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Euthanasie, ADMD et WFRtDS - Page 167

  • Invité principal des Grandes Gueules sur RMC ce vendredi à 13h00

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    Après France Inter, je pourrai me rendre à la session du conseil régional d’Ile-de-France qui se réunit depuis hier matin.
    Mais, ce vendredi, de 13 heures à 13h45, je serai de nouveau l’invité d’une grande radio à l’occasion, une nouvelle fois, de la Marche des Fiertés de demain. Ce sera dans l’émission de RMC [103.1 à Paris ; 104.3 à Marseille, etc.], les Grandes Gueules, présentée par Alain Marshall et Olivier Truchot. Je serais aussi interrogé sur d’autres questions de société, notamment l’euthanasie.
    Je serai donc privé de déjeuner pour rejoindre la région ! Cela ne me fera pas de mal… Les vacances approchent !

  • Sur France Bleu Ile-de-France ce jeudi à 17 heures


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    J’interviens, aux côtés d’Alain Piriou, porte-parole de l’Inter LGBT - qui organise la marche des Fiertés samedi à Paris - dans l’émission d’Olivier Daudé sur France Bleu Ile-de-France, ce jeudi 22 juin de 17 heures à 17h45. [Quelques fréquences : Paris : 107.1 ; Chartres : 97.3 ou Corbeil : 92.3]
    Durant cette émission, à laquelle j’ai récemment participé pour présenter mon dernier livre, nous évoquerons la Marche de samedi et l’intérêt pour les LGBT de continuer à organiser de telles manifestations.

    Pour mémoire, je vous rappelle aussi que je suis juste avant cette émission l’invité du forum du Nouvel Obs.com.
    De 15 heures à 16h30, j’y répondrai aux questions concernant la droite et les questions de société. N’hésitez pas à poser dès à présent vos questions en cliquant sur ce lien.


  • Une loi inappliquée et humainement inapplicable doit être changée sans tarder !

    medium_morten-jensen--et_boulay.jpgJ’étais dans ma voiture avec Philippe Lohéac et, au moment où France Info annonçait l’issue du procès de Morten Jensen, son avocat Mickaël Boulay m’appelait pour me dire la merveilleuse nouvelle :
    MORTEN JENSEN EST ACQUITTE.
    Le soulagement, la joie même m’ont envahi.
    Toute la journée, la salle de la Cour d’assises d’Angers a été foudroyée par l’émotion en entendant notamment Morten, des sanglots dans la voix, reconnaître les faits tout en précisant « mais ce n’est pas un meurtre, c’est un acte de compassion. Emmanuelle était mon grand amour et elle l’est encore. »
    J’ai longuement félicité maître Boulay qui dans une plaidoirie engagée et sans concession a su tordre tous les arguments du parquet. Certains, comme il me l’a confié, lui avait reproché sa jeunesse. Cet avocat a prouvé sa maturité et une sérénité hors du commun alors qu’il était en charge de l’une des plus douloureuse affaires de ces dernières années.
    J’ai ensuite envoyé ce communiqué de presse que je vous restitue intégralement. Ce combat mérite quelques entorses à ma volonté de ne pas reproduire sur ce blog mes communiqués que vous pouvez habituellement retrouver sur le site d’Aujourd’hui, Autrement.

    « Une loi inappliquée et humainement inapplicable doit être changée sans tarder !

    Jean-Luc Romero, président d’Aujourd’hui, Autrement et vice président de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD) se réjouit de l’acquittement du courageux Morten Jensen qu’il était allé soutenir hier à Angers et félicite son brillant avocat Mickaël Boulay.
    Cet acquittement attendu de Morten Jensen par la Cour d’assises d’Angers - composée de représentants du peuple - prouve une nouvelle fois à quel point la législation française concernant l’euthanasie est dépassée, complètement obsolète et rejetée par les Français.
    Jean-Luc Romero estime qu’une loi qui ne peut plus être appliquée doit être changée au risque de mettre en péril notre état de droit.
    Alors que 9 Français sur 10 réclament dans tous les sondages depuis 20 ans la dépénalisation de l’euthanasie, les gouvernants doivent cesser d’être sourds à leur appel au risque d’être violemment désavoués aux prochaines échéances électorales.
    La France des Lumières qui a si longtemps montré le chemin de l’humanisme doit retrouver le rôle d’aiguillon qu’elle a longtemps eu sur les questions sociétales et que le conservatisme d’une grande partie de l’actuelle classe politique lui a fait perdre. »

  • Angers-Berck-Bordeaux : Notre fin de vie se joue à la loterie !

    medium_Angers_2.jpgmedium_la-balance-de-la-justice.jpgJ’ai donc fait un déplacement éclair, mais fort en émotion, à Angers pour animer une conférence de presse de l’ADMD aux côtés de Régis Moriaux, délégué ADMD d’Angers et de maître Mickaël Boulay, jeune et brillant avocat de Morten Jensen.
    Dans la vie politique, il y a des moments où l’on sent qu’il y a eu « un avant » et qu’il y aura « un après. » C’est ce sentiment rare que j’ai à mon retour de la douce capitale du Maine-et-Loire.
    L’affaire Humbert a été un détonateur. Une mère mettant fin à la vie de son fils par amour et à sa demande. Morten Jensen en accélérant la fin des jours de son épouse agonisante démontre que l’affaire Humbert n’était pas qu’un fait unique. Mme Jensen était un peu plus âgée que Vincent car elle n’avait que 29 ans… Tant de ressemblances…
    Il y aura désormais un après Angers, car on ne peut plus accepter que des mères ou des maris soient obligés de donner la mort à l’être qu’ils aiment le plus au monde pour leur éviter des souffrances insupportables. La contradiction de la justice française qui met un époux endeuillé à la place des pires criminels dans le box d’une cour d’assises et dans le même temps exonère une maman qui a commis exactement le même geste n’est plus acceptable. Notre fin de vie, avec cette justice à double vitesse, se joue à la loterie ! C’est inacceptable. Nos gouvernants n’échapperont pas à une prochaine légalisation de l’euthanasie. L’anarchie et l’injustice actuelle les y obligent. Les électeurs sauront leur rappeler dans moins d’un an.

    Je vous joins ci-dessous le communiqué que j’ai publié au nom d'Aujourd'hui, Autrement et mes propos ont notamment été relayés par l’AFP, RMC, France Info, Europe 1, Sud Radio, France 3 Angers et TV 10 Angers.
    « Alors que deux affaires relancent aujourd’hui le débat sur la fin de vie (affaires Tramois/Chanel et Jensen), Aujourd’hui, Autrement, par la voix de son président, le conseiller régional d’Île-de-France Jean-Luc Romero, demande que soit enfin menée une réflexion sur la pratique de l’euthanasie en France, allant au-delà de la seule loi Léonetti.
    Les autorités françaises doivent enfin reconnaître le malade dans son droit à ne pas souffrir. Si certains souhaitent la mise en œuvre d’un véritablement acharnement thérapeutique, d’autres, en accord avec eux-mêmes et avec leur famille, souhaitent ne pas aller au bout de leurs souffrances et de leur propre déchéance.
    Il faut donc légiférer sur l’euthanasie afin de permettre aux malades atteints d’une pathologie incurable, sous contrôle médical et selon sa propre volonté, de mettre un terme à sa vie dans la sérénité et sans souffrance. Seule une loi d’équilibre permettra d’affirmer cette ultime liberté avec le maximum de garanties évitant toutes dérives.
    Par ailleurs, Jean-Luc Romero, aujourd’hui à Angers aux côtés de l’avocat de Morten Jensen, est révolté que la justice, après avoir fait preuve de clairvoyance en ne poursuivant pas Marie Humbert et le docteur Frédéric Chaussoy, poursuive Laurence Tramois, Chantal Chanel et Morten Jensen. »

    Aujourd’hui, mes pensées seront particulièrement tournées vers Morten Jensen, sa famille et celle de son épouse qui est à ses côtés en cette dure journée d’assises à Angers. Mais, j’ai confiance car son avocat Mickaël Boulay dégage une telle sérénité et développe une argumentation si convaincante que je doute sinc-èrement qu’un jury populaire ose condamner Morten.

  • Affaire d’Angers : Crime ici, non lieu à Berck !

    medium_ADMD.jpgAu nom de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD) – 40.000 adhérents en France –, je présiderai une conférence de presse avec Régis Moriaux, délégué ADMD d’Angers et maître Mickaël Boulay, ce mardi à 14 h00 à l’hôtel l’Univers à Angers (face à la gare).
    En effet, demain, mercredi 14 juin, un homme de 37 ans est accusé devant la Cour d’Assises d’Angers d’homicide volontaire pour avoir aidé à mourir son épouse de 29 ans, atteinte d’un cancer généralisé, dont l’espérance de vie n’excédait pas quelques jours selon le médecin légiste.
    Accédant à la demande de sa jeune épouse, son mari aura à répondre de son geste, contrairement à ce qui se serait sûrement passé dans son pays d’origine le Danemark. Il risque 30 ans de réclusion perpétuelle, l’une des plus lourdes peines prévues en Europe pour un tel acte.
    J’estime que ce procès devant les assises est particulièrement injuste et démontre que notre justice fonctionne à deux vitesses. Pour des faits quasi similaires, un juge d’instruction du Pas-de-Calais a légitimement octroyé un non lieu pour Marie Humbert alors qu’ici elle poursuit un homme devant la principale instance pénale de notre pays : une cour d’assises.
    Crime ici, non lieu à Berck. Cherchez la logique !
    Alors que ce matin, la Cour d’appel de Bordeaux statuera aussi sur le renvoi ou non de Laurence Tramois et Chantal Chanel aux Assises, avec mes amis de l’ADMD et d’Aujourd’hui, Autrement, j’estime qu’il devient urgent que le législateur légalise l’euthanasie pour que de telles affaires ne se reproduisent plus et comme près de 9 français sur 10 le demandent [sondage Sofres/ADMD du 10 mars 2006].

  • Conférence de presse à Angers mardi à 14h00

    medium_angers.jpgAu nom de l’ADMD, je présiderai, mardi 13 juin à 14 heures, à l’hôtel Univers d’Angers, une conférence de presse aux côtés de Régis Moriaux et de maître Mickaël Boulay à propos d’une affaire d’euthanasie qui doit être jugée mercredi par la cour d’assises d’Angers.
    J’en profiterai pour donner aussi ma position suite à la décision de la Cour d’appel de Bordeaux qui indiquera demain matin si Laurence Tramois et Chantal Chanel iront aux assises.

  • Euthanasie : une justice à deux vitesses

    Les semaines passent à une telle vitesse qu’il m’est impossible de vous donner en temps réel mon sentiment sur toutes les questions d’actualité qui me touchent particulièrement.
    Ainsi cette semaine, je n’ai pas évoqué l’affaire d’euthanasie de Saint-Astier. Pourtant, il y a vraiment de quoi être révolté !
    Jeudi, le parquet a demandé à la chambre d’instruction de la cour d’appel de Bordeaux de confirmer le renvoi en cour d’assises de Chantal Chanel et Laurence Tramois pour avoir pratiqué un acte d’euthanasie sur une femme en phase terminale de cancer.
    Pour mémoire, Paulette Druais avait demandé qu’on mette fin à son agonie et sa famille soutient aujourd’hui l’infirmière et le médecin mis en cause à cause par « la dénonciation d’une cadre supérieure de santé qui voulait faire tomber un médecin » comme le rappelle Maître Sur.
    Alors que dans une affaire presque similaire - l’affaire Humbert -, les juges ont préféré le non lieu pour éviter une médiatisation gênante à quelques mois de la présidentielle, les magistrats, cette fois-ci, proposent une solution diamétralement opposée. Une justice à deux vitesses en quelque sorte.
    Car si Marie est heureusement parvenu à faire entendre son légitime combat pour libérer son fils, Mmes Chanel et Tramois ne bénéficient pas de la même émotion ni d’une médiatisation similaire…
    Cette affaire démontre, une nouvelle fois, à quel point une loi légalisant l’euthanasie devient urgente. Elle évitera d’aboutir à des solutions judiciaires contradictoires sur le territoire national, tout en interdisant les abus grâce à la définition de conditions de mise en œuvre de l’euthanasie.
    L’ADMD, dont je suis vice-président, a lancé une pétition en faveur d’un non lieu pour mesdames Chanel et Tramois. Elle a déjà réuni 47.000 signatures.
    En espérant comme l’a réclamé un avocat que la justice « jettera un regard humain sur ce dossier » et que durant la présidentielle un débat permettra d’aboutir enfin à une loi de liberté…
    Soyez assurés qu’à Aujourd’hui, Autrement, nous contribuerons à ce que ce débat ne soit pas occulté !

  • Retour de Toulouse

    Je suis rentré trop tard hier soir pour vous commenter mon déplacement à Toulouse.
    Je profite que j'attends mon avion à l'aéroport de Toulouse - en retard... - pour vous écrire ces quelques lignes d'impression.
    La journée d'hier s'est déroulée à un rythme d'enfer. Elle a été très positive.
    L'accueil des responsables locaux et militants de l'ADMD a été très chaleureux. Une salle de restaurant au buffet de la gare - remplie à craquer de militants de la région de la ville rose - et une réunion dans une salle surplombant la gare où il fut impossible pour les retardataires de trouver une place assise. Une réunion passionnée m'a permis de constater à quel point de plus en plus de Français  - plus de 80% réclament dans de nombreux sondages la légalisation de l'euthanasie depuis près de 20 ans - sont attachés à réfléchir à leur fin de vie car ils pensent qu'une vie réussie c'est aussi une mort paisible et serein... A Toulouse l'ADMD a multiplié par trois nos adhérents et il y a plus de 800 adhérents sur le département et 40.000 sur tout le pays ! De quoi peser sur les programmes des candidats aux prochaines élections car ce mouvement de fond doit enfin être entendu.
    Dans la foulée, ma réunion sur le sida pour ELCS a réuni la plupart des acteurs de la lutte contre le VIH/sida de Toulouse. Les associations sont assez préoccupées de leurs relations avec la mairie et surtout avec la préfecture qui n'applique pas la loi concernant les étrangers malades. Bonne nouvelle, une conseillère régionale accepterait d'être la déléguée dans ce département pour ELCS qui n'en compte plus à Toulouse.
    Autre bonne nouvelle, un militant d'Aujourd'hui, Autrement, Jean-Baptiste, souhaite lancer notre mouvement sur la ville. Il fourmille d'idées. Je crois qu'il va faire du bon travail pour défendre nos idées.
    Le dîner avec des responsables d'associations de lutte contre le sida et l'homophobie m'a ensuite permis de constater qu'il existe un noyau associatif très fort et actif dans la ville rose. Seule ombre au tableau : les homosexuels de Haute-Garonne sont bien plus touchés que les gays de notre pays par le sida : ils sont 35% dans les découvertes des nouvelles séropositivités au VIH contre 20% en moyenne pour toute la France.
    Enfin, le responsable du SNEG et Gilles, le patron du nouveau magazine Coming - le numéro 2 sera en kiosque dès la semaine prochaine - m'ont emmené à la rencontre de certains des responsabes de la nuit toulousaine. Amusant, sympathique mais fatiguant.
    Et pour conclure ce résumé de mon déplacement toulousain - il en faudrait pas cette fois-ci que je rate mon avion qui est enfin prêt, La Dépêche du Midi me consacre ce samedi un portrait intitulé "Romero, l'UMP autrement". Tout un programme!

  • Je suis à Toulouse ce vendredi.

    La vie associative et politique est ainsi faite qu’elle nous empêche de nous apitoyer sur cette vie qui file trop vite.
    Je n’ai pas le temps de repenser au bel hommage que Chantal et tant d’écrivains prestigieux ont rendu à Claude dans l’église de Saint-Germain-des-Prés, ni à tous ces souvenirs qui défilent que me revoilà déjà sur les routes de France. Mais une fois encore, pas indemne… C’est notre lot à tous.
    Je vais donc revoir la ville rose pour un programme chargé et divers.
    Vous pouvez, si vous avez un peu de temps, me retrouver à deux des événements qui sont ouverts au public.

    Mon programme est le suivant :
    11h30 : point presse au Buffet de la gare
    12h00 : déjeuner avec les responsables de l’ADMD de la région
    14h30 : réunion publique de l’ADMD au Buffet de la gare (1er étage), ouverte au public
    17h30 : réunion de travail d’ELCS au Mercure Saint Georges, ouverte aussi au public (renseignements au 01.42.72.36.46)
    19h00 : pot avec les sympathisants d’Aujourd’hui, Autrement
    20h30 : dîner avec des responsables d’associations de lutte contre le sida et l’homophobie.

    A la réunion de l’ADMD, je pourrai notamment commenter le rapport de la Cour des comptes qui a été remis au ministre de la santé cette semaine et qui démontre que l’accès aux soins palliatifs recule en France.
    Malgré les grands discours des politiques qui nous assurent que l’euthanasie est inutile car chacun peut accéder aux soins palliatifs, le rapport nous révèle que le nombre de lits dans les 78 unités de soins palliatifs est passé de 834 à 783 entre 2002 et 2004. Mais aussi que seuls 50.000 personnes disposeraient de soins palliatifs alors que 150.000 en auraient besoin annuellement…
    Je pourrai enfin rappeler que si les soins palliatifs sont indispensables et doivent être absolument être développés, ils sont - dans bien des cas - insuffisants.
    Et que la demande de mort douce perdure chez bien des patients qui veulent mourir « debout »….

  • Sur France Culture ce vendredi 21 avril à 19h30

    En ma qualité de vice président de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, je participe au débat sur l’euthanasie intitulé « Un an après, la loi a-t-elle changé la fin de vie ? » dans l’émission Science culture sur France Culture le 21 avril de 19h30 à 20h30 [Paris : 93.5 ; Béthune : 98 ; Marseille : 99 ; Strasbourg : 87.7 ; Bordeaux : 97.7 ; Brest : 97.8 ; Lyon : 88.8 ; Ajaccio : 97.6, etc.]
    Ce débat auquel participent Geneviève Mora, Paula La Marne est animé par Julie Clarini.
    Cette émission a été enregistrée le 2 mars dernier et s’est révélée particulièrement animée…

  • Le 10 avril à 19h45 : « Jeunes et politique » avec Fabien de Sans-Nicolas

    Il y a des soirs où il devient pesant de tenir cette obligation que je me suis fixée : passer un moment sur mon blog.
    Une longue journée à Vigneux-sur-Seine où la fatigue s’est particulièrement fait sentir. Mais une journée particulière qui s’est achevée par un événement heureux : l’inauguration d’une crèche de soixante berceaux. Le maire, Serge Poinsot, s’y était engagé. Il a tenu ce bel engagement et ce fut un moment de vrai plaisir de visiter ce lieu magnifique et qui appartient à ces jeunes générations qui nous poussent déjà…
    Mais la journée n’était pas terminée, car après avoir célébré la vie, je me suis préoccupé de la … mort. Mais une vie réussie n’est-ce pas aussi une mort réussie ? Un bureau national, à 21 heures, de l’ADMD pour faire le point sur les 25 ans de notre association - 40.000 adhérents quand même ! - et définir nos actions à venir pour que la légalisation de l’euthanasie soit un des thèmes des prochaines campagnes politiques.
    Enfin, avant de rejoindre les bras d’Orphée, je voulais vous avertir que le président des Jeunes Populaires, Fabien de Sans-Nicolas, sera l'invité du café politique mensuel d’Aujourd'hui, Autrement, le lundi 10 avril, de 19h45 à 21h00 au restaurant « Chez Babu » - 18, boulevard Montmartre - Paris IXème. [Métro Grands Boulevards].
    Ce café politique, animé par Frédéric Latour, président des Jeunes, Autrement et Jonathan Denis, président des Jeunes, Autrement Paris, aura comme thème : « Comment réconcilier Jeunes et politiques ? »
    Au programme et vu l’actualité, le CPE évidemment ! Mais aussi le droit de vote à 16 ans, les jeunes en politique, le téléchargement... Comme toujours, la discussion sera libre et ouverte.
    Je vous rappelle que nos cafés politiques sont ouverts à tous et qu’il ne faut pas être adhérent d’Aujourd’hui, Autrement pour y participer.
    Alors, n’hésitez pas à me rejoindre lundi prochain.
    En attendant, bon jeudi !

  • Les 25 ans de l’ADMD

    Ce lundi, tous les responsables européens des Associations pour le droit de mourir dans la dignité et le président de la fédération mondiale des ADMD, l’ancien député néerlandais, Jacob Kohnstamm étaient à nos côtés, au Grand Hôtel, pour fêter les 25 ans de l’ADMD France, dont je suis vice-président.
    A la conférence de presse, où nous avons présenté le sondage de la Sofrés confirmant que près de 9 Français sur 10 soutiennent nos demandes et notre projet de proposition de loi relative à l’aide active à mourir, plusieurs élus nous ont apporté leur soutien : la candidate à l’élection présidentielle, Corinne Lepage, les sénateurs PS et PC, Jean-Pierre Michel et François Autain, la députée UMP, mon amie Henriette Martinez, la députée européenne UMP Margie Sudre, et le conseiller régional PRG Eddie Aït.
    Au colloque de nombreuses personnalités avaient fait le déplacement pour nous soutenir : l’ancienne ministre Nicole Guedj, les écrivaines Benoîte Groult et Noëlle Chatelet, sœur de Lionel Jospin, Les acteurs Mylène Demongeot, Micheline Presle, Nadine Trintignant, Geneviève Page et mon ami – toujours fidèle au poste ! – Jean-Edouard Lipa, et bien sûr les journalistes Claude Sarraute, François de Closets et Mireille Dumas.
    Je ne vous reproduirai pas mon intervention in extenso. Quelques mots seulement.
    J’avais l’honneur d’introduire la deuxième table ronde sur « Le présent et les problèmes. »
    En quelques minutes, j’ai rappelé que depuis 20 ans les sondages sont constants et que de 80 à 88% des Français demandent une légalisation de l’euthanasie. Que l’ADMD avec 40.000 adhérents est l’une des plus grande association française, ce qui prouve l’intérêt de nos concitoyens pour ce combat. Que les affaires Quillot, Jospin et Humbert ont montré à quel point nos revendications étaient légitimes et nécessaires.
    Au-delà de la situation j’ai cerné un triple problème :
    - L’incohérence de la justice qui pour une affaire similaire donne un non lieu à Marie Humbert à Boulogne et envoie en Cour d’assises Chantal Chanel à Périgueux.
    - La réaction corporatiste des mandarins qui veulent faire de la fin de vie une simple affaire médicale alors qu’elle est notre dernière liberté.
    - L’hypocrisie de la classe politique qui veut nous faire croire que la loi Léonetti résout tous les problèmes, alors qu’elle ne résout rien pour une affaire comme celle de Vincent Humbert.
    Face à cette situation et à ces problèmes, j’ai appelé les adhérents de l’ADMD à se mobiliser pour que notre combat fasse débat durant la prochaine présidentielle et qu’on obtienne une loi de liberté, une loi républicaine.
    Républicaine car elle ne peut que favoriser la liberté, l’égalité et la fraternité…

  • Près de 9 Français sur 10 favorables à l'euthanasie !

    Ce matin, au cours d'une conférence de presse au Sénat, en ma qualité de vice-président de l'ADMD, et aux côtés de mon amie Marie Humbert, j’ai commenté le sondage que la Sofres vient de publier et qui a été commandé par l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité à l’occasion de ses 25 ans qu’elle fêtera lundi prochain à Paris.
    Ainsi, 86% des Françaises et des Français souhaitent que soit autorisée l'euthanasie à la demande d'une personne en phase avancée ou terminale d'une maladie reconnue incurable et 77% souhaitent que soit autorisée l'euthanasie à la demande d'une personne qui estime être placée dans un état de dépendance incompatible avec sa dignité.
    Ces chiffres montrent, une nouvelle fois, que la population française veut avoir le choix de sa fin de vie et n'envisage pas, majoritairement, la survie comme une vie. Ils montrent également que les Français ne se contentent pas de la loi Leonetti qui est certes un progrès mais reste totalement insuffisante à leurs yeux, contrairement à ce que nous assènent pétries de leurs certitudes certains responsables politiques. Ces résultats sont de plus constants de puis près de deux décennies !
    Je réclame solennellement au Gouvernement l'ouverture d'un grand débat parlementaire sur la légalisation de l'euthanasie. Il devient urgent de débattre puis de légiférer pour donner à chacune et chacun d'entre nous le choix de sa fin de vie. Quelque soit ce choix ! Et que cela se fasse en toute transparence et non pas de manière clandestine comme cela se produit trop souvent aujourd'hui. Le grand débat national qui va s’ouvrir avec les élections présidentielles puis législatives doit nous y aider…
    A titre personnel, séropositif depuis 21 ans, je demande tout simplement que me soit accordé le droit, lorsque la souffrance deviendra insupportable, de choisir entre une déchéance pour moi insupportable et la libération offerte par une mort douce et accompagnée.
    Comme beaucoup de nos concitoyens, je veux comme l’écrivait si merveilleusement Marguerite Yourcenar, « mourir les yeux ouverts. »

  • Réunion de l’ADMD du 17ème ardt de Paris ce vendredi

    A l’invitation de Martine Picard, déléguée de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité dans le 17ème arrondissement de Paris, j’animerai une réunion dans la salle des fêtes de la mairie du 17ème arrondissement ce vendredi à 15 heures.
    A cette occasion, nous évoquerons le récent non lieu accordé à Marie Humbert, et au docteur Chaussoy, la publication en février des décrets sur les directives anticipées de volonté en application de la loi Léonetti et la proposition de légalisation de l’euthanasie que l’ADMD proposera à l’occasion de son 25ème anniversaire qui se déroulera à la mi mars à Paris.

  • Affaire Humbert : entre satisfaction et déception

    Alors qu'une ordonnance de non-lieu vient d'être délivrée par la juge d'instruction en charge de l'affaire Humbert, je me réjouis d'une décision qui met fin au calvaire judiciaire de Marie Humbert et du docteur Chaussoy.
    Mais comment ne pas être surpris par le paradoxe qui existe entre l'ouverture de cette instruction, la garde à vue qu'a connue Marie Humbert, et cette ordonnance de non-lieu ?
    Néanmoins, malgré cette satisfaction, je regrette que le débat qui aurait été conduit dans le cadre d'un procès, que réclamait Marie, ne puisse être mené afin d'attirer la conscience des Françaises et des Français sur un sujet qui dépasse le cadre d'un fait divers singulier. Ceci alors même que dans d'autres affaires similaires, comme à Périgueux notamment, le ministère public a requis la plus grande sévérité.
    C’est pourquoi, avec mes amis d’Aujourd'hui, Autrement, je continue de demander l'ouverture d'un grand débat national sur la fin de vie dont les conclusions, compte tenu de l'enjeu de société qu'il représentera dans les vingt prochaines années, devront aller bien au-delà de la loi Leonetti.
    En s'inspirant des pratiques mises en œuvre chez nos voisins européens, en particulier aux Pays-Bas, je souhaite que soit créée une exception d'euthanasie dans notre code pénal permettant, selon la propre volonté de chacun et dans certains conditions, de mettre un terme à sa vie.

  • Une vie réussie c’est aussi une mort réussie

    Un week-end qui sera en partie dédié à la fin de vie. Ce vendredi, j’ai en effet animé une réunion de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité dans la salle des fêtes à la mairie du 19ème arrondissement de Paris avec mon amie Régine Grassano, trésorière de l’ADMD. L’affluence des grands jours était là puisque toutes les chaises de cette grande salle avaient trouvé facilement preneur !
    De toutes les causes pour lesquelles je me bats, celle pour une fin de vie digne est celle qui suscite incontestablement le plus d’engouement. J’ai rarement animé une réunion sur ce sujet devant des salles vides.
    Nos gouvernants feraient bien d’assister à ces réunions : ils comprendraient que les Français sont capables de parler sereinement de leur propre mort. D’autant qu’une vie réussie c’est aussi souvent une mort réussie pour soi comme pour… ses proches !
    Enfin, ce samedi se déroulera le conseil d’administration de l’ADMD afin d’organiser notre soutien à Chantal Chanel et Laurence Tramois ainsi que les 25 ans de l’association qui se dérouleront le 20 mars à Paris.
    Hormis cela, j’ai quand même pu assurer le service de presse de mon nouveau livre « La nuit des petits couteaux – qui gagnera la bataille de Paris ? » en fin de journée. Je m’excuse d’ailleurs auprès de Gaëlle, mon attachée de presse aux éditions Jean-Claude Gawsewitch, de l’avoir fait travailler si tard car j’ai essayé de dédicacer presque tous les livres qui sont envoyés à la presse. Certains auteurs détestent cet exercice. Pour ma part, je trouve agréable d’adresser quelques mots personnels aux journalistes qui, je l’espère, liront mon livre, l’apprécieront ou même le détesteront ! Mon cinquième livre qui je l’espère aussi ne laissera aucun lecteur indifférent… On va vite en reparler sur ce blog !
    En attendant, bon week-end.

     

  • Réunion sur la fin de vie dans le 19ème ardt

    J’animerai vendredi 27 janvier de 14h30 à 17h00 une réunion de la section du 19ème arrondissement de l’ADMD avec mon amie Régine Grassano, trésorière de l’association. Cette réunion-débat se déroulera à la salle des fêtes de la Mairie – 5/7, place Armand Carrel – métro Laumière ou Buttes Chaumont.
    A cette occasion, nous évoquerons la récente actualité, notamment l’affaire Humbert et celle de Périgueux, mais aussi la loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie.
    Vous êtes les bienvenus…

  • Pétition de l’ADMD : non-lieu pour Mmes Tramois et Chanel !

    L’ ADMD, dont je suis un récent vice-président, lance une pétition pour réclamer un non-lieu pour Laurence Tramois et Chantal Chanel qui ont aidé à mourir une patiente en fin de vie. Il est en effet étonnant qu’en trois jours d’écart un procureur réclame pour des faits similaires un non lieu alors qu’un juge d’instruction poursuit en assises. Ce n’est pas la peine de s’horrifier à juste titre des dysfonctionnements au procès d’Outreau pour continuer à générer les mêmes injustices.
    Je vous reproduis la pétition de l’ADMD que vous pouvez retrouver sur le site de cette association en cliquant sur ce lien.

    « Dans l’affaire Vincent Humbert, le procureur de Boulogne-sur-Mer a requis un non-lieu au bénéfice de Marie Humbert et du docteur Frédéric Chaussoy, considérant que la loi ne devait pas s’appliquer pour eux, faisant prévaloir « l’aspect moral de l’infraction » sur « l’élément matériel et légal ».
    NOUS, SOUSSIGNES, DEMANDONS, tout comme la famille de la patiente, que la même décision de non-lieu soit prise pour Laurence Tramois et Chantal Chanel qui ont, par compassion, aidé à mourir à sa demande Paulette Druais. A trois jours d’intervalle, l’application de la loi, qui devrait être la même pour tous, a prouvé sa totale inadéquation avec les réalités pour lesquelles, aux côtés de l’ADMD, nous réclamons instamment une nouvelle loi prenant en compte la volonté des citoyens. »

  • Fin de vie : le gouvernement doit arrêter de faire l’autruche !

    L’hebdomadaire la Vie publie aujourd’hui les décrets d’application de la loi sur la fin de vie d’avril 2005. Ils devraient paraître au journal officiel début février et sont actuellement devant le Conseil d’Etat. Ces décrets définissent notamment les conditions des directives anticipées pour les cas où des patients seraient hors d’état d’exprimer leur volonté. Ces directives devront dater de moins de trois ans et être signées par deux témoins.
    Les textes, s’ils étaient publiés en de tels termes, posent bien des problèmes.
    D’abord, les directives ne valent pas un testament de vie car elles restent seulement indicatives. En effet, une équipe médicale qui se refuse à les appliquer le peut toujours, car c’est cette même équipe qui seule décide comme le précise les décrets !
    Cette interprétation confirme que la fin de vie demeure une question médicale alors qu’elle est d’abord une affaire morale, éthique, philosophique pour chacune et chacun d’entre nous.
    D’autre part, la proposition d’un registre national des directives anticipées qui aurait été facilement consultable par les médecins - et donc opposable - n’est pas retenue. Un vrai handicap pour connaître rapidement la volonté d’un patient.
    Enfin, ces décrets, s’ils sont adoptés en l’état, démontreront le décalage croissant des pouvoirs publics avec les aspirations des Français qui souhaitent majoritairement devenir maîtres de leur fin de vie. Ces textes étonnent même dans le contexte actuel avec les affaires Humbert et Chanel qui sont de nouveau au devant de la scène médiatique.
    Il m’apparaît donc urgent que le gouvernement lance ce débat sur la fin de vie que je réclamais récemment. Il ne peut plus continuer à faire l’autruche sur un sujet aussi important qu’est la fin de leur vie pour beaucoup de nos concitoyens.

  • Marie Humbert et le docteur Chaussoy ce soir chez Fogiel

    Dans l’émission « On ne peut pas plaire à tout le monde » présentée par Marc-Olivier Fogiel sur France 3, Marie Humbert et le docteur Chaussoy commenteront ce soir la demande de non lieu du procureur de Boulogne.
    Ils répondront aussi aux questions sur l’infirmière de Périgueux et sur le débat pour la dépénalisation de l’euthanasie. Cette semaine, j’ai été interviewé pour le reportage qui précédera l’interview de Marie. On risque donc de m’entendre rapidement ce soir dans cette émission.
    En attendant, bon courage à Marie qui ensuite partira à Périgueux pour soutenir Chantal Chanel.