Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Coup de coeur - Page 102

  • Bel anniversaire maman !

    80 ans. Maman fête ses 80 ans aujourd’hui.

    J’ai repoussé mon départ en vacances au 16 août pour pouvoir être aux côtés de ma mère en ce jour symbolique… et pas forcément facile !

    Nous passerons cette soirée à Paris – ma mère vit à Béthune, ma ville de naissance, - et j’essaierai de la surprendre pour ce nouveau cap…

    Bel anniversaire maman !

    london Christmas 2009 mum.jpg
  • Les capotes doivent être gratuites, notamment pour les séropos !

    Communiqué de presse du 11 août 2010

     

    Face à la crise, il n’y a pas que les banques qui ont besoin d’aide …

    la prévention doit être une priorité !

     

    Les capotes doivent être gratuites,

    notamment pour les personnes séropositives !

     

     

     

    Face à la crise et la précarisation grandissante de nos concitoyens, Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, réclame que l’Etat prenne ses responsabilités d’acteur de santé publique : il demande donc aux pouvoirs publics la gratuité totale des préservatifs masculins et féminins !

    Il est bien évident que face aux difficultés financières des Français, même si des efforts importants ont été faits quant au coût des préservatifs, comme par exemple la campagne des préservatifs à 20 cents, l’achat de préservatifs masculins peut malheureusement devenir une dépense secondaire. Il en est de même pour les préservatifs féminins qui coûtent plus de 1 euro !

    L’Etat doit donc prendre en charge le coût des préservatifs. Ce faisant, il joue son rôle d’acteur de santé mais également de bon gestionnaire des dépenses publiques : en effet, il est évident que, sur le plan économique, prévenir coûte bien moins cher que traiter.

    Concrètement, l’espérance de vie d’une personne contaminée par le VIH/sida à 20 ans étant aujourd’hui de 69,4 ans et le coût moyen mensuel d’un traitement de 1500 euros, cette personne « coûtera » à la société 900.000 euros. Le coût global de la gratuité totale des préservatifs serait bien moins important ! Au-delà de l’intérêt premier patient qui doit primer et sans tomber dans le cynisme, cela prouve bien, sur le plan économique et financier la justification d’une prévention généralisée.

    Concrètement, plusieurs systèmes peuvent être envisagés :

    - mise en place de la gratuité totale via des contrats passés entre Etat et fabricants et mise à disposition dans les lieux publics (mairies, gymnases, hôtels des impôts, centres de la sécurité sociale…) comme dans les cafés, les restaurants et, bien sûr, les pharmacies.

    - remboursement des préservatifs via une prescription faite par un médecin pour les personnes séropositives et pour ceux pour qui le coût est un réel obstacle comme les jeunes de moins de 25 ans et les personnes vivant avec les minima sociaux.

    Une multitude de circuits peuvent être imaginé, le tout étant une question de volontarisme politique. Les banques ont été aidées de façon massive, pourquoi pas la prévention et notamment les personnes séropositives ?

    Le débat mérite d’être enfin lancé !
    Lire aussi CiteGay (ici).

  • Une pensée pour Michel Germaneau

    C’était le 26 juillet dernier. Nicolas Sarkozy confirmait la mort de Michel Germaneau.
    Cet habitant de Marcoussis, dans l’Essonne, était un militant humanitaire reconnu et apprécié. Il a été exécuté par Al Qaïda.
    L’actualité a déjà zappé ce décès tragique. Un malheur en chasse un autre.
    Aujourd’hui, j’avais envie de rendre hommage à cet homme qui aura donné sa vie pour les autres. Le destin ne l’a pas vraiment remercié….

  • Dîner avec les séropositifs isolés à Basiliade car la maladie ne prend pas de vacances !

    Lors de la campagne électorale, nous étions allés, avec mon amie Anne Hidalgo, dîner à Basiliade, seule association qui organise tous les soirs, près de République, un dîner pour les personnes séropositives.logoBasiliade.JPG

    J’avais promis d’y revenir. Je tiens ma promesse et j’irai ce soir dîner avec les séropositifs isolés qui trouvent, grâce à Basiliade, non seulement un repas mais aussi un peu de chaleur humaine. C’est pour eux d’autant plus important à cette époque de l’année où Paris est désert et où bien des institutions d’accompagnement sont fermées.

    Ce sera la quatrième fois que je vais à ce dîner mais je sais d’avance à quel point ce moment sera fort. Merci à Didier Arthaud et ses bénévoles de Basiliade d’être là même quand tout le monde est parti. Car pour les malades, la maladie ne prend pas de vacances.

  • Pour la mise en place de salles d’injection en France !

    Cela fait bien des années que je réclame la mise en place de salles d’injection pour les usagers de drogue. J’avais longuement développé les raisons, notamment de santé publique, d’une telle ouverture comme la délivrance de l’héroïne sous contrôle médical dans mon livre « Lette à une droite maladroite » en mars 2003.

    Depuis, je vais chaque année à Genève pour constater l’évolution de ces programmes qui ont près de 10 ans et qui donnent des résultats spectaculaires. Et sont même plébiscités par les riverains !

    Roselyne Bachelot a annoncé à Vienne qu’elle lancerait une expérimentation.  C’est une excellente nouvelle même si on a beaucoup perdu de temps. Désormais, il faudra que le président de la MILDT porte enfin cette politique de santé publique innovante mais avec l’actuel titulaire de ce poste on peut douter de sa bonne volonté et de son empressement…

  • Revoir « Queer as folk » et susciter le débat !

    Je profite de l’été pour lire et voir ou revoir les dvd d’émissions, de films ou de séries que j’aime. J’e viens de revoir la saison 5 de « Queer as folk » qui constitue l’ultime saison de cette grande saga LGBT.

    Je sais que certains ont trouvé cette série trop crue et trop axée sur le sexe. Je ne partage pas cet avis. Le sexe y est très présent mais il fait aussi partie de la vie !

    Queerasfolk.JPG

    Je trouve au contraire que cette série évoque tous les thèmes qui concernent les homosexuels, ne faisant l’impasse sur aucun. Notamment la lutte contre le sida y est très présente comme le combat pour les droits et bien sûr l’homoparentalité.

    Cette série mériterait d’être un jour  sur une grande chaîne de télévision plutôt que sur des chaines du câble trop confidentielles. Elle susciterait la discussion et la débat…

  • Pour la taxe Robin des bois !

    Durant la dernière conférence internationale sur le sida à Vienne, l’idée d’une taxe sur les transactions financières pour financer la lutte contre le sida a été soutenue par de nombreux militants, mais aussi par Philippe Douste-Blazy, président d’Unitaid, qui gère la taxe sur les billets d’avion.taxe robindesbois.JPG

    Cette taxe que les militants appellent avec humour « Robin Hood », « Robin des bois » consisterait en un micro prélèvement de 0,005% sur les transactions financières sachant que 97% sont de nature spéculative. Une telle taxe pourrait ramener 33 milliards de dollars par an, ce qui permettrait de donner des médicaments anti rétroviraux aux 10 millions de malades qui n’ont pas de traitement et qui en besoin d’urgence.

    La décision est entre les mains des décideurs politiques qui ont ainsi l’occasion de respecter l’engagement du millénaire qui prévoyait un accès universel aux traitements.

  • L’Argentine est le 10ème pays à autoriser le mariage homosexuel

    Même la très catholique Argentine, après les non moins catholiques Espagne et Portugal, a adopté, le 15 juillet dernier, l’extension du mariage aux conjoints de même sexe. Après la ville de Mexico City, l’Argentine franchit le pas vers l’égalité homo/hétéro alors que ce pays reste très attaché au catholicisme.

    On voit aujourd’hui les choses s’accélérer dans beaucoup de pays à travers le monde : le 29 juin dernier, la présidente de l’Islande s’est mariée avec sa conjointe. Difficilement imaginable en France avec la majorité conservatrice des députés UMP qui s’oppose vigoureusement à toute avancée.

    Il faut désormais espérer que lors de la prochaine campagne présidentielle, les questions de société seront au cœur des débats. Et là, l’heure de vérité arrivera pour les responsables politiques qui devront enfin se prononcer pour que la France ne soit pas le dernier pays à permettre aux homosexuels d’être des citoyens à part entière…

     

  • Escapade à Londres !

    Un air de vacances plane.

    Le congrès international contre le sida était mon dernier déplacement militant avant la rentrée. Les vacances approchent. Avant de partir réellement pour un congé attendu - il ne viendra pas avant la mi août -, je vais retourner ce week-end à Londres. Air France a eu la bonne idée de faire une promo exceptionnelle - 80 euros pour un AR en A380 pour Londres -,  ce sera l’occasion de retourner dans une de mes villes préférée… Bon week-end à vous tous !

    london Christmas 2009 Bog Ben.jpg
  • Les dossiers noirs du Vatican, un livre dont on ne sort pas indemne !

    En mai dernier, Paul Williams, enseignant américain et consultant du FBI durant 7 ans, a publié un livre stupéfiant sur les côtés sombres du Vatican « Les dossiers noirs du Vatican » chez H&O. Avec plus de 50 milliards de dollars en titres, des réserves en or qui dépassent celles de nombreuses nations, des biens immobiliers dans le monde, l’église catholique est aujourd’hui immensément riche.

    livre Dossiersnoirsvatican.jpg


    Ce qui trouble dans ce livre c’est de constater qu’en 1929, le Vatican est au bord de la faillite. Grâce à un accord avec Mussolini « Les accords du Latran », l’Eglise va se refaire ! Dans ce livre, on y découvre par le détail les rapports troubles entre Pie XI et l’Italie fasciste puis les accords avec l’Allemagne nazie. Les passages sur les rapports entre mafia et Vatican sont étonnants. Le sandale de la pédophilie sans oublier la mort mystérieuse de Jean-Paul 1er qui voulait mettre de l’ordre dans les compromissions de nombreux prélats font de cet essai un véritable roman qui se lit d’un trait. On finit ce livre en comprenant mieux le bandeau qui l’accompagne : « L’Eglise peut-elle encore dicter sa morale ? » Question plus que jamais pertinente !

  • La révélation du sida dans L'Hebdo (grand hebdo suisse)

    L'Hebdo Suisse8juillet2010.JPG

  • Le Mexique se penche enfin sur l’arrestation de Florence Cassez ! J’irai la voir cet été.

    Je me réjouis d’apprendre enfin que la police des polices a ouvert une enquête sur les auteurs de l’arrestation de Florence en décembre 2005.
    Cela fait bien longtemps que Florence dénonce les conditions scandaleuses de son arrestation et la manipulation qui entache, dès le départ, la procédure judicaire engagée à son encontre. Depuis bien longtemps, elle est la seule à dire la vérité.
    Tout son dossier démontre son innocence et, cet été, ses avocats le démontreront encore en déposant un recours (l’Amparo) devant la Cour suprême mexicaine.
    Je réitère mon total soutien à Florence et me rendrai au Mexique les 23 et 24 août prochain pour dire à Florence à quel point ses soutiens français sont à ses côtés pour dénoncer l’injustice qu’elle subit depuis près de 5 ans.
    Florence est innocente. Les autorités mexicaines doivent enfin le reconnaître !

  • 25.000 participants à la conférence internationale sur le sida à Vienne

    La 18ème conférence internationale sur le sida, qui se déroule à Vienne du 18 au 23 juillet 2010, réunitLogoaids2010.png plus de 25.000 participants : médecins, chercheurs, militants associatifs, personnes vivant avec le sida, responsables politiques et d’ONG. Cette conférence, à laquelle je participe en qualité de président du CRIPS, qui gère le stand France, et de président d’Elus Locaux Contre le Sida se veut, cette année, la « conférence des sans voix ». Cela veut dire que les organisateurs ont choisi sous le thème « Des droits ici et maintenant » de mettre l’accent sur les droits des malades des populations marginalisées.

    La conférence sur le sida est devenue l’une des plus grandes conférences au monde et un moment politique particulièrement fort même si cette année peu de responsables politiques de premier plan sont présents.
    Pour mémoire, le sida, c'est 33 millions de séropositifs dans le monde, 2 millions de mort par an. Seuls 5,2 millions sur 15 millions de personnes qui en ont besoin bénéficient de traitements. Il faudrait 25 milliards de dollars pour soigner tous les maldes en 2010 : on ne dispose que de 13,7 milliards cette année...

  • Interview sur France 24

    Vous pouvez retrouver l’interview que j’ai donnée à Julien Peyron pour France 24 en cliquant ici. Elle concerne la XVIIIème conférence internationale, qui se déroule à Vienne, et bien sûr les grands enjeux dans la lutte contre le sida. J’ai par ailleurs répondu aux questions de BFM TV, France Culture et Europe 1.

    BFMtvjlr.JPG

    Aujourd’hui, j’ai regretté que le plan national de lutte contre le sida 2010-2014 soit reporté à l’automne comme l’a annoncé la ministre. Déjà 7 mois de perdus… Bonne nouvelle quand même, Roselyne Bachelot s’est prononcée en faveur de l’expérimentation des salles d’injection lors de son passage à Vienne.
    Lire aussi ma réaction à Yagg sur l'itw de R. Bachelot à Libération (ici).

  • Vienne aux couleurs de la lutte contre le sida !

    vienne 022.jpg
    vienne 031.jpg

  • AFP : « Séropositif, une vie pas comme tout le monde »

    LOGOafp.JPGAvant l’ouverture de la 18ème conférence internationale sur le sida, j’ai donné une interview à Christine Courcol de l’AFP sur la vie avec le sida. Une longue dépêche est sortie dans laquelle, la journaliste de l’AFP spécialisée dans les questions de santé reprend mes propos. Cette dépêche que je vous reproduis a aussi été traduite en anglais (ici).

    Vous pouvez la lire sur Google (ici), Romandie.com (ici), Actu politique (ici), L'Hebdo (ici), Atlas Info (ici), The Gazette-Montréal (ici).

    Depeche_afp_romero_juillet_2010.JPG
  • HAART truth: Life with AIDS drugs (AFP)

    PARIS — HIV may be dismissed by some as a treatable disease, but as middle-aged Frenchman Jean-Luc Romero can attest, living with antiretroviral drugs means a daily battle with queasiness.
    Side effects are an often-overlooked downside of highly active antiretroviral therapy (HAART), the drugs that have turned HIV from a death sentence to a manageable illness.
    If the media chirpily dub HAART a drug "cocktail", HAART is definitely not a fun experience, Romero said.
    The powerful drugs can have toxic side effects and, unless a cure for AIDS is found some day, have to be taken for the rest of one's life.LOGOafp.JPG
    "They are like tiny bombs which prevent the AIDS virus from replicating, but also they destroy a host of other things," the 51-year-old councillor for the Paris region said an interview.
    In his long litany of woes, Romero suffers from aching muscles, acute diarrhoea and lipodystrophy, a notorious HAART-related condition in which fat can accumulate on the belly or as a "buffalo hump" on the back of the neck, yet disappear from the face, leaving a patient looking sunken-eyed.
    He is haunted especially by exhaustion, a never-ending feeling of being unwell and of "premature ageing", that his body and a mind have become old before their time.
    "I don't know what it's like to sleep for more than three hours in one go," said Romero. "Even when I come back from holiday, I can't say, 'I feel really relaxed.'"
    Life for Romero is dictated by the pill box. He takes six HAART tablets a day, four tablets for diabetes -- another HAART risk -- and throughout the day takes quantities of medication for the diarrhoea.
    Even so, Romero, as president of an association gathering local officials in the fight against AIDS, is the first to praise HAART as a lifesaver.
    In 1987, at the age of 27, he learned that he had the human immunodeficiency virus (HIV).
    At that time, such news heralded a long, painful and inevitable descent towards death. The only medication was AZT, which had "horrifying" side effects and had to be taken every four hours.
    "We lived from day to day. There was no point planning beyond that. We saw people dying all around us, and we would say, 'That will be us one day.' We didn't think about the future, because the present was all we had. I remember thinking, 'I won't live beyond 30'."
    All that changed in 1996, when HAART became available -- in rich countries at least, for it would take another decade for the lifeline to be cast to poorer nations in Africa.
    Today, millions of people are not only kept alive by HAART but able to hold down jobs, have a social life or a family.
    The drug regimen, initially a punishing 27 pills a day, has been hugely simplified -- some take a single pill a day -- and some of its side effects, including lipodystrophy, are not as bad as before.
    In the light of this success, experts at the six-day International AIDS Conference opening in Vienna on Sunday will debate whether treatment guidelines should be overhauled, so that HAART is given to patients when their infection is at a lower threshold. Reducing mortality will have to be balanced against side effects.Logoaids2010.png
    If HIV has been reduced in the public's mind to the status of a chronic illness, many people have still not placed it on the same footing as routine conditions such as cancer or heart disease, said Romero.
    In France, shame, stigma and discrimination, especially in employment, are deeply rooted, he said.
    "At the time when I found out I was infected, there was compassion. Today, the notion of blame is even stronger," said Romero.
    Living with HIV "is something that you never get used to", he said.
    "For nearly 25 years I have had to live in the consciousness of death, and that has forced me to squeeze every single drop out of life."

  • Des immeubles de Vienne arborent leur solidarité avec les sidéens

    Immeublesida2010Vienne.JPG

  • Bravo à Anne Hidalgo, commandeur de l'ordre d'Isabelle la catholique !

    décoration Annehidalgo.JPG

  • Joyeuse fête nationale !

    On a beau être privé de Garden party - du moins certains privilégiés ! -, il n’en reste pas moins que nous célébrons aujourd’hui notre fête nationale et donc notre révolution française.
    Alors même en période de crise, permettez-moi de vous souhaiter une belle fête et pour beaucoup d’entre vous une belle journée de repos !

    14juillet2010.JPG