Invité de I-télé à 14h45
Suite à la remise du rapport Leonnetti et à l'absence d'avancées réelles, je répondrai aux questiosn de I-télé à 14h45 en duplex de la manifestation de l'ADMD qui se tient à 13h30 en face de l'Assemblée nationale.
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Suite à la remise du rapport Leonnetti et à l'absence d'avancées réelles, je répondrai aux questiosn de I-télé à 14h45 en duplex de la manifestation de l'ADMD qui se tient à 13h30 en face de l'Assemblée nationale.
A 13h30, j’invite la presse près de l’Assemblée nationale pour dire notre opposition à une loi Leonetti de gauche. Nous ne voulons plus d’une loi faire par des médecins pour des médecins mais d’une loi qui place enfin le mourant au centre des décisions qui le concernent.
De 8h10 à 8h15, je serai l'invité de France Bleu Pays-Basque sur la fin de vie.
En fin de journée, je présiderai le bureau national de l’ADMD. Il s’agira de préparer notre réaction au dépôt du texte Leonetti/Claeys dont de nombreuses sources nous confirment que cette mission accouchera d’une souris avortée.
Le mercredi 10 décembre, les députés Alain Claeys et Jean Leonetti doivent remettre un texte au président de la République qui devrait être une proposition de loi sur la fin de vie.
Si Alain Claeys a semblé vouloir aller plus loin que le « laisser mourir » de la loi de 2005, le militant anti euthanasie Jean Leonetti s’y est opposé fermement et, comme nous le redoutions, aurait bien sûr gagné la partie…
Il n’y aurait dans leur texte ni légalisation de l’euthanasie ni autorisation de suicide assisté !
Certes, nous ne pourrons qu’approuver l’opposabilité des directives anticipées que nous réclamons depuis presque 10 ans. Mais cela est bien maigre…
Nous aurons donc droit à un droit à « être endormis » !
Pour cela des médecins feront des gestes actifs, mais la mort pourra prendre des jours voire des semaines. On est en pleine euthanasie mais on préfère laisser mourir les gens de faim et de soif plutôt que d’entendre leur demande de partir sans souffrance entourés des leurs.
Si mes inquiétudes se confirment, il nous reviendra, à l’ADMD, d’exiger que le gouvernement prenne ses responsabilités et présente un autre projet de loi qui entende enfin les 96% de Français qui demandent la légalisation de l’euthanasie.
Une chose est sûre, nous dirons « Non à une loi Leonetti de gauche » !
Après Béthune, hier soir, je serai encore dans le Nord-Pas-de-Calais ce soir pour participer à un débat sur la fin de vie après la projection de « La Belle endormie » au cinéma Le Méliès de Villeneuve d’Ascq à 20h00.
Ce débat est organisé par le CRSH.
Hier, j’étais dans ma commune natale et aujourd’hui dans celle où j’ai passé mes trois premières années de fac quand j’étais étudiant en droit à Lille 2… Back to the past !
Retour aux sources…
Ce soir, je serai dans ma commune de naissance, Béthune, pour animer une réunion publique sur la fin de vie organisée par le docteur Guy Derégnancourt, responsable du Rotary Club de Béthune.
La réunion se tiendra à La Chartreuse du Val-Saint-Esprit à Gosnay à 20h00.
A l’heure où nous bouclons ce numéro 131 de notre Journal, il est trop tôt pour connaître les conclusions de la mission que le premier ministre a confiée à Jean Leonetti. Ce que nous pouvons dire tient en trois points :
- Quelle idée, de la part de Manuel Valls, pourtant partisan d’une légalisation de l’euthanasie, de confier une mission sur la fin de vie à Jean Leonetti dont on connaît les positions bien peu progressistes en la matière, son souhait de conserver – péché d’orgueil – sa loi en état et ses liens avec les milieux conservateurs.
- Nous avons déjà une idée de l’arrière pensée de monsieur Leonetti : proposer une nouvelle fois ce que l’Assemblée nationale a déjà rejeté en avril 2013 (sa proposition de loi visant à renforcer les droits des patients en fin de vie, n° 754) : formaliser la sédation terminale ou irréversible (le sinistre « laisser mourir » par déshydratation et dénutrition), rendre opposables des directives anticipées qui auraient été préalablement validées ou censurées par le médecin (ce qui signifierait toujours l’absence de libre choix). Bref, refuser toujours au citoyen en fin de vie de disposer de sa propre mort, à son rythme, en conscience…
- Nous nous moquons de l’avis de Jean Leonetti. En France, il n’y a pas un unique spécialiste de la fin de vie qui serait le « bon » docteur Leonetti, celui qui a reconnu avoir débranché jadis des respirateurs pour libérer des lits. Il y a autant de spécialistes de la fin de vie qu’il y a de Français car chacun doit pouvoir rester maître de lui-même et responsable de son propre parcours de fin de vie. Dans notre démocratie, c’est le Parlement qui fait les lois, et la majorité des députés ont été élus ou réélus à la suite de l’élection de François Hollande qui a pris l’engagement (le 21) de légaliser l’aide active à mourir.
Au printemps prochain, les parlementaires auront à discuter de ce sujet si grave et si essentiel de la liberté en fin de vie. Ne confions à personne les clés de notre destin et la gestion de nos souffrances.
Nous devrons, chacun des 58.000 adhérents de l’ADMD, agir en responsabilité, s’associer à toutes les initiatives militantes qui seront prises dans les délégations et maintenir la pression sur les législateurs pour que les anti-choix, anti-tout, anti-progrès, bien que faibles numériquement et non-représentatifs de la population française, n’aient pas le dernier mot.
Je compte sur vous. Après la trêve de la fin de l’année, nous devrons repartir au combat.
A tous, je souhaite une très bonne fin d’année, avec une pensée particulière pour ceux qui sont morts dans les agonies illégitimes et pour ceux auxquels la maladie ne laisse jamais de répit.
Jean-Luc Romero,
président de l’ADMD
Ce samedi 29 novembre 2014, à 14h00, j’animerai une réunion publique de l’ADMD aux côtés du délégué de la Sarthe Philippe Jamet.
Cette réunion se déroulera au Carré Plantagenêt.
Cet après-midi, j’interviendrai au colloque organisée par la députée Europe-Ecologie-Les-Verts sur la fin de vie à l’Assemblée nationale.
Véronique Massoneau est à l’origine d’une proposition de loi signée par son groupe pour permettre de l’égaliser l’euthanasie.
Elle milite depuis longtemps pour notre Ultime Liberté.
Ce matin, à 10h45, j’organise une conférence de presse à Saint-Etienne sur l’affaire de Jean Mercier qui est convoqué par la justice demain.
Cet homme de bientôt 87 ans est trainé devant les tribunaux pour avoir mis à disposition de son épouse en fin de vie des médicaments comme elle le lui avait demandé de manière insistante.
Il n’a pas participé au suicide de son épouse qui était à bout.
Cette mise à disposition s’est faite en toute transparence et ses enfants soutiennent Jean Mercier qui n’a fait que respecter la volonté réitérée de son épouse.
Traîner ce vieux monsieur devant les tribunaux est totalement disproportionné et très violent.
Comprendra-t-on un jour dans ce pays qu’il est temps d’avoir une autre loi que la loi Leonetti qui conduit à de telles situations douloureuses ?
Ce samedi se déroulera le conseil d’administration de l’ADMD.
Il s’agira notamment de préparer notre réaction au rapport Leonetti/Claeys qui devrait sortir début décembre et d’affiner notre stratégie pour obtenir enfin une loi d’Ultime Liberté.
En fin de journée, je rencontrerai Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'Europe Ecologie - Les Verts, pour évoquer la question de la fin de vie.
Je viendrai rappeller la demande de 96% des Français qui souhaitent une loi légalisant l'euthanasie.
A l’invitation de Nicole Labarre, j’animerai une réunion publique de l’ADMD à la salle de la mutualité à 10h30 – 39 rue Garibaldi à Limoges. Plus que jamais, il est nécessaire de mobiliser les Français pour que la loi que proposera le chef de l’Etat sur la fin de vie réponde enfin à leurs attentes.
A l’issue de cette réunion, un déjeuner est organisé avec les militants ADMD de Limoges.
Après mon audition par les parlementaires sur la fin de vie, je rencontrerai à 19h00 Gilles Gateau, directeur-adjoint de cabinet du Premier ministre.
Le rendez-vous concerne, une nouvelle fois, la fin de vie et les intentions du gouvernement sur cette question.
Les Français attendent, en effet, que le gouvernement tienne l’engagement 21 du président de la République.
Après avoir demandé au Pr Sicard, puis au CCNE un rapport sur la fin de vie, le président de la République a demandé à deux députés Jean Leonetti et Alain Claeys de réfléchir, à leur tour, sur les contours d’une future loi sur la fin de vie.
L’ADMD n’a pas manqué de s’étonner de la nomination de celui qui a échoué pendant 10 ans sur la fin de vie et qui s’oppose, avec détermination, à toute légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté.
J’ai cependant souhaité être auditionné par ces élus d’autant que les auditions qu’ils ont faites jusqu’à ce jour réunissent surtout des médecins et des activistes anti euthanasie …
L’ADMD ne pouvait être absente de ces auditions même si nous ne nous faisons pas trop d’illusions sur un rapport cosigné… par M. Leonetti. Peut-être aurons-nous une bonne surprise avec le député Claeys… Soyons optimistes !
A l’invitation de l’association sœur de l’ADMD-France, Dignity in Dying (DID), je serai à Londres, ce vendredi 7 novembre pour les soutenir au moment où Lord Faulkner défendra son projet de loi sur le suicide assisté. Ce texte correspond à la loi de l’Oregon qui permet le suicide assisté. C’est d’ailleurs en Oregon que la jeune Brittany Maynard a pu mourir dans la dignité samedi dernier, veille de la 7ème journée mondiale sur le droit de mourir.
Avant la discussion du texte, qui commencera à la Chambre des Lords dès 10h00, je participerai à la manifestation de soutien organisée à 9h00 par DID en face des Houses of Parliament.