Ce vendredi, je viens animer à Dijon, en Côte d’Or, une réunion de travail d’Elus Locaux Contre le Sida.
Après un mois et demi d’interruption, je reprends mon 11ème tour de France pour faire ce bruit de fond indispensable autour du VIH/sida. J’ai commencé mon 1er tour en 1996 !
Cette réunion se déroulera à l’hôtel de ville dans la salle Porte-aux-Lions à 14h30. Benoît Boulanger, coordinateur de AIDES, et Gérard Cagni, directeur général de la Sedap, feront un point sur la situation du sida et de la réduction des risques chez les toxicomanes dans le département.
Le département de la Côte d’Or est le 40ème département français par le nombre de découvertes de séropositivité entre le 1er janvier 2003 et le 31 décembre 2004. Si ce département n’est donc pas dans une situation trop grave, comparé à d’autres départements, il est cependant le plus concerné par le VIH de la région Bourgogne. Je reprends mon bâton de pèlerin car même si l’année sida, grande cause nationale 2005 est terminée, beaucoup reste à faire. Et déjà, faire changer définitivement le regard des Français sur cette maladie qui reste taboue.
J’ai eu aussi l’occasion d’évoquer le sida dans les medias, mercredi soir, lors de mon déplacement dans les Yvelines. A cette occasion, Eddie Aït, conseiller régional d'Ile-de-France PRG, intervenait pour la première fois à mes côtés en sa qualité de nouveau vice-président d’ELCS.
La symbolique était forte : deux conseillers régionaux, l’un de la majorité de la région, l’autre de l’opposition, additionnaient leurs énergies pour rappeler à la mobilisation de la classe politique. Je le dis depuis longtemps : le sida n’est ni de droite, ni de gauche !