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Politique française - Page 333

  • Réunion régionale ADMD à Chartres

    1355296317.JPGDernière ligne droite pour les réunions régionales de l’ADMD où je vais à la rencontre des représentants locaux de notre association. Je serai ce vendredi 30 mai à côté de Chartres.
    En effet, la réunion se déroulera de 11h00 à 17h00 à la mairie de Lèves.2058162535.jpg
    Une nouvelle occasion d’échanger avec quelques uns des 105 délégués de l’ADMD qui donnent beaucoup de leur temps pour défendre notre cause et représenter les usagers de la santé dans les hôpitaux. Il était bien normal que ce soit au moins une fois par an le président national qui vienne à leur rencontre pour entendre leurs propositions et leurs critiques quant au travail de mobilisation que nous menons. Je serais accompagné de Claudine Lassen et de Josette Sottile-Nocca du bureau national. Les délégués que nous rencontrons aujourd'hui représentent 2724 adhérents.

  • Oui à la gestation pour autrui !

    Les lois de bioéthique de 1994 et 2004 - qui doivent être revues en 2009 - ont interdit le recours aux mères porteuses, c'est-à-dire la gestation pour autrui. D’autres pays n’ont pas fait le même choix que la France et leurs expériences, avec le recul, démontrent à quel point la GPA est une solution pour bien des familles qui ne peuvent avoir d’enfants.794977108.jpg
    La décision de la Cour d’appel de Paris, qui, en octobre dernier, a reconnu que les époux Mennessson - en 2000, ils avaient eu des jumelles grâce à une mère porteuse californienne - sont bien les parents de leurs deux enfants issus d’une GPA, va obliger le législateur à avancer. La gestation pour autrui, si elle est bien encadrée, si elle est gratuite, doit donc être autorisée en France.
    Comme on oblige des gens à partir à l’étranger pour mourir dignement, on ne va pas contraindre des couples à aller à l’étranger pour créer la plus belle des choses… une famille.

  • RER A, RER D, ça suffit !

    Depuis un mois, je n’ai pas dû avoir de chance car sur la ligne D du RER, j’ai vécu l’enfer. Manque de chance, le jour où un 1297589733.jpgincendie s’est déclaré le long des voies au Nord de Paris, immobilisant plein de trains, je revenais de la mairie de Vigneux-sur-Seine. Résultat : 2 heures et demie pour rentrer en RER de l’Essonne à mon domicile. Et depuis cet incident, quasiment pas une semaine sans plusieurs incidents obligeant aux changements de trains, aux immobilisations dans des gares… Et sur la ligne A, c’est pareil…
    Les polémiques n’ont pas manqué; chacun des acteurs des transports se rejetant la responsabilité. Mais les usagers se moquent de ces vaines polémiques. Ils veulent enfin des RER qui fonctionnent correctement et des conditions de transport acceptables. Et ce ne sont pas les propositions intitulée "D-Maintenant" (...) présentée hier par le président de la SNCF qui vont les rassurer: elles ne seront en vigueur que fin... 2009 !!!
    Autant dire que pour les usagers des transports en commun, ça suffit !

  • Audition par le groupe socialiste

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    Juste avant le débat auquel je participe dans le 20ème arrondissement, je serais auditionné aujourd'hui, en fin d'après-midi, par le groupe socialiste de l’Assemblée nationale que la question de la fin de vie.
    A une semaine de mon audition devant la commission Léonetti, j’aurai ainsi l’occasion de dire aux parlementaires socialistes qui s’intéressent aux questions de fin de vie, qu’il devient urgent que notre pays adopte une législation de liberté comme en Hollande, en Belgique et bientôt au Luxembourg.

  • RDV avec Philippe Douste-Blazy, président d’Unitaid

    Je retrouve l’ancien ministre Philippe Douste-Blazy, ce lundi, à l’Elysée, où il occupe toujours un bureau. C’est le président d’UNITAID et nouveau secrétaire général adjoint de l’ONU que je rencontre.621365611.png
    Je viens en effet lui parler de la taxe sur les billets d’avion que j’ai soutenue avec ELCS et connaître l’évolution de l’achat des traitements. Unitaid a un budget de 400 millions de dollars en 2007 et 500 millions en 2008.
    Il s’agit aussi - vous l’imaginez ! - d’évoquer l’interdiction de circuler des personnes séropositives, dossier pour lequel l’ancien maire de Toulouse peut avoir un rôle déterminant à l’ONU. J’en profite pour vous indiquer que je présenterai à la 17ème conférence internationale du sida à Mexico un poster (abstract) sur ce sujet le 7 août de 12h30 à 14h30.
    N'oubliez pas de continuer à vous mobiliser en soutenant le groupe "Avec JL contre les interdictions de ciruler des séropos" et la cause " Contre les interdictions de circuler des séropos/Against the entry ban for people living with AIDS" que vous retrouvez sur Facebook. Nous sommes déjà 3250 pour le groupe et 3550 pour la cause.

  • « Choisir sa fin de vie » dans le 20ème ardt

    433241971.jpgA l’invitation de l’association « Vivre ensemble dans le 20ème » animée par Jean-Michel Rosenfeld et534007337.jpg Pascal Joseph, je participerai en ma qualité de président de l’ADMD au débat « Choisir sa fin de vie, faut-il une loi ? » ce mardi 27 mai à 19h00 au pavillon de l’Ermitage – 148, rue de Bagnolet dans le 20ème à Paris.
    A ce débat, interviendront, outre les organisateurs, Roger Madec, sénateur de Paris, Gaëtan Gorse, député de la Nièvre, co-animateur du groupe de travail sur la fin de vie à l’Assemblée nationale et George Pau-Langevin, députée de Paris.
    Ce débat est ouvert à tous et j’espère vous y retrouver nombreux.

  • Voter la réforme constitutionnelle !

    Quand j’ai créé le parti Aujourd’hui, Autrement, j’ai défendu dans un manifeste la mise en place d’une 6ème République, régime présidentiel équilibré où enfin le Parlement pourrait jouer son rôle. Evidemment, la réforme constitutionnelle, présentée par le gouvernement, ne va pas assez loin. Elle est très timorée : j’aurai souhaité la suppression du poste de Premier ministre, la fin du droit de dissolution et du 49.3, la création du référendum d’initiative populaire, la réforme du Sénat et l’instauration d’une dose de proportionnelle pour les élections législatives, etc…

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    Le compte est donc loin d’y être. Mais est-ce une raison pour voter contre les avancées que propose le gouvernement ? Je ne le crois pas.
    En effet, ce texte permettra enfin un début de rééquilibrage des pouvoirs entre le Parlement et le gouvernement, le partage de l’ordre du jour, la limitation des mandats du président à deux successifs, le droit de veto du Parlement sur les nominations, l’interdiction du cumul ministre et exécutif local,…
    Toute avancée démocratique est bonne à prendre. Alors, il serait bien que chacun y songe. Ce qui n’empêche pas de dire que cette réforme des institutions est totalement insuffisante…

  • L’amiante, un dossier inquiétant

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    Aujourd’hui, en France, 10 personnes vont mourir après avoir été exposés à l’amiante, ce produit hautement cancérigène. On évoque même 100.000 morts dans les années à venir à cause d’une exposition à l’amiante.
    2000 demandes d’indemnisation parviennent chaque mois au Fiva (fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante). 40 dossiers « amiante », représentant des centaines de parties civiles, sont en cours d’instruction au pôle de santé public du TGI de Paris.
    Et pourtant, les pouvoirs publics ne semblent pas prendre la mesure de ce dossier et du drame des familles qui y sont confrontées. Récemment, Marie-Odile Bertella-Geffroy, juge d’instruction chargée de 32 dossiers « amiante », a reconnu que les moyens donnés à la justice sont totalement insuffisants. Il est donc urgent que ces moyens arrivent car à cette allure là, les victimes seront décédées depuis bien longtemps quand leur dossier sera enfin traité par la justice. Au gouvernement de donner enfin les moyens au pôle santé de Paris !

  • Don du sang toujours interdit aux gays

    646402420.jpgAlors que se tenait hier la 4ème journée mondiale contre l'homophobie, l'EFS confirme que le don du sang restera interdit aux gays malgré la2147196974.gif décision de la Halde - suite à mon recours du 3 mai 2005 - et les annonces successives des ministres Xavier Bertrand et Roselyne Bachelot. J'ai réagi à cette décision pour RTL et vous pouvez entendre le reportage de RTL sur cette affaire en cliquant ici.

  • Retour de Tunisie

    Les meilleures choses ont une fin : mes vacances à Hammamet se terminent. Retour à Paris ce soir.722231750.JPG
    Pour la semaine qui s’ouvre, reprise de mes activités professionnelles à la mairie de Vigneux-sur-Seine, retour à mes activités associatives comme l’ADMD ou humanitaires comme le Sida à ELCS, avec un rdv avec Philippe Douste-Blazy, président d’Unitaid, et enfin à mes activités électives à la région Ile-de-France avec une rencontre avec la conseillère de Jean-Paul Huchon, chargée des questions sociales et santé, en fin d’après-midi demain. Un retour chargé mais important. En attendant aussi mon nouveau traitement qui débutera en juin…
    Bref, I am back to... work !

  • Journée mondiale contre l’homophobie

    1836456493.JPGAlors que je termine mes vacances dans un pays d’Afrique du Nord où il reste plus que compliqué d’évoquer son homosexualité se déroule la journée mondiale contre l’homophobie. Journée non encore officiellement reconnue - notamment en France - mais célébrée dans bien des pays.
    Rappelons à cette occasion que 74 pays des 192 de l’ONU pénalisent toujours l’homosexualité et que 9 pays condamnent même à la mort les gays ! Même si en France, l’homosexualité n’est plus pénalisée depuis 1982, l’égalité des droits n’existe toujours pas comme l’a encore prouvée la récente affaire qui a vu un Français gay, marié avec un néerlandais, perdre sa nationalité française… La lutte contre l’homophobie et pour l’égalité reste un combat d’actualité !

  • Sur France Inter, dimanche à 8h15

    1120434978.gifPas de grasse matinée avant mon retour de Tunisie dimanche matin, car je répondrai par téléphone et en direct aux questions de Thierry Steiner sur France Inter.
    Thierry Steiner m’avait proposé d’être le fil rouge de sa tranche pour évoquer la journée mondiale contre l’homophobie mais mes vacances à l’étranger m’ont empêché de répondre à cette invitation. Pour me rattraper, j’ai donc accepté de répondre par téléphone, durant quelques minutes, dimanche à 8h15. De nombreux témoignages devraient intervenir sur l’antenne de France Inter qui a décidé de relayer cette journée internationale contre l’homophobie malheureusement non reconnue par la France.

  • Lettre au Premier ministre

    Monsieur le Premier ministre,

    Dans quelques jours - le 17 mai - aura lieu la Journée internationale contre l’homophobie. Cette journée sera l’occasion, via l’organisation de centaines de manifestations à travers le monde, de marquer notre solidarité aux victimes quotidiennes de l’homophobie et de dénoncer cette logique discriminatoire qui, malheureusement, est une réalité acceptée et institutionnalisée dans de nombreux pays: en effet, soixante-quinze pays, soit plus du tiers des pays dans le monde, ont encore des lois criminalisant les relations sexuelles entre personnes adultes et consentantes de même sexe et les punissant de peines de prison. Dans une dizaine de nations, l’homosexualité est même punie de mort …

    Votre prédécesseur, Monsieur Dominique de Villepin, avait annoncé le 15 mai 2006, la volonté de la France de reconnaître officiellement la Journée internationale contre l’homophobie. Cette annonce n’a malheureusement pas été suivie d’effets. Il me semble que ce serait tout à l’honneur de la France , pays des droits de l’homme aux yeux du monde entier, que la date du 17 mai soit reconnue officiellement comme Journée internationale contre l’homophobie.

    Au-delà d’être un problème mondial, l’homophobie est également un problème français. Il est vrai que des progrès énormes ont été réalisés depuis la dépénalisation de l’homosexualité en 1981 : vote du PACS, loi contre les propos homophobes etc. Pour autant on aurait tort de croire que l’homosexualité serait aujourd’hui plus libre que jamais et tout à fait acceptée par l’ensemble de nos concitoyens. Tout serait une question de temps … Mais a-t-on le temps face à une augmentation de 17% du nombre des agressions physiques signalées par SOS Homophobie entre 2005 et 2007 ? A-t-on le temps alors que 30% des jeunes homosexuels ont déjà fait une tentative de suicide ? Non, assurément pas, nous n’avons décidemment pas le temps et une réaction vigoureuse des pouvoirs publics est indispensable.

    Ainsi, parce qu’une politique active et globale de prévention et d’information est nécessaire, je formule auprès de vous, par la présente, la demande officielle d’attribution du label « grande cause nationale » à la lutte contre l’homophobie.

    Faire de la lutte contre l’homophobie la grande cause nationale serait le point de départ de la mise en œuvre d’une politique nationale ambitieuse et cohérente de prévention, afin de déconstruire les préjugés qui nourrissent les actes et propos homophobes, en particulier dans le milieu scolaire et dans le monde du travail.

    Faire de la lutte contre l’homophobie la grande cause nationale serait, dans la perspective de la présidence française au Conseil de l’Union européenne, un espoir donné aux militants LGBT d’Europe de l’Est qui doivent faire face aux violences de la population et à la passivité des autorités.

    Faire de la lutte contre l’homophobie la grande cause nationale serait un signal fort du gouvernement français dans la lutte contre cette logique d'infériorisation, d'exclusion, de stigmatisation et, parfois, d'anéantissement de l'autre.

    Eu égard à votre forte préoccupation pour la question des droits humains, je suis convaincu que ces deux requêtes sauront retenir votre attention et, je l’espère vivement, s’attirer un avis favorable.

    Dans l’attente de votre réponse et en vous remerciant par avance de l’intérêt que vous voudrez bien porter à ces demandes, je vous prie de croire, monsieur le Premier ministre, en l’expression de ma respectueuse considération.

    Jean-Luc ROMERO

  • Pour le référendum d’initiative populaire !

    La révision constitutionnelle va occuper les semaines qui viennent dans les discussions politiques. J’expliquais, il y a peu, pourquoi j’étais favorable au vote des étrangers aux élections locales et pourquoi j’avais donc signé la pétition de la LDH.463421871.jpg
    Dans le manifeste pour une 6ème République, que j’avais présenté en créant Aujourd’hui, Autrement, en 2004, je proposais avec mes amis de permettre l’instauration du référendum d’initiative populaire. Cette proposition ne fait pas partie des actuelles mesures proposées par le gouvernement. Mais le Parlement a son mot à dire et j’espère que les parlementaires vont reprendre une telle idée permettant aux citoyens d’être de vrais acteurs de notre démocratie quotidienne. Si un tel référendum était mis en place, cela pourrait permettre par exemple de proposer une proposition pour légaliser l’euthanasie. Alors espérons que de parlementaires, à l’image de Jack Lang, qui est favorable à une telle mesure, la porteront durant les discussions parlementaires !

  • L'ADMD sera auditionnée !

    Dans une lettre reçue au siège de l’ADMD le mardi 13 mai, Jean Leonetti m' informe que je serai prochainement auditionné par la Mission d’évaluation de la loi relative aux droits des malades et à la fin de vie.
    "Il est évident que je ne manquerai pas de vous auditionner pour entendre votre témoignage sur ce sujet et une date devrait vous être proposée prochainement à cet effet", écrit-il.
    Merci à toutes celles et à tous ceux qui, par les lettres qu’ils lui ont fait parvenir, ont rappelé l’existence de l’ADMD à Jean Leonetti et lui ont prouvé, une fois encore, combien nous étions mobilisés en faveur de la loi de liberté qu’attendent des millions de Français

  • Pour le droit de vote des étrangers aux élections locales !

    1332737585.jpgJ’ai signé la pétition pour le droit de vote des étrangers aux élections locales.
    C’est une proposition que je soutiens depuis longtemps et que j’avais argumentée dans mon livre « Lettre à une droite maladroite », paru en mars 2003, aux éditions Ramsay.
    Cette pétition, initiée par la Ligue des Droits de l’Homme, demande que le droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers aux élections locales soit inscrit dans la révision constitutionnelle qui est actuellement en instance devant le Parlement.
    Je considère, en effet, qu’il n’est pas juste et normal d’autoriser à un résident européen à voter aux élections locales et de l’interdire à un américain, un algérien ou à un israélien qui vit depuis 20 ans sur notre territoire… C'est aussi une des propositions pour une 6ème république du mouvement Aujourd'hui, Autrement que j'ai crée en 2004, et qui est aussi présidé par mon ami Jonathan Denis.

  • La mission Leonetti est-elle partisane ?

    Au nom de l’ADMD, j’ai envoyé une lettre au Premier ministre afin de lui faire part de notre inquiétude quant au manque de pluralisme de la mission d’évaluation de la loi de 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie qu’il a confiée à Jean Léonetti, dont 3 membres sur les 4 ont déjà fait part de leur opposition à toute législation légalisant l’aide active à mourir.1205574636.jpg
    Par ailleurs, à ce jour, les seules personnes auditionnées sont des défenseurs de la législation actuelle.
    A n’entendre que les partisans du statu-quo, la France conservera un dispositif législatif largement imparfait qui a engendré des drames comme celui de Chantal Sébire, des exils comme celui de Maïa Simon, des inquiétudes comme celle de Clara Blanc, des appels de détresse comme ceux de ces milliers de Français qui souffrent et qui ne sont pas entendus des médias.
    Les 45.500 membres actifs de l’ADMD méritent que leur association soit auditionnée, au même titre que celles qui, à ce jour, ont déjà été entendues et qui, d’une même voix, pensent qu’il est préférable de ne rien faire.

  • Et l’Europe des libertés, où est-elle ?

    1201333979.jpgAlors que les 27 pays de l’Union célèbrent aujourd’hui la Fête de l’Europe, j’ai rappelé dans un communiqué que l’Europe des libertés est en panne.
    A trop se focaliser sur l’harmonisation des règlements en matière de concurrence, obscure pour beaucoup d’entre nous et toujours mal expliquée, l’Union européenne oublie de travailler sur ce qui fait le quotidien des 460 millions d’Européens, c'est-à-dire les libertés individuelles.
    De la naissance à la mort, l’inégalité frappe les Européens. La contraception, l’avortement, le mariage des personnes homosexuelles, l’adoption, l’euthanasie, la lutte contre le sida et les maladies sexuellement transmissibles, la majorité sexuelle, la politique de réduction des risques chez les toxicomanes, l’accueil des personnes étrangères séropositives… autant de sujets, pourtant qui fondent les préoccupations des Européens, sur lesquels aucune réflexion commune ne débouche sur aucune harmonisation.
    Il est vrai que pour faire plaisir aux dirigeants des nouveaux pays entrants, il est plus facile de statuer sur la libre circulation postale des plis de moins de 20 grammes que sur celle des personnes séropositives.
    Tant que notre Union européenne ne comprendra pas cette nécessité de parler du quotidien, qui est celle des peuples, la défiance s’exprimera à l’égard de cette construction magnifique qui a su installer la paix sur notre continent depuis plus de 60 ans.

  • Mon édito du Journal 107 de l’ADMD

    Le numéro 107 du journal de l’ADMD vient de sortir et je vous reproduis l’édito que j’ai rédigé à cette occasion. Ce journal peut être demandé par e-mail au siège de l’association en cliquant ici.

    852433948.JPG"La campagne « 100 000 cartes pour notre dernière liberté » initiée lors de la réunion publique à Paris du 23 janvier, associée aux très nombreux marchés couverts par nos militants dans toute la France, entre le 10 et le 17 février derniers, a été un succès fulgurant, au-delà de nos espérances. De très nombreux parlementaires ont alors pris conscience de l’importance de ce sujet pour leurs concitoyens. Nos actions de mobilisation vont se poursuivre. De nouvelles initiatives vont être prises. Vous serez naturellement informés et associés.

    Mais dans ce numéro 107 de notre journal trimestriel, dont – je l’espère – vous apprécierez la nouvelle maquette retenue par notre comité de rédaction et validée par notre conseil d’administration, c’est Chantal Sébire et son vibrant appel au secours qui doivent retenir toute notre attention.

    Depuis la diffusion de l’entretien exclusif qu’elle a, seule et en conscience, décidé d’accorder à France 3, nous n’avons cessé de nous tenir à ses côtés. A plusieurs reprises, le responsable de la commission juridique, Gilles Antonowicz, la responsable de la commission médicale, Claudine Lassen, et moi-même sommes allés chez Chantal pour la soutenir dans ses démarches et recevoir ses indications pour mener, auprès d’elle et à son propre rythme, son combat personnel.

    Malheureusement, en rejetant sa requête, la France l’a condamnée à une peine de souffrance à perpétuité.

    Durant ces journées, vous avec été des centaines à avoir témoigné de votre soutien à Chantal. Nous lui avons transmis chacun de vos messages d’amitié et de respect.

    Aujourd’hui, plus que jamais, nous ressentons la nécessité de faire évoluer la législation française.

    Je vous souhaite une très bonne lecture de ce numéro exceptionnel. Amicalement,


    Jean-Luc Romero
    Président de l’ADMD"

  • Ma lettre au médiateur de la République

    Jean-Paul Delevoye, médiateur de la République a publié un texte intéressant dans le monde sur la fin de vie et l’euthanasie. Je lui ai adressé le courrier ci-dessous que je vous soumets.1593704719.jpg


    Monsieur le Médiateur de la République,

    C’est avec beaucoup d’intérêt que j’ai pris connaissance de votre récent Point de Vue publié dans le journal Le Monde. A travers vos mots, j’ai reconnu l’humanisme et le pragmatisme qui vous caractérisent. Je suis heureux que vous vous soyez exprimé sur ce sujet qui intéresse chacun d’entre nous.

    Permettez-moi seulement d’appeler votre attention sur la charge qui pèserait finalement sur les juges s’ils devaient être amenés à trancher en faveur d’une exception d’euthanasie. L’appréciation d’un digne parcours de fin de vie, selon chacun d’entre nous, serait de nouveau soumise à une tierce personne, en l’occurrence un juriste, ce qui ne rapproche toujours pas les Français de la loi de liberté qu’ils réclament.

    Par ailleurs cette voie impliquerait, avant l’éventuelle déclaration d’irresponsabilité du commettant, des poursuites judiciaires, des analyses psychologiques … autant de faits de procédure qui ont été ressentis par Marie Humbert, en son temps, comme une déclaration de culpabilité déguisée.

    Naturellement, monsieur le Médiateur de la République, je serai très heureux de pouvoir évoquer ce sujet avec vous de vive voix.

    Je suis à votre entière disposition et vous prie de croire, monsieur le Médiateur de la République, à l’expression de mes sentiments les meilleurs.