Militer nous aide à vivre...
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Je connais l’écrivaine belge à succès Nadine Monfils depuis longtemps. Nous avions eu la même maison d’édition dans le passé et nous nous étions retrouvés au très couru salon du livre de Brive.
Au stand de notre maison d’édition, j’étais assis à côté d’elle et sidéré de voir la queue immense qui s’allongeait au fil de la journée pour obtenir une dédicace de sa part. Nous sympathiserons immédiatement et elle m’offrit le livre qu’elle défendait à l’époque.
Je découvrais une star éclectique de l’édition : de la poésie, aux livres grivois en passant par le roman noir. Sans oublier sa facette d’actrice ou même de cinéaste.
Une femme à l’image de ses romans, déjantée, drôle et touchante.
Sa série les folles enquêtes de Magritte et Georgette, son épouse contiennent déjà six titres parus cher Robert Laffont.
La passion de Nadine Monfils pour le peintre René Magritte, belge comme elle, l’a poussé à ces romans qui décoiffent littéralement.
« Leffe-toi et marche ! » nous entraine dans une enquête comme seule Nadine Monfils sait les imaginer et les mettre en scène. Rien ne se passe jamais avec elle comme on pourrait le supposer.
Une jeune femme qui effectuait des recherches historiques dans l’abbaye de Leffe disparait et voici notre peintre et son épouse menant en parallèle de la police une enquête. Qu’ils vont bien sûr résoudre.
Mais je ne vous révèle pas ce livre qu’il vous faut absolument découvrir.
Du bon temps en perspective… Un must read.
En ouvrant le roman autobiographique de la cinéaste Maria Larrea « Les gens de Bilbao naissent où ils veulent », je ne m’attendais pas à vivre une histoire aussi touchante que palpitante.
Une jeune femme découvre tardivement grâce à un cartomancien qu’elle n’est pas la fille naturelle de ses parents. Le choc. L’incrédulité.
Et pourtant, ses parents adoptifs lui avouent.
Faisant fi de sa vie personnelle - un mari et des enfants -, de ses parents adoptifs qui vieillissent, elle entre dans une course effrénée pour connaître ses origines.
Tout est bon pour cela : des sites internet aux autorités locales en passant par un détective privé.
On lit ce livre aussi vite que l’on saute d’un évènement a un autre.
Une course aux origines qui vous envoute et vous émeut.
A lire. Vraiment.
En ce début d’année 2024, j’ai lu avec beaucoup de joie mais aussi d’émotion le livre de mon amie Louïz « Papillon », qui raconte son parcours de transition. Née homme, c’est après ses 30 ans qu’elle va débuter ce long processus qui va lui permettre enfin d’être celle qu’elle a toujours été.
La nature lui avait donné le mauvais corps. Elle va se réapproprier celui qu’elle aurait dû toujours avoir. Le corps d’une femme.
Louïz, j’ai voulu la rencontrer quand je faisais un déplacement militant sur la fin de vie et le sida à la Réunion, en septembre 2021.
Quand je l’ai vue, son sourire si bienveillant et sa beauté m’ont immédiatement conquis. Cette femme militante - elle est la marraine de l’association LGBTQIA+ de La Réunion, Orizon - est une passionnée.
Passionnée de militantisme. Passionnée par son métier d’artiste, chanteuse, danseuse, chorégraphe. Passionnée par la vie.
Elle irradie. Ce livre pétille.
Il nous apprend beaucoup sur la complexité de faire une transition dans un territoire d’outre-mer, si éloigné de la métropole.
Tous les chapitres de sa biographie portent le prénom d’une personne qui a compté dans son parcours de vie.
J’avoue avoir été ému qu’un chapitre s’appelle Jean-Luc.
Nous ne nous connaissons que depuis deux ans, mais l’amitié et l’affection ne se jugent pas au nombre des années.
Louïz est une femme que j’aime et que j’admire.
Le courage qu’elle a déployé toutes ses années me font que l’admirer encore plus fort.
Je vous conseille ce beau livre. Un livre fort et poignant, un livre qui pétille.