18 juin 2011, une proposition de loi très complète visant à légaliser l’euthanasie et le suicide assisté et à assurer un accès universel aux soins palliatifs. C’est le fruit de notre réflexion commune.
C’est à nous, militants de l’aide active à mourir, militants de l’euthanasie, militant de l’Ultime Liberté, d’agir encore et toujours pour que les justes revendications que nous portons depuis plus de 32 ans, et avant nous nos anciens qui nous ont montré le chemin, soient intégralement prises en compte et forment le texte de loi qui sera soumis au Parlement.
En juin 2012, vous avez été très nombreux à écrire à François Hollande pour réclamer qu’il tienne sa promesse de campagne. Selon mon comptage, plus de 65 000 lettres ont franchi les grilles de l’Elysée.
En juin toujours, beaucoup d’entre vous – mais pas assez, je le regrette – ont interpellé les différents candidats qui se présentaient aux élections législatives dans leur département.
Dans ce numéro 122 du Journal de l’ADMD, vous trouverez 4 cartes postales. Ces cartes postales, il faut les envoyer à VOTRE député et au sénateur de VOTRE département dont vous trouverez les noms dans l’encart détachable. L’adresse est indiquée (Sénat ou Assemblée nationale) et vous n’avez plus qu’à indiquer votre nom, à signer et à coller un timbre. Objectif : montrer aux parlementaires que nous sommes une majorité à souhaiter une loi.
De notre forte mobilisation aidera à l’écoute que nous recevrons. Bien sûr, comme vos délégués, j’irai à la rencontre des parlementaires pour les convaincre de la justesse de nos revendications. Bien sûr, nous leur expliquerons qu’il existe des pays (Pays-Bas, Belgique, Luxembourg et Suisse, entre autres) qui ont légiféré et dans lesquels la fin de vie se déroule de manière sereine et respectueuse des volontés de chacun. Sans dérives, évidemment, puisque la loi protège et encadre. Bien sûr, nous leur dirons qu’il ne faut pas multiplier le nombre de médecins qui doivent intervenir, au risque que le mourant soit décédé avant qu’une décision conforme ne soit prise par un collège de médecins.
Encore un effort, chers amis. Cette loi, nous la voulons pour nous, pour ceux que nous aimons. Et en souvenir de celles et ceux que nous avons aimés et qui sont morts, très souvent dans des souffrances insupportables et indignes de notre civilisation prétendument de progrès et quelque fois dans la clandestinité parce qu’un médecin, plus compatissant, plus humain, plus respectueux des volontés de ses patients, plus conscient que la mort est inévitable, a fait un geste qui demeure hors-la-loi aux yeux des voleurs de liberté.
L’été est là. Je vous souhaite d’en profiter tranquillement. Pour autant, il ne faut pas perdre de vue le combat qui nous anime depuis si longtemps. Je compte sur vous.
Jean-Luc Romero
Président de l'ADMD
Jamais le droit de mourir dans la dignité n’a été si près d’être enfin reconnu. C’était une des 60 propositions du candidat Hollande.
En même temps, on sent bien les réticences de certains élus de gauche. D’où l’importance de rester mobiliser et d’interpeller la majorité actuelle. Depuis, plusieurs semaines, des dizaines de milliers de lettres dans ce sens arrivent à l’Elysée. Dans quelques jours, nous allons lancer une campagne « 300 000 cartes pour notre Ultime liberté » pour interpeller à leur tour les parlementaires.
Aujourd’hui, je réunis les permanents de l’ADMD pour faire le point sur notre mobilisation pour les semaines et les mois à venir.
32 ans que l’ADMD attend la légalisation de l’euthanasie.
32 ans de souffrances inutiles.
Dans le cadre du congrès mondial des ADMD, j’interviendrai à deux reprises cet après-midi. La première dans une session consacrée à la situation en Europe sur la fin de vie et la seconde intitulée « la difficile route vers la bonne mort ». Le congrès ouvert ce jour au public se déroule au Swissotel de Zurich en Suisse.
En fin de journée, je pars pour Zurich afin de rejoindre le congrès mondial des associations pour le droit de mourir dans la dignité qui s’y tient pour quelques jours. Eu égard à mes activités politiques et professionnelles, je ne resterai qu’une journée à ce congrès qui se tient jusque lundi prochain.
Communiqué du 5 juin 2012
Droit de mourir dans la dignité : des paroles aux actes
Le respect absolu des volontés des patients en fin de vie ne peut passer que par la rédaction d’une nouvelle loi. L’ADMD appelle à voter pour les candidats qui s’y engagent
L’opinion de la Cité du Vatican ne doit pas primer sur l’opinion des Français
L’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, par la voie de son président, le conseiller régional d’Île-de-France Jean-Luc Romero, indique que les 49 000 adhérents de l’ADMD et les 94% de Françaises et de Français qui approuvent le recours à l’euthanasie (sondage Ifop pour le journal Sud Ouest – août 2011) seront très attentifs à la mise en œuvre de la proposition n°21 du candidat François Hollande, aujourd’hui élu, en faveur du droit de mourir dans la dignité.
Le strict respect de la volonté des patients qui connaissent des situations de fin de vie, sans influence de la famille ni des médecins ni des héritiers, ne peut passer que par la rédaction d’une nouvelle loi qui place la volonté du patient au cœur de la décision. A cet égard, plusieurs propositions de loi ont déjà été déposées au Parlement, notamment celle de Jean-Pierre Godefroy, sénateur de la Manche (n°312, enregistrée à la présidence du Sénat le 31 janvier 2012) cosignée par 74 sénateurs de gauche et les membres du groupe socialiste et apparentés.
Il ne faudrait pas que la minorité des religieux extrémistes ou des mandarins impose à ce gouvernement sur les questions de société, comme il l’a fait dans les différents gouvernements de la présidence Sarkozy, l’opinion de la Cité du Vatican et d’un pape réactionnaire et rétrograde, au détriment de la volonté de la très grande majorité des citoyens de notre pays, même croyants et pratiquants, qui seront très attentifs à cette question au moment de voter pour élire une nouvelle assemblée nationale.
L’ADMD me fait faire un sacré périple ce week-end. Après avoir animé une réunion publique à Antibes hier soir, je serai cet après-midi à Bergerac en Dordogne à 14h00 au Centre départemental de la communication.
Après avoir déjeuné avec les militants ADMD, je présiderai cette réunion où sont conviés tous les candidats aux élections législatives du département.
Venez nombreuses et nombreux !