Coup de coeur - Page 2
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Oui, chère Michèle Bernier, chacun doit avoir ce droit humain fondamental de pouvoir éteindre la lumière !Aucun principe supérieur, dans une République dite laïque, ne peut nous obliger à mourir le plus tard possible et dans la souffrance.
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Venez visiter Béthune : 1h20 de tgv de Paris …
Je continue à vous présenter ma ville de naissance Béthune !Nous sommes ici sur la Grand-Place - on ne dit pas Grande-Place - qui a été reconstruite après la 1ere guerre mondiale.En effet, en 1918, 90% de centre-ville a été détruit par 50 000 obus !Parmi les principaux architectes de cette reconstruction, Jacques Aleman.Le style architectural est un mélange de régionalisme, art-déco et avec une influence flamande.Le beffroi du 14eme siècle n’avait heureusement été que partiellement détruit ! -
Contre la peine de mort, contre la répression en Iran.
Contre la peine de mort, contre la répression en Iran.En 2024, au moins 975 exécutions ont eu lieu en Iran, un triste record depuis 17 ans. Le nouveau rapport d’IH Rights et ECPM dévoile une hausse de 17 % des exécutions, majoritairement issues de procès iniques et visant les minorités et opposant·es.Aujourd’hui encore, la peine de mort reste un outil de terreur et de répression pour le régime iranien. La communauté internationale doit agir pour mettre fin à ces violations des droits humains.Un rapport à retrouver sur le site de ECPM. -
Cérémonie d’hommage à Ilan Halimi, dans le 12e arrondissement...
Avec la Maire de Paris 12, Emmanuelle Pierre-Marie, Laurence Patrice, Karen Taieb et de nombreux·ses élu·es, j’étais présent à la cérémonie d’hommage à Ilan Halimi, dans le 12e arrondissement devant l’arbre planté en son honneur.Enlevé, torturé et assassiné en 2006 parce qu’il était juif, Ilan Halimi demeure dans nos cœurs. Dix-neuf ans plus tard, il est plus que jamais essentiel de se rassembler en sa mémoire et de s’unir avec force contre l’antisémitisme. -
C’est à découvrir jeudi soir sur France 2 !
Hier soir, nous avons eu la chance de découvrir en avant-première le reportage sur l’aide à mourir au Québec d’Anais Bard pour Envoyé Special : « Le Choix d’Odette ».Quel poignant et beau témoignage de cette Québecoise atteinte d’un cancer des poumons incurable qui a fait le choix de partir dignement entourée de ses proches. Les équipes d’Elise Lucet l’ont suivi dans ses 5 derniers jours de vie.C’est à découvrir jeudi soir sur France 2 !Un bel exemple de cette mort apaisée possible avec une vrai loi de liberté que tant de Françaises et Français attendent alors même que le Premier ministre ose encore mentir sur la #FinDeVie, notamment en Belgique. -
Que d’émotion de retrouver et de revoir mon époux Christophe dans un téléfilm !
Que d’émotion de retrouver et de revoir mon époux Christophe dans un téléfilm « Un amour caché » sur TF1 Series Films !C’était certes un grand militant de la lutte contre le sida et pour le droit de mourir dans la dignité.Mais, c’était aussi un sacré acteur.Il me manque toujours autant, même si presque 7 ans après sa mort, il reste dans mon coeur #PlusVivantQueJamais !A voir en cliquant sur ce lien : https://www.tf1.fr/fr-lu/tf1/au-nom-de-la-verite/videos/au-nom-de-la-verite-s02-e15-un-amour-cache-82523291.html -
Toujours un bonheur de retrouver l’écrivaine Raphaëlle Giordano.
Toujours un bonheur de retrouver l’écrivaine Raphaëlle Giordano.Que ce soit dans ses livres ou dans la vie, cette femme amène tellement de beauté et de bienveillance qu’elle vous rend la vie plus supportable et plus belle.Depuis son livre « Ta deuxième vie comme quand tu comprends que tu n’en as qu’une », ses romans enthousiasment ses lecteurs et même les aident à mieux vivre. -
« La chambre de Giovanni », de James Baldwin, puissant, dérangeant et enivrant !
James Baldwin est un auteur et un militant qui a marqué son temps. Américain, il passera pourtant l’essentiel de son existence en France et y mourra dans le Sud où il s’était installé.Je confesse que tout en connaissant l’influence et le talent de cet auteur, je ne l’avais jamais lu. Il était vraiment temps de réparer cette erreur.Son écriture est puissante et poétique. Elle est enivrante. Envoûtante même !J’ai adoré « La chambre de Giovanni », ce roman si troublant sur la difficulté d’assumer son homosexualité au milieu du XIXeme siècle.Baldwin a beaucoup écrit sur le racisme, les discriminations de classe ou liées à la sexualité.Avec ce roman, il fait preuve de courage car évoquer l’homosexualité en 1956 n’était pas le sujet le plus consensuel ! Il aura montré le chemin.Mais avec ce livre, il démontre d’abord ses immenses qualités de romancier.Les héros de cette narration, David, Giovanni et Hella nous entraînent dans leurs émotions. Amour, désespoir, chagrin rythment ce roman qui mérite vraiment d’être lu. Ou relu ! -
Merci, Marie Cau, pour votre engagement et votre courage.
Merci, Marie Cau, pour votre engagement et votre courage.Votre démission est un signal d’alarme face aux conditions insoutenables imposées aux maires, surtout en milieu rural. Manque de moyens, pressions constantes, et choix politiques irresponsables du gouvernement rendent cette mission, bien qu’honorable, parfois impossible.Votre travail exemplaire restera une source d’inspiration. Il est urgent que le gouvernement prenne ses responsabilités pour protéger nos élu·e·s locaux·ales et préserver la démocratie de proximité. -
« Mon autre famille » de Armistead Maupin, ou le combat d’une vie pour être soi… Pour être fier !
J’ai profité des fêtes de fin d’année pour relire « Mon autre famille » de Armistead Maupin ! Un livre si utile pour celles et pour ceux de ma génération qui ont eu un long chemin dans l’acceptation de l’homosexualité.
Avec ses chroniques de San Francisco, dont je parle souvent dans mes posts pour les relire régulièrement, l’américain Armistead Maupin m’a incontestablement aidé à vivre mon homosexualité puis, à accepter ma séropositivité. Ses chroniques m’ont souvent servi de refuge dans mes heures sombres. Comme pour beaucoup de LGBTQIA+ de ma génération.
D’ailleurs, ce livre fourmille d’informations sur l’origine des personnages vedettes de sa saga, Michael, Mary-Ann, Brian, Mona et bien sûr Anna Madrigal.
Sa famille sudiste très conservatrice est le fil conducteur de ses mémoires qui ne seront consacrées qu’à la première partie de sa vie.
On y devine ses souffrances face à l’absence de soutien de sa famille même si, au seuil de leur mort, ses parents sauront lui monter leur amour. Au point même d’assister anonymement à l’hommage à Harvey Milk le soir de son lâche assassinat.
Mais c’est bien cette autre famille, celle de ses amis célèbres ou anonymes qu’il a constitué peu à peu dans sa ville d’adoption, San Francisco, qui l’entoure d’amour.
Parmi ses amis célèbres, les plus anciens d’entre nous seront émus sur ses confidences concernant son ami Rock Hudson, dont on n’oubliera jamais qu’aucune compagnie aérienne n’accepta de le rapatrier de Paris à Los Angeles parce qu’il était séropositif. Et qu’il dut affréter un avion privé pour pourvoir rentrer chez lui… Et pour une somme astronomique…
Petit bonus, en fin d’ouvrage, Armistead Maupin publie la lettre que Michael envoya à sa mère pour lui dire son homosexualité. Une lettre que des milliers d’homosexuels ont utilisée pour faire leur coming out familial comme mon propre mari, Chris. Lettre toujours aussi efficace en 2025…
Vous l’avez compris, ce livre est utile. Je vous le recommande vivement… -
Bravo à Jacques Audiard pour « Emilia Perez », qui remporte 4 Golden Globes.
Immense fierté pour le cinéma français ! Bravo à Jacques Audiard pour « Emilia Perez », qui remporte 4 Golden Globes.Un film audacieux sur la transition de genre, porté par des performances remarquables. Félicitations à Zoe Saldaña et aux talentueux Camille et Clément Ducol ! -
On a plus que jamais besoin des paroles de paix et de bienveillance du Dalaï-Lama !
Plus que jamais émouvant - et plein de bon sens - d’entendre sa sainteté le Dalai-Lama, prix Nobel de la paix, citoyen d’honneur de la ville de Paris nous souhaiter une belle année 2025…PasUn changement d’année pas seulement fait de festivités, mais surtout de paix intérieure. De paix tout simplement !On a plus que jamais besoin des paroles de paix et de bienveillance en ce monde si troublé.#Dalailama@NobelPrize -
« Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière » de Raphaëlle Giordano, pour apprendre à accepter nos fragilités. Indispensable pour mieux vivre…
Encore un livre de Raphaëlle Giordano qui m’enthousiasme et me fait du bien.
A travers ses romans, cette écrivaine a le don rare, de vous aider à vivre. Car oui, même s’il s’agit d’une merveilleuse fiction, elle nous amène à réfléchir.
Et cette fois-ci à nos singularités.
Nous avons toutes et tous nos fragilités. Et nous cherchons les stratagèmes les plus fous pour les cacher, même à nos proches. Dissimuler. La honte d’être qui l’on est.
« Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière » met en scène de nombreux personnages qui, comme nous toutes et nous tous, ont leurs fêlures.
Henriette, décoratrice d’intérieur ou Auguste, architecte paysagiste sont les deux principaux protagonistes de ce roman. Si leur histoire débute bien mal, elle démontre qu’il ne faut jamais se fier à la première impression. Elle est, la plupart du temps, trompeuse. Je vous laisse découvrir ces personnages attachants et bien d’autres qui vont aussi se livrer. Sans fausse pudeur. Totalement.
Lors de notre merveilleuse première rencontre, Raphaëlle Giordano me confiait que ses lecteurs sont surtout des… lectrices. C’est pourquoi, je conseille sincèrement aux hommes de de profiter des écrits de cette femme ô combien inspirante.
Être un homme n’interdit pas d’accepter sa sensibilité. Ses fragilités.
Et ce livre nous aide à les surpasser.
« La parole libère et répare », écrit Raphaëlle Giordano et conclut « Ne vous inquiétez pas de cette ombre qui vous suit partout, c’est elle qui dessine le mieux notre lumière ! »
Conseil à suivre à la lettre…
A lire d’urgence.Lien permanent Catégories : Coup de coeur, Mes lectures, Mes loisirs, Mes notes de lecture 0 commentaire -
« Les passeurs de livres de Daraya », de Delphine Minoui, un livre tellement d’actualité sur ceux qui rêvaient d’une Syrie démocratique. Un vrai bijou littéraire…
La journaliste Delphine Minoui nous offre avec « Les passeurs de livres de Daraya, une bibliothèque secrète en Syrie » un témoignage d’une très émouvante actualité et un vrai bijou littéraire.
Au printemps syrien de 2011, une ville, Daraya, située à sept kilomètres de Damas, résiste avec la force du désespoir au tyran Bachar El-Assad.
Ahmad, Shadi, Hussam ou encore Omar rêvent de démocratie. Loin d’autres jeunes syriens désespérés qui, dans d’autres villes, vont se radicaliser face à la brutalité inouïe de leur dictateur, et tomber aux mains d’islamistes radicaux ou de terroristes.
Dans cette cité, cible privilégiée du régime dictatorial et criminel, ces hommes et tant d’autres vont récupérer les livres ensevelis sous les décombres des immeubles bombardés, identifier leurs propriétaires et créer une véritable bibliothèque.
Cette bibliothèque secrète va devenir un lieu de vie et de démocratie fonctionnant entre les bombes qui assaillent sans interruption Daraya.
Pour oublier quelques instants cette guerre, ces jeunes hommes vont se plonger – se noyer même ! - dans la lecture, alors que plusieurs d’entre eux n’avaient jamais lu un seul ouvrage de leur vie.
Delphine Minoui, via l’application WhatsApp, va rester en contact avec ces jeunes hommes jusqu’à l’évacuation totale de la ville par les autorités toujours dévouées eu tyran syrien.
Omar ne survivra pas, mais ses amis continuent à leur manière leur combat, mais jusqu’à présent loin de Daraya.
La journaliste Delphine Minoui leur a donné la parole dans un documentaire. Je dirai plutôt, qu’elle a souhaité rendre un hommage à leur courage et à leur résilience.
A l’aune des évènements récents et de la chute du tyran – enfin ! -, ce livre nous rappelle la tyrannie et la violence qu’auront connu, pendant plusieurs décennies, les Syriens.
Et belle anecdote, la journaliste-auteure a pu visiter récemment, en ce mois de décembre 2024, cette bibliothèque secrète qui l’aura professionnellement et émotionnellement mobilisé pendant plusieurs années.
Ne ratez pas cette histoire.
Elle redonne confiance en l’avenir… -
Bravo Miss Martinique, nouvelle Miss France 2025 !
Bravo Miss Martinique, nouvelle Miss France 2025 ! -
Honoré d’avoir remis la citoyenneté d’honneur de la Ville de Paris à Oleg Orlov.
Honoré d’avoir remis, au nom de la Maire de Paris, Anne Hidalgo, la citoyenneté d’honneur de la Ville de Paris à Oleg Orlov.Alors qu’il était dans les prisons de Poutine il y a quelques mois pour s’être opposé à l’invasion de l’Ukraine, sa présence à Paris est un soulagement et un grand honneur.Comme Oleg Orlov l'a rappelé aujourd’hui devant nous, la décision du #ConseildeParis de lui remettre la citoyenneté d’honneur ainsi qu’à Ilya Yashin, deux prisonniers politiques russes, était notre cri de soutien à tous les prisonniers politiques injustement enfermés en Russie.Paris est une ville-refuge, un port d’attache pour celles et ceux qui, partout dans le monde, luttent contre l’oppression et défendent les droits humains.Et nous continuerons de dénoncer ces injustices et de soutenir, avec toutes nos forces, celles et ceux qui luttent pour la liberté, que ce soit en Russie ou ailleurs. -
La défense des droits humains et celle des droits de la nature sont indissociables.
En cette Journée internationale des droits humains, j’ai eu l’honneur d’intervenir lors de la conférence « Protéger la nature et ses défenseurs » organisée à l’Hôtel de Ville de Paris.À Paris, sous l’impulsion de la Maire, Anne Hidalgo, nous réaffirmons une conviction forte : la défense des droits humains et celle des droits de la nature sont indissociables. Protéger la nature, c’est protéger l’humanité.Ce matin, la Maire de Paris, @Anne_Hidalgo, a remis la citoyenneté d’honneur de la Ville à Paul Watson, militant écologiste et fondateur de Sea Shepherd. Cet hommage témoigne de notre engagement indéfectible à soutenir celles et ceux qui défendent la biodiversité, souvent au péril de leur vie.Face aux défis climatiques et aux menaces pesant sur les défenseur·es de la planète, Paris, ville des libertés, s’affirme comme un refuge et un acteur global de la justice climatique. -
Notre-Dame de Paris ...
Notre-Dame de Paris … plus imposante que jamais grâce au travail acharné de tant de corps de métiers. Merci à eux !
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« D’un bord à l’autre » de Armistead Maupin, jubilatoire et si humain
Il y a quelques mois, j’ai repris la lecture des chroniques de San Francisco et je viens d’achever le cinquième tome de la saga qui en compte désormais dix.
Comment de simples chroniques écrites dans le San Francisco Chronicle ont-elles pu devenir des livres iconiques ?
Mais surtout des livres qui aident à vivre. Vraiment.
Ces livres m’ont incontestablement aidé à me construite en tant que gay et ont soulagé souvent mon parcours tortueux de personne séropositive.
Ce tome est particulier car Mouse, auquel je me suis tant identifié, y évoque beaucoup le VIH dont il est atteint. Le virus est un peu le fil rouge de cet épisode.
Merci Armistead Maupin qui aide tant des personnes à avancer grâce à ses romans.
Toujours caustique et émouvants, ses personnages sont tellement attachants qu’on a l’impression qu’ils sont les membres de notre famille.
Michael - Mouse-, Mary-Ann, Brian, Dee Dee ou encore la mystérieuse Mme Madrigal nous entrainent dans un univers fantasque, mais rempli d’amour.
Ce cinquième épisode vous emporte dans un tourbillon d’aventures inattendues et dans un débordement de sentiments.
A lire ou à relire… Absolument. -
Le ciel était avec Rémi Féraud pour sa déclaration de candidature !
Le ciel, avec un grand soleil, était avec Rémi Féraud pour sa déclaration de candidature aux côtés de notre maire Anne Hidalgo et d’une belle équipe de maires d’arrondissement, d’élu.e.s de Paris et de militant.e.s.