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Une histoire d’amour gay ou hétéro, quelle différence ?

J’ai fait le vœu cette année de me ménager et de ménager ce corps qui est forcément plus faible après presque 21 ans d’attaque de ce satané virus. J’ai été puni pour n’avoir pas tenu cette promesse. Et hier matin, j’ai été incapable de me lever et d’aller à Vigneux-sur-Seine. La fièvre m’a littéralement foudroyé.
Des antibiotiques s’ajoutent à mes antirétroviraux, mais j’espère vraiment que ce vendredi je pourrais reprendre mes activités et même aller ce soir à Bercy… au concert de Mylène Farmer !
Et si tout va bien, n'en déplaise à Jean Rigal, j’irai aussi dimanche voir ce film dont tout le monde parle « Le secret de Brokeback Mountain » d’Ang Lee. Ce film vient de triompher aux Golden Globes et est l’un des favoris des Oscars.
Court résumé. Une histoire d’amour impossible entre deux cow-boys qui face à la pression de leur milieu n’arrivent pas à assumer leur irrésistible amour.
L’intérêt de ce film grand public est qu’il montre à quel point les conventions sociales empêchent bien des hommes et des femmes de vivre au grand jour leur amour. Ce film, loin des clichés, rappelle aussi que les histoires d’amour sont aussi grandes et belles qu’elles soient vécues par des gays ou par des hétéros…
Une histoire d’amour gay ou hétéro, quelle différence ?

Commentaires

  • Je vous admire Jean-Luc. Vous supportez tout cela. C'est ce type qui donne envie de vomir par sa vulgarité.

  • Cela me fait penser à votre belle histoire d'amour avec Hubert et à Je n'ai jamais connu Amsterdam au printemps. L'amour est tellement présent dans vos écrits. merci à vous Jean-Luc.

  • Vous avez raison. J'ai vu ce film et j'ai pensé à l'histoire de Jean-Luc et Hubert. La force des sentiments y est tellment forte.

  • Jean-Luc!

    moi, je connais une autre histoire: c'est l'histoire d'un mec hétéro qui adore un homme qui fait de la politique autrement et qui n'aime pas du tout savoir ce dernier fiévreux. Alors sors vite de ce lit, pour que le mec hétéro continue d'aimer l'homme dynamique que tu es.

    Des amours, il y en a plein finalement.

  • c'est un film magnifique à dimension universelle.l'être aimé même mort est immortel.

  • C'est vrai Jean luc il n'y a aucune différence !
    Courage et bon rétablissement !
    Amitiés

  • J'espère que plein de monde ira voir ce film - et d'abord mes parents ! - , qui va faire avancer un droit qui m'est cher : le droit à l'indifférence.

    J'espère que tu vas mieux.

    Bon courage.

    Sébastien

  • Esperons que ce film fasse evoluer les esprits.

    Bon retablissement et concert (avec une pointe de jalousie)

  • Juste un message d'amitiés et de soutien

  • Bravo Jean-Luc !

    C'est ce que je me tue à essayer de faire passer à mon entourage tant bien que mal !

    D'accord, il y a bien une différence physique notable... ^^
    Mais tant qu'on y verra une différence morale, nous aurons sans cesse une sorte d'élite hétérosexuelle, et surtout une haine croissante envers les homos.

    C'est dangereux de considérer une différence, c'est bien ce qui nous mène au racisme, au sexisme...
    Qui ose se baser sur des exemples pour déduire des généralités sans autre preuve ne peut prétendre effectuer un raisonnement logique.

    Merci de le rappeler.
    Même si encore une fois, on ne prêche malheureusement que des convaincus...

  • Je vais aller revoir ce film avec mon père!

    Allez voir aussi "les dames de cornouailles"avec le charismatique daniel brühl(good bye lenin)

    Demain j'irai voir "vers le sud".

  • Je suis allé le voir et je l'ai trouvé pour le moins émouvant et de bonne qualité. Longue vie à votre blog.

  • Jean-Luc ROMERO

    Etant en arrêt-maladie depuis deux mois, je suis allé comme tous les matins sur Internet à la fois pour répondre aux messages que je reçois dans ma boîte mails mais aussi pour apporter des sujets ou répondre aux commentaires qui se trouvent sur mon blog « Quand on n’aime pas trop, on n’aime pas assez ». Et puis ensuite, j’ai voulu découvrir un peu mieux ton blog et je dois dire avoir été émus en voyant le combat que tu mènes au sein de l’UMP pour une meilleure qualité de vie politique dans notre pays et particulièrement pour les malades, les « petits », « les mots des pauvres gens » comme disait Léo Ferré dans sa chanson « Avec le temps » :
    « Avec le temps...
    Avec le temps va tout s'en va
    On oublie les passions et l'on oublie les voix
    Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
    Ne rentre pas trop tard surtout ne prends pas froid ».
    Merci alors Jean-Luc de les entendre ces mots des pauvres gens ! Tous ces gens malades ou non qui en te lisant, retrouve un peu de dignité.
    Mille mercis pour la force de ton témoignage toi qui vis personnellement avec ce virus de l’amour qu’on appelle SIDA et qui malgré tout nous invite à la vie, à l’espérance, à des jours meilleurs !.
    Bravo pour ton combat qui œuvre à mieux faire accepter l’homosexualité que beaucoup d’hommes et de femmes ne comprennent pas toujours et rejette parfois avec mépris quand ce n’est pas avec violence.
    Vraiment je suis heureux et même fier d’avoir un député dont le courage et l’audace sont une réalité !
    Et merci pour ta sensibilité si merveilleusement présente dans tes posts ce qui te rend plus attachant encoret.

    Pour ce qui est du film, « Le secret de Brokeback Mountain », je pensais trouver un avis plus nourri sur votre blog mais je n’ai rien vu. J’avoue que ton regard sur ce film m’intéresse.
    Il fera partie selon moi de ces films qui resteront car ils apportent une réflexion, une ouverture d’esprit et une dimension à des questions que l’on se pose depuis toujours, qu’on attendait secrètement sans l’imaginer possible et qui arrive pourtant à point nommé comme une récompense à une attente, à un espoir.
    Si mon métier depuis toujours est Acteur comédien, j’ai aussi étudié dans une école d’agronomie pour être berger. Durant deux saisons d’été pour la transhumance, j’ai, moi aussi gardé les moutons avec un autre berger et je dois dire que j’ai vécu une histoire assez proche sur certains aspects de celle de jack Twist et Ennis Del mar. Mais en ce qui me concerne, c’était dans le sud de la France et dans les années 80 et à la différence de ses deux personnages, j’avais totalement refoulé mon homosexualité. C’est seulement maintenant, à la suite d’un amour éconduit pour un de mes amis hétéros que j’arrive à en parler et particulièrement dans mon blog bien sûr.
    J’écoute beaucoup en ce moment la B.O. de ce film. Elle est superbe et nous replonge immédiatement dans cette histoire d’amour terrible et sublime. La musique country s’y exprime joyeusement comme en contraste avec le thème du film qui par trois fois revients sur cette B.O. et nous tirent les larmes les plus lentes et les plus amoureuses, de ces larmes qui donnent envies de se battre comme tu le fais Jean-Luc, pour qu'enfin l’amour soit plus fort que la mort.

    François

  • Censure, censure...
    Ah ! on n'aime pas beaucoup les opinions décalées ici.
    Tout comme les musulmans avec les caricatures...

  • Je suis decu que heath ledger et que jake gyllenhall n'aient pas recu l'oscar du meilleur premier et second rôle.
    Je suis allé le revoir hier pour la troisième fois.Toujours aussi magnifique.

  • C'est un film beau,brutal ,terrible,magnifique que je viens de voir.
    L'histoire est simple ,elle est celle deLa passion amoureuse va nouer Ennis et Jack à Brockeback Mountain, et nous les suivons pendant 20 ans
    On sort boulversé de cette séance ,tout y concourt la qualité du jeux des acteurs ,la beauté des plans .les acteurs ont quelque chose de solaire.Leurs jeux est tout en retenue et subtilité.Les plans superbes de la montagne participent à la complicité enre jack et ennis. A tel point que l'on a l'impression que jack twist et ennis del mar forment une seule entité avec les paysages superbes du wyoming
    Bravo aussi au second rôle ,à michelle wiliams qui est particuliérement touchante dans son rôle d'épouse trompée qui sait la vérité...
    mais qui reste malgré tout généreuse(elle aurait très bien pu déchirer une des lettres de jack à ennis,elle n'en fait rien)

    Il y a comme une magnifique et brutale montée en puissance,et l'on reste assis dans son fauteuil la gorge serrée avec quelques difficulté respiratoire.il y a peu de dialogues,le jeu des regards des non dits sont tellement bien joués que l'on oublie que c'est du cinéma.Je suis réellement décu que ledger n'ait pas obtenu l'oscar du meilleur acteur (on oublie qu'il joue ou comme jack gyllenhall),alors que l'acteur de truman capote je me dis "tiens voilà une bonne prestation d'acteur) ledger dan ce rôle de "taiseux" qui contient une immense violence intérieure mais qui est sauvé et reste pure grâce à son côté primitif,non contaminé par les valeures petites bourgeoises(un petit bourgeois aurait il osé lors des scènes des retrouvailles se laisser porter par sa passion comme le fait ennis?)l'intérprétaion de gyllenhall,"jack twist" plus expansif et audacieux qu'ennis, est elle aussi remarquable.
    Si je ne devais retenir qu'une scène ce serait celle de la cristalisation du vrai moment de bonheur naturel dans la mémoire de jack:
    Ennis l'avait attiré par derrière conre lui )dans une étreinte muette qui avait apaisée un désir chaste et partagé(cette phrase n'est pas de moi mais de annie proulx auteur de la nouvelle.)
    Pendant plusieures minutes,jake et ennis étaient restés ainsi à contempler les flammes et le rougeoiement de lumière projetée par le feu.Jack était dans un sommeil qui n'en était pas mais plutôt une sorte de transe ou d'hébétitude jusqu'à ce que ennis ressorti la phrase inusable que sa mère lui disait étant petit"c'est l'heure du paddock cow boy,faut que je me casse,allez tu dors debout comme un cheval).
    Coup de chapeau aussi à la bande musicale qui épouse si bien les sentiments des personnages car la musique du film quant à elle, à l’image de cette bouleversante histoire, nous porte vers des sommets de mélancolie.
    ce film était remarquablement casse gueule,il pouvait tomber s'il y avait eu surjeu tomber dans l'affligeant mélo,où le film militant .Il n'en n'est rien.Ce n'est qu'une magnifique histoire d'amour,un conte triste pour adultes.Dans un monde dominé par le cynisme, je remercie le cinéma d'exister pour voir un tel film.Dix jours après l'avoir vu,je n'arrive pas à me le sortir de la tête(ce qui est très rare)
    Bref au risque de me fâcher avec ma collègue de présent,jeanne smits ce film est ,osons le dire,un chef d'oeuvre.Ang Lee nous offre l'une des plus belles histoires d'amour jamais racontée au cinéma depuis longtemps...

  • C'est une vulgaire histoire à l'eau de rose version gay mais personne n'ose le dire franchement.Ce film est creux,vide,traîne en longueur et ne méritait pas un oscar.

    Et pour Monsieur Roméro,maintenant que vous avez la fièvre,vous pouvez envisager l'euthanasie mais je ne viendrai pas vous aider.Vous ne méritez pas que je passe une journée en prison.

  • babeil,j'aimerais tellement passer une soirée avec vous ,on aurait tellement de choses à se dire.Ce film est le plus beau film que je n'ai jamais vu(ca fait déjà cinq fois que je l'ai vu et il faudrait peut être commencer une cure de désintoxication ...)Les autres films que je vois depuis me paraissent fades et banals.BBM méritait au moins six oscars.

    Pour la deuxième partie de votre message,je dois vous dire avec tout mon respect mr babeil que vous êtes une ordure.

  • babeil, je ne peux , vous concernant, que me faire l'écho de Monsieur Kilo : vous n'êtes qu'une ordure ; ce que vous osez dire à l'endroit de Monsieur Romero, tout de courage et de générosité dans son (ses) combat, est ignoble. Vous faites sans aucun doute partie de cette catégorie d'invidus pour qui la sensibilité, la capacité de rêver à un monde meilleur tiennent lieu de tare ; il en est ainsi souvent des lâches qui , bien planqués derrière leur méchanceté, se sentent malgré tout plus forts , crispés comme ils le sont sur leur déni d'humanité. Allez donc au cinéma voir le plus beau film qu'il m'ait été de voir : brokeback mountain ; on sort de ce film enchanté, terrassé, ébloui... et peut-être converti ? Serait-ce ainsi possible que la magie opère au point de transmuer le salaud qui souhaite la mort à son prochain si estimable en apôtre de la beauté et de l'amour ? Mais je n'y crois guère, et pour avoir approché d'un peu près des gens comme vous il est à craindre que vous soyiez foutus pour toujours , perdus dans les ténèbres de votre malveillance intrinsèque...

  • Jean-Luc a écrit : "Une histoire d’amour gay ou hétéro, quelle différence ?"

    Aucune, c'est toujours une histoire d'amour et c'est cela le plus important.
    Je n'ai pas vu le film "Le secret de Brokeback Mountain". Je n'en avais pas entendu parler. Le DVD est en pré-commande sur le site de la fnac et la sortie est prévue le 19 Juillet. Je l'ai commandé.

  • Danièle, regardez vite ce très beau film. Je crois bien sûr que l'amour seul compte (et je le différencie de la seule sexualité même si elle fait partie d'un tout). Je dis cela apres avoir défendu la prostitution sur une autre page, ce qui n'a rien à voir, bien sûr, mais c'est que si le sexe et l'amour sont liés, ils peuvent l'être de façon authentique. Et puis ce film donne une autre vision de l'homosexualité, bien loin des clichés véhiculés parfois par les médias et renforcés par l'attitude de quelques minorités. Oui Jean-Luc a raison et je suis content de voir que nous sommes nombreux à le penser. L'homosexualité, c'est aussi un amour pour lequel on peut même mourir. C'est aussi l'amour.

  • C’est l’amour qui compte. En plus, actuellement, les couples homos s’aiment plus qu’un couple hétéro (relation sincère, beaucoup d’attention de l’un envers l’autre…)

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