paris - Page 105
-
-
Merci à Clin d’Orgueil et à Jérôme Lamy !
Le mensuel gratuit du centre de Paris me consacre une longue interview de trois pages dans son numéro de septembre-octobre. Je voulais remercier tout particulièrement son rédacteur en chef Jérôme Lamy qui dans son édition déclare carrément que « Jean-Luc Romero est notre plus belle rencontre depuis l’aventure Clin d’Orgueil. » Un compliment qui me va, vous l’imaginez, droit au cœur ! Merci Jérôme.
-
Invité du Journal de la santé le 19 octobre à 13h30 sur France 5
Je serai l’invité du journal de la santé sur France 5 demain lundi 19 octobre 2009 à 13h30 pour évoquer mon livre « Les voleurs de liberté » paru chez Florent Massot. Au cours de l’interview, seront évoqués la question de la fin de vie en France et le débat sur l’euthanasie.
-
A Paris, on se Pacse beaucoup !
Alors que le Pacs fête ses 10 ans, plus de 530.000 personnes s’étaient déjà pacsés à fin décembre 2008. A Paris, ce sont 33.678 Pacs qui ont été conclus dont 17,3% par des homosexuels.
Le PaCS est un tel succès dans la capitale qu’il rejoint le nombre des mariages : 9379 mariages contre 7427 PaCS en 2008. Mieux, depuis début 2009, a-t-on appris dans Le Parisien, le 11ème arrondissement célèbre plus de PaCS (583) que de mariages (521).
Ces chiffres montrent que le Pacs est désormais un mode d’union largement plébiscité par les Français. C’est une réponse cinglante à celles et à ceux qui l’ont combattu violemment. Dommage qu’à Paris, une partie des élus de droite refusent toujours que des cérémonies aient lieu en mairie ! Car se pacser au tribunal, ce n’est pas très glamour. Surtout dans la ville lumière !
-
Dans « On en parle à Paris » sur France 3 IDF dimanche à 11h30
Je serai l’un des invités de Paul Wermus pour son émission « On en parle à Paris » sur France 3 Ile-de-France-Centre dimanche 18 octobre à 11h30. A dimanche !
Lien permanent Catégories : Agenda, Livre "Les Voleurs de Liberté", Medias, Paris Autrement 1 commentaire -
Sur Générations [FM 88.2] ce soir à 19h00
A peine rentré de Frankfort, je participerai ce dimanche de 19 à 20 heures à l’émission « Générations citoyens » sur la radio francilienne « Générations » que vous pouvez capter en FM 88,2 ou sur leur site Internet en cliquant ici. Aux côtés de Brahim Naït-Balk, auteur d’un très beau livre « un Homo dans la cité », et de la rappeuse Black Barbie.
Nous répondrons aux questions de Chloé et Raphäl et évoquerons l’homosexualité en banlieue, la politique, mais aussi nos parcours et bien sûr mon dernier livre « les voleurs de liberté. »
-
1 milliards d’euros à la charge des ménages en 2010
On nous dit que les impôts n’augmenteront pas en 2010. La réalité est bien sûr toute différente notamment, et je tiens à le répéter, pour les plus vulnérables d’entre nous, les malades atteints d’ALD30.
Tel un poème de Prévert, voici l’énumération des montants des prélèvements presque certains : 200 millions grâce à l’augmentation du forfait hospitalier, 100 millions avec le déremboursement de médicaments dont ceux contre la douleur (!!!), 110 millions pour l’éventuelle fiscalisation des indemnités d’accident du travail, 50 millions sur les indemnités de départ volontaire en retraite, puis 270 millions sur l’assurance vie, et là, plus logique 110 millions sur les plus-values mobilières. Une adition un peu salée qu’on tente de nous cacher… sans oublier l’augmentation de la fiscalité locale.
-
"Les Voleurs de liberté", sélection FNAC Halles
-
Suivre les travaux du Tramway des maréchaux
Comme toutes celles et tous ceux qui vivent sur les maréchaux entre la Porte D’Ivry et la Porte de la Chapelle, je vis au quotidien les travaux du prolongement de la ligne T3 du tramway. Cet été, ce fut parfois dur avec des travaux bruyants qui duraient une partie de la nuit. Mais c’est ainsi : impossible d’avoir une telle infrastructure sans faire de travaux…
Une bonne idée à mettre au compte de la région Ile-de-France et de la mairie de Paris, un site nous permet de suivre presque en live les travaux de notre futur ligne de tram. Vous pouvez vous y connecter en cliquant ici. -
Affluence à la signature des "Voleurs de Liberté" à Paris
Plus de 130 personnes et 90 livres signés pour la 1ère dédicace des "Voleurs de liberté" à Paris à la Belle Hortense. Un nombre de livres signés rares selon le libraire. Et même la maire du 4ème ardt, Dominique Bertinotti, a tenu à venir me saluer. Merci à toutes et tous pour ce beau moment et bonne lecture. Merci aussi à celles et ceux qui m'ont gâté en m'amenant tant de chocolat !!!!
-
Trop d’attente pour les IVG à Paris !
13.700 IVG sont pratiquées annuellement à Paris et le délai d’accès à l’IVG est de 15 jours, c’est-à-dire du triple de ce que recommande la Haute autorité de santé. Il y a quelques années, la région Ile-de-France s’est mobilisée sur les questions de contraception et sur l’accès difficile à l’IVG dans notre région. J’étais d’ailleurs intervenu dans le débat lançant notre mobilisation.
Aujourd’hui, force est de constater qu’il devient de plus en plus difficile pour une femme de pouvoir avorter. En dix ans, le nombre de structures est passé de 34 à 20 rendant ainsi l’accès à l’IVG de plus en plus problématique. Il serait temps que l’Etat s’en inquiète et assure l’accès à l’IVG pour les femmes qui le demandent… -
Extraits des voleurs de Liberté
Je vous donne de nouveaux extraits de mon nouveau livre « Les Voleurs de liberté. » Ces nouveaux morceaux choisis sont consacrés à ce lui qui s’oppose à toute évolution de la loi sur la fin de vie, le bon docteur Leonetti.
Jean Leonetti
« Depuis le début de ce livre, j’évoque souvent le bon docteur Leonetti. Comment pourrait-il en être autrement ?
Il est celui à qui gouvernement et Parlement confient toutes les missions sur la fin de vie… Et bien d’autres !
Sur ce sujet, il est devenu incontournable. Il ne peut donc être que le « héros » malgré lui de ce livre…!
Peut-être est-il bon que je précise que je n’ai évidemment aucune acrimonie, ni aucun différend personnel avec l’homme.
Au contraire, je le trouve plutôt sympathique.
En revanche, je lui reproche d’être autiste et de ne pas entendre les Français sur cette question. Feignant d’avoir des incertitudes, il est en fait bourré de certitudes, notamment lorsqu’il prétend que sa loi résout presque toutes les situations de fin de vie difficile. Et qu’elle serait même la meilleure du monde !
Sur l’euthanasie, qu’il combat, il avance trop souvent masqué, comme lorsqu’il lançait sa deuxième mission parlementaire et qu’il feignait n’avoir aucun a priori sur les conclusions de son travail.
Je lui reproche aussi de ne pas oser assumer ses positions conservatrices sur les questions de société. Ce n’est pas un crime en démocratie d’être conservateur.
Enfin, il réagit toujours en défenseur d’une corporation – les médecins – et d’une vision religieuse de la société tout en proclamant, à longueur de discours, qu’il est laïc. »
« Dans quelle sorte de démocratie sommes-nous ? A-t-on déjà vu un instituteur évaluer ses cours, un étudiant corriger ses copies d’examen ? Eh bien, c’est pourtant ce qu’a fait M. Leonetti en notant sa propre copie de 2005 ! Il est choquant que M. Leonetti évalue lui-même la loi qu’il a élaborée. Mais il est aussi surprenant que le Premier ministre et le président de l’Assemblée nationale aient pris la décision de le nommer pour cette mission qui nécessitait recul et objectivité.
Mais bien sûr, cela était mûrement réfléchi, car choisir le père de la précédente loi leur garantissait qu’il ne proposerait aucune révolution. Qu’il ne proposerait surtout pas la légalisation de l’euthanasie. On calmait l’opinion émue par le suicide de Chantal Sébire tout en ayant la garantie que rien ne changerait ! Une belle leçon de cynisme politique.
D’ailleurs, les mêmes ou presque ont tellement été satisfaits du statu quo sur la fin de vie qu’ils ont redonné, coup sur coup, deux missions sensibles à M. Leonetti, l’une sur la révision des lois bioéthiques, l’autre sur le statut du beau-parent. Sur cette dernière question, on est au moins sûr que les familles homoparentales que voulait enfin reconnaître Nadine Morano et qui comptent entre 30 000 et 100 000 enfants resteront dans leur clandestinité. Et là, les droits de l’enfant, tout le monde s’en moque ! »
-
Bureau national d’ELCS
Ce soir se déroule le bureau national d’Elus Locaux Contre le Sida. Si en ce moment, la sortie de mon livre et l’ADMD occupent beaucoup de mon temps libre, je n’en oublie pas pour autant mon combat collectif contre le sida.
Le bureau d’ELCS de ce soir va surtout s’atteler à préparer nos 14èmes Etats généraux qui se dérouleront, cette année, au Conseil régional d’Ile-de-France, le 25 novembre et bien sûr le 1er décembre, journée mondiale contre le sida. -
5 jours de présentation des « voleurs de liberté » en photos
Quelques photos du lancement de mon nouveau livre « les voleurs de liberté » paru chez Florent Massot et en librairie depuis mercredi dernier : interviews pour Métro, France soir, France Bleu, Ouest France, RMC, réunions et dédicaces. Et à mercredi pour la 1ère dédicace à Paris !
-
1ère dédicace à Paris le 23 septembre à la Belle Hortense
Après avoir déjà dédicacé « Les Voleurs de liberté », au Creusot et à Saint-Lô, ce sera à Paris que je me plierai à ce sympathique exercice. C’est dans le Marais – promis, je ne l’ai pas fait volontairement, bien que… - que je retrouverai celles et ceux qui souhaitent me rencontrer pour faire dédicacer mon nouveau livre ou pour, tout simplement, échanger. La dédicace aura donc lieu le mercredi 23 septembre de 18 à 20h30 à la librairie « la Belle Hortense » - 31, rue vieille du Temple dans le 4ème arrondissement de Paris. A mercredi !
-
Extrait des "Voleurs de Liberté" consacré à Hubert
Après vous avoir donné la semaine dernière des extraits évoquant la genèse de mon engagement dans le combat pour une mort douce, je vous reproduis aujourd’hui un nouveau passage de mon livre « les voleurs de liberté » consacré aujourd’hui à celui qui fut mon premier amour et qui est mort du sida en 1994.
« Mais pourrais-je jamais oublier les derniers jours d’Hubert, celui qui fut mon premier grand amour ? Celui qui fut, comme le dit magnifiquement le poète Auden, « mon Nord, mon Sud, mon Est et mon Ouest, Ma semaine de travail et mon repos du dimanche ». Je n’oublierai jamais les souffrances qui venaient crisper son visage émacié, ce visage que je chérissais tant. Je n’oublierai jamais ses prières pour être soulagé et enfin délivré de cette torture. En 1994, j’aurais bien été incapable d’assumer un tel acte. Lâche que j’étais. Mais lâche aussi qu’était notre société.
Aujourd’hui, je n’accepterais plus qu’on l’opère pour rien, en pleine agonie. Je ne tolérerais plus qu’il serve à des expérimentations. Je ne le laisserais plus mourir comme cela. Je me battrais pour lui offrir la paix. Tant de proches lui ont succédé dans la mort, et toujours autant de souffrances. Toujours autant de cris de douleurs. De râles insupportables.
Alors que ces absences auraient dû me détruire, me mettre à terre, m’ôter toute foi en l’avenir, me conduire à la folie ou à la haine, elles me servent aujourd’hui de tuteur. Chacun de mes morts est une raison de me lever, de marcher, de militer, de revendiquer, de combattre pour la justice. » -
Vidéo d’Aziz sur les voleurs de liberté
Un sympathisant de mes combats, Aziz, a eu la gentillesse de faire cette petite vidéo sur Youtube à l’occasion de la sortie des voleurs de liberté. Qu’il en soit chaleureusement remercié...
-
Podcast de lancement des "Voleurs de liberté"
-
Sortie officielle des « Voleurs de Liberté »
Et bien voilà, après de longues nuits d’écriture juste avant l‘été, un été de corrections, sort aujourd’hui mon sixième livre : « Les voleurs de liberté – j’ai choisi de mourir dans la dignité : on ne me volera pas mon ultime liberté ! »
C’est toujours un moment d’émotion importante pour un auteur de voir le produit de son travail, de sa réflexion et aussi une part de sa vie être soumise à l’avis des lecteurs. C’est une mise à nue.
Pour vous fidèles lecteurs de mon blog, voici dessous la couverture les deux paragraphes d’ouverture de cet essai.
« Je suis un survivant.
Je vis avec le sida depuis plus de 20 ans – 24 ans exactement. Au fil des ans, ce virus, c’est un peu devenu mon locataire indésirable, locataire que je ne pourrai pas mettre dehors à la fin de la trêve hivernale. C’est aussi, paradoxalement, et parce qu’à défaut de le vaincre, j’ai réussi à le dompter, un moteur, une source d’énergie, le fil conducteur – tristement conducteur – de mon action.
Quand j’ai appris ma séropositivité en septembre 1987, le monde s’effondrait. J’ai cru que je ne connaîtrais jamais mes 30 ans. L’avenir était un mot à bannir. J’avais alors l’étrange et désagréable sentiment que tout le monde me regardait comme un moribond. Un être presque parti… »
-
Communiqué de l'ADMD du 7 septembre
Alors que le Gouvernement se cache derrière son plan antidouleurs pour refuser la légalisation de l’aide active à mourir, les masques tombent et dévoilent une triste équation : douleur = rédemption
Ces dernières années, les pouvoirs publics ont indiqué aux Français que la fin de vie n’était pas un problème et que, contrairement au souhait de 86,3% d’entre eux (sondage BVA de mai 2009), la légalisation de l’euthanasie ne serait pas débattue car la douleur était entièrement prise en charge. « En France, on ne souffre plus », nous disait-on.
Outre le fait que cette assertion est fausse – ceux qui ont survécu à une maladie grave le savent – et qu’elle ne prend pas en considération la douleur morale et psychologique de certaines situations de fin de vie, nous apprenons que pour combler le déficit de la sécurité sociale il est envisagé une diminution du remboursement, non compensée par les mutuelles, de l’aspirine et du paracétamol, « médicaments de prescription facultative », nous dit-on.
Comment lutter efficacement contre la douleur si les patients en fin de vie ne peuvent plus se payer ces médicaments, seule solution pour atténuer les affres de la fin de vie compte tenu de notre législation actuelle ?
On voit bien là que la situation de fin de vie n’est pas la préoccupation des pouvoirs publics qui considèrent probablement que douleur = rédemption. Est-ce que le rapprochement de certains responsables politiques avec les chrétiens-démocrates de Christine Boutin et avec le MPF de Philippe de Villiers y est pour quelque chose ?
Toujours est-il qu’en France, contrairement à ce qui se passe en Belgique, aux Pays-Bas ou au Luxembourg, la fin de vie sera plus que jamais une épreuve épouvantable : pas de possibilité d’accélérer humainement un processus irréversible et accès aux antidouleurs réservé aux plus riches.
L’ADMD, par la voix de son président, Jean-Luc Romero, demande au Gouvernement de renoncer à son projet de déremboursement des antidouleurs et renouvelle sa demande d’un débat général sur les moyens actuels de prise en charge de la douleur ainsi que sur la fin de vie, sans exclure l’aide active à mourir.