Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Huchon/Hidalgo 2010 - Page 2

  • L’Appel de Johannesburg sur la liberté de circulation des personnes séropositives

    Métropolis réunit les plus grandes métropoles du monde, celles qui font plus d’un million d’habitants. Certaines agglomérations appartiennent à des pays qui ont des restrictions à la libre circulation ou l’installation des personnes séropositives – 45 pays sont concernés dans le monde.
    C’est pourquoi j’avais soumis l’idée à Jean-Paul Huchon qu’un appel puisse être lancé par Métropolis. Il a accepté et c’est symboliquement dans le pays le plus touché au monde par le sida que cet appel devrait être voté. C’est important car c’est la première fois qu’en grande association mondiale d’élus fait un tel appel. Je vous soumets ci-dessous le texte qui, je l’espère, sera approuvé.

     

     

     

    Pour la liberté de circulation et d’établissement des personnes touchées par le VIH/sida

     

    APPEL DE JOHANNESBURG

     

    des membres du Conseil d’administration de METROPOLIS

     

     "30 ans après la découverte du virus du sida, 45 pays à travers le monde ont mis en place des restrictions à la liberté de circulation et d’établissement des personnes touchées par le VIH/sida.

     

     Les membres de Metropolis représentant plus 120 grandes régions capitales et métropoles mondiales affirment que ces restrictions sont constitutives d’une atteinte aux droits de l’homme et inefficaces quant à la protection de la santé publique des citoyens nationaux.

     

     Tout en reconnaissant le droit de tout pays à mettre en place des critères à l’entrée sur son territoire, Metropolis fait valoir le fait que ces restrictions sont constitutives d’une discrimination et donc contraires aux droits de l’homme. Au-delà de l’impact dramatique exercé sur la personne discriminée, ces mesures ne peuvent que nourrir et contribuer à une hausse générale de la sérophobie, la personne touchée n’étant vue et considérée que sous l’angle exclusif de sa maladie et donc seule responsable de la propagation du virus. Cette vision va à l’encontre des prises de position de l’ensemble des acteurs de la lutte contre le VIH/sida qui ont fait de la notion de la responsabilité partagée la pierre angulaire de la réponse faite à l’épidémie.

     

     Discriminatoires, ces mesures ne peuvent être justifiées par la protection de la santé publique. Pour preuve, alors que le VIH/sida est évidemment présent depuis des années dans l’ensemble des pays, ces mesures n’ont eu aucun impact sur la propagation de l’épidémie. Inefficaces, elles sont même néfastes à la politique de prévention et d’information : en effet, en faisant de l’étranger le seul propagateur de l’épidémie, ces mesures ne peuvent que saper les efforts faits en matière d’éducation et de promotion du dépistage.

     

     Les membres de Metropolis expriment le vœu que ces restrictions soient abrogées et abandonnées au profit d’une politique de lutte contre le sida qui mette les notions d’efficacité et d’humanité, au cœur d’une démarche pragmatique de lutte contre le VIH/sida basée sur l’information,  l’éducation et la responsabilisation"

     

     

     

     

     

    Johannesburg  le 19 juillet 2013

     

  • Rencontre avec les associations de lutte contre le sida de Johannesburg

    En marge, du congrès Métropolis auquel, à Johannesburg, je rencontrerai les associations de lutte contre le sida (photo 1).
    L’Afrique du sud est le pays du monde le plus touché par le sida avec 11% de la population adulte vivant avec le sida.
    En 2000, j’avais fait voter un amendent à la région Ile-de-France qui fait qu’il doit y avoir un volet sida dans nos accords de coopération. Nous avons ainsi aidé un certain nombre d’ONG dans ce pays. Il s’agit aujourd’hui de faire un point sur ce qui a pu être mis en œuvre et imaginer de nouvelles pistes de collaboration entre la région Ile-de-France et la province de Gauteng sur la question du VIH/sida dans un pays (photo 2) où le dépistage est devenu une urgence absolue.

    gauteng,jean-luc romero,jean-paul huchon,sida,aids,politique,santé

    gauteng,jean-luc romero,jean-paul huchon,sida,aids,politique,santé

     

  • Congrès Métropolis à Johannesburg

    De ce  lundi à jeudi, j’accompagne le président Huchon au congrès de Métropolis, association qu’il préside et qui réunit les collectivités de plus d’un million d’habitants à travers le monde.
    J’ai demandé au président Huchon qu’il fasse adopter un appel pour la liberté de circulation des personnes touchées par le VIH/sida.
    Ce sera la première fois que Métropolis adopte un vœu sur les droits humains. J’y reviendrai.

     

  • Les 15 ans des Solidays !

    Après la marche des Fiertés LGBT, avec Anne Hidalgo, je rejoindrai les Solidays qui fêtent cette année leur 15ème édition. Un grand moment de solidarité dédié notamment à la lutte contre le sida.
    J’aurai notamment l’occasion de retrouver Jean-Paul Huchon au stand de la région Ile-de-France qui est géré par le Crips, que je préside, mais aussi dans le village associatif où les jeunes de l’ADMD y ont un stand.

    solidays,jean-luc romero,anne hidalgo,jean-paul huchon,sida,aids,santé,politique

    solidays,jean-luc romero,anne hidalgo,jean-paul huchon,sida,aids,santé,politique

    solidays,jean-luc romero,anne hidalgo,jean-paul huchon,sida,aids,santé,politique

    solidays,jean-luc romero,anne hidalgo,jean-paul huchon,sida,aids,santé,politique

     

  • Mon itw dans Criticize-me

    Jean-Luc Romero, on vous a senti énormément concerné, ces dernières semaines par l'actualité. Projet de loi du mariage gay, manifestations houleuses et division sociale sur un thème de société... Avez-vous eu le sentiment que la France s'est littéralement coupée en deux ?

     

    Oui, assurément. Je ne voudrais pas laisser penser que j'ai une vision manichéenne des choses, mais clairement, on voit se dessiner deux France : d'un côté une France du progrès, une France ouverte sur l'Autre, solidaire et humaine ; de l'autre, une France d'enfermement, méfiante, une France discriminante, stigmatisante, remplie de préjugés. Il en aura fallu du courage politique au président de la République pour tenir la barre et concrétiser son engagement de campagne !

    Sans verser dans l'optimisme naïf, je pense que cette division extrêmement claire et cause de bien des violences, qu'elles soient verbales ou physiques, ne peut et ne va pas durer : je suis sincèrement et profondément convaincu que c'est la voie du progrès et de l'ouverture qui va triompher et que les opposants à cette réforme seront, à terme et en grande majorité, finalement convaincus par celle-ci. Il ne sera alors plus question d'un quelconque effondrement de civilisation mais bien plus d'amour, de joie et de sourires !

    logoCtiticize-me.png

     

     

    Aujourd'hui, l'homophobie « ordinaire » apparaît de plus en plus forte aux yeux des Français. Cependant, ce serait un raccourci facile de dire que tous les opposants au mariage gay soient des gens homophobes. L'art du débat, perdue depuis si longtemps en France, n'a-t-il pas contribué à ces raccourcis faciles ?

     

    Vous le savez, je suis pour le débat, j'aime le débat et cela pour une raison très simple : c'est dans la confrontation des idées que l'on arrive à avancer. Concrètement, sur cette question du mariage pour toutes et tous, en lieu et place de débats sur la base d'études et de données objectives, donc des choses intéressantes et servant à construire un argumentaire, j'ai plutôt entendu un déferlement d'homophobie, sans doute intériorisée très longtemps, et très largement extériorisée avec ce débat, que soit dans la rue tout autant que dans la sphère médiatique.

    Ce débat a été marqué par des outrances, des invectives, des insultes, ce constat, nous pouvons tous le dresser. La radicalisation de ces derniers mois a engendré des violences intolérables et je crois que chacun devra assumer ses responsabilités, notamment certains élus qui, pour des intérêts politiciens, se sont, de manière très ostentatoire, rapprochés de l'extrême-droite, faisant fi du barrage républicain qui a prévalu depuis tant d'années.

    Alors, que voulez-vous débattre avec des personnes qui pensent que mettre fin à une discrimination étatique allait mettre à bas les fondements de notre civilisation ? Vous en conviendrez, c'est compliqué ! Je suis parfaitement favorable au débat. Mais pour débattre, il faut avoir un contradicteur qui en ait l’envie …

     

    Nous avons assisté au premier mariage gay en France. Pour l’occasion, nombreuses ont été les caméras de télévisions et journalistes présents. Ne trouvez-vous pas que toute cette pléthore médiatique soit finalement hors de propos, pour un événement qui relève de l'intime ?

     

    Non je ne le crois pas. D’abord, je rappelle que le mariage est une cérémonie publique. C’est le sens de la publication des bans et du maintien des portes ouvertes durant la célébration. Bruno et Vincent se sont simplement mariés par amour mais, en effet, leur mariage est le premier mariage légal entre personnes de même sexe en France. Ce moment de bonheur en couple et avec leurs proches se trouve donc aussi être un moment de bonheur historique, d'où la présence de médias du monde entier. Mais rassurez-vous, cet engouement médiatique va se calmer et les mariages entre personnes de même sexe seront comme n'importe quel mariage : un grand moment de bonheur, une union pour la vie, un amour reconnu par notre pays ! Tout cela suppose bien évidemment que les élus ne se mettent pas dans une situation d'illégalité en refusant de célébrer des mariages entre personnes de même sexe : si c'est le cas, la réaction des pouvoirs publics devra être ferme et rapide, car doit-on le rappeler à certains élus locaux, nul n'est censé ignorer la loi…

    Puis-je ajouter que ces caméras ont apporté, partout où ces images ont été vues, le symbole d’une France plus libre, plus juste, plus humaine ? C’est le retour, sur la scène internationale, d’une France qui protège les droits de l’homme et assure l’égalité. Les droits de tous les hommes, fussent-ils homosexuel(le)s. Imaginez le retentissement de ce mariage pour les gays de Russie, pour ceux de certains pays africains qui pénalisent encore l’homosexualité, pour ceux des pays dans lesquels on lapide, on torture, on pend, on humilie des hommes pour le seul « crime » qu’ils ont eu des relations sexuelles avec d’autres hommes, des femmes pour le seul « crime » qu’elles ont eu des relations sexuelles avec d’autres femmes ? Par amour, tout autant que par plaisir ?

     

    Dans votre livre Homopoliticus, vous parlez de cette relation ambiguë qui existe entre la classe politique et l'homosexualité. Pensez-vous que beaucoup d'hommes et femmes politiques ont mis de côté leurs propres convictions pendant ce débat, uniquement pour favoriser le vote de leur parti ? Des gens de droite qui étaient pour, et a contrario des gens de gauche qui étaient formellement contre.

     

    Globalement, la logique de notre Ve République fait que, en effet, sur tous les sujets, il y a des consignes de vote et que la très grande majorité des élus respectent les directives. Je voudrais quand même rappeler que certains élus de droite ont eu l'honnêteté d'assumer leur opinion en votant pour et saluer le courage du député UMP Franck Riester qui s'est opposé à son parti pour assumer pleinement sa position.

     

    - On vous connait également pour vos positions sur l'euthanasie. Dernier droit et dernière liberté donnée à l'homme, dites-vous. Que manque-t-il, selon vous, dans l'esprit des gens et des responsables politiques pour que l'euthanasie soit légalisée ?

    Nous vivons dans un pays dans lequel les élites sont déconnectées des réalités et de leur base. Les politiques ont du mal à avancer sur le sujet, ont peur de l’impopularité, alors qu’entre 86% et 94% des Français, selon les sondages, sont favorables à l’euthanasie. Le clergé catholique soutient des positions très violemment défavorables au choix de sa propre fin de vie, alors que selon un sondage réalisé en septembre 2012 par Pèlerin Magazine 91% des catholiques non pratiquants et 59% des catholiques pratiquants sont favorables à l’euthanasie. Les médecins, enfin, dont les grands mandarins, surtout ceux qui n’exercent plus la médecine que depuis leur bureau, s’opposent à un cadre légal pour une aide active à mourir lorsque 60% des médecins, selon un sondage de janvier 2013 commandé par le Conseil national de l’Ordre des médecins, sont tout à fait favorables ou plutôt favorables à l’euthanasie active.

    Afin que tous les citoyens puissent exprimer leur avis – et donc leur accord – sur la légalisation de l’euthanasie, il est urgent de démédicaliser ce débat. Si les médecins sont des « facilitateurs », il convient que les patients restent les décideurs. Pour la loi sur l’avortement, les femmes se sont exprimées – et ont gagné – alors que les grands médecins – et singulièrement les membres de l’Académie de médecine – trainaient des pieds.

    Donner un cadre légal, strict, à la fin de vie en France, sortir nos règles des approximations et des interprétations, sortir de la clandestinité des actes d’euthanasie parfois réalisés par compassion, parfois pour de mauvaises raisons, est la solution pour rendre la fin de vie, en France, plus sereine et plus digne.

    Une grande loi républicaine et laïque assurera la liberté de chacun, l’égalité de tous et la fraternité envers son prochain.

     

     

    - Énormément de médecins restent pourtant contre cette loi, estimant en premier lieu qu'il n'est pas de leur vocation que de laisser mourir un individu. Que peut-on répondre à cette délicate mais symbolique intervention ?

    Comme je vous l’ai dit, 60% des médecins sont favorables à la légalisation de l’euthanasie. Ceux qui sont contre, ce sont ceux que l’on entend le plus, qui siègent à l’Assemblée nationale. Ceux aussi qui ont perdu la compassion, le respect et l’écoute. Le professeur Sicard, dans son rapport au président de la République, évoque la surdité de certains médecins.

    Que les médecins arrêtent de croire que la mort est l’échec de leur profession. L’échec, c’est l’incapacité à soulager les souffrances. La mort n’est que la suite logique de la vie ; elle est inévitable. Jeunes ou vieux, en bonne santé ou malades, nous allons tous mourir. Mais il y a différentes façons d’entrer dans la mort : les yeux ouverts, comme l’écrivait Marguerite Yourcenar, debout, dans l’attente du dernier souffle ou encore dans la souffrance physique et psychologique. Ce choix que personne ne doit juger doit cependant nous appartenir.

    Une mort choisie ou une mort subie. Sa propre mort ou celle décidée par un autre sur des critères que nous ne reconnaissons pas.

    Accompagner son patient aux portes de la mort, et non pas le laisser choir dans les heures les plus pénibles de son existence, voilà à quoi l’éthique médicale soit s’attacher.

     

    Autre combat à venir, et non des moindres : la mairie de Paris. Vous êtes un fidèle soutien d'Anne Hidalgo depuis plusieurs années mais également conseiller d'île de France. Aujourd'hui, que manque-t-il à Paris pour retrouver son éclat d'antan ?

    J’avoue ne pas partager votre point de vue négatif sur Paris.

    Clairement, depuis l’élection de Bertrand Delanoë et d’Anne Hidalgo, notre ville lumière a retrouvé le lustre qu’elle avait perdu. Paris n’est plus à la chronique judiciaire des journaux.

    Un nouvel élan a été donné à notre ville et le vivre mieux y est une réalité.

    Nombre de grands projets ont vu le jour dont le dernier et pas des moindres, le tramway qui, depuis la fin de l’année 2012, a encore bien progressé sur les Maréchaux. Les voies sur berges sont un merveilleux projet qu’a porté Anne Hidalgo avec conviction et cet été les Parisiens vont en apprécier les charmes.

    Paris fait rêver le monde entier et est aujourd’hui la ville la plus visitée au monde. Mais, peut-être faudra-t-il aussi faire un effort pour les nuits parisiennes. Elles y sont déjà extraordinaires mais il ne faut pas se laisser distancer par Londres ou Barcelone qui sont aussi devenues des grands lieux de la fête.

     

    À vous entendre dans les médias, on sent l'homme de combat, prêt à se mobiliser pour lutter contre les injustices et certaines grandes causes actuelles. Où puisez-vous cette force ?

    Quand on a cru ne pas connaître ses 30 ans et que l’on survit depuis plus de 20 ans, on a une force extraordinaire.

    Trop de gens oublient que nous sommes mortels et courent après plus d’argent, de postes ou de responsabilités. Et s’il leur arrive un pépin, ils se rendent compte qu’ils ont oublié le sens de la vie et donc l’essentiel.

    Depuis très jeune, j’ai pris conscience que tout doit se terminer un jour car j’ai été confronté personnellement à la maladie et à la mort de tant d’êtres chers. Je sais la valeur de chaque moment qui passe. La maladie m’a aussi enseigné l’urgence de défendre les causes auxquelles je suis attaché car j’ai toujours la crainte qu’elle m’empêche de mener à bien mes combats.

    En conclusion, je puise ma force dans le sentiment d’avoir eu tant de chance de vivre si longtemps et intensément alors que ma mort sonnait comme une évidence et d’être en fin de compte un survivant du sida.

     

    Parlons avenir. Vous occupez la fonction de conseiller régional, en Île de France. Avez-vous l'ambition et le désir d'occuper un poste plus conséquent dans les années à venir ? Que ce soit dans la politique, mais plus généralement dans des grandes causes nationales, comme ce fut notamment le cas en 2006, lorsque vous fûtes à l'initiative d'une forte campagne médiatique de sensibilisation sur la liberté de circulation des personnes vivant avec le VIH ?

    Ayant longtemps cru que je ne vivrai pas longtemps, je n’ai jamais conçu de carrière. J’aurai certes aimé avoir un mandat qui me permette de faire avancer la société ou de changer les lois mais il aurait fallu faire des concessions, ce que je n’ai jamais voulu.

    Aujourd’hui, je souhaite continuer à œuvrer pour la région Ile-de-France aux côtes de Jean-Paul Huchon, mais aussi pour Paris derrière mon amie Anne Hidalgo qui je l’espère sera maire de Paris. Anne m’a demandé de faire partie de son équipe et de m’occuper notamment de la riposte et j’ai accepté avec enthousiasme cette mission à ses côtés.

    En 2013, deux de mes combats ont abouti : Florence Cassez a enfin été libérée et le mariage pour tous a été adopté. Durant le second semestre, j’aimerais en gagner un 3ème : celui de l’Ultime Liberté. Il concerne 100% d’entre nous. J’y mettrai toutes mes forces !

    Et puis, peut-être écrire un nouveau livre. Après le film et le documentaire Homopoliticus, écrire me manque !

     

    Une question plus corporate, plus amusante, disons : vous avez accepté, très gentiment, d'être le Rédacteur en Chef invité de Criticize Me, cette semaine. Pourquoi ?

    Pour être sincère, je ne connaissais pas votre site avant votre demande. J’y suis donc allé et j’ai apprécié à la fois sa présentation et sa liberté.

    De plus, votre demande a aussi été faite avec beaucoup de tact et d’élégance. Sans mots péremptoires pour me persuader …comme trop souvent. J’ai donc aimé votre démarche et je me suis dis : chiche ! J’espère que, de votre côté, vous ne le regrettez pas !

     

    Que peut-on vous souhaiter pour l'avenir ? Encore plus de combats ?

    Les combats, je les conjugue au présent depuis de longues années ; je suis président de trois belles et utiles associations : Elus Locaux Contre le Sida, le Crips Ile-de-France et l'ADMD.

    Alors pour l'avenir, ce que je souhaite vraiment c'est une seule chose : le bonheur de ceux que j'aime, notamment Christophe, l’homme avec qui je vais avoir l’immense bonheur de me marier en septembre. Je sais, ce n'est pas très original comme réponse mais pour une personne comme moi qui ne pensait pas voir ses 30 ans, je vous garantis que cela a beaucoup d'importance ! A l’image de ma devise : « l’avenir dure toujours. »

     

     

    Merci Jean-Luc Romero !

     

     

     

     

     

     

  • Session du Conseil régional d’Ile-de-France

    Ce jeudi et demain vendredi aura lieu la session du conseil régional d’Ile-de-France présidée par Jean-Paul Huchon.

    ile de france,jean-luc romero,jean-paul huchon,politique,paris


    A l’ordre du jour, le compte administratif qui démontre la qualité et la prudence de la gestion financière de la région, la mise ne place d’une politique portant sur la responsabilité sociétale. Une communication sur la transition énergétique sera faite et différents rapports sur l’emploi et l’apprentissage seront discutés par les élus.

     

  • Ouverture de la 87ème rencontre du Crips sur l’homophobie

    A partir de ce lundi, le Crips Ile-de-France entame un certain nombre d’actions dans la cadre de son année de mobilisation contre les discriminations LGBT.
    J’aurai l’occasion de présenter le programme jeudi prochain devant les associations franciliennes.
    Ce lundi, la 87ème rencontre du Crips est donc consacrée au thème « Genre, homosexualité et discriminations aujourd’hui, quelles implications pour la prévention auprès des jeunes ? » et se déroulera au Conseil régional d’Ile-de-France. J’ouvrirai cette rencontre.

     

  • Session du Conseil régional d’Ile-de-France

    jean-paul huchon,jean-luc romero,politique,ile-de-franceCe jeudi et demain vendredi se déroulera la session du Conseil régional d’Ile-de-France que préside Jean-Paul Huchon.
    Cette session sera particulièrement consacrée à des dossiers importants comme le décrochage scolaire, l’animation sociale dans les quartiers ou encore un plan de lutte contre le gaspillage alimentaire présenté par le groupe PS.

     

  • 50 000€ de la région Ile-de-France pour le soutien aux personnes touchées par le VIH en Mauritanie

    Au cours de sa dernière commission permanente, jean-paul huchon,jean-luc romero,sida,mauritanie,aidsle Conseil régional d’Ile-de-France, présidé par Jean-Paul Huchon, a voté une somme de 50 000 euros pour la prise en charge médicale, psychosociale et nutritionnelle des personnes vivant avec le VIH et notamment les enfants touchés.
    Il s’agit en effet de soutenir le vaste de plan de prise en charge du Centre de traitement ambulatoire de Nouakchott qui prend en charge plus de 4166 séropositifs dont 1646 sont sous antirétroviraux (ARV).
    Cette prise en charge qui va du suivi biologique, à la prise en charge médicale, au financement d’hospitalisations, aux activités de counseling ou nutritionnelles est exceptionnelle.
    En commission des actions internationales, j’étais fier de voter pour un tel projet qui permet de soutenir des malades et sûrement de sauver des vies…

     

  • Audition de Jean-Paul Huchon à la commission internationale de la région Ile-de-France

    jean-paul huchon,jean-luc romero,ile-de-france,politique,métropolisIl est rare que le président du conseil régional soit auditionné par une commission et notamment par la commission internationale de la région Ile-de-France. Ce moment d’échanges est donc attendu avec intérêt par les commissaires dont je fais partie.
    Jean-Paul Huchon viendra notamment nous parler de son action à la tête de Métropolis qui réunit les grandes métropoles du monde.

     

  • Le Nouveau Grand Paris : un accord historique pour les transports en Ile-de-France

    L’immense majorité des Franciliens qui, comme moi, prennent métro et RER pour rejoindre leur travail peuvent se réjouir. Le projet de Grand Paris Express présenté par le Premier ministre répond à 30 ans de sous-investissement chronique de l’Etat en Ile-de-France.
    26,5 milliards d’euros seront mobilisés pour le Grand Paris Express qui sera achevé en 2030. Mais 7 milliards seront investis entre 2013 et 2017.
    Ainsi, rapidement le matériel roulant va être rénové et la desserte des RER et des métros améliorés rapidement. Cela permettra aussi de réparer les inégalités flagrantes qui pèsent sur le réseau francilien notamment de banlieue à banlieue.
    Dès 2013, le RER B, le T7, la ligne 4 du métro verront les améliorations et cela concernera plus de un million de Franciliens. En 2014, RER B et D, T6 et T8 le seront soit encore plus de 1,2 millions de Franciliens concernés.
    A noter que les 7 milliards investis de 2013 à 2017 permettront la création de 57 400 emplois soit 11 480 par an.
    Ce projet de Grand Paris est donc important pour l’avenir mais aussi pour notre quotidien qu’il améliorera dès cette année !

     

  • Projection d’Homopoliticus à la région Ile-de-France

    Ce jeudi soir, le président de la région Ile-de-France a invité les élus à une projection du documentaire Homopoliticus réalisé par Aleksandar Dzerdz, inspiré de mon livre et documentaire que j’ai coécrit.
    Alors que le débat sur le mariage pour tous se poursuit au Parlement, ce film permet de comprendre le long chemin qui a été nécessaire pour arriver à l’égalité des droits.
    Voir le Parlement voter l’ouverture du mariage aux conjoints de même sexe alors qu’en 1960, il classait l’homosexualité dans les fléaux sociaux montre le chemin parcouru… Homopoliticus peut se voir encore sur LCP-AN et est disponible en DVD.

    jean-paul huchon,jean-luc romero,ile de france,homopoliticus

     

  • Une session du Conseil régional avec l’emploi au cœur de ses travaux

    La session du Conseil régional d’Ile-de-France se déroulera à partir de demain et vendredi sous la présidence de Jean-Paul Huchon.
    Au cours de cette session, l’emploi de jeunes sera au cœur de nos délibérations. En effet, la région va s’engager en faveur des emplois d’avenir pour aider les jeunes de 16 à 25 ans sans qualification.
    Les emplois d’avenir sont un des engagements forts de François Hollande.
    La région Ile-de-France, qui s’était déjà engagé pour les emplois-tremplin, va donc adopter son dispositif et s’engager aussi à embaucher directement 100 jeunes pour la maintenance informatique des lycées.
    Plus que jamais, l’emploi est une préoccupation majeure de la région capitale !

     

  • Mon discours d'ouverture au 1er séminaire de la réduction des risques

    Intervention de Jean-Luc Romero
    Conseiller régional d’Ile-de-France
    Président du Crips-Ile-de-France
    1er séminaire de la réduction des risques
    "Au-delà de l’ouverture de salles de consommation,
    quels accompagnements des injections et autres consommations ?"
    Conseil régional d’Ile-de-France / 11 janvier 2013

     

     

     

    Mesdames, Messieurs, Chers amis,
    J’ai le grand plaisir de vous accueillir ici au nom de Jean-Paul Huchon, président du Conseil régional d’Ile-de-France. Celui-ci ne pouvant malheureusement être à vos côtés ce jour, il m’a demandé de le représenter ce que je fais bien sûr avec grand plaisir.
    Le thème qui va être discuté tout au long de la journée est le suivant : « Au-delà de l’ouverture de salles de consommation, quels accompagnements des injections et autres consommations ? ».
    Alors, la RDR où en est on en 2013? Une légalisation en 2004, une centaine de CAARUD créés, la Déclaration de Vienne qui érige le RDR comme solution face à des politiques répressives coûteuses et inefficaces… Autant d’éléments qui pourraient laisser penser que tout va bien. Mon introduction serait courte mais heureuse ! Malheureusement ce n’est pas le cas : prévalence très forte du VHC, absence de la RDR en milieu carcéral, vulnérabilité sociale …  Autant de défis pour lesquels il était et, il est nécessaire, que les acteurs de la RDR fassent preuve d’une valeur moteur, d’une valeur qu’ils mettent en œuvre au quotidien : le sens de l’innovation. Sens de l’innovation qui, je le crois, n’a pas été freiné par la professionnalisation du secteur, ou qui, dans tous les cas, ne doit pas l’être.
    L’expérimentation des salles de consommation à moindre risque est une revendication déjà ancienne et on ne peut que se féliciter que cela soit enfin en très bonne voie aussi bien à Paris, à Marseille qu’à Bordeaux. Je ne vais pas revenir sur l’utilité de ce type de structure, leur efficacité notamment au regard de ce qui se passe à l’étranger, le rapport de l’INSERM, du CNS... Je crois que nous avons ici tous les spécialistes pour nous expliquer cela mieux que moi. Les acteurs du secteur étaient convaincus par ce dispositif, restait à convaincre le politique qui, on le sait, dès qu’il s’agit de drogues, est très prudent, d’autant que nous avons eu la malchance d’avoir M. Apaire pendant quelques années à la tête de la MILDT. Heureusement les choses ont changé et Mme Daniele Jourdain Menninger a une posture équilibrée et, je pense, une vraie vision des choses.
    Je voudrais rappeler que la région Ile-de-France a porté avec détermination ce dossier et a joué un vrai rôle en apportant un soutien financier dès 2010 aux études sur les SCMR. Je crois que c’est tout à l’honneur de la région d’avoir su avoir une vision juste des choses, de ne pas tomber dans la gueguerre de mots et d’avoir porté politiquement dès le début ce dossier avec pragmatisme, humanité et efficacité.

    Lire la suite

  • Réunion du conseil stratégique d’Anne Hidalgo

    Anne Hidalgo poursuit sa campagne pour les élections municipales de Paris de 2014. En annonçant sa candidature l’automne dernier, la première adjointe au maire de Paris a indiqué qu’elle avait choisi de mener une longue campagne pour que les Parisiens puissent contribuer au programme de mandature qu’elle souhaite leur soumettre. De nombreux groupes de travail au sein d’Oser Paris travaillent donc depuis le dernier trimestre 2012.
    Ce soir, Anne profite de la nouvelle année pour fixer le cap avec son conseil stratégique composé de nombreux élus Parisiens et Franciliens qui ont choisi de la rejoindre.

  • Région Ile-de-France : 4,7 Md€, un budget de riposte à la crise !

    La semaine dernière, le conseil régional d’Ile-de-France, présidé par Jean-Paul Huchon, a adopté son  budget d’un montant de 4,687 milliards d’euros pour 2013.

    Logo ile de france.JPG


    Ce budget est un budget de riposte à la crise et de relance pour l’Ile-de-France comme l’a annoncé le président Huchon.
    La première priorité est l’emploi avec 1,259 Md€ prévus. Les transports sont, avec la jeunesse, les autres priorités. Notons que, pour la première fois, les transports représentent 30% de l’ensemble du budget de notre région.
    Je me réjouis du vote de ce budget et de la volonté de l’exécutif régional de se mobiliser contre la crise comme je ne peux que remercier les agents de la région qui ont travaillé comme des fous avant les fêtes !

  • Session bugétaire du Conseil régional d'Ile-de-France

    A partir de ce mercredi matin s’ouvre la discussion du conseil régional d’Ile-de-France présidé par Jean-Paul Huchon sur le budget pour 2013.
    La discussion se déroulera jusque vendredi.

    JLRintervient17juin2010.JPG

  • Inauguration du prolongement du tramway T3

    Grand jour à l’Est de Paris ce samedi 15 décembre 2012…
    Ce matin, Jean-Paul Huchon, Bertrand Delanoë et Pierre Mongin inaugurent le prolongement du Tramway T3 qui circulera désormais de Pont de Garigliano àla Portedela Chapelle.
    Vivant sur les Maréchaux, en ayant vécu au quotidien l’avancée des travaux, je me réjouis de l’arrivée du Tramway qui va être non seulement utile pour les Parisiens mais aussi pour beaucoup de Franciliens qui viennent travailler à Paris. Ce tronçon, qui complète le 1er entre Garigliano etla Porte D’Ivry, devrait être rallongé dés 2017 et le Tram pourrait aller alors jusquela Porte d’Asnières.
    Alors que le lancement du Tramway avait suscité l’opposition virulente de l’opposition, je me réjouis qu’aujourd’hui, l’unanimité s’est faite autour de ce beau et grand projet porté par Jean-Paul Huchon, Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo.

  • Ouverture de l’après-midi du Zapping à la région Ile-de-France

    Je représenterai le président de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon à l’après-midi du Zapping de Solidarité sida qui se déroule ce lundi après-midi au Conseil régional d’Ile-de-France.
    J’ouvrirai la séance à laquelle participent cinq classes du lycée Claude Monnet.

    jean-paul huchon,jean-luc romero,solidarité sida,sida,aids,santé

  • Projection de « We were here » à la région Ile-de-France

    Au nom du président Jean-Paul Huchon, j’accueillerai ce soir les invité de l’association Aides pour la projection du film documentaire « We were here ! ». Ce film retrace la mobilisation des militants au début de l’épidémie aux USA.
    Un film important à deux jours de la journée mondiale contre le sida.

    paris,jean-luc romero,aides,sida,aids,politique,santé,ile-de-france