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Blog - Page 5

  • Une histoire d’amour gay ou hétéro, quelle différence ?

    J’ai fait le vœu cette année de me ménager et de ménager ce corps qui est forcément plus faible après presque 21 ans d’attaque de ce satané virus. J’ai été puni pour n’avoir pas tenu cette promesse. Et hier matin, j’ai été incapable de me lever et d’aller à Vigneux-sur-Seine. La fièvre m’a littéralement foudroyé.
    Des antibiotiques s’ajoutent à mes antirétroviraux, mais j’espère vraiment que ce vendredi je pourrais reprendre mes activités et même aller ce soir à Bercy… au concert de Mylène Farmer !
    Et si tout va bien, n'en déplaise à Jean Rigal, j’irai aussi dimanche voir ce film dont tout le monde parle « Le secret de Brokeback Mountain » d’Ang Lee. Ce film vient de triompher aux Golden Globes et est l’un des favoris des Oscars.
    Court résumé. Une histoire d’amour impossible entre deux cow-boys qui face à la pression de leur milieu n’arrivent pas à assumer leur irrésistible amour.
    L’intérêt de ce film grand public est qu’il montre à quel point les conventions sociales empêchent bien des hommes et des femmes de vivre au grand jour leur amour. Ce film, loin des clichés, rappelle aussi que les histoires d’amour sont aussi grandes et belles qu’elles soient vécues par des gays ou par des hétéros…
    Une histoire d’amour gay ou hétéro, quelle différence ?

  • Le vendredi 13, j’adore !

    Il y a des jours où je me demande ce que je vais bien pouvoir écrire sur mon blog. C’est le cas aujourd’hui ! Plutôt que de sécher, je vais simplement vous résumer ma journée d’hier et ce que je compte faire aujourd’hui.
    Un vendredi 13, j’adore ! En fait le 13 est mon chiffre fétiche comme pour ma copine Sheila… ce dont vous devez vous foutre et je vous comprends ! Mais je meuble…
    Ceci dit, jeudi a été une journée intéressante. Plusieurs réunions avec mes services des solidarités à Vigneux-sur-Seine puis dans l’après-midi j’ai repris mon cher RER D qui bien sûr est arrivé en retard. Rien d’anormal. La routine quoi !
    Direction le Conseil national du sida où j’ai assisté à ma première réunion – je n’ai été nommé dans cette instance présidée par Willy Rozenbaum que le 29 décembre dernier par le Premier ministre. Je ne vous dévoilerai pas la teneur des débats qui sont confidentiels. Je vous dirai juste que je suis intervenu pour m’inquiéter des attaques que subit la politique de réduction des risques chez les toxicomanes. Cette politique donne des résultats extraordinaires et a fait s’effondrer les contaminations au VIH chez nombre d’usagers d’héroïnes qui sont moins de 3% des nouveaux cas dépistés après avoir été plus de 25% des cas de sida dans les années 90. Une politique exemplaire initiée par Michèle Barzach, puis développée par Simone Veil et Philippe Douste-Blazy. Ces résultats sont étonnants et pourtant certains députés, parmi les plus réac, passent leur temps à remettre en cause cette politique efficace.
    Muriel Schor, conseillère du 17ème et vice-présidente d’Aujourd’hui, Autrement est venue me chercher au CNS pour assister aux vœux de Xavier Bertrand, le ministre de la santé et solidarité. L’occasion de retrouver Xavier pour lequel j’ai beaucoup d’estime mais aussi Antonio Ugidos directeur du CRIPS, mon amie Cécile Renson, conseillère de Paris, le professeur Françoise Forette et bien d’autres …
    Et ce vendredi 13 commencera par une interview sur Vivre FM dès 8h30, des interviews, un déjeuner avec la comédienne Charlotte Vallandrey à la Porte Dorée et bien sûr le dîner de Paris Autrement au Gai Moulin où Françoise de Panafieu passera à l’apéro. Bref, une beau vendredi en perspective… Le vendredi 13, j’adore !
    PS : Petit message personnel. Merci à Guillaume pour le magnifique CD de James Blunt. J’écoute en boucle en écrivant ce post « You’re Beautiful » et « Goodbye my lover »…

  • A bientôt docteur Ghysel et merci.

    Ce matin était enterré le docteur Michel Ghysel, ancien député RPR du Nord et ancien 1er maire-adjoint de Roubaix. Alors que j’achevais mes études, j’ai été le directeur de la première campagne électorale du docteur Ghysel. Il se présentait alors au conseil général du Nord.
    Quand il devint député du Nord en 1986, il me proposa de le rejoindre à Roubaix. Ayant déjà accepté de travailler pour Pierre-Rémy Houssin, député de la Charente, je n’ai pu répondre sa proposition. Mais durant les années où il fut député, je lui ai régulièrement donné des coups de main et depuis nous n’avons jamais cessé de rester en contact. Impuissant, j’avais pu constater que le récent décès de son épouse l’avait affecté terriblement.
    Il reste pour moi un exemple de courage et de ténacité. Catholique fervent, il m’a toujours montré un respect et une affection rares. Il était de ses vrais cathos qui ont comme devise la tolérance et la générosité. Avec son épouse, ils formaient un couple exceptionnel. Toutes les soirées et les nuits que j’ai passées chez eux ont été des moments d’une chaleur inouïe et que j’ai rarement retrouvé.
    Je suis très triste ce soir. Il symbolisait aussi mes débuts en politique. Une page se tourne dans la nostalgie et la tristesse.
    Au revoir docteur Ghysel et merci pour tout ce que vous m’avez apporté
    .

  • Auschwitz-Birkenau à jamais dans ma mémoire

    Départ à 5h30 et retour chez moi à 23h30. A l'initiative du Conseil régional d'Ile-de-France qui organise ce déplacments pour les lycéens franciliens depuis 2000.
    7 heures passées dans le froid et la neige avec les lycéens, sept élus d’Ile-de-France, les responsables du Mémorial de la Shoah et surtout 4 déportés dans ce camp d’Auschwitz.
    L’émotion et la fatigue m’empêchent de m’étendre longuement sur cette journée forte. Trop forte.
    C’est le 27 septembre 1940 que le chef des SS Heinrich Himmler ordonne la construction d’un vaste camp de concentration et d’extermination. Il fonctionne dès juin 1940. Le premier gazage de 850 personnes se déroule en décembre 1941.
    Ce camp - qui comporte 20 bâtiments en dur et des baraquements - accueillait 10.000 personnes et fut étendu pour en accueillir jusqu’à 30.000. L’été 1944, 150.000 personnes furent détenues !
    A partir de juillet 1942 et l’arrivée massive des juifs, les installations modernisées permettront de gazer 3000 personnes par jour et de brûler 4800 cadavres.
    Entre 1 million et 1.300.000 déportés seront exterminés dans ce camp.
    De cette journée, je n’oublierai jamais ces baraquements où s’entassaient les femmes déportées, les photos de tant de déportés, les cheveux entassés, le monument en mémoire des prisonniers politique et des homosexuels. Et ce froid impossible à supporter pour quelqu’un de couvert. Ce froid m’a permis d’imaginer l’enfer que vivaient ces femmes et ces hommes nourris d’un bout de pain et d’une soupe et qui ont résisté. Seuls 3% des déportés de ce camp survivront de cet enfer.
    La voix d’Ida, juive déportée à 14 ans, nous narrant sans haine les 16 mois qu’elle a passés dans l’enfer, résonnera toujours dans ma tête.
    J’ai vraiment l’impression que je ne vivrai plus comme avant depuis que j’ai pu constater de mes yeux que l’ENFER a existé pour tant de juifs.

  • Je vais à Auschwitz avec des lycéens franciliens

    Ce mercredi, aux aurores, je prendrai un avion spécialement affrété par le Mémorial de la Shoah pour accompagner les lycéens de 7 établissements d’Ile-de-France à Auschwitz.
    Ce déplacement organisé par la région Ile-de-France - nous serons 9 élus régionaux de toutes tendances à accompagner ces lycéens - nous permettra de visiter Birkenau, Auschwitz et son musée. Accompagnés de quatre anciens déportés et de responsables du Mémorial de la Shoah, nous nous recueillerons au monument commémoratif de Birkenau.
    Je sais à quel point l’émotion sera forte. Je suis heureux de faire cette visite avec des jeunes qui devront, à leur tour, entretenir la mémoire de l’holocauste quand les derniers survivants auront disparus. Pour qu’on n’oublie jamais que les hommes sont aussi capables de commettre des atrocités. Pour que cela n’arrive plus jamais.

  • Mon 5ème vœu pour 2006 : Ingrid et Bernard libres !

    La trêve des confiseurs n’aura eu aucun effet pour les otages.
    Pour Ingrid Betancourt qui continue à vivre un calvaire en Colombie et dont la famille entretient un digne et salutaire bruit de fond pour qu’on n’oublie pas celle qui a été enlevée depuis 1408 jours – presque 4 ans.
    Des milliers d’otages existent dans bien d’autres pays et notamment en Irak où pas moins de 50 étrangers sont portés disparus ou retenus comme otages. Et parmi ceux-ci notre compatriote Bernard Planche, kidnappé le 5 décembre devant sa villa, dans un quartier résidentiel de Bagdad. L’ingénieur français, âgé de 52 ans, travaillait pour une ONG à la reconstruction de ce pays.
    Aucune cause ne justifie qu’on kidnappe des civils innocents.
    Je pense aux familles de ces otages et notamment à celles d’Ingrid et de Bernard Planche. Avec vous tous, je formule le vœu que leur calvaire s’arrête enfin et qu’Ingrid et Bernard retrouvent, en ce début d’année, leurs familles et leurs proches.

  • Mon 2ème vœu pour 2006 : avoir du temps pour moi et les miens

    A l’heure où paraîtra cette nouvelle note, je survolerai sûrement l’océan Atlantique pour rentrer à Paris et retrouver la rigueur de notre hiver francilien.
    Je vous joins les dernières photos que nous avons faites de nos chambres. Il s'agit de la vue du Pain de sucre et de la plage de Copacabana. Ma mère m'a pris en photo devant le petit bureau sur lequel j'ai travaillé et écrit mes messages pour mon blog. Enfin, je me suis pris en photo sur mon balcon avec le Pain de sucre et la plage de Copacabana en fond. Vous pouvez ainsi constater que la photo n'est pas mon don premier ! Je me demande d'ailleurs si j'ai un seul don !
    Avec la fin des vacances, c’est l’occasion de faire mon deuxième vœu pour cette nouvelle année qui s’approche.
    Il sera cette fois-ci plus personnel. Grâce à cette semaine de vacances, j’ai pu m’occuper un peu de moi et de ma mère. Ce qui m’est de plus en plus difficile tant mes agendas se remplissent d’obligations mangeuses de temps.
    Pour 2006, je souhaite donc avoir plus de temps pour moi et les miens.
    Il ne s’agit évidemment pas d’arrêter mes combats politiques et associatifs. J’en serais incapable tant ils m’apportent aussi. Mais que mes collaborateurs et moi-même sachions mieux faire la différence entre ce qui est indispensable et ce qui l’est moins.
    Je ne peux pas oublier que je vis avec un virus mortel et qu’il me faut aussi avoir du temps pour apprécier les beautés de la vie. Il faudra que certains comprennent qu’on peut se passer de moi pour certaines réunions ou manifestations ! J’espère qu’ils en auront la sagesse.
    Avoir du temps pour moi et les miens en 2006, c’est une résolution que je compte réussir !

  • Du Pain de sucre, une vue saisissante et inoubliable.

    Même si ce voyage de Noël est surtout consacré au repos et à de longs moments de retrouvailles avec maman [2ème sur ma photo: un peu flou...], nous en avons aussi profité pour visiter deux des hauts lieux touristiques de Rio : le Pain de sucre et le Christ rédempteur du Corcovado.
    Le Pain de sucre, je l’admire depuis quelques jours du balcon de ma chambre. Je savais que c’était une visite obligatoire comme tout touriste qui vient, pour la première fois, à Paris se doit d’escalader la Tour Eiffel. Mais je n’imaginais pas que ce lieu - trop connu - put m’impressionner à ce point. On y arrive en deux temps. D’abord, il faut prendre un téléphérique qui vous mène en 3 minutes de la praça General Tiburcio au Morro de Urca à 217 mètres de hauteur. Déjà la vue y est exceptionnelle même si on ne peut y apercevoir la magnifique plage de Copacabana et si la multitude de touristes est oppressante…
    Ensuite grâce à un second périphérique vous arrivez au Pain de sucre – cela ressemble plus à une motte de beurre ! La vue de cette montagne - à 395 mètres de hauteur - est saisissante. Impressionnante. Emouvante même.
    L’instant d’une minute, cela me rappelle la sensation forte que j’ai eu la première fois où je suis allé près du Cap, en Afrique du sud, à cet endroit magique où océan Atlantique et océan Pacifique se rejoignent pour ne faire qu’un. C’est vraiment à contre cœur que je quitterai le pain de sucre. Cela restera un des plus beaux paysages que j’ai admiré dans ma vie. Inoubliable.
    Ensuite visite d’un autre must de Rio de Janeiro : le Christ rédempteur du Corcovado. On accède à ce lieu par un train bondé de touristes. Le Christ [photo de gauche que j'ai réussi à prendre malgré la horde de touristes. Nous voulions tous saisir la même !] domine Rio de ses 710 mètres et permet d’avoir une autre vue impressionnante sur la capitale mondiale du Carnaval. Et notamment sur ce long pont de presque 15 km qui relie deux parties de la ville. A noter que ce Christ de 38 mètres de hauteur, qui est actuellement en travaux, a été achevé en 1931. Imaginé par l’ingénieur brésilien Heitor Silva Costa, il a été exécuté par le sculpteur français Paul Landowski.
    Un peu de rêve - loin de la vie politique parisienne -, cela rassérène avant un retour prévu pour mercredi soir. Déjà ! Les vacances, c’est vraiment toujours trop court !

  • Il y a un an le tsunami.

    Hier, nous avons été nombreux à fêter Noël en famille.
    Une fête chaleureuse qui nous rassemble l’espace d’un jour ou d’un soir, au-delà de nos convictions, notamment religieuses. Car si Noël est d’abord la fête des chrétiens, elle est devenue dans notre République la fête de toutes les familles, petites ou grandes. Le moment où l’on retrouve frères et sœurs, cousins et oncles, parents et grands-parents. Dans notre société où l’individualisme prime, cette fête des retrouvailles est donc un moment fort et privilégié.
    C’est aussi l’occasion de penser à celles et ceux qui souffrent et cette année tout particulièrement aux victimes du tsunami.
    Il y a un an, nous regardions hébétés et impuissants les images d’horreur que nous délivraient en boucle les chaînes de télévision. Comme le 11 septembre 2001, en voyant ces images, j’avais l’impression d’assister à un film sensationnel. Ces films qui font peur mais dont on est persuadé que la catastrophe qu’ils annoncent ne peut arriver dans la vraie vie. La réalité a une fois de plus dépassé la fiction.
    La nature nous a rappelé que malgré nos immenses progrès, nous restions impuissants face à ses caprices.
    Aujourd’hui, j’ai comme beaucoup d’entre vous des pensées pour toutes ces victimes et pour leurs proches qui sont, en ce lendemain de fête, dans le chagrin. Je pense aussi à Ingrid toujours emprisonnée en Colombie. Je pense aux infirmières bulgares condamnées à mort en Lybie pour un crime qu'elles n'ont pas commis [petite satisfaction, cette peine est pour l'instant annnulée]. Je pense enfin aux 40 millions de personnes qui vivent avec le sida dans le monde et qui, pour la plupart, se savent condamnés à brève échéance.

  • Du fond du cœur, très joyeux Noël !

                

     

     

     

    Très sincèrement, je vous souhaite à toutes et toutes qui venaient de plus en plus nombreux sur ce blog un très joyeux Noël.
    J’ai bien sûr une pensée affectueuse pour celles et ceux qui sont dans la douleur matérielle ou morale.
    Vous comprendrez aussi que j’ai une pensée toute particulière pour ceux qui vivent avec une grave maladie.
    Je sais mieux que quiconque – je vis avec le sida depuis plus de 20 ans ! - que pour les malades, il n’y a pas de jours fériés. La souffrance et les traitements ne font pas la trêve des confiseurs. Qu’ils trouvent en ce jour de fête l’affection des gens qu’ils aiment.
    Du fond du cœur, très joyeux Noël !

  • Joyeux reveillon...

    Difficile de vous repondre et de valider les messages ces jours-ci car Internet est en panne dans mon hôtel et la plupart des cafes Internet de Rio sont fermes pour deux jours.... Trêve des confiseurs oblige!
    Desole aussi pour l'absence d'accents, mais dans ce cafe internet, le clavier de l'ordinateur est trop complexe pour moi. J'ai encore besoin de cours...
    En attendant, je vous souhaite un merveilleux reveillon avant de vous souhaiter demain un joyeux Noël.

  • Voter, c’est l’expression démocratique la plus légitime

    Je ne vous oublie pas !
    Mais en ce premier jour de vacances, j’ai – vous le comprendrez, j’en suis sûr ! – plus envie de me reposer et de profiter de la chaleur brésilienne que d’écrire longuement sur la toile. Ceci dit pour notre premier soir, nous n’avons pas de chance. Un violent orage nous cloue à l’hôtel ! Histoire de vous donner un peu du soleil et de chaleur de cet après-midi, je vous joins quelques photos de mon hôtel, de la vue que j’y ai sur le Pain de sucre et de la plage qui se situe juste en face.
    Juste un petit mot quand même sur l’un des événements français que j’ai vu dans un reportage sur TV5. En effet, à Clichy-sous-Bois - ville ô combien ! symbolique -, s’est déroulée une grande manifestation pour inciter les jeunes à s’inscrire sur les listes électorales. C’est une excellente initiative ! Certains « peoples », dont quelques uns s’étaient parfois mis en marge de la société, appellent solennellement ceux qui ne sont pas inscrits sur une liste électorale à le faire avant le 31 décembre. En démocratie, voter est le seul moyen légitime de changer les choses.
    Alors, tout simplement bravo pour cette initiative citoyenne !

  • Bonnes vacances de Rio !

    A l’heure où paraîtra ce post que j’ai programmé, je m’envolerai pour Rio de Janeiro à bord d’un vol d’Air France. Pour la quatrième fois, j’emmène ma mère pour un voyage surprise à Noël.
    Depuis la mort de mon beau-père, j’ai décidé de passer ainsi la plus familiale des fêtes loin de France avec ma mère. Ne sachant pas de quoi l’avenir est fait, - ni pour l’un, ni pour l’autre -, je trouve ce beau voyage annuel important et symbolique.
    Après avoir emmené maman à New-York, puis à Las Vegas et San Francisco et, l’année dernière à Miami et Orlando, j’ai choisi une destination pleine de soleil. Du moins, je l’espère !
    Nous serons donc, l’espace d’une semaine, sur les belles plages de Copacabana que je découvrirai pour la première fois.
    Je souhaite à chacune et chacun d’entre vous de très belles fêtes et de bonnes vacances pour ceux qui, comme nous, ont la chance d’en prendre pour Noël.
    J’essaierai de vous donner des nouvelles de Rio !

  • Le Noël du Banana: Merci Stéphane !

    Je sors rarement mais ce soir après un souper dans un restaurant du 3ème avec mes amis Bruno Attal, patron du magazine Equivok et Alex, je suis passé au Noël du Banana.
    La soirée a été organisée par le talentueux Stéphane Turlan qui m'a recouvert de cadeaux. Merci mon cher Stéphane! Noël, le 15 décembre, 10 jours avant, cela ne m'était pas encore arrivé.
    Avec Bruno, Alex, et Jean-Edouard Lipa - je lui ai promis de ne plus le réduire à l'appelation Jean-Edouard du loft ! -, nous avons passé une belle nuit de fête. Heureusement que les vacances approchent car il est 4h30 et je dois me lever dans 3 heures ! Et oui, les politiques, cela s'amuse de temps en temps. Désolé pour les grincheux.

  • Allez voir Vade Retro à la comédie de Paris !

    Hier soir, j’ai enregistré le dernier plateau de l’émission spéciale consacrée à la journée mondiale contre le sida qui sera diffusée le 1er décembre sur Pink TV.
    Au cours de cette longue émission animée par Claire Chazal et Marc-Olivier Fogiel, j’ai pu faire le point, avec d’autres responsables associatifs, sur l’année sida grande cause nationale 2005. Si nous nous félicitons tous de la mobilisation que cette cause a suscité sur le terrain, nous sommes tous très critiques vis-à-vis du gouvernement. J’aurai l’occasion d’y revenir ces jours-ci.
    La soirée a été plus ludique puisque avec Philippe Lohéac, j’ai assisté à une représentation de la pièce Vade Retro à la Comédie de Paris. Cette comédie est remarquablement interprétée par Franck de la Personne, Yannick Debain et l’ancien lofteur Jean-Edouard Lipa. Cette satire qui, avec humour, démontre bien des contradictions de l’église sur les questions liées au sexe, sera donnée le 7 décembre prochain au profit de la lutte contre le sida. Je vous en reparlerai bientôt.

  • Empêcher le stationnement anarchique des loueurs de voitures dans le 12e ardt de Paris

    J’ai passé ma soirée du 11 novembre au Théâtre le Trianon à Paris où la troupe des Caramels fous joue « Les dindes galantes », une comédie musicale délirante. La troupe des Caramels fous est une troupe gay d’amateurs, mais mise en scène et dirigée par des professionnels. Ce spectacle exceptionnel et drôle, commencé le 3 novembre dernier, s’achèvera le 19, mais reprendra du 23 février au 4 mars 2006. Je ne veux que vous inciter à y assister : vous ne le regretterez pas, croyez-moi !
    Plus sérieux, le problème des loueurs de voitures au dessus de la loi dans le 12ème arrondissement de Paris
    . C’est l’ancien maire UDF du 12ème, Jean-François Pernin qui, comme l’écrit Le Parisien « a mis le doigt sur cet avantage dont bénéficient les loueurs de la capitale » notamment près de la gare de Lyon.
    En effet, ces sociétés squattent toutes les places de parkings, n’hésitant pas à investir les places réservées aux livraisons et même les trottoirs. Cette situation en est arrivé à ce point depuis un arrêt du Conseil d’Etat qui a remis en cause l’arrêté préfectoral du 10 juillet 1975 qui permettait de mettre en fourrières les véhicules stationnant ainsi de manière massive et continue. Cette situation est donc impossible pour les riverains et il appartient aux loueurs de trouver rapidement une solution, c'est-à-dire des parcs de stationnements ! Sinon, il faudra – en dernière instance – recourir à la loi pour sanctionner ces pratiques peu respectueuses des riverains !

  • Joyeuse fête d’Halloween !

    Pour cette Toussaint, je ne vais pas m’étendre. Journée consacrée au sport et au magazinage comme disent nos amis de Montréal à Ikéa avec Philippe et Alexis. J’ai acheté plein de lumières originales pour donner une ambiance bleutée à mon salon.
    Pour être un peu sérieux, je me réjouis du sondage publié par le JDD aujourd’hui.
    63% des Français sont favorables à ce que les étrangers installés depuis plus de 10 ans votent aux élections municipales. 52% des électeurs UMP y sont aussi favorables !
    Alors qu’on nous a assuré, toute la semaine, que la droite et les Français en général y étaient violemment opposés, encore une claque à tous ces donneurs de leçons ! Les Français qui s’émerveillent des prouesses de Zidane, comprennent qu’il n’est pas normal que son père ne puisse être électeur aux élections municipales… Allez un petit effort, monsieur le Premier ministre, ouvrez un vrai débat sur cette question. Notre vie locale le vaut bien !
    Demain, c’est Halloween et on sent que déjà cette fête perd du terrain. Je ne m’en réjouis, ni ne m’en attriste. Comme je l’ai dit, il y a quelques jours, toute occasion d’organiser des manifestations conviviales, mais aussi de faire marcher notre commerce mal en point, n’est pas forcément négative. Pour ceux qui ont envie de fêter Halloween - je n’en fais pas partie -, qu’ils ne boudent pas leur plaisir. La vie est trop courte pour se poser des questions existentielle et morales sur une simple fête, fut-elle commerciale.
    Joyeuse fête d’Halloween !

  • Le courage de l’abbé Pierre

    De retour d’une bonne séance de sport au Waou de Bercy Villages, je me suis plongé dans la presse de la semaine écoulée que je n’ai pas eu le temps de lire encore.
    Comme beaucoup d’entre vous, j’ai été passionné par le dossier de l’Express sorti jeudi intitulé « l’église et le sexe ».
    Je suis catholique comme une majorité de Français. Enfant de cœur jusque mes 13 ans, j’ai suivi ma scolarité dans le collège privé catholique de Béthune « Saint Vaast- Saint Dominique » jusqu’à ma terminale. Certes, aujourd’hui, je ne suis plus pratiquant et ai perdu la foi du charbonnier que j’avais dans mon adolescence.
    Je reste pourtant attaché à cette église qui m’a beaucoup apporté dans ma jeunesse béthunoise, mais son immobilisme et son refus de s’adapter à notre monde moderne m’attristent. Certes, l’église n’est pas là pour suivre l’air du temps, mais elle ne peut non plus faire comme si nos mentalités et nos modes de vie restaient immuables.
    Ainsi quand l’abbé Pierre, au soir de sa vie, ose reconnaître qu’il a eu des relations sexuelles, ce n’est pas pour créer un scandale ou faire vendre son dernier livre « Mon Dieu, pourquoi », paru aux éditions Plon. Mais bien pour relancer le débat sur le célibat des prêtres. On le voit bien : l’obstination du Vatican à refuser ce débat est désastreuse : 10.000 prêtres étaient ordonnés dans les années 50 chaque année. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 100 annuellement ! A cette allure là, dans quelques années, il n’y aura plus de prêtres catholiques en France !
    Alors pourquoi s’obstiner, d’autant que cette interdiction de se marier n’est pas originelle : le débat n’a commencé qu’au IVème siècle et n’a été imposée qu’au concile de Latran II en 1139… 1139 ans après la mort de Jésus Christ !
    Enfin, comment le Vatican peut-il garder un silence apeuré sur l’épidémie de sida qui touche notamment près de 30 millions d’Africains ? Certes, personne ne conteste qu’il est du rôle de Pape de prôner l’abstinence mais, face à cette hécatombe meurtrière, ne peut-il un jour dire enfin que pour ceux qui ne peuvent être fidèles ou abstinents, il faut absolument utiliser le préservatif.
    Que le Vatican n’oublie pas que l’un des commandements intangible reste : « Tu ne tueras point » !
    En tous cas, merci pour le courage de l’abbé Pierre.

  • Un gay sur 10 touché par le sida

    J’ai été totalement séduit par le spectacle acoustique « Lyberté Akoustik » de mon ami Lybert Ramade, mis en scène par Nikola Parienty, à l’Article - 41 rue Volta dans le 3ème arrondissement. J’y suis allé, samedi soir, avec Philippe Lohéac, Alexis et Frédéric Latour.
    Lybert, baryton-basse, a commencé sa carrière au début des années 90 dans l’opéra avant de bifurquer dans le Groove, le R’n’B et la dance. Aujourd’hui, son univers musical est plus personnel : toutes ses chansons ont été composées par lui-même et Eric Pirée, hormis un titre qui lui a été offert par Yves Martin, le compagnon Pygmalion de Sheila. Son spectacle a lieu tous les samedis jusque la mi novembre et je vous le recommande vraiment. Vous serez en effet étonnés par son univers. Pour découvrir ses chansons, n’hésitez pas à aller sur son tout nouveau site Internet.
    Ce dimanche, j’ai passé l’après-midi, accompagné d’Aurélien et de Jérôme André d’Homofesty, au Salon Rainbow Attitude. J’y suis arrivé en même temps que Noël Mamère et l’ambiance y était chaleureuse.
    J’ai participé au débat organisé par le SNEG à l’occasion de ses 15 ans. L’occasion de féliciter ce syndicat d’entreprises gays et son président Jean-François Chassagne pour son implication déterminée dans le lutte contre le sida. En effet, le SNEG a conclu un partenariat unique au monde avec l’Etat pour favoriser la prévention du sida dans les établissements gays. L’Etat finance les postes de 8 agents de prévention sur le territoire national, qui sollicitent les établissements commerciaux, et ces derniers financent capotes et gel ainsi que matériel d’information sur le sida et les IST. N’oublions pas qu’un gay sur 10 - un sur cinq en Ile-de-France - est contaminé par le VIH/sida.
    Ensuite, interviews sur le sida grande cause nationale 2005, Elcs et Aujourd’hui, Autrement pour les émissions de radio d’Homofesty et de Gayfluence, pour Téléfil 78, télé locale des Yvelines, et photos pour des magazines gays.
    J’ai enfin rencontré de nombreux responsables associatifs de province qui m’ont rappelé à quel point le combat contre l’homophobie n’est pas achevé et qui ont insisté sur la nécessité de lutter contre les propos homophobes des élus, insistant sur la condamnation nécessaire des propos insultants et inadmissibles du député UMP du Nord, Christian Vanneste.
    Retour à 20h30 chez moi, Porte Dorée, pour une soirée consacrée à répondre à mon courrier et à écrire. Bref, une fin de semaine un peu chargée !
    Vivement le week-end de la Toussaint…
    Bonne semaine à toutes et à tous.