Invité de Wendy Bouchard dans Europe Midi à 13h15
Je serai l'invité de Wendy Bouchard dans Europe Midi sur Europe 1 ce mercredi à 13h15 pour évoquer la question de la fin de vie à l'hôpital.
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Je serai l'invité de Wendy Bouchard dans Europe Midi sur Europe 1 ce mercredi à 13h15 pour évoquer la question de la fin de vie à l'hôpital.
Hier soir, en conseil d’arrondissement du 12ème, en ma qualité de maire-adjoint en charge de la culture, j’ai soumis au vote de mes collègues une subvention de 80 000€ visant à reconduire la subvention annuelle de 160 000€ pour un établissement culturel solidaire, la société coopérative d’intérêt collectif le 100 Charenton situé, comme vous le savez, dans notre arrondissement depuis l’été 2007. 80 000€ avaient déjà été adoptés lors d’un précédent conseil. 
Pour mémoire, les trois associations à l’origine du 100 - le Cent, atelier en commun, le SOCLE et Matière première - ont fusionné le 8 janvier 2013 dans cette SCIC, le 100, dont le gérant est Frédéric de Beauvoir et les 3 autres associés sont les présidents des associations fondatrices du 100.
Le 100 est devenu la 1ère fabrique culturelle sur Paris, c’est un lieu de référence. Aucune pratique n’y est oubliée : art plastique, art visuel, écriture, multimédia, photographie, vidéo, spectacle vivant, etc… Plus de 1000 artistes y sont inscrits, on approcherait même les 1500.
Même si le 100 dépasse largement les frontières de notre 12ème arrondissement, cette structure culturelle est pleinement ancrée dans la vie locale notamment avec le festival 12X12 qui permet, en amont de la nuit blanche, de présenter 12 projets culturels dans 12 lieux différents de notre arrondissement. Un moment très fort de la vie culturelle du 12ème.
A l’occasion de l’ouverture du procès Bonnemaison, je serai invité du décrochage national de France Bleu ce mercredi vers 7h30. J’y parlerai bien sûr fin de vie et loi pour l’euthanasie.
L'itw c'est (ici).
Ce soir se déroule le 3ème conseil d’arrondissement du nouveau mandat sous la présidence de la maire Catherine Baratti-Elbaz.
Il se déroule à partir de 19h00 à la mairie du 12ème arrondissement et est bien sûr ouvert au public.
Dear friends,
Today, more than ever, England deserves to be called " perfidious Albion " which comes from the Agincourt battle. Have you in any way failed to be chivalrous? No, not a single time. You, the British, are just winning battles which we, the French, don't seem to be winning, although we are supposed to be the country of “human rights”. On the difficult road towards freedom, you seem to be way ahead of us.
Indeed, Great Britain, which always appeared to be the guardian of all traditions, seems to be drowning in a reforming, nearly anarchistic storm... Sorry, I am joking.
After having abolished hunting in 2005, you just legalized same sex marriage without any of the problems and the massive homophobic demonstrations we had in France and, now, you are about to legalize assisted suicide.
Je suis l'un des invités du Soir 3 de demain, mardi 10 juin, vers 22h25 sur France 3. Alors que s'ouvre le procès du docteur Bonnemaison, accusé d'avoir aidé par compassion des personnes en fin de vie à mourir, nous évoquerons le bilan de la loi actuelle sur la fin de vie et ses lacunes. Je reviendrai bien sûr sur la demande de l'ADMD que l'euthanasie soit enfin légalisée et qu'on écoute enfin ceux qui sont dans le lit, et pas ceux qui sont autour !!!
Contrairement à ce que certains pensent, le combat pour l’ouverture de soins de conservation aux morts du sida et des hépatites virales n’est pas terminé ! Loin de là…
Certes, et je m’en félicite, la ministre de la santé, Marisol Touraine a annoncé la fin de cette discrimination pour 2016, mais sans expliquer les raisons de ce très – trop ! - long délai.
On a vraiment besoin de comprendre cet éventuel calendrier et d’être sûr que ce n’est pas une nouvelle promesse comme l’ont déjà fait ses prédécesseurs.
Faire tourner notre pétition (ici) qui a dépassé les 97 000 signataires reste donc important et je compte sur vous pour le faire notamment sur les réseaux sociaux !
Ce mois de mai se termine par un nouveau week-end prolongé. L’occasion pour beaucoup d’entre vous de profiter de vos proches et de la vie et je vous souhaite un merveilleux week-end.
Mais, une nouvelle fois, je veux avoir une pensée pour celles et ceux qui bossent durant ce long week-end pour nous permettre de le passer dans les meilleures conditions.
Je pense enfin aux seniors qui sont seuls ou à ceux qui sont malades car ces longs ponts sont souvent de grands moments de solitude. Que chacun d’entre nous ait un geste pour ses proches qui sont dans ces situations…N’oublions pas aussi que faire du bien aux autres, c’est aussi se faire du bien…
Bon week-end !
C'est avec une grande satisfaction que le président de l'ADMD, Jean-Luc Romero, a appris le vote favorable au Québec le jeudi 5 juin d'une loi relative à la fin de vie, comme en Belgique, accès universel aux soins palliatifs, recours à la sédation terminale (sédation et arrêt des traitement - ou le « laisser mourir ») et aide active à mourir (administration d'un produit létal - le « faire mourir »).
En Europe - avec bientôt une loi sur le suicide assisté en Grande-Bretagne (vote en juillet) - aux Etats-Unis, au Canada, le traitement de la fin de vie - période inévitable, même pour les plus religieux - progresse vers plus de liberté et moins de dogmatisme.
Ce vote est l'occasion pour l'ADMD et ses 55.500 adhérents, alors que se jouent le procès Bonnemaison, celui de Jean Mercier et le sort de Vincent Lambert, de rappeler aux Français, aux pouvoirs publics et aux médias, combien on meurt mal en France par le fait d'une loi mal adaptée et incomplète et de la surdité d'une partie du corps médical, comme cela a été dénoncé par le professeur Sicard dans on rapport remis au président de la République en décembre 2012.
Plus que jamais l'ADMD demande la formalisation de la proposition 21 du candidat Hollande en faveur d'une légalisation d'une aide active à mourir à laquelle sont favorables plus de 80% de nos concitoyens. On peut plus se contenter de promesses. L'ADMD me peut plus se contenter de promesses et de vaines paroles...
Je viens de terminer la lecture du best seller de Milan Kundera « l’insoutenable légèreté de l’être. »
Je n’avais jamais lu ce « classique ».
Si j’ai eu du mal à entrer dans l’univers de Kundera et ces allers-retours incessants entre narrateur et acteurs du roman, j’ai fini par me laisser emporter par ce roman iconoclaste et complexe.
L’intrigue qui se déroule à Prague durant le fameux printemps 1968 fascine rapidement. Entre idées et légèreté, ce roman ne manque pas de rythme. Si je me suis un peu perdu dans la définition du kitsch, j’ai trouvé bien des passages fulgurants.
Celui de la mort du chien Karénine est aussi un beau plaidoyer en faveur de l’euthanasie libératrice des douleurs. Ce passage, vous l’imaginez, m’a bouleversé.
Que dire d'autre sur le livre à part le conseiller à ceux qui, comme moi, ne l’ont jamais lu et à relire pour ceux qui en ont oublié la fulgurance…
Entre les Solidays et la Marche des Fiertés, c’est un mois de juin placé sous le signe du rassemblement associatif qui s’annonce, un mois mêlant fête et revendications, rires et promotion des droits humains, sourires et valeurs. Ces rassemblements sont bien sûr l’occasion pour les associations de porter des messages au plus grand nombre et c’est tant mieux ! Mais cette ambiance festive ne peut nous faire ignorer les difficultés actuelles du monde associatif. Aujourd’hui, le monde associatif souffre ; il souffre de la crise économique, il souffre du manque de bénévoles, il souffre du manque de reconnaissance.
Je le dis souvent, quitte à être redondant, mais j’y crois profondément : oui les associations ont un rôle de service public ! Je crois aux associations qui ne seraient pas des simples gestionnaires, de simples exécutants de commandes publiques mais des associations qui sauraient dialoguer avec les financeurs, dialoguer pour, non pas s’opposer, mais faire progresser. Que chacun apporte son expertise, quelle que soit la taille de l’association est signe de richesse ! J’y crois parce que, président associatif, je suis sur le terrain que ce soit en Ile-de-France ou en province, depuis 20 ans. Je constate l’efficacité et l’efficience de l’action associative et optimiste de nature, je sais que le monde associatif saura se réformer et avancer, conscient qu’il est de son rôle de transformateur social.
Au Crips, dans les buts que nous poursuivons, dans ce plaidoyer, non politique, mais en direction de l’individu, de l’Autre, il nous faut encore plus et toujours plus nous intégrer dans les réseaux et dans le champ des acteurs sociétaux ; je pense notamment aux organismes de jeunesse, aux réseaux d’éducation nationale, aux associations de parents, aux associations d’éducation populaire, des structures où le Crips peut insuffler, contribuer à insuffler toujours plus ou faire se développer une approche efficace et humaine d’éducation à la santé. Nous devons sortir de notre zone de « confort » - j’utilise ce mot sans être péjoratif - que constitue nos partenaires habituels. Il nous faut aller plus loin : si nous pensons avoir raison - et je le pense – il ne faut pas en avoir honte mais au contraire, valoriser notre approche de santé et de citoyenneté.
C’est en cela que nous pourrons maximiser notre impact sociétal et être ainsi le plus utile possible aux franciliens et à la société en générale.
Jean-Luc Romero-Michel
Message de Jean-Luc Romero-Michel
Président d’honneur d’HF Prévention
Président d’Elus Locaux Contre le Sida et du Crips Île-de-France
Mesdames, messieurs,
Chers amis,
Voilà bien une application que nous devons obligatoirement avoir sur notre smartphone ! Une vraie application de santé publique, « fun » tout autant qu’utile, s’inscrivant pleinement dans les besoins et les habitudes de vie des franciliens.
Depuis plusieurs années, je défends la gratuité du préservatif, que ce soit pour les personnes séropositives ou pour les personnes à faibles revenus (rendre gratuit ou remboursable quelque chose qui permet d’éviter une maladie obstinément mortelle, cela mérite au moins de mettre l’idée en débat, non ?), alors je ne peux que souscrire à 100% à cet outil destiné à faciliter l’accessibilité aux outils de prévention et au dépistage.
Alors que la région Île-de-France regroupe la moitié des nouvelles contaminations annuelles au VIH, alors que 50.000 personnes en France ignorent leur séropositivité, alors qu’un étudiant sur trois déclare ne jamais utiliser de préservatifs, nous devons juger cet outil, non pas seulement utile, mais réellement indispensable.
Je veux ici mettre en exergue le partenariat très constructif mis en place entre HF Prévention, son président Jérôme André et MSD : efficacité, impact sociétal, utilité et esthétisme, tout cela réunit dans un même outil, cela mérite de le souligner et de l’apprécier à sa juste valeur ! C’est une application de santé publique que nous devons toutes et tous promouvoir. De mon côté, je m’y engage aussi bien en ma qualité de président associatif que d’élu.
Je ne peux bien évidemment pas terminer ce message sans saluer la nouvelle marraine d’HF Prévention : Marina Carrère d'Encausse, une personnalité que nous connaissons tous tant pour son humanité que pour son engagement ! Merci à elle de s’investir dans la lute contre le VIH/sida, un combat pour la vie, l’égalité et la dignité.
Chers amis,
Décidément, plus que jamais, l’Angleterre mérite ce surnom de Perfide Albion qui remonterait à la bataille d’Azincourt. Auriez-vous manqué à un quelconque devoir chevaleresque ? Non, pas cette fois. Vous êtes seulement en train de gagner des batailles toujours si difficiles chez nous, pourtant pays des Droits de l’Homme. Sur le chemin de la liberté, si tortueux, vous avez en fait une bonne avance sur nous.
En effet, la Grande-Bretagne qui semble, vue de l’autre côté du Channel, la gardienne de toutes les traditions, n’en finit plus de sombrer dans une tourmente réformatrice, presque anarchiste. Pardon, je plaisante…
Car après avoir aboli la chasse à courre en 2005, vous venez de légaliser le mariage pour les couples de même sexe – sans que cela cause de troubles dans le pays comme cela fut le cas chez nous avec un déferlement homophobe – et vous vous apprêtez à légaliser le suicide assisté.
Le militant que je suis ne peut que saluer ces performances et vous dire mon respect et mon admiration pour le travail accompli. J’en profite pour féliciter les membres de Dignity in Dying pour votre remarquable travail.
Rappelez-vous. J’étais venu vous voir en mai 2013. Il y a un an. C’est d’ailleurs toujours au moment de mon stage linguistique londonien et j’espère que vous noterez l’amélioration de mon expression anglaise. Même si je conserve ce maudit accent français. Pardonnez-moi de maltraiter votre belle langue.
J’étais venu vous dire notre espoir d’obtenir, après l’élection de François Hollande à la présidence de la République – souvenez-vous que nous avons coupé la tête de Louis XVI ! – conformément à son engagement de campagne, une loi de liberté autorisant une aide active à mourir. Je vous avais expliqué les moyens que nous déployions alors pour le soutenir et maintenir la pression.
Il semble pourtant qu’il lui soit difficile de tenir son engagement de campagne.Et plus de deux ans après son élection, rien ne bouge, rien ne se concrétise. Ses électeurs se sentent trompés. Cocus.
Pourtant, de commissions en rapports, de jurys citoyens en études, la question de la fin de vie mobilise toujours plus : les technocrates – qui rendent des avis souvent défavorables – et les Français – qui rendent toujours des avis favorables.
En France, nous vivons dans un pays dans lequel 94% des citoyens se déclarent favorables à la légalisation de l’euthanasie. 60% des médecins se déclarent favorables à l’euthanasie. Mais le Parlement, lui, ne se saisit pas encore de la question, pétrifiés que sont certains élus à l’idée de mettre dans la rue quelques manifestants ultraconservateurs, nostalgiques d’une époque où l’église catholique romaine décidait de notre vie, de la naissance à la mort, en passant par le bûcher des sorcières et les indulgences. Je comprends mieux à présent que, grâce à Henri VIII, vous ayez abandonné le Vatican.
Le hasard fait bien les choses. Alors que j’étudie l’anglais cette semaine à Londres, se déroule l’assemblée générale de Dignity in Dying, l’association anglaise sœur de l’ADMD.
Comme l’année dernière, j’y ai été invité à intervenir dans une table ronde sur la situation du droit de mourir dans la dignité en France. Après une journée et demie de cours, je pourrai déjà tester mes premier progrès d’anglais !
Il n’y a pas d’âge pour apprendre.
Aujourd’hui, ne pas parler correctement anglais est un handicap dans la vie politique, associative et professionnelle. Membre de la commission internationale de la région Ile-de-France, chargé des questions liées au sida ou à la santé, j’ai régulièrement besoin de communiquer en anglais. De même, dans mes combats contre le sida et pour le droit de mourir dans la dignité, l’anglais est devenu indispensable.
Durant une semaine, je vais donc reprendre le chemin de l’école pur espérer devenir « more fluent » en anglais… Don’t laugh !
Depuis notre mariage, je n’étais plus allé à Londres. Aujourd’hui, j’y retourne pour … prendre des cours d’anglais… Ne riez pas !
La directrice de GNP+, Suzette Moses-Burton nous recevra aujourd’hui pour présenter les actons de GNP+ aux Pays-Bas et faire visiter ses structures.
Il sera important pour nous de comparer les différentes approches entre la France et les Pays-Bas sur la question de la lutte contre le sida et la réduction des risques chez les usagers des drogues.
Je profiterai de mon peu de temps libre lors de mon déplacement à Amsterdam pour rencontrer dans la soirée Aycke Smook, président de la fédération européenne des ADMD (RTD-E).
Au moment où la France attend un projet de loi sur la fin de vie, nous pourrons évoquer la situation européenne sur le sujet.
Ce jeudi, je serai avec le directeur opérationnel du Crips à Amsterdam pour rencontrer les responsables de l’association Correlation Network/ Fondation De Regenboog Groep.
Ce sera l’occasion pour nous d’évoquer la manière dont les Pays-Bas gèrent les problèmes d’addiction et de lutte contre le sida au moment où le Crips prépare pour septembre une campagne grand public sur la réduction des risques à destination des usages de drogue.