Je rejoins le groupe RAGEP à la région
Depuis plusieurs années, je n’ai jamais caché mes divergences sur bien des sujets avec l’actuelle UMP. Franchises médicales, absence d’évolution sur l’euthanasie, lutte conte les discriminations et l’égalité insuffisante, absence de paroles fortes sur le sida, fichier Edvige encore récemment, etc…. J’en tire aujourd’hui les conclusions en quittant le groupe majorité présidentielle pour rejoindre le groupe « RAGEP » qui se crée aujourd’hui à l’occasion de la session du Conseil régional d’Ile-de-France. Un changement difficile pour moi qui depuis mes 17 ans, ai toujours été un militant gaulliste progressiste au RPR puis à l’UMP jusque 2005. Mais, il faut un jour être en accord entre son discours et ses actes.
Ce groupe, composé pour la moitié des anciens membres du groupe des Radicaux de Gauche, m’intègre en tant qu’élu de progrès qui est désormais l’intitulé de ce nouveau groupe.
Le gouvernement a intégré des élus de gauche. Moi je fais le chemin inverse tout en continuant à être membre d’Aujourd’hui, Autrement, parti du centre que j’ai créé et qui est désormais présidé par mon ami Jonathan Denis. Pour moi, et comme le démontrent les événements récents - élus de gauche au gouvernement, membres du MODEM dans des municipalités de droite et de gauche -, les clivages politiques anciens n’ont maintenant plus de sens. Le groupe UMP à la région, depuis déjà un an, ne s’intéresse qu’aux futures élections plutôt que de jouer un rôle d’opposant constructif. Alors que les élections régionales n’auront lieu que dans 18 mois, seule cette perspective semble intéresser l’opposition au Conseil régional - la position vis à vis du SDRIF qui doit être adoptée aujourd’hui le prouve encore. Alors que le Conseil économique et social régional - qu’on ne peut soupçonner d’être un suppôt de la gauche ! - vient de rendre un avis favorable au SDRIF, l’UMP se bat pourtant contre un texte équilibré important pour notre région… dans le seul objectif de faire un coup politique.
Je ne partage pas cette stratégie politicienne comme je ne peux plus accepter qu’on ne soutienne pas les emplois tremplins qui sont, non seulement utiles pour bien des personnes en difficulté, mais indispensables pour les associations franciliennes qui sont confrontées aux baisses des subventions d’Etat.
Je reste donc un homme libre mais qui refuse aujourd’hui de jouer la politique du pire au détriment des Franciliens, qui veut faire de la politique autrement.
Comme tous les Parisiens, j’aime ma ville. Je l’aime tant que j’ai toutes les ambitions pour elle. Je veux aussi vivre dans une ville tolérante ouverte et qui vive avec son temps, qui ait même un temps d’avance... C’est pourquoi sans hésitation, dimanche prochain, je voterai Bertrand Delanoë !
Il faut reconnaître que l’énergie et la force de conviction de la chancelière allemand et surtout du président français , Nicolas Sarkozy ont en partie payé , car les pays de l’Union Européenne ont accepté l’éventualité d’un traité simplifié. Car , ne nous y trompons pas , ce traité simplifié si ardemment défendu par notre président n’est pas encore adopté définitivement. Mais il est sur de bons rails.
Mais qui est vraiment Mme Royal ? Tous les jours amène son lot de surprises.
Les électeurs du 12ème arrondissement ont élu pour la première fois depuis 1958 une députée socialiste, Sandrine Mazetier. Son score, dans cette circonscription de centre droit , est sans appel puisque plus de 10 points la sépare de son adversaire. J’adresse à cette occasion mes félicitations républicaines à notre nouvelle députée même si je fus son adversaire au 1er tour.