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32 ans que l’ADMD se mobilise pour l’euthanasie. 32 ans de souffrances inutiles !

Jamais le droit de mourir dans la dignité n’a été si près d’être enfin reconnu. C’était une des 60 propositions du candidat Hollande.
En même temps, on sent bien les réticences de certains élus de gauche. D’où l’importance de rester mobiliser et d’interpeller la majorité actuelle. Depuis, plusieurs semaines, des dizaines de milliers de lettres dans ce sens arrivent à l’Elysée. Dans quelques jours, nous allons lancer une campagne « 300 000 cartes pour notre Ultime liberté » pour interpeller à leur tour les parlementaires.
Aujourd’hui, je réunis les permanents de l’ADMD pour faire le point sur notre mobilisation pour les semaines et les mois à venir.
32 ans que l’ADMD attend la légalisation de l’euthanasie.
32 ans de souffrances inutiles.

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Commentaires

  • (Comité de Défense du Bar Tabac ) CDBT du 01 07 2012
    D'abord sympathie et Solidarité avec toutes les personnes touchées par les problèmes de maladie ( les maladies de toutes sortes ... ) qui frappent ici et la , partout dans le monde :
    La souffrance doit être maîtrisée et combattue : C'est une Réforme qui est largement attendue dans la population qui attend de véritables avancées sur ces dossiers ! ...
    Le CDBT a également évoqué les désordres budgétaires et gaspillages d' un pays comme le Mexique qui gaspille des ressources financières pour maintenir en détention notre compatriote
    MME CASSEZ , Florence , Innocente alors que beaucoup d' écoles mexicaines ne sont pas sont pas aux normes para sismiques : C'est un dossier qui devrait nous mobiliser dans les prochaines semaines .
    Ainsi le CDBT envisage de dégrader la Note du Mexique : Assez de gaspillage !

  • Un autre point de vue, qui n'est ni moins informé ni moins argumenté, l'éditorial du site de la société française d'accompagnement et de soins palliatifs :

    "Une nouvelle proposition de loi dépénalisant l’euthanasie est déposée au Sénat depuis quelques jours, venant s’ajouter à celle de janvier dernier.
    Nous avons parallèlement tous été interpelés par la proposition 21 du Président de la République nouvellement élu, proposant une « assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité ». Le flou des termes employés permet à chacun d’interpréter selon sa vision. Ce qui paraît sûr, c'est que la loi sur la fin de vie sera remise en question. Ira-t-elle jusqu’à la dépénalisation de l’euthanasie?

    Les soins palliatifs, dans leur éthique, ne conçoivent pas de provoquer la mort. Au-delà de tout dogmatisme, de notre place de témoins auprès des personnes concernées, nous ne pouvons que nous opposer à une telle dépénalisation :
    L’euthanasie n’est pas un progrès, bien au contraire. Depuis 30 ans, les soins palliatifs améliorent les traitements et font disparaître les situations de douleurs insupportables. Ils assurent l’accompagnement et la solidarité autour des personnes gravement malades et/ou en fin de vie. Les années à venir verront de nouveaux progrès pour mieux soulager leurs souffrances et éviter les situations d’obstination déraisonnable. Considérer la dépénalisation de l’euthanasie comme une avancée de la société est un leurre. Le progrès n’est pas de trouver une manière légale de donner la mort à celui qui la réclame mais plutôt de savoir lui redonner envie de vivre les derniers jours qui lui restent.
    La dépénalisation de l’euthanasie serait inutile et dangereuse :
    Inutile car nous possédons, depuis avril 2005, une loi sur la fin de vie qui répond aux situations difficiles que nous rencontrons et pour lesquelles nous n’avions pas de solutions. Si des demandes de mort anticipée persistent, elles sont rares et relèvent plus du suicide assisté que de l’euthanasie. Les propositions de loi récemment déposées ne résoudraient en rien les problèmes posés par ces demandes persistantes.
    Dangereuse car elle stopperait la démarche de créativité des soignants, nécessaire pour trouver des alternatives de soins aux demandes d’euthanasie exprimées, alternatives faisant disparaître le plus souvent ces demandes.
    Dangereuse aussi car nous irions inévitablement vers des dérives, comme on le voit dans les pays ayant autorisé l’euthanasie il y a 10 ans et qui demandent actuellement un élargissement des possibilités d’euthanasie aux enfants et aux personnes démentes.

    Un collectif, le Groupe National de concertation sur la fin de vie, vient d’interpeller le gouvernement pour réclamer la tenue d’Etats Généraux de la fin de vie. Nous soutenons fortement cette initiative. Il s’agit de sensibiliser la société aux véritables enjeux de la fin de vie qui ne sauraient se limiter à la seule dépénalisation de l’euthanasie. Le collectif appelle de ses vœux un débat démocratique permettant à un jury populaire de se prononcer de façon éclairée, en dehors de tout contexte émotionnel et médiatique. Les professionnels de santé, mais aussi des familles, des proches et des bénévoles d'accompagnants pourront témoigner de la réalité vécue dans ces situations extrêmes et de la demande, avant tout, d'un soulagement des souffrances et d'un entourage humain.

    Dr Anne RICHARD
    Présidente de la SFAP"

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