Invité de France Bleu Gard à 7H50
A l'occasion de ma réunion publique ADMD à Nîmes, je serai l'invité de la rédaction de France Bleu Gard à 7h50 pour évoquer la question de la fin de vie.
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A l'occasion de ma réunion publique ADMD à Nîmes, je serai l'invité de la rédaction de France Bleu Gard à 7h50 pour évoquer la question de la fin de vie.
Beaucoup d'hommes l'oublient mais le cancer du sein les concerne aussi.
Certes peu de cas... Mais quand même 500 hommes concernés tous les ans dans notre pays - 1% des cancers du sein.
Le cancer du sein c'est donc l'affaire de toutes bien sûr, mais aussi de ... tous !
#OctobreRose2018 #cancerdusein
Ce mercredi, à 19H00, je participerai à l'apéro-débat sur la fin de vie organisé par les Audacieuses et Audacieux au Cochon à l'oreille.
Ce mercredi se déroulera la commission permanente de la région Ile-de-France qui individualise notamment les subventions.
Avec les élus membres de la commission culture, j'irai présenter le Pass Culture de Paris 12 aux personnes hébergées dans le Centre du Bastion de Bercy.
Le Pass culture, qui permet l'accès à la culture pour toutes et pour tous, c'est déjà 9000 titulaires à Paris 12... Et c'est gratuit !
Avec la maire de Paris 12, nous rencontrerons aujourd'hui la talentueuse artiste engagée Ariane Mnouchkine. On l'oublie souvent mais le théâtre du soleil se situe à la Cartoucherie qui est dans le ... 12ème arrondissement.
Ce soir, à 19H, la maire Catherine Baratti-Elbaz, entourée de l'équipe municipale, présentera le compte-rendu du mandat de Paris 12. On vous y attend nombreuses et nombreux !
Député.e.s, mettez fin aux discriminations qui touchent les personnes homosexuelles dans l'accès au don du sang !
La commission des Affaires sociales a adopté un amendement mettant fin à une discrimination subie par les homosexuel.le.s dans l’accès au don du sang. Concrètement aujourd’hui encore, une personne homosexuelle qui a eu un ou plusieurs rapports avec un individu de son sexe doit attendre douze mois avant de pouvoir donner son sang, alors même que pour les hétérosexuel.le.s, la contre-indication est de quatre mois en cas de nouveau partenaire*. Une discrimination à peine voilée qui pourrait bientôt tomber car l’amendement en question, déposé par le socialiste Hervé Saulignac, doit encore être adopté en séance publique ce jeudi 11 octobre à l’occasion de l’examen de la proposition de loi "visant à la consolidation du modèle français du don du sang."
Aucun fondement médical
Cette période d’abstinence demandée aux homosexuel.le.s est complètement disproportionnée, au vu des techniques de dépistage récemment développées. Il suffit en effet que de 10 à 12 jours, période dite de la « fenêtre silencieuse », pour que le VIH puisse être détecté dans l’organisme, 30 fois moins que ce qui est demandé aux LGBT. Conscientes de cela, l’Espagne et l’Italie dès 2001 excluaient du don du sang pour une période déterminée tous ceux et toutes celles qui avaient des comportements à risques sans distinguer ente hétéros et homos. Aucun scandale de sang contaminé n’a été relayé depuis.
Ce passage, au gré de l’arrêté du 5 avril 2016 fixant les critères de sélection des donneurs de sang, d’une exclusion à vie à une contre-indication de douze mois pour les personnes homosexuelles n’est par ailleurs que pure hypocrisie, puisque ce sont en réalité 93,8% de cette population qui est écartée du don du sang[1]. Il s’agit donc encore une fois d’une exclusion à peine masquée des personnes homosexuelles du don du sang.
Mobilisation pour la levée d’une discrimination qui ne dit pas son nom
Dès 2002 déjà, le Comité national consultatif d’éthique estimait que si « le principe de sécurité doit être un principe absolu, il ne pouvait servir à justifier un traitement discriminatoire. » Sur ma saisine et celle d’Élus locaux contre le Sida (ELCS), le 6 février 2006, la Halde considérait que « la décision d’exclusion définitive du don du sang d’une personne doit être prise sur la base des risques liés à son comportement » et, en juillet 2006, Xavier Bertrand, alors ministre de la santé, demandait qu’on transforme l’interdiction faite à un groupe en une interdiction pour des comportements. Mais son administration ne suivra pas.
Députés, prenez vos responsabilités !
L’heure est aux responsabilités. Une responsabilité d’abord vis-à-vis des receveurs. Ces dernières années l’Établissement français du sang (EFS) n’a cessé de diffuser à des intervalles courtes des messages d’alerte annonçant une possible pénurie. Dans ce contexte, il est mal venu de refuser l’accès au don du sang à des personnes homosexuelles ne présentant pas de comportements à risque. Les quatre mois d’abstinence demandés aux hétérosexuel.le.s (en cas de nouveau partenaire) sont déjà bien supérieurs aux douze jours de la fenêtre silencieuse. En outre, ouvrir le don du sang à des personnes homosexuelles dans les mêmes conditions que les hétérosexuel.le.s permettrait d’accroitre de façon non-négligeable l’approvisionnement nécessaire en produits sanguins. D’après les estimations de la Direction générale de la santé (DGS), le passage d’une exclusion définitive à une contre-indication de douze mois pour les personnes homosexuelles pourrait avoir déjà permis à l’EFS de gagner trois jours d’autosuffisance supplémentaires. Imaginez ce que ce serait si l’on changeait enfin de paradigme pour prendre enfin en compte les comportements à risque plutôt que les populations à risque… des pénuries très certainement moins nombreuses !
Députés, vous avez également une responsabilité vis-à-vis des LGBT car en laissant la loi inchangée, vous acceptez d’une certaine façon que l’on présume séropositive toute une population. Et cela n’est pas sans nourrir l’homophobie qui se manifeste de plus en plus dans nos rues. Pas plus tard qu’hier, un couple homosexuel était passé à tabac dans le 19èmearrondissement de Paris.
Députés, de tous bords, le temps est venu de faire face à vos responsabilités et de mettre fin à une discrimination qui n’a que trop longtemps été admise sous couvert médical. Soyez nombreux à voter pour cet amendement de raison jeudi 11 octobre !
[1]Annie VELTER et Alice BOUYSSOU-MICHEL, « Relations stables et comportements sexuels à risques : enquête Anrs presse gay 2004 », in Sexualité, relations et prévention chez les homosexuels masculins : un nouveau rapport au risque, Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales, 2007. Disponible à ce lien : < http://doc.hubsante.org/doc_num.php?explnum_id=4276>
* Pour les personnes hétérosexuelles, le monopartenariat permet de donner son sang. En cas de nouveau partenaire, il faut être abstinent pendant 4 mois.
Je serai l'invité de "Le Grand JT des faits divers" sur CNEWS à 14H00 pour évoquer la recrudescence des faits divers liés aux LGBTQIphobies.
Longue journée militante à Montpellier pour les adhérents de l'ADMD - et pour moi :) - entre l'assemblée générale le matin et notre réunion publique l'après-midi.
Plus que jamais, nous devons être mobilisés pour obtenir une loi d'Ultime Liberté et nous le prouverons encore aujourd'hui!
Une immense icône de la chanson française nous a quittés.
Je pense à l'artiste de génie dont les chansons ont jalonné nos vies.
Merci tout particulièrement pour "Comme ils disent...", ode à l'acceptation, que Charles Aznavour chantait courageusement alors que la France classait homosexualité dans les maladies mentales et la pénalisait encore...
Bonjour Brigitte, Bonjour à votre invitée Anne-Clotilde Ziégler et à tous les auditeurs,
Heureux de vous retrouver pour ce rendez-vous désormais hebdomadaire.
Si vous le voulez bien, je termine aujourd’hui sur la succession de coming out auxquels nous avons assistés dans le monde politique ces derniers mois et donc sur la relation de nos élus à l’homosexualité et plus généralement à la question LGBTQI.
A celles et à ceux qui n’ont pas suivi ma chronique, la semaine dernière, je rappelle qu’en 1960, l’homosexualité était un fléau social pour nos parlementaires puis dès 1968, une maladie mentale. Et cela durera jusque 1981.
On sent que ces derniers mois, le rapport compliqué des responsables politiques avec l’homosexualité évolue. Enfin !
Il est vrai que, depuis les dernières élections, de plus en plus d’élus de droite, de gauche et même d’extrême-droite ont fait leur coming out.
Ce qui ne se dit pas n’existe pas dans le champ politique. Pendant longtemps, il a été tabou, en France, de parler de son homosexualité et peu d’élus ont osé faire, ces 30 dernières années, ce qu’on appelle un coming out, c’est-à-dire sortir du placard en assumant publiquement son homosexualité.
Le premier coming outmédiatique d’une personnalité politique importante ne se fera vraiment en France qu’en 1997 - il y a à peine plus de 20 ans -, avec l’ancien ministre et maire de Pau, André Labarrère.
A 70 ans, celui qui ne voulait pas dire son homosexualité du vivant de sa mère, écrira même un roman à clés « Le bal des célibataires. »
J’ai eu la chance de connaître cet homme plein d’humour et il ne regrettera jamais d’avoir été ce courageux pionnier.
En 1998, nous sommes en pleins débats sur le PACS. Bertrand Delanoë, candidat à la mairie de Paris, décide de faire son coming out dans l‘émission Zone Interdite sur M6.
Il le fera avec une grande pudeur et refusera d’y revenir, excepté pour le documentaire Homopoliticus que nous avions écrit avec Alex Dzerdz.
Cette déclaration de celui qui va devenir le premier maire officiellement gay de la capitale aura beaucoup d’impact alors que les parlementaires s’écharpent sur le PaCS au Parlement.
En 1999, c’est Françoise Gaspard, députée-maire de Dreux, qui révélera son homosexualité devenant ainsi la première femme parlementaire à le faire.
Depuis, on remarquera les coming out souvent médiatique de Christophe Girard, Philippe Meynard, Roger Karoutchi, Bruno Julliard, Franck Riester, Luc Carvounas, et quelques autres.
Mais durant les dernières législatures, il n’y avait jamais plus de deux ou trois députés officiellement gay. Une seule sénatrice lesbienne Corinne Bouchoux sous le pécédent Sénat. Aucun élu transgenre.
Avec cette nouvelle élection législative, il y a un plus d’un an, quelque chose a changé.
Aujourd’hui, sept députés sont officiellement gays – on triple le nombre ! - et une députée, Laurence Venceunebrock-Mialon, devient la deuxième femme de l’histoire de l’Assemblée nationale à dire son homosexualité.
A noter, et c’est cela qui est vraiment nouveau, qu’il y a désormais des députés LGBT de gauche mais aussi de droite. Et étonnant, mais vrai, deux députés sont issus du parti de Marine le Pen.
Enfin et, pour la première fois, un groupe d’études sur les questions LGBTQI a été créé à l’Assemblée et réunit une quinzaine de députés sur… 577…
Je relativiserai cependant car de tels groupes existent depuis bien longtemps dans les Parlements qui nous entourent.
Et puis, surtout, ce mouvement est encore bien timide comparé aux démocraties voisines.
Par exemple, en Grande-Bretagne, 45 députés ont dit leur homosexualité… Presque 9 fois plus qu’en France…
On a donc encore du chemin à faire, mais nous venions de loin.
En tous cas et incontestablement, ces coming out sont utiles et exemplaires.
A mardi prochain…
Ce jeudi après-midi, j'interviendrai au 9ème Congrès des usagers qui se tiendra à la Maison des Arts et Métiers. Au nom de l'ADMD, j'y évoquerai la question des directives anticipées mais aussi la fin de vie.