Je rencontre, à sa demande, le ministre de la santé et des solidarités Xavier Bertrand ce mardi.
L’occasion pour nous de faire le point sur le dossier sida à quelques semaines des états généraux d’ELCS et du 1er décembre, journée mondiale contre le sida. Sans oublier d’évoquer la polémique née de l’agrément accordé à l’ADMD pour siéger dans les hôpitaux par le ministère de la santé.
Sur le sida, je lui parlerai du programme des états généraux d’ELCS - 25 novembre au Sénat - et des grands dossiers que nous comptons mettre en exergue au cours de cette manifestation : liberté de circulation des séropositifs, développement de la politique de réduction des risques chez les toxicomanes, nécessité d’un plan Marshall contre le sida dans les départements français d’Amérique et avancement du dossier sur l’interdiction du don du sang aux gays.

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Le Figaro de vendredi évoquait la polémique sur « l’entrée des pro-euthanasie dans les hôpitaux ».
En effet, en août dernier, le ministre de la santé a publié un arrêté qui agrée différentes associations susceptibles d’être représentées dans les comités d’usagers des hôpitaux. Dans la liste de ces associations agréées, figure logiquement l’ADMD.
Avant l’été, j’avais demandé à Xavier Bertrand de me recevoir avec Gérard Payen, président de l’ADMD ainsi que le secrétaire général, pour évoquer comment notre association pourrait participer à la mise en œuvre de la loi Léonetti, qui permet de refuser l’acharnement thérapeutique. Nous lui avions dit l’importance que notre association, qui réunit plus de 40.000 adhérents dont beaucoup sont des usagers des hôpitaux, soit aussi présente dans les comités d’usagers.
En effet, comme je le rappelle dans Le Figaro, s’il y a 30 ans, 80% des Français mouraient chez eux, aujourd’hui 80% meurent à l’hôpital. C’est dire l’importance que la volonté des gens soit respectée d’autant que malheureusement beaucoup meurent aujourd’hui sans leurs proches à leurs côtés…

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Après 44 ans de soins et d’attentions permanentes, Léonie Crevel a euthanasié Florence, sa fille aveugle, épileptique, hémiplégique, incontinente et grabataire. C’était le 31 juillet 2004. Il y a déjà deux ans.
« J’ai abrégé les souffrances de ma fille, et les miennes aussi. C’est ce qu’on appelle une preuve d’amour, hélas » dira cette mère, qui comme Marie Humbert, a été contrainte de faire la pire des choses pour une maman. Retirer la vie à l’enfant auquel elle a donné la vie.
Une maman que tous les témoins et les proches ont qualifié d’exemplaire.
La justice est passée : 2 ans de prison avec sursis.
Une fois de plus, la justice a botté en touche : elle a donné une peine symbolique qui ne sera pas appliquée. Pas de prison pour la mère courage de 80 ans.
Preuve une nouvelle fois que la loi française n’est plus appliquée, ni applicable humainement.

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Déplacement fructueux à Saint Malo, tant pour le VIH/sida que pour l’euthanasie.
J’ai eu une discussion intéressante en fin d’après-midi avec le député-maire UMP de la ville, René Couanau, qui souhaite mobiliser les élus de son agglomération dans ce combat pour la vie. La journaliste de Ouest France s’est aussi montrée très intéressée par la mobilisation d’ELCS et a repris fidèlement mes propos dans l’édition de son journal parue samedi.
Le soir, en arrivant dans la salle perdue au milieu d’un labyrinthe de rues, j’ai cru que nous ne serions que quelques uns à la réunion que Claire Bazin, déléguée de l’ADMD, avait voulu organiser avec la Ligue des Droits de l’Homme. Et bien, je me trompais : l’immense salle était pleine.
Durant près de deux heures et demie, après une intervention dont je vous reproduis ci-dessous le plan, j’ai répondu avec Claire aux nombreuses questions du public. Jacky le Mann, vice-président PS du Conseil général assistait aussi à ce débat.
En conclusion, j’ai invité les partisans d’une légalisation de l’euthanasie à redoubler d’efforts dans les semaines à venir et d’assister à toutes les réunions publiques pour interroger tous les candidats aux législatives sur leur intention quant à notre combat pour une douce mort.
En attendant n’oubliez pas mon débat à Paris avec Corinne Lepage lundi, puis jeudi la réunion d’Aujourd’hui, Autrement à Lille.
Bon dimanche !

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Pas facile et de tout repos la vie de militant associatif et politique !
A peine remis d’un rapide aller et retour hier soir à Rouen avec Philippe Lohéac pour notre café politique d’ Aujourd’hui, Autrement - je vous en parlerai bientôt -, d’une interview tardive sur France Inter, qu’il me faut reprendre le train aujourd’hui pour Saint-Malo. Et en plus, le train n’est pas direct : il faut changer à Rennes !
11 tours de France pour ELCS depuis 11 ans et je sais qu’il faut toujours recommencer. Empêcher la baisse de la vigilance autour du sida. Faire qu’il y ait dans notre pays où jamais autant de séropositifs n’ont vécu un bruit de fond constant. Une solidarité sans faille.

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Qui l’aurait imaginé il y a quelques jours ?
Même en Italie, où ce débat restait tabou jusqu’à ces derniers jours, le président Giorgio Napolitano vient de lancer le débat sur l’euthanasie proposant qu’un « débat ait lieu, dans les instances les plus qualifiées, car la seule attitude injustifiable serait le silence. »
Propos de bon sens du chef de l’Etat italien qui avait reçu un appel désespéré, relayé par la télé, de Piergiorgio Welby qui lui a réclamé le droit de mourir comme Vincent Humbert l’avait fait au président français.

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Fin de semaine consacrée à mon combat pour une loi de liberté sur la fin de vie. Après l’international, la combat national. Vendredi soir, dîner avec les 105 délégués de l’ADMD venus de toute la France dans un hôtel de Pantin, puis vers 21h45 long conseil d’administration où je siège en ma qualité de vice-président de l’ADMD-France depuis un an.
A près d’une heure du matin, retour Porte Dorée pour une courte nuit. Retour Porte de Pantin ce samedi matin pour l’assemblée générale de l’ADMD-France.
J’aime le rappeler car peu de gens le savent : l’ADMD est exceptionnelle dans le paysage associatif français car elle a plus de 40.000 adhérents.
Ce matin, rapports moraux et financiers se sont succédés et ont suscité de nombreuses questions. Toujours positives et constructives. En fin de matinée, en ma qualité de directeur du Board de la World Federation of right to die societies [WFRtDS], j’ai fait un point sur le congrès de Toronto où j’ai été élu et surtout où la candidature de Paris pour le congrès international de 2010 a été actée.
En accord avec le président de l'ADMD-France, Gérard Payen, j’ai pu aussi annoncer que la Fédération européenne des ADMD devrait organiser l’année prochaine son congrès en France : cela pourrait avoir lieu à Strasbourg. A cette occasion, le Board de la Fédération mondiale pourrait aussi se réunir à Strasbourg.

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A l’heure où paraîtra ce post, je serais sûrement dans l’avion qui me ramène de mon séjour éclair et épuisant à Toronto pour la Conférence internationale des associations pour le droit de mourir dans la dignité.
Comme prévu, j’ai donc élu ce dimanche matin au sein du Board - les Français n'y siégeaient plus depuis 1998 - de cette organisation internationale qui réunit un million d’adhérents par l’intermédiaire de 38 associations issues de 25 pays [photo du nouveau Board].
C’est pour moi, une responsabilité importante et un immense honneur que de faire partie de la direction de cette ONG mondiale reconnue depuis longtemps par l’ONU.
Et mes débuts ont été couronnés de succès puisque j'ai obtenu que Paris organise la 18ème conférence mondiale.
Je tiens d'ailleurs à remercier Gérard Payen, le président de l'ADMD-France, qui m'a poussé et soutenu dans cette élection et cette conférence et Régine Grassano, notre trésorière, qui durant trois jours durant aura mené un lobbying constant et efficace pour "Paris 2010".
Avec la nouvelle équipe de la World Federation, - élue hier et présidée par Jacqueline Herremens, et dont je vous joins ci-dessous les biographies en anglais - il nous appartient de mobiliser toutes les forces de nos pays respectifs sur les cinq continents pour faire que le droit de mourir dans la dignité soit universellement reconnu.
Un défi à notre portée à un moment où la plupart des opinions publiques réclament de disposer de leur dernière liberté…

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Le rythme est tellement soutenu que je ne sais même pas le temps qu’il fait à Toronto – nous sommes logés dans l’hôtel où se déroule le congrès.
Vous comprendrez que je sois rapide aujourd’hui, d’autant que je veux passer au moins un court moment avec mes amis de Toronto et de Montréal qui sont là ce samedi soir pour fêter l’anniversaire d’un ami de Montréal Jean-Philippe. Si tu me lis, Jean-Phi, bon anniversaire !!! [Jean-Phi à gauche et Jérôme à droite sur la photo]
Hier, le congrès s’est encore déroulé dans une ambiance studieuse et militante et la matinée a été en grande partie consacrée aux trois pays européens particulièrement respectueux du droit de mourir dans la dignité : les Pays-Bas, la Belgique et la Suisse.
Durant le déjeuner, j’ai pu longuement discuter avec l’ancien ministre hollandais et président sortant du Board, Jacob Kohnstamm, un humaniste pour lequel j’ai une admiration rare.
Ce dimanche, dès sept heures du matin, je devrais être en fonction dans le nouveau Board, présidé par Jacqueline Herremens, l’actuelle vice-présidente, et nous aurons aussi la réponse pour la candidature de Paris à l’organisation de la World Conference de 2010.
La journée va être chargée et j’espère fructueuse.

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C’est vendredi matin, à 8 heures précises, que j’ai présenté avec Régine Grassano la candidature de l’ADMD-France pour la 18ème conférence internationale de la Fédération mondiale des associations défendant le droit de mourir dans la dignité [WFRtDS] qui est prévue à l’automne 2010 – la conférence internationale de 2008 se déroulera à Bogota en Colombie.
Je vous joins le discours - préalablement approuvé par Gérard Payen, président de l’ADMD-France - que j’ai lu et qui a été gentiment traduit en anglais par mon ami canadien Olivier – Thanks Oliver (photo Olivier et Régine de l'ADMD) ! [l'intervention en anglais est en ligne sur mon site personnel] Il faut savoir que la World federation n’a qu’une langue officielle : l’anglais….
Juste après mon intervention, c’est Emilio Coveri, président d’Exit Italia, qui a fait valoir les mérites de Rome pour être la ville organisatrice. J’ai d’ailleurs moyennement apprécié que cet italien, au demeurant très sympathique, ait eu comme argument essentiel pour que nous choisissons Rome… un séjour de 15 jours à bon prix pour visiter les principaux sites touristiques italiens…
Sans trahir la décision du Board, qui sera annoncée dimanche, j’ai le sentiment que notre candidature parisienne est plutôt appréciée par la majorité de mes collègues du nouveau Board qui prendra ses fonctions dimanche pour deux ans. En attendant, je profiterai du dîner de gala pour continuer à convaincre que notre dossier est bien ficelé et qu’il est important que Paris - qui n’a jamais organisé de conférence internationale de la WFRtDS - et la France qui ne l’a plus organisé depuis 1984 avec Nice doivent être choisis.
La journée a aussi été riche en contact notamment avec les responsables de nos organisations en Suisse, en Colombie, à New York ou encore au Venezuela où la courageuse Jackeline Jencquel a créé une association en début d’année notre 38ème association membre.
J’ai pu aussi participer, à la demande des organisateurs canadiens, à l’émission populaire de Radio Canada « Aujourd’hui, Ontario » et ainsi rappeler que notre fédération mondiale rassemble 1 million de membres dans 25 pays et qu’à cette conférence 23 pays sont représentés.

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Avec Régine Grassano, trésorière de l’ADMD France, je représenterai notre association à la demande de notre président Gérard Payen à la 16ème conférence internationale des associations pour le droit de mourir dans la dignité qui se déroulera du 7 au 10 septembre.
Pour mémoire cette fédération mondiale, créée en 1980, réunit 38 organisations issues de 23 pays et représente un million d’adhérents.
A cette occasion, je présenterai, au nom de l’ADMD France (40.000 adhérents) la candidature de Paris pour l’organisation de la 18ème conférence qui devrait se dérouler à l’automne 2010. La 17ème conférence se déroulera quant à elle en Colombie en 2008.
Alors que plus aucun Français ne siégeait dans le board de la fédération mondiale depuis longtemps, j’ai toutes les chances d’être élu au cours de la conférence de Toronto dans le nouveau conseil d’administration composé de 8 personnes au titre de l’un des quatre postes de directeur.

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Nous approchons de la fin du mois d’août. Donc de la fin de la période estivale. Pour moi, comme pour beaucoup d’entre vous, la rentrée est déjà une réalité depuis une semaine. J’en profite, aujourd’hui, pour faire un point sur cet été.
Pour moi, cet été aura été très militant même si j’ai - heureusement ! - pu profiter d’une dizaine de jours de repos sous le soleil capricieux de la Floride.
Eté de mobilisation sur des causes qui me touchent particulièrement : la lutte contre les discriminations, la lutte contre le sida comme pour l’égal accès aux traitements et enfin la défense au niveau international du doit de mourir dans la dignité [de ce dernier thème, j’en parlerai bientôt].
En juillet, en participant durant une semaine à Montréal à la conférence sur les droits humains LGBT et les OutGames, j’ai pu défendre ma vision du combat pour l’égalité et contre les discriminations. A Montréal, j’ai pu aussi rencontrer les principaux responsables politiques du Québec [photo de gauche avec Gérald Tremblay, maire de Montréal] pour les mobiliser sur la création d’UNITAID et sur la taxe sur les billets d’avion qu’a mise en place la France depuis le 1er juillet dernier.

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La Fédération mondiale des associations pour le droit de mourir dans la dignité – World federation of right to die societies – renouvelle son bureau début septembre à Toronto au Canada.
La Fédération mondiale réunit 38 associations nationales représentant 23 pays dans le monde et 1 millions d’adhérents…
Cette ONG, reconnue par l’ONU, est actuellement présidée par l’ancien sénateur hollandais Jacog Kohnstamm que j’ai eu la chance de rencontrer lors des 25 ans de l’ADMD France.
Gérard Payen président de l’ADMD France dont je suis vice-président – 40.000 adhérents dont 11.000 à Paris – a présenté hier ma candidature à l’un des quatre postes de directeur de la fédération mondiale qui seront soumis à élection tout comme les postes de secrétaire et de trésorier. La nouvelle présidente est déjà connue, car l’actuel vice-président prend automatiquement le poste de président. Il s’agit de Jacqueline Herremens présidente de l’ADMD Belgique qui est, avec la Hollande, l’un des pays à avoir légalisé l’euthanasie.
La France ne siège plus dans le bureau mondial depuis de nombreuses années – le bureau mondial est composé d’un président, un vice-président, un trésorier et quatre directeurs – mais nous souhaitons désormais reprendre notre rôle au sein de cette très influente fédération particulièrement écoutée à l’ONU.
Ce serait pour moi un très grand honneur et un vrai challenge que de représenter la France à la fédération mondiale.
Reste maintenant à convaincre les 38 autres associations qu’il est important que la France soit de nouveau au cœur du dispositif mondial pour obtenir que notre ultime liberté soit reconnue dans le monde entier comme un droit universel.
Réponse : début septembre à Toronto.

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