Interview dans Ouest France
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Peu à peu des articles de presse sortent sur l’interdiction de faire des soins de conservation aux personnes séropositives décédées. A ELCS, on se désolait depuis décembre dernier, de voir le peu de réactions à cette situation où le sida est assimilé à la pire des maladies contagieuses alors que c’est une maladie transmissible… Mais depuis la décision du Conseil national du sida, que j’avais saisi, les réactions arrivent et nous avons bon espoir que, dans les semaines qui viennent, le sida soit retiré des maladies contagieuses qui interdisent les soins de conservation pour les morts du sida et obligent à la fermeture immédiate du cercueil. Comme pour l’interdiction de circuler des personnes séropositives, il faut du temps, mais avec de la ténacité les évidences finissent par s’imposer !
Lire l’article de 20 minutes en cliquant ici.
J’animerai une réunion d’ELCS, ce vendredi 17 avril 2009, à 17h30 dans le salon Conti de l’Hôtel de ville. L’occasion, comme dans tous ces déplacements régionaux de faire le point sur la situation du sida et de remobiliser les élus.
Un nouveau sujet de politique politicienne agite le landerneau politique. Soyons honnêtes : ce n’est pas la première préoccupation des Français en cette période de crise.
Mais il ne faut pas pour autant négliger la démocratie, notre bien commun.
La loi oblige à redécouper les circonscriptions électorales. Reconnaissons déjà que le gouvernement ne fait que se conformer à la loi, ce que le gouvernement Jospin n’a pas fait.
Mais, ce n’es pas parce que le PS ne l’a pas fait à temps que le gouvernement actuel peut faire n’importe quoi, c’est-à-dire privilégier les intérêts de l’UMP en supprimant plus de circonscriptions PS que de circonscriptions UMP alors qu’il y a aujourd’hui beaucoup plus de députés UMP. Ce n’est ni logique ni juste.
Le gouvernement ne doit pas faire n’importe quoi, mais en même temps que chacun se rassure. Ce n’est ni le mode de scrutin ni les découpages qui font l’élection. Quand il y a un courant dans un sens ou dans un autre, la volonté des électeurs prime. Pas une raison pour faire n’importe quoi non plus. Découpage, oui. Tripatouillage, non !
Jean Leonetti vient de se voir confier une mission par le Premier ministre : la réflexion sur le statut du beau parent qui avait agité la majorité après les propositions courageuses de Nadine Morano.
En un an. M. Leonetti s’est vu confier trois missions : celle sur la fin de vie, celle sur la révision des lois bioéthiques et donc désormais celle sur le statut du beau-parent. On sait ce qu’il a fait avec la première : il a enterré toute possibilité de faire évoluer la loi sur la fin de vie. Avec la deuxième, il a déjà confisqué le débat qui, à défaut d’être citoyen, sera celui des spécialistes et de l’élite. Avec cette troisième mission, le Premier ministre n’a pas à avoir de craintes : le bon docteur Leonetti ne proposera pas d’étendre le statut de beau parent aux parents homosexuels. Que les milliers d’enfants vivant dans des couples homosexuels ne s’inquiètent pas : ils continueront à ne pas avoir les mêmes droits que les enfants élevés dans des couples hétérosexuels. La majorité est donc rassurée : grâce à M. Leonetti, le débat sur l’homoparentalité est mort né.
En tous cas, on en est désormais sûr : dès qu’un débat gène le gouvernement, il confie une mission à M. Leonetti. Au fait, pourquoi ne lui a-t-on pas confié une mission sur l’université ?
Patrick Sébastien a toujours été un homme iconoclaste et singulier dans le milieu des medias. Alors qu’il est à la tête de l’émission de télévision la plus populaire du service public, il n’hésite pas, une nouvelle fois, à dire des choses qui dérangent.
Dans un magnifique livre, « Tu m’appelles en arrivant », publié chez Florent Massot - qui fut aussi mon éditeur pour Virus de vie - Patrick Sébastien raconte, au jour le jour, le récit d’une mort programmée, celle de sa maman tant aimée. Un livre bouleversant qui caracole déjà en tête des ventes d’essais.
A l’occasion de la promotion de son livre, Patrick Sébastien n’hésite pas à s’engager en faveur de l’euthanasie. Une conviction qu’il essaie de faire partager au public, ce qui est courageux quand on sait qu’une émission populaire comme la sienne réunit forcément des gens qui sont loin de partager son opinion. Mais Patrick Sébastien est comme cela : entier. Préférant défendre une conviction forte même au risque de s’attirer quelques ennuis dans le milieu feutré de la télévision.
Président de l’ADMD, je ne peux que lui être reconnaissant de tenir ces paroles aussi fortes et engagées qui démontrent à quel point notre combat est juste. J’ai, au cours d’une longue conversation pu le remercier. On a pu se dire notre sympathie réciproque et nous aurons prochainement l’occasion de nous dire tout cela de vive voix. Merci Patrick pour ton courage et à bientôt !
Ecoutez Patrick Sébastien qui évoque son livre, notre conversation et l'ADMD sur Europe 1 en cliquant ici.
Une cinquantaine de personnes se sont rendues à la réunion
organisée par le délégué ADMD du 92-Centre à Boulogne-Billancourt. Je présidais cette réunion autour du docteur Romano. Quelques photos de ce débat qui a
duré plus de 3 heures.
Jusqu’à ces derniers jours, la Suède autorisait le partenariat des couples de même sexe et cela depuis 1995. Le 1er avril – ce n’est pas un poisson d’avril – a autorisé le mariage aux conjoints de même sexe. Un pays de plus en Europe… Et en France, toujours pas de loi en vue !
Le journal de l’ADMD vient de sortir. Les 47.500 adhérents commencent à le recevoir. Si vous souhaitez en recevoir un exemplaire, n’hésitez pas à contacter l’ADMD par e-mail en cliquant ici.
J’interviendrai ce samedi 4 avril, à 16h00, en tant que grand témoin au débat organisé à l’Assemblée nationale sur « L’Etat et l’individu » dans le cadre de la 18ème journée du livre politique.
Ce débat sera animé par le journaliste Michèle Cotta et la journée est dirigée par Luce Perrot.
Après avoir rencontré les délégués ADMD de la région en fin d’après-midi, j’animerai une réunion publique de l’ADMD à 20 heures dans l’amphithéâtre de l’Athénée municipal – place Saint-Christoly à Bordeaux.
Je serais accompagné de Claudine Crang, déléguée de la Gironde. Cette réunion est bien sûr ouverte à tous.
J’animerai vendredi 3 avril une réunion d’ELCS dans le salon des élus à l’hôtel-de-ville de Bordeaux. Nous ferons le point sur la pandémie dans de département de la Gironde. Cette réunion se déroulera à 14 heures.
Les campagnes électorales sont désormais sans surprises avec Jean-Marie le Pen. Pour faire parler de lui et lancer une campagne qui a du mal à susciter de l’intérêt, le président du front national utilise toujours les mêmes recettes : la provocation.
Une nouvelle fois, le Pen nous refait le bien triste et sordide coup du détail de l’histoire que seraient les chambres à gaz. Un tollé au Parlement européen, des articles dans la presse et des reprises télés, voilà tout ce qu’attendait M Le Pen. Mais à force de ressortir les mêmes horreurs, la mayonnaise ne prend plus. Tout cela a été relégué à l’arrière plan de l’actu politique. Le Pen fait plouf! Tant mieux, cela ne mérite vraiment pas mieux !
Décidemment cette année, je n’arrête pas d’aller dans ma chère région d’origine le Nord-Pas-de-Calais.
Ce lundi à 18 heurs, j’ai été invité per le directeur de l’IEP de Lille, Pierre Mathiot, à faire une conférence sur le droit de mourir dans la dignité dans cette école très renommée. C’est un véritable honneur mais aussi un défi que de tenter de convaincre de jeunes étudiants en sciences politiques de la pertinence et de la légitimité de notre combat pour une fin de vie digne et choisie.
C’est dans un cadre magique et très républicain qu’a été organisée, vendredi, la réunion publique de l’ADMD à Ajaccio par notre délégué Robert Cohen. C’est en effet dans la salle du conseil municipal d’Ajaccio qui domine la baie d’Ajaccio que nous nous sommes réunis. Alors que nous avons moins de 150 adhérents en Corse, plus de 80 personnes ont participé à cette réunion alors que d’habitude une quarantaine de personnes se déplacent. Une preuve encore que notre combat pour une loi de liberté obtient, chaque jour, un peu plus de succès ! Par contre la réunion d’Elus Locaux Contre le Sida n’a pas vraiment mobilisé les élus… Comme le disait la présidente de Corsica Sida, on fait ici comme si le sida n’existait pas… Quelques photos de ce rapide déplacement en Corse.
Au moment où chacun reconnaît le manque criant de personnel dans les hôpitaux de Paris, on apprend que l’AP-HP veut faire 60 millions d’euros d’économie et supprimer… 700 postes.
Fréquentant comme usager de la santé les hôpitaux parisiens - notamment Saint-Louis - j’ai encore pu constater lors de ma dernière intervention, début mars, à quel point le manque de personnel est désastreux. Aujourd’hui, on privilégie avec la nouvelle facturation à l’acte une logique purement financière.
Si l’on continue dans cette voie, c’est la santé globale de nos concitoyens qui va s’en ressentir alors qu’aujourd’hui, malgré quelques failles, nous pouvons nous enorgueillir d’avoir des hôpitaux performants dans la prise en charge des patients.
COMMUNIQUE DE PRESSE DU 27 MARS 2009
Dernière grande idée de l’Eglise catholique pour lutter contre le sida :
mettre sur les boîtes de préservatifs : « fiabilité incomplète ».
Une position irresponsable selon Jean-Luc Romero,
président d’Elus Locaux Contre le Sida
Après que le Pape ait affirmé la semaine dernière que l'on ne pouvait « pas régler le problème du sida avec la distribution de préservatifs » et que, « au contraire, (leur) utilisation aggrave le problème », l'évêque d'Orléans Mgr André Fort, enfonce le clou en dévoilant sa nouvelle idée pour s’engager dans ce combat pour la vie : mettre sur les boîtes de préservatifs : « fiabilité incomplète » comme on met sur les paquets de cigarettes « danger »…
Faudrait-il rappeler à Mgr André Fort cette évidence qu’on croyait partagée par tous : le tabagisme peut tuer, le préservatif protège ?
Faire un parallèle entre les dangers pour la santé que représente le tabagisme et la protection apportée par un préservatif démontre une volonté de nuire à la lutte contre le sida et au travail effectué par les associations, le personnel soignant, l’Etat mais aussi beaucoup de religieux pragmatiques qui préfèrent une petite entorse aux textes sacrés à une épidémie qui décime les populations.
Certains hauts responsables de l’église catholique, aujourd’hui, pensent que choquer, humilier et opposer les hommes entre eux est une méthode qui assurera leur audience et endiguera leur perte d’influence. Ce n’est qu’une stratégie irresponsable et indigne des valeurs d’amour et de compréhension qu’ils devraient véhiculer. Encore faudrait-il qu’ils vivent dans la vraie vie pour se rendre compte des dégâts qu’ils provoquent, chiffrables en pertes humaines !
Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, rappelle que la sécurité des préservatifs est assurée par la norme NF. Il tient également à réaffirmer que, actuellement, malgré les progrès incessants de la recherche, le préservatif reste le seul vaccin disponible !
Les deux millions de personnes tuées chaque année par ce virus méritent sans doute plus de respect de la part de l’Eglise désormais complètement autiste…
Lire Le Figaro (ici), TF1/LCI (ici), Nouvel Obs.com (ici), AFP (ici).
Journée chargée à Ajaccio, sur l'Ile de Beauté, pour les deux combats qui me tiennent à cœur. Dès 9 heures, je serai l’invité de Fréquence Bleu [Frequenza Mora], puis, à 11 heures, j’animerai une réunion contre le sida dans la salle du conseil municipal pour ELCS.
La deuxième partie de journée sera consacrée à l’ADMD avec un déjeuner avec l’équipe de Robert Cohen, délégué de l’ADMD en Corse, puis une réunion publique toujours dans la salle du Conseil municipal d’Ajaccio à 14h30. Cette réunion est ouverte à toutes et tous.