Qui l’aurait imaginé il y a quelques jours ?
Même en Italie, où ce débat restait tabou jusqu’à ces derniers jours, le président Giorgio Napolitano vient de lancer le débat sur l’euthanasie proposant qu’un « débat ait lieu, dans les instances les plus qualifiées, car la seule attitude injustifiable serait le silence. »
Propos de bon sens du chef de l’Etat italien qui avait reçu un appel désespéré, relayé par la télé, de Piergiorgio Welby qui lui a réclamé le droit de mourir comme Vincent Humbert l’avait fait au président français.

Même en Italie, le débat sur l’euthanasie est relancé ! [suite]

Piergiogio est atteint de dystrophie musculaire depuis 23 ans ! Aujourd’hui, âgé de 60 ans, il a évoqué dans sa vidéo - et grâce à une voix digitale diffusée par ordinateur - l’enfer de ses journées et surtout l’attente d’un comprimé pour s’endormir « avec l’espoir de ne pas se réveiller le lendemain matin. »
On le sent bien dans de nombreux pays : la demande d’une loi de liberté pour la fin de vie se fait de plus en plus pressante.
Dans notre monde moderne, la « machinerie » médicale retient à la vie des êtres qui rêvent de quitter un corps devenu une prison et qui n’auraient pu survivre il y a 20 ou 30 ans dans de telles conditions. Chacun a le droit de choisir. Vivre dans ces conditions des années si la personne le souhaite ou partir si cette forme de survie ne convient plus.
Même au pays du Vatican, les responsables politiques ne pourront plus empêcher que ce droit soit un jour reconnu à tous. Nous voulons enfin une loi de liberté !
C’est tous le sens de notre combat à la World Federation of right to die societies [WFRtDS]  dans le monde et à l’ADMD en France.