Ma Vie Sans Chris - Page 23
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Débat sur les Violences homophobes sur CNEWS : "Pour certains être homophobes c'est la liberté d'expression..."
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Conférence sur la fin de vie à l'Université tous âges à Limoges
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Ma 6ème Chronique pour l’émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio (9 octobre 2018)
Bonjour Brigitte, Bonjour à votre invité et à tous les auditeurs,
La semaine dernière, un parlementaire, le député Hervé Saulignac a fait adopter en commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale un amendement qui supprime la discrimination qui existe entre hétérosexuels et gays pour le don du sang.
Pour mémoire, c’est la circulaire du 20 juin 1983 du Directeur Général de la Santé, Jacques Roux, qui a exclu du don du sang les homosexuels. Nous étions alors au début des années sida.
En effet, un hétéro qui a pris des risques avant de donner son sang est interdit de don pendant quatre mois alors que depuis juillet 2016, les gays peuvent enfin donner leur sang mais, après un an d’abstinence !
Imaginez, un jeune gay obligé de n’avoir aucune relation sexuelle pour donner son sang ! Inconcevable pour beaucoup… Oserait-on demander cela à un hétéro ?
Certes, vous me direz chère Brigitte, que l’interdiction est basée sur l’épidémiologie car les gays sont plus touchés par le VIH que les hétéros – 13% des gays pour 0,2% de la population générale.
Mais si cet argument était pertinent, pourquoi n’interdit-on pas, par exemple, pendant un an, le don du sang à un africain du sud hétéro qui vient d’un pays où 15% de la population générale est infectée par le virus. Idem pour tous ceux et pour toutes celles qui viennent d’une zone très touchée par le VIH/sida.
Baser une interdiction, qui est légitime pour assurer la sécurité transfusionnelle, ne peut l’être pour une population entière, mais pour les personnes qui ont réellement un comportement à risques.
Dès 2002 déjà, le Comité national consultatif d’éthique estimait que si « le principe de sécurité doit être un principe absolu, il ne pouvait servir à justifier un traitement discriminatoire. »
Sur ma saisine et celle d’Elus Locaux Contre le sida, le 6 février 2006, la Halde considérait que « la décision d’exclusion définitive du don du sang d’une personne paraît devoir être prise sur la base des risques liés à son comportement » et, en juillet 2006, Xavier Bertrand, alors ministre de la santé, demandait qu’on transforme l’interdiction faite à un groupe en une interdiction pour des comportements. Mais son administration ne suivra pas.
En 2012, en pleine campagne présidentielle, François Hollande assure « Oui, je mettrai fin à l’exclusion du don du sang […] parce qu’il est dévastateur à tout niveau d’accréditer une forme de présomption de séropositivité des hommes homosexuels. »
Mais le 4 novembre 2015, sa ministre de la santé, Marisol Touraine, annonce juste une levée partielle du don du sang avec cette fameuse année d’abstinence.
Pourtant, elle aurait pu s’inspirer de nos voisins, l’Espagne et l’Italie, qui, dès 2001, excluaient du don du sang pour une période déterminée tous ceux et toutes celles qui avaient des comportements à risques sans distinguer entre hétéros et homos.
Et, bien sûr, ils n’ont eu aucun scandale du sang contaminé depuis…
Aujourd’hui, les tests réalisés sur le sang sont de plus en plus perfectionnés mais durant une douzaine de jours, il y a une période silencieuse où on ne peut détecter le VIH.
C’est en posant les bonnes questions qu’on assure vraiment la sécurité et non pas en poussant des gens à mentir comme ça a été souvent le cas par le passé.
Si l’Assemblée nationale adopte cet amendement, ce sera la fin d’une discrimination et cela permettra à plus de personnes de faire des dons du sang.
On en a tant besoin, chère Brigitte !
A la semaine prochaine. -
Merci aux 94% de votants de l'ADMD qui ont approuvé le dernier rapport d'activités de Christophe Michel-Romero
Merci aux 95% de votants de l'ADMD qui ont approuvé le dernier rapport d'activités de Christophe Michel-Romero. C'est un bel hommage que nos adhérents rendent à son militantisme et à toutes ses années de dévouement bénévole qu'il a consacrées à notre association.
J'en profite aussi pour remercier nos adhérents qui ont aussi approuvé mon rapport moral à plus de 94%.
Plus que jamais, et en souvenir de Chris, nous sommes mobilisés ! -
Mon discours à la réunion publique ADMD à Montpellier
Mes chers amis,
C’est avec beaucoup d’émotion que je vous parle aujourd’hui. J’ai déjà eu, lors de nos travaux de la matinée, l’occasion de saluer la mémoire de Christophe Michel-Romero qui fut notre secrétaire général et, aussi, mon mari. Je le dis, y compris à ceux qui l’ont violemment critiqué compte tenu de notre relation, Christophe fut un secrétaire général particulièrement efficace et disponible. Ce n’est faire injure à personne que de dire qu’il est celui de tous les secrétaires généraux de l’ADMD qui a été le plus présent, toujours bénévolement, que ce soit rue de Chabrol, au siège de l’ADMD, ou dans nos délégations, sur le terrain. Rappelez-vous qu’il avait toujours le sourire et qu’il était toujours bienveillant à l’égard de chacun et si présent, partout…
Aussi, le défi va-t-il être grand à relever pour le nouveau secrétaire général de notre association. Vous le connaissez à présent. Il s’agit de Jonathan Denis, élu hier en fin de journée par les membres du conseil d’administration et dont l’élection par notre Conseil a été approuvée par nos adhérents avec un score de 95,8%. Jonathan était co-responsable des Jeunes de l’ADMD, comme le fut Christophe. Ils étaient des amis. J’ai toute confiance dans la capacité et la rigueur de Jonathan pour assumer cette lourde mission. Il sera épaulé par les membres du bureau de l’ADMD et trouvera dans notre délégué général, Philippe Lohéac, un collaborateur efficace.
J’ai aussi, comme vous, une pensée pour Marie Humbert, la « mère courage », qui a tant apporté à notre combat. Mais aujourd’hui, je voudrais juste me souvenir de nos fous-rires avec Marie et Christophe quant elle venait dormir chez nous. Quelle femme elle fut ! Elle nous manque tant. Ils nous manquent, tous les deux, tant…
Dans mon intervention qui sera courte compte tenu du nombre des intervenants de qualité qui vont se succéder derrière ce pupitre, je voulais rappeler quelle est la stratégie de notre association, portée par son conseil d’administration élu démocratiquement il y a juste un an et conforté dans sa gouvernance par les résultats très favorables (plus de 94% d’approbation à chaque question) des votes concernant les différents rapports soumis au suffrage de nos adhérents.
J’entends l’impatience de nos adhérents. J’entends leurs angoisses devant des situations personnelles ou familiales dramatiques. J’entends ceux qui n’ont pas fait grand-chose par le passé mais qui prétendent tout savoir aujourd’hui du lobbying et de la gestion. Je comprends aussi la fatigue et la difficulté de beaucoup de nos adhérents les plus âgés à appréhender les nouveaux moyens de communication pour se faire entendre du législateur. Je comprends la lassitude après presque 40 années de mobilisation…
Ce matin, vous avez entendu Jean-Louis Touraine, député du Rhône, auteur d’une proposition de loi de légalisation de l’euthanasie cosignée par près de 200 députés, vous parler de sa volonté d’avancer progressivement vers notre objectif. Tout comme d’autres députés, cosignataires de propositions de loi ou, surtout, auteurs de propositions de loi. Je pense à Olivier Falorni et à Caroline Fiat. Un peu comme le fit auparavant Simone Veil qui proposa alors au Parlement une loi allégée. Un peu d’histoire.
L’IVG est aujourd’hui un droit. Certes, mais seulement depuis le 22 juillet 1992 et le nouveau code pénal. Dans la loi du 17 janvier 1975, il s’agissait d’une « simple » dérogation à un délit, votée pour une période de 5 années seulement puis confirmée le 31 décembre 1979.
L’IVG est aujourd’hui un acte qui doit être pratiqué avant la fin de la 12e semaine de grossesse. Certes, mais seulement depuis le 4 juillet 2001. Dans la loi du 17 janvier 1975, l’acte devait être pratiqué avant la fin de la 10e semaine de grossesse.
L’IVG s’adresse aujourd’hui aux femmes enceintes, sans condition. Certes, mais seulement depuis le 4 août 2014. Dans la loi du 17 janvier 1975, la femme enceinte devait se trouver placée dans une situation de détresse.
L’IVG est aujourd’hui remboursée à 100% par la Sécurité sociale. Certes, mais seulement depuis le 31 décembre 1982 puis le 31 mars 2013. Dans la loi du 17 janvier 1975, l’acte n’était pas pris en charge par la Sécurité sociale.
Simone Veil avait compris que pour passer outre les réticences – elles furent nombreuses – il fallait s’appuyer sur une raison de santé publique dans un premier temps, mettre le pied dans la porte, pour ensuite, patiemment, arriver à un texte au plus près des légitimes revendications des femmes en la matière qui avaient tant raison de crier ce slogan « Mon corps m’appartient ! ».
Dans notre sujet,celui de l’aide active à mourir, et dès lors qu’il s’agit de légaliser un geste actif pour finir sa vie dans la dignité, il convient de rassembler le plus largement possible et de ne pas agiter trop violemment les chiffons rouges devant nos opposants les plus farouches. Il convient de nous inspirer de l’exemple de Simone Veil qui ne réussit pas si mal… Le jour où ces parlementaires auront réussi à mettre la légalisation de l’euthanasie à l’ordre du jour, il sera temps de leur demander de l’amender en s’appuyant sur la proposition de loi que nos adhérents ont adopté massivement cette année et qui va dès lundi être adressée à chaque parlementaire. En attendant, il faut donc soutenir tous les parlementaires qui signent des textes nous faisant passer du laisser mourir du bon docteur Leonetti à l’euthanasie et au suicide assisté.
Ce que je viens d’exposer, c’est la stratégie actuelle. Sans doute une politique que d’aucun pourrait qualifier des petits pas. Possible. Mais elle est toujours préférable à l’immobilisme auquel conduit toujours le jusqu’au boutisme. Cette politique pourra changer comme changent les présidents de l’ADMD. Ce dont je suis certain, c’est qu’elle est la seule qui permette d’être crédibles et d’être entendus au Parlement, à défaut d’y être bien écoutés…
Mais en attendant cette loi ? me direz-vous. Que faisons-nous, y compris pour ceux qui évoquent le suicide de bilan ?
Notre association ne reste pas inactive. Et c’est un hommage à notre service d’Ecoute que je rends ici ; ainsi qu’à Francine Noël qui accompagne – toujours bénévolement – nos écoutantes et nos écoutants dans cette difficile mission.
D’abord, la loi de sédation permet, dans une certaine mesure, d’apporter des réponses. Encore faut-il que les médecins hospitaliers ne méconnaissent pas la loi, ce qui est malheureusement fréquent et nécessite donc une intervention de nos médecins conseillers, voire de nos juristes conseillers.
Ensuite, le recours à nos amis suisses est possible, à la condition que le patient ait une pathologie contrairement aux affirmations mensongères de la ministre de la santé – c’est la même chose en Belgique – et soit encore en capacité de se déplacer jusqu’aux locaux de l’une des associations helvètes ; puis puissent accomplir le geste du suicide. Je rappelle ici que notre association, dans les cas qui auront été retenus par la commission d’entraide mise en place, pourra apporter une solidarité financière au regard des éléments qui lui seront communiqués.
Jamais, nous ne laissons sans réponse des appels au secours, dès lors que la prise en charge par notre service d’Ecoute a été faite.
En revanche, n’attendez pas de moi d’autoriser dans notre association la vente de pilules en provenance de Chine ou du Mexique ; pilules dont on ignore tout de la composition et de l’effet. Vous ai-je dit que les Suisses sont affolés par les dégâts irréversibles mais non mortels que provoquent ces pilules qui ne profitent au fond qu’à ceux qui en font le commerce et qui, pour certains, s’enrichissent du malheur des autres ?
Notre association est une association militante, solidaire, responsable. Elle ne dérogera pas à ce principe, sous mon autorité, pour permettre des dérives qui nous seraient reprochées ensuite, y compris par les parlementaires, les journalistes et les intellectuels qui nous soutiennent et portent notre revendication à des niveaux intéressants et pertinents. Mais jamais, contrairement à ce que prétend une minorité infime d’opposants à notre stratégie, nous n’avons laissé quelqu’un sans réponse, notamment parce qu’il n’avait pas les moyens d’aller en Suisse.
Nous pouvons gagner ce combat pour la vie, pour la fin de vie. C’est à notre portée. Mais il faut se mobiliser et se regrouper. C’est dans les mois à venir que tout devrait se jouer.
Chateaubriand écrivait : « Tout nous ramène à quelque idée de la mort, parce que cette idée est au fond de la vie. »
Hauts les cœurs ! Mobilisons-nous partout! Allons voir nos parlementaires et je suis sûr que bous gagnerons!
Vive l’ADMD !
Vive la liberté !
Je vous remercie.Jean-Luc Romero-Michel
Président de l’ADMD -
38ème AG de l'ADMD et réunion publique à Montpellier
Longue journée militante à Montpellier pour les adhérents de l'ADMD - et pour moi :) - entre l'assemblée générale le matin et notre réunion publique l'après-midi.
Plus que jamais, nous devons être mobilisés pour obtenir une loi d'Ultime Liberté et nous le prouverons encore aujourd'hui! -
CA de l'ADMD à Montpellier
A la veille de notre Assemblée générale - Montpellier, se réunira le conseil d'administration de l'ADMD. Il s'agira notamment d'élire un nouveau secrétaire général après la disparition tragique de Christophe Michel-Romero.
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Euthanasie : "C'est aux parlementaires de s'emparer du sujet de la fin de vie." - Le Magazine de la Santé
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Chris aurait eu 32 ans aujourd'hui...
Christophe Michel-Romero, mon époux, aurait eu 32 ans aujourd'hui.
Si son absence est vraiment et totalement insupportable, son souvenir et ses combats vivent plus que jamais.
L'amour qu'il a donné lui survit et il a montré le chemin du combat pou l'Ultime Liberté à une jeune génération.
Il vit en nous.
Il vit en moi... -
Retrouvez-moi pour #LeTalkDuLundi à 12H sur Périscope
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Ce 27 septembre, nous aurions dû fêter nos 5 ans de mariage... Pensez à Christophe Michel Romero
Ce jeudi 27 septembre, nous aurions dû fêter nos cinq ans de mariage dans notre chère mairie de Paris 12. La veille de sa mort, Chris avait même préparé une invitation pour nos proches.
Cette semaine sera ainsi très forte en émotion pour celles et ceux qui aiment Chris car samedi cela fera déjà 4 mois qu'il nous a quittés et, lundi prochain, il aurait fêté 32 ans. Son absences insupportable.
Pensez-à lui mais aussi au grand militant qu'il fut ! -
Retrouvez-moi pour #LeTalkDuLundi à 12H sur Périscope
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Extrait de mon intervention sur le logement à la région Ile-de-France
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Session du conseil régional d'Ile-de-France
Ce jeudi et vendredi, après la CP hier, se déroule la session du conseil régional d'Ile-de-France présidée par Valérie Pécresse. J'interviendrai notamment sur le handicap.
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Commission permanente à la région Ile-de-France
Ce mercredi, se déroule la commission permanente de la région Ile-de-France où sera individualisée de nombreuses subventions.
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Retrouvez-moi pour #LeTalkDuLundi à 12H sur Périscope
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Ma 2ème Chronique pour l’émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio
Bonjour Brigitte, Bonjour à toutes et à tous,
Vous vous rappelez, chère Brigitte et chers auditeurs, la semaine dernière, j’évoquais la révision des lois bioéthiques qui ont fait l’objet d’un débat citoyen qui est loin d’avoir eu l’impact qu’il aurait dû avoir. Je n’y reviendrai pas, je vous l’ai expliqué mardi dernier.
Nous nous étions arrêtés sur deux des thèmes de ces révisions, la fin de vie et la procréation médicalement assistée.
Je voudrai aujourd’hui dire quelques mots sur la place de l’humain au cœur du système de santé et sur la gestation pour autrui.
Il n’est pas anodin que, durant les débats citoyens, le peu de Français qui y ont participé se soient inquiétés de la place de l’humain au cœur du système de santé comme la place du citoyen usager par rapport à l’administration ou les équipes soignantes.
C’est aujourd’hui une question essentielle.
Depuis les années 80, les militants de la lutte contre le sida ont revendiqué le doit d’être acteurs de leur propre santé. Le développement d’Internet fait qu’aujourd’hui, les malades ou futurs malades se renseignent directement et sont parfois mieux informés que leurs propres soignants. Pourtant, à l’hôpital, il est difficile de se faire entendre. On a l’impression que dès que l’on franchit les portes de l’hôpital, nous ne sommes plus un citoyen ou une citoyenne à part entière.
La démocratie sanitaire, dont on parle tant, reste embryonnaire en France. Tout le monde admire son médecin mais on ne peut plus entendre ceux qui n’ont comme seule explication en nous donnant un nouveau traitement : c’est pour votre bien. On attend désormais d’un soignant qu’il nous dise les avantages et les inconvénients du traitement, qu’il nous propose et que nous décidions ensuite si nous voulons ou pas de ce traitement. Espérons que la parole citoyenne sur ce point sera entendue.
Autre thème pour le moins controversé, la Gestation Pour Autrui (GPA) faisait partie du débat. Je rappelle que la GPA est une pratique sociale de procréation dans laquelle une femme, appelée mère porteuse, est inséminée par des embryons et accouche d’un enfant qui est remis aux parents à l’origine de cette GPA.
Aujourd’hui, un certain nombre de pays l’autorisent ou ne l’interdisent pas notamment l’Afrique du Sud, le Royaume-Uni, la plupart des États des États-Unis, l’Inde, la Grèce, la Belgique, les Pays-Bas ou encore la Russie...
La France l’interdit et d’après le Conseil consultatif national d’éthique, le débat citoyen aurait rejeté de manière massive sa légalisation.
Quel que soit l’opinion qu’on ait sur la question, il faut regretter qu’un vrai débat en France n’ait jamais eu vraiment lieu sur la GPA qui, malgré nos lois, est une réalité en France où de nombreux enfants français sont nés d’une GPA à l’étranger.
En fait, en France, le débat est faussé depuis le départ puisque les adversaires ont réduit la GPA à une question exclusivement LGBT, à la question de ces horribles couples gays richissimes qui iraient, paraît-il, acheter des enfants à l’étranger.
Sur cette question, il faut être clair, elle concerne tout le monde et principalement les hétérosexuels. L’immense majorité des GPA sont le fait de couples hétéros dont la femme a une pathologie qui l’empêche malheureusement d’enfanter. Ce serait bien ne ne pas l’oublier d’autant que l’immense majorité des pays, qui l’autorisent, la refusent pour les couples LGBTQI. Imaginez la Russie accueillant des gays pour une GPA...
En tous cas, cette question mérite un vrai débat dans le pays en partant sur cette base et en arrêtant ce focus aussi malsain qu’absurde sur les homosexuels.
Ce vrai débat n’aura pas eu lieu pendant la consultation citoyenne. Pourtant, une question mérite d’être réglée rapidement celle de l’établissement d’un état-civil français pour ces enfants nés par GPA à l’étranger. Ces enfants existent et sont français de par leurs parents.
Ce serait bien d’arrêter de sanctionner ces enfants à qui personne n’a demandé s’ils voulaient naître.
Mais, en attendant le vrai débat qu’on s’occupe au moins et enfin de l’intérêt de ces enfants. C’est en fait une urgence.
A la semaine prochaine. -
Plan de mon intervention en anglais au Congrès mondial des ADMD
ADMD-F Strategy regarding the end of life campaign in France
Jean-Luc Romero-Michel
President of ADMD FranceIntroduction
I am Jean-Luc Romero-Michel, president of Right to die France (ADMD), regional MP of Ile-de-France region and deputy-mayor of Paris 12.
Presentation of ADMD France- Our Association is close to 70 000 ( Seventy thousands ) members in 120 (one hundred and twenty) delegations, an Administrative Council counting 14 (fourteen) members, around 30 (thirty) National delegates and a staff of 9 (nine) people.
- Over the last 10 (ten) years we have noted the growing involvement of the younger generations, Thanks mainly to the creation of ADMD Jeunes by the late Secretary General of the Association, Christophe Michel-Romero. Christophe initiated the ADMD Tour which I will talk about later.
- A counseling service - referred to as ADMD Ecoute -, a national register of advance directives.
Let me tell you first the position of France, my country, about the issue of end of life, and, then our strategy to obtain a law of ultimate liberty.
- Position in France as regards end of life
Public opinion
Opinion surveys over the last 20 years up till the most recent surveys show that 9 French people out of 10 are in favor of euthanasia and/or assisted suicide.Legal aspect
There have been 3 successive laws in France over the last 11 years (2005,2010 and 2016); these were drawn up by the same Member of Parliament, a conservative who is totally opposed to legalizing euthanasia.
The law allows terminal sedation and acknowledges advance directives or living wills. However power still rests with physicians. According to the 2016 law, terminal sedation is limited to end of life cases and is diversely applied, depending on the treating medical staff.Present political situation
The new President of France, Emmanuel Macron, who was elected in 2017, has made no commitment on the issue of end of life, but he did say that he would like to be able to make the decision on his own end of life. For the first time ever, this President organized a dinner, on the topic of end of life, at the Presidential residence (Elysée Palace). Guests were about a dozen people among whom the President of in ADMD who had the opportunity to discuss the issue. Unfortunately, the President is favorably inclined towards religions, which is not an asset for us.
The National Assembly, elected in June 2017, is more supportive than it has ever been; no doubt the majority of members are in favor of the right to die in dignity. Three draft laws have already been put forward, one of which by the group supporting the President.
The Economic, Social and Environmental Council, 3rdChamber of the French Republic, expressed itself in favor of euthanasia, in April 2018.
The Citizens Committee, formed in the context of the laws on bioethics expressed itself on euthanasia in May this year; two-thirds of the members were in favour of this measure.
In the opposition are the positions held by the Minister for Health and the HAS(High Authority on Health) who run counter the opinion of 89% of the population; also a few cases highlighted in the Press stand as evidence of the failure of the Claeys-Leonetti law.- Our strategy: To be on the field, in the political arena, the media and on social networks
Our strategy at the political level:
Meetings with the relevant National Bodies, with MPs; our 120 delegates all over the country are requested to meet with the Government representatives in the various regions
Call on our members to write to MPs and attend meetings to meet party officials ( a media kit has been prepared to this effect).
Hold large meetings to which MPs from all over the country are invited
Take the opportunity of invitations from the many Associations and political groups to present our position.
In April a wide campaign was launched leafleting, distribution of flyers on French market places.At the Media level
Issue of my latest book “Lettre Ouverte à Brigitte Macron” (Open Letter to Brigitte Macron) and participation in the very high audience TV Talk Show “On n’est pas couchés” , a one-page interview in the daily newspaper “Le Monde”…… + many meetings all over the country.
Press releases almost weekly
The 4thADMD Tour organized in July 2018 was the opportunity for regional press coverage daily, at a time of the year when delegations do not hold meetings
On the World Day we will be organizing 100 events in France.At the level of social networks
ADMD has a strong presence on Twitter, Instagram and Facebook. All delegations (120) have an account on Twitter; daily we post testimonies
The action of our Young ADMD section, addressing specifically young and active members is widely developed on the social networks with many video clips.
A newsletter is sent out to all decision-makers every week.Conclusion
What can we expect over 2018 (two thousand and eighteen) /and 2019 (two thousand and nineteen)?
2018 and 2019 will be crucial years
Members of Parliament have a window of opportunity between October 2018 and March 2019 because we don’t have elections
After, it will be more complicated.
However, our opponents are mobilized: the Church, the huge group opposed to Gay marriage (referred to as Manif pour tous), mandarins.
ADMD is implementing all ways and means to reach our goal which is that of Ultimate Freedom. Today, it can be achieved. -
Intervention en ouverture du Congrès mondial des ADMD au Cap
Ce matin, j'interviendrai en ouverture du Congrès mondial des ADMD qui se déroule jusque dimanche au Cap en Afrique du Sud. J'évoquerai notamment la stratégie de l'ADMD France pour obtenir une loi d'Ultime Liberté.