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Blog - Page 7

  • Enfin les vacances…

    Ca y est… me voilà parti pour une semaine de thalasso à Djerba !
    Après une année très chargée - lancement d’Aujourd’hui, Autrement et de mon livre Je n’ai jamais connu Amsterdam au printemps , présidence du Collectif sida, grande cause nationale 2005 – je n’ai pas eu l’occasion de prendre des vacances et de souffler.
    Vous imaginez, chers bloggers, à quel point cet arrêt d’activités professionnelles et politiques tombe à pic !
    Vous me pardonnerez donc de moins écrire durant cette semaine.
    Encore faudra t-il que j’arrive à me détacher de la toile, car j’y deviens accro !
    Belles vacances à ceux qui comme moi ont la chance de partir et bon courage à celles et ceux qui restent.
    A très vite.

  • Ensemble, avec les Anglais, contre le terrorisme !

    Je ne redirai pas ce que m’inspirent les actes lâches des terroristes. C’est leur faire trop d’honneur que de parler d’eux et de leurs pseudos causes.
    Ce sont des assassins, et rien d’autre : sûrement pas les militants d’une cause.
    Aucune cause ne mérite que l’on tue des innocents.
    Aujourd’hui, on le sent bien : ils frappent aveuglément les démocraties.
    Notre seule solution : lutter ensemble contre ce cancer qui veut nous ronger.
    Et aujourd’hui, ensemble, avec les Anglais, contre le terrorisme

  • La musique adoucit les mœurs !

    Pour la dixième fois, me voici, ce dimanche 17 juillet, aux concerts de clôture des Francofolies de La Rochelle.
    Ce n’est pas un scoop : je suis un ardent défenseur de la francophonie - une francophonie ouverte, surtout pas repliée sur notre ego franchouillard - et de surcroît un fan enthousiaste de la chanson française.
    Avec un groupe d’élus de toutes tendances, - il est bien connu que la musique adoucit les mœurs ! - nous avons donc assisté à deux concerts sur la place Saint Jean d’Acre face aux célèbres tours de La Rochelle. C’est assis entre mon ami Régis Maag-Melon, un délégué général d’Aujourd’hui, Autrement et Anne Hidalgo, 1ère adjointe au maire de Paris, que j’ai applaudi Louis Bertignac et Gérard de Palmas.
    Avec plus de 10.000 fans enthousiastes, nous avons réellement vibré avec l’ancien chanteur du groupe Téléphone - groupe adulé par beaucoup des quadragénaires !
    Outre ma joie d’entendre ce chanteur culte de mes jeunes années, j’ai surtout été très impressionné par la prestation de Gérard de Palmas que je n’avais jamais vu sur scène.
    Une timidité gauche l’empêche d’emporter son public dès le départ et m’a fait craindre pour la suite. Mais dès la troisième chanson, le public est transporté ainsi que notre groupe d’élus et même le sympathique Patrick Topaloff, assis devant moi, qui entrera dans une transe dès les premiers tubes entonnés par Gérard de Palmas et cela à la grande surprise de son voisin, mon vieil ami Jean-Pierre Spiero - le réalisateur star des années ORTF…Bref, ce De Palmas a un timbre de voix enivrant, une présence sur scène envoûtante et un nombre de tubes que je n’imaginais vraiment pas… Je vous le conseille s’il passe dans votre ville.
    Même si je regrette que Didier Varrod n’ait pas pris la direction des Francofolies, comme cela avait été annoncé, force est de constater que la succession de Jean-Louis Foulquier est bien assurée. La programmation de ce festival était harmonieuse alliant valeurs confirmées comme De Palmas, Bertignac, Delerm et même Michel Delpech et valeurs montantes de la francophonie. Le public a adhéré à cette programmation, puisqu’il était nombreux et enthousiaste à ce grand festival de musiques francophones.
    J’y reviendrai l’année prochaine.

  • Ce soir, je me sens anglais.

    L’horreur !
    Je condamne sans réserve les lâches attentats de Londres qui, une fois encore, comme à Madrid en mars 2004 et à New York en septembre 2001, s’attaquent à une foule de femmes et d’hommes sur le chemin de leur travail. Quelle lâcheté de la part de leurs initiateurs !
    L’horreur et l’inhumanité de ces actes disqualifient leurs auteurs pour exprimer des opinions et rendent leur combat illégitime.
    Hier, le peuple de Londres fêtait la victoire olympique, celle des valeurs du sport, de la générosité, de la tolérance. Aujourd’hui, la bêtise et l’obscurantisme viennent endeuiller la communauté internationale tout entière.
    Comme chacune et chacun d’entre vous, je m’incline devant les nombreuses victimes de cette barbarie.
    Ce soir, je me sens anglais.

  • L’effet blog ?

    Fin de semaine ludique, mais aussi studieuse.
    Est-ce l’effet blog ? Jamais, autant de proches, d’amis, mais aussi d’élus et de collaborateurs à la mairie de Vigneux-sur-Seine, de militants politiques et associatifs, d’anonymes n’ont pensé à me souhaiter mon anniversaire. Mots, e-mails, cadeaux ont rythmé sans interruption ce jeudi particulièrement chargé à Vigneux, ce qui, vous vous en doutez, cher blogger, m’a regonflé à bloc ! Cela change, en effet, de certains messages homophobes ou sérophobes que je reçois encore trop régulièrement ! Et oui, les hommes politiques ont aussi besoin de se sentir appréciés… ou au moins de ne pas être détestés pour ce qu’ils sont !
    Force est pour moi de constater que cet assaut d’amitié inhabituel par son côté massif est sûrement amplifié par ce blog que depuis quelques semaines, je remplis pour vous dire, sans tabous, mes sentiments sur les primaires à Paris, sur la politique, sur mes combats collectifs ou plus personnellement pour vous faire part des difficultés de vivre avec le sida. Ce mode d’échange interactif semble conquérir de plus en plus d’entre nous. Une autre façon de communiquer plus humaine et sincère que vont devoir prendre ne compte les hommes politiques. Alain Juppé [ma photo] nous a montré le chemin et son blog est devenu une incontestable référence. Malgré la froideur de l’écran d’ordinateur, qui en bloque plus d’un, le blog de Juppé - www.al1jup.com - donne une dimension chaleureuse à l’ancien Premier ministre qui ne craint pas de libérer ses sentiments, notamment lorsqu’il évoque sa visite à l’hôpital de la lumineuse Sœur Emmanuelle ou quand il condamne, sans langue de bois, les empressements de Villepin à pousser Raf, encore Premier ministre, vers la porte de sortie en pleine campagne référendaire.
    Outre la nécessité impérieuse d’y passer du temps – je le reconnais, ce n’est pas simple ! - et de ne surtout pas déléguer cette tâche à un collaborateur, les responsables politiques ont une occasion unique de dialoguer - en permanence et sans filtre - avec leurs électeurs ou même leurs opposants. Un moyen de garder contact avec la réalité et de mieux comprendre les mouvements d’humeur ou de colère des Français d’autant que l’anonymat d’Internet permet une vraie libération de la parole… à condition évidemment que l’insulte ne prévaut pas et ne surpasse le dialogue franc mais nécessairement respectueux des personnes !
    Alors qu’une nouvelle année s’ajoute à mes nombreux étés, parmi vos mots, je retiens trois citations que je vous confie. Celle de Georges Clemenceau d’abord : « Quand on est jeune, c’est pour la vie », celle d’Alphonse Allais : « Impossible de vous dire mon âge, il change tout le temps. » et cette autre, plus légère, de Coco Chanel : « Personne n’est jeune après 40 ans, mais on peut être irrésistible à tout âge. »
    Dernière chose sur cette journée du 30 juin, je suis allé voir la comédie musicale Mama Mia au Palais des Congrès. Certes, je l’avais déjà vu à Las Vegas et à Londres mais je n’arrive pas à me lasser de ce show enlevé qui met en scène les chansons du groupe mythique et kitchissime ABBA. Ce fut, une fois de plus, grandiose avec cependant un bémol. Le palais des Congrès n’est vraiment pas conçu pour cette grande messe du disco. Les artistes ont dû en faire des tonnes pour réchauffer cette trop grande salle froide plus appropriée aux grandes messes du MEDEF ou aux Assemblées générales d’actionnaires ! Certes, nous avons bien des salles de concerts à Paris : de l’Olympia, au Zénith en passant par Bercy ou le Palais des Sports, mais l’on sent bien qu’il manque toujours à Paris une grande salle de spectacle chaleureuse, populaire et festive !

  • Florence, Hussein... enfin libérés ! N'oublions pas Ingrid...

    En ce magnifique dimanche ensoleillé, quelle joie j’éprouve à la libération - tant espérée depuis si longtemps - de la journaliste de Libé Florence Aubenas et de son guide Hussein Hanoun.
    Après plus de 5 mois passés en captivité, notre compatriote recouvre enfin la liberté et viens de retrouver ses proches. Comme beaucoup, le temps passant, je finissais par craindre pour sa vie. L’avoir vu souriante et heureuse retrouvant sa famille comme cela s’était déjà passé pour son guide ce matin est trop réjouissant.
    A l’ensemble des services français qui ont œuvré à ces libérations, j’ai, comme vous tous sûrement chers bloggers, envie d’adresser mes plus sincères félicitations. Egalement, comment ne pas être admiratif pour toutes ces Françaises et tous ces Français qui, individuellement ou collectivement, ont pris des initiatives pour témoigner leur soutien aux deux otages et montrer aux ravisseurs que le pays tout entier était rassemblé pour obtenir leur libération.
    En ce jour de fête bien légitime, je n’oublie pas Ingrid Betancourt, retenue par les Farc, en Colombie, depuis le 23 février 2002. Je reprends espoir aussi pour elle. Merci Florence !

  • Tous les sondages ne vaudront jamais le vote des Français

    Aujourd’hui, session du conseil régional morose. La plupart des élus - de droite comme de gauche - favorables à la Constitution européenne semblent désabusés. Normal face à cette avalanche de sondages calamiteux. Pour ma part, j’essaie de rester optimiste : tous les sondages ne vaudront jamais le vote des Français. Et, je n’arrive pas encore à me persuader que cette Constitution qui est un réel progrès démocratique - au détriment de la technocratie de Bruxelles – va être rejetée par le peuple de Descartes. En fin de journée, avec une quinzaine de militants d’Aujourd’hui, Autrement, nous avons, pour la dernière fois, tracté Place de la Bastille. Voir ces jeunes militantes et militants – j’étais le doyen ! – toujours enthousiastes et optimistes me permet d’oublier ce débat calamiteux de France 2 où M. de Villiers, par ses mensonges, entache une fois de plus la crédibilité des hommes politiques. Dommage.

    J’ai, comme beaucoup, entendu Nicolas Sarkozy évoquer avec simplicité et émotion ses problèmes personnels. Ces paroles franches l’honorent. Il n’a pas essayé de nous mentir comme tant d’autres. Il a droit désormais, comme sa famille, à la tranquillité et au respect.

    Demain, je pars conclure, à Marseille, le colloque VIH et migrants. Avec l’Europe, un autre combat pour la dignité. Dans le monde, 40 millions de personnes vivent avec le sida. Presque 30 millions en Afrique et seules quelques dizaines de milliers d’entre eux accèdent aux traitements. Il est temps que ce scandale cesse. Espérons que le prochain G8 permettra de débloquer les milliards qui manquent pour soigner ces peuples. Il faut 12 milliards de $ par an pour les soigner, nous en avons à peine 5 ! J’ai bien de la chance de vivre dans un pays riche…