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Il y a un an le tsunami.

Hier, nous avons été nombreux à fêter Noël en famille.
Une fête chaleureuse qui nous rassemble l’espace d’un jour ou d’un soir, au-delà de nos convictions, notamment religieuses. Car si Noël est d’abord la fête des chrétiens, elle est devenue dans notre République la fête de toutes les familles, petites ou grandes. Le moment où l’on retrouve frères et sœurs, cousins et oncles, parents et grands-parents. Dans notre société où l’individualisme prime, cette fête des retrouvailles est donc un moment fort et privilégié.
C’est aussi l’occasion de penser à celles et ceux qui souffrent et cette année tout particulièrement aux victimes du tsunami.
Il y a un an, nous regardions hébétés et impuissants les images d’horreur que nous délivraient en boucle les chaînes de télévision. Comme le 11 septembre 2001, en voyant ces images, j’avais l’impression d’assister à un film sensationnel. Ces films qui font peur mais dont on est persuadé que la catastrophe qu’ils annoncent ne peut arriver dans la vraie vie. La réalité a une fois de plus dépassé la fiction.
La nature nous a rappelé que malgré nos immenses progrès, nous restions impuissants face à ses caprices.
Aujourd’hui, j’ai comme beaucoup d’entre vous des pensées pour toutes ces victimes et pour leurs proches qui sont, en ce lendemain de fête, dans le chagrin. Je pense aussi à Ingrid toujours emprisonnée en Colombie. Je pense aux infirmières bulgares condamnées à mort en Lybie pour un crime qu'elles n'ont pas commis [petite satisfaction, cette peine est pour l'instant annnulée]. Je pense enfin aux 40 millions de personnes qui vivent avec le sida dans le monde et qui, pour la plupart, se savent condamnés à brève échéance.

Commentaires

  • La détention d'Ingrid est inacceptable. Et devons nous tous combattre ces maladies, toute l'année.

    Une pensé pour tous mais surtout une pensé toute l'année.
    Car l'action est important pour faire changer le quotidien mais une action continuelle.

    Pensons et aidons-nous !

  • Ne jamais oublier les personnes qui souffrent : la maladie ne connait pas de tréves , l'intolérance , l'injustice ,les pogroms non plus...
    La Thorah dit "Zakhor""souviens toi"
    Les catastrophes naturelles qui surviennent péridiquement sur toute la planéte signent l'inanité de la "volontés de puissance" de notre "société du spectacle"
    Vous avez raison Jean Luc il est bon de ne" jamais oublier"
    Amitiés
    Eric

  • Ingrid est en permanence en photo sur ce blog, cher Christophe.
    Une actu chasse l'autre. Pas facile de faire qu'elle reste dans notre mémoire collective quotidiennement. J'essaie d'y contribuer modestement. Vivement qu'elle soit libérée car elle doit vivre un véritable enfer.
    Merci, cher Eric, pour vos commentaires toujours pleins de sagesse.

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