Ma venue à Bordeaux dans Sud Ouest
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Après avoir rencontré les délégués ADMD de la région Aquitaine dans la matinée, j’animerai une réunion publique aux côtés de Claudine Crang, déléguée ADMD de la Gironde et membre du conseil d’administration, dans l’amphithéâtre de l’Athénée municipal, place Saint Christoly à Bordeaux à 14h30.
A l’issue de cette réunion, je dédicacerai « Les voleurs de liberté. »
Je vous y attends nombreuses et nombreux !
J’interviendrai par téléphone sur Radio Scoop Rhônes-Alpes-Auvergne ce soir vers 19h10 pour 10 minutes dans un débat sur l’euthanasie à l’occasion de la décision de la cour d’assises de Caen qui a condamné Roger à une peine symbolique de 3 ans de prison avec sursis pour avoir aidé à mourir son épouse souffrant de plusieurs pathologies et ayant de grandes souffrances physiques et psychiques.
Je rappellerai que la loi actuelle est inhumaine car elle oblige parfois des mères ou des époux à aider l’être aimé à partir car il n’en peut plus de ses souffrances et cela comme je l’ai encore expliqué dans le JT de France 2 d’hier soir.
Lire aussi l'AFP (ici), France 2 (ici).
Aujourd’hui, à Caen, s’ouvre le procès en assises d’un homme de 77 ans, Roger, qui comme le fit en son temps Marie Humbert, a aidé son épouse malade à mourir et cela comme elle le souhaitait.
Jacqueline, 70 ans, subissait un cumul de pathologies douloureuses et invalidantes. Son état de souffrance était tel qu’elle avait déjà tenté de se suicider en se tailladant les veines. Sa souffrance avait fini par convaincre son époux, en octobre 2007, qu’il devait céder par amour aux demandes de sa femme.
Après avoir célébré leurs 50 ans de mariage avec leur fils, il laisse donc à sa femme et, à sa demande, un cordon de réveil électrique noué à la porte de la chambre pour lui permettre de mettre fin à ses jours. Il la laisse seule, selon ses volontés, après s’être rappelé l’amour qu’ils avaient l’un pour l’autre. Une demie heure plus tard, il revient et retrouve son épouse agonisante et il décide de serrer le nœud « pour respecter sa volonté et lui épargner la souffrance. » Il attendra 20 minutes à ses côtés puis, sûr de son décès, appelle les pompiers.
Cette affaire, qui n’est en fait que le procès de l’amour et de la souffrance, n’aurait jamais dû arriver aux Assises de Caen s’il y avait, en France, une loi qui permette, comme en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg, de permettre aux personnes d’obtenir leur ultime liberté. Aujourd’hui, ce n’est pas le procès d’un vieil homme qu’il faudrait faire, mais bien celui de la loi Leonetti sur la fin de vie qui montre encore ses terribles limites !
Lire aussi Le Figaro (ici).
Du 11 au 14 juin 2010, aux assises du Calvados :
procès de l’Amour, procès de la grande souffrance.
Ce procès devrait être le procès de la législation du 22 avril 2005, dite loi Leonetti, qui montre encore une fois ses terribles limites !
Du 11 au 14 juin prochain, la cour d’assises du Calvados aura à connaître du cas d’un vieux monsieur, Roger, qui a aidé son épouse à se suicider alors qu’elle était atteinte de poly-pathologies qui la faisaient souffrir physiquement et psychiquement et reconnues par ses médecins traitants comme par les experts.
A de très nombreuses reprises, Jacqueline avait clairement exprimé la volonté de mettre fin à ses jours car sa vie lui était devenue insupportable du fait de plusieurs maladies, graves et invalidantes, et avait encore tenté de se suicider quelques jours auparavant.
Alors que ce type d’affaire arrive très rarement devant une cour d’assises - les magistrats instructeurs préférant faire preuve de compréhension et d’humanisme et renoncer à poursuivre -, nous allons assister à un procès de la société française contre un vieux monsieur, dont la faute est d’avoir aidé à mourir une personne chérie, malade et souffrante, capable, consciente et qui en avait exprimé la volonté à de nombreuses reprises.
Dans un pays qui détient le record des pays de l’OCDE pour le taux de suicide des personnes âgées – ce qui ne semble guère émouvoir les pouvoirs publics -, les pouvoirs publics refusent toujours de voir combien la législation sur la fin de vie, en France, est inadaptée et, à défaut d’y proposer des modifications, refusent également d’ouvrir un grand débat national. Bien au contraire, dans le cadre de la révision des lois bioéthiques, le Gouvernement a exclu la question de la fin de vie, comme si mourir était en dehors du parcours obligatoire de chaque être humain.
Au nom du respect des volontés de chacune et de chacun d’entre nous, au nom du droit de chacun à définir, lorsque la fin de vie est là, les conditions de sa propre mort, l’ADMD, par la voix de son président, Jean-Luc Romero, demande l’acquittement de Roger et estime que c’est plutôt le procès de l’actuelle législation qui devrait être fait.
Inutile de condamner à la double peine celui qui pleure la perte de la femme de sa vie.
Je dédicacerai mon dernier livre paru chez Florent Massot « Les voleurs de liberté », ce vendredi 11 juin, de 17h30 à 18h30, au Forum Privat – 5, quai Lamartine à Rennes.
J’espère vous retrouver nombreuses et nombreux à cette occasion.
Après avoir été réélu l’année dernière administrateur avec un score de près de 98% des voix, j’ai le plaisir cette année de voir mon rapport d’activités adopté par prés de 97% des votants de l’ADMD à l’issue de cette 30ème assemblée générale, qui s’est tenue ce dimanche 6 juin à Paris.
C’est évidemment un score qui m’oblige toujours plus vis-à-vis des adhérents. Un score qui me donne toujours plus de responsabilités pour notre combat collectif. Depuis le début de l’année, j’ai fait quasiment un déplacement par semaine, le plus souvent le week-end, pour rencontrer délégués et adhérents. Cela, je le fais souvent au détriment de ma vie privée et même de ma santé et c’est réconfortant de constater, qu’hormis les quelques habituels râleurs qui ne représentent qu’une petite minorité, nos 48.000 adhérents me sont reconnaissants de l’énergie que j’emploie pour faire vivre notre association et pour obtenir une loi de liberté sur nos fins de vie.
Que nos adhérents sachent aussi ma reconnaissance pour leur soutien !
Avec le docteur Claude Janot, délégué du Nord, j’animerai une réunion publique de l’ADMD ce lundi 7 juin à 19h00 salle ADSSEAD – 23, rue Malus – métro République. A l’issue de la réunion, je dédicacerai « Les voleurs de liberté ».
Je serais heureux de vous retrouver nombreux dans ma belle région d’origine !
Lire aussi Nord Eclair (ici).
Madame la Ministre,
Messieurs les Sénateurs,
Très chers amis de l’ADMD,
C’est toujours une très grande satisfaction pour le président de l’ADMD que je suis de constater combien, sur cette question, les Français se mobilisent très nombreux.
Et c’est toujours une très grande frustration pour le président de l’ADMD que je suis de constater combien certains médias ignorent notre nombre, notre force et notre détermination. Et surtout combien nos gouvernants nous ignorent également, eux qui ne gèrent les affaires publiques qu’en fonction des remous de l’opinion – et non pas de l’état de l’opinion qui nous est très largement acquise. Et depuis de très nombreuses années.
C’est, de manière très inhabituelle, par un reproche amical que je nous adresse, que je commencerai mon intervention. Vous étiez près de 1 500 personnes à vous être déplacés en janvier dernier, à l’hôtel de ville de Paris. Vous êtes, cette après-midi, près de 500 personnes. C’est très confortable pour chacun d’entre nous de nous retrouver assis, abrités des intempéries, loin de nos opposants. Entre nous. Mais imaginez que pour la prochaine Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité, nous soyons, sur le parvis des Droits de l’Homme du Trocadéro, seulement la moitié des adhérents d’Île-de-France. Nous serions alors plus de 6 000. Et si nous étions la moitié des adhérents de Paris intra-muros, nous serions encore 2 500. Croyez-vous alors que les médias et le gouvernement pourraient encore nous ignorer ? Bien sûr, je sais que certains d’entre vous ont de grandes difficultés à rester longtemps debout. Je les comprends parfaitement. Mais les autres ?
Durant cet exercice, notre association a poursuivi sa croissance, sa visibilité et sa notoriété.
Plus que jamais, nous sommes les interlocuteurs incontournables des pouvoirs publics et des médias sur la question de la fin de vie et l’ADMD rythme la vie publique de ses interventions sur un sujet qui mobilise toujours autant les Françaises et les Français.
Pour clôturer la 30ème assemblée générale de l’Association pour le droit de Mourir dans la Dignité, une réunion publique se déroulera aux Salons du Relais – cour d’honneur de la Gare de l’Est, à Paris, en présence de nombreuses personnalités.
A cette occasion un salon du livre réunira plusieurs auteurs de livres évoquant la fin de vie de 14 à 17h00. Venez nombreuses et nombreux !
Avant la 30ème Assemblée Générale de l’ADMD, qui se déroulera dimanche dans le 10ème arrondissement de Paris, je présiderai samedi 5 juin le bureau national puis, le conseil de l’administration de l’ADMD. Un week-end totalement consacré à l’ADMD. Ceci dit, cela ne change pas beaucoup des week-ends précédents, hormis que d’habitude ce sont des réunions en province. Pour une fois, je dormirai tout le week-end chez moi !!!
Récemment, certains medias ont révélé des extraits du rapport qui doit être présenté, en juin, au Parlement Belge et qui concerne le nombre d’euthanasies pratiquées ainsi que les conditions en Belgique. On y apprend que plus de deux euthanasies par jour sont pratiquées chez notre voisin. Ce nombre est en augmentation depuis 2008 et comme cela est le cas depuis le vote de la loi. En 2009, 822 euthanasies ont été réalisées contre 704 en 2008.
A noter que l’aide au départ est de plus en plus apportée à domicile. Ce rapport confirme qu’il n’y a évidement aucune dérive en Belgique et que la demande d’être aidé au grand départ est réelle même dans un pays où il est plus facile d’accéder aux soins palliatifs qu’en France.
A une semaine de la 30ème assemblée générale de l’ADMD, j’animerai une réunion publique de l’ADMD ce samedi 29 mai à la Maison des Eduens à Nevers de 10 à 12 heures. A partir de midi, je dédicacerai « Les voleurs de liberté » puis déjeunerai avec les responsables ADMD de la Nièvre.
Cette réunion est ouverte à toutes et tous.
Je retrouve, ce mardi soir, Jo Le Lamer, président de la fédération nationale des Crématistes. L’ADMD entretient depuis longtemps des relations avec les associations départementales mais ne travaille pas assez avec la fédération nationale des Crématistes. D’où l’importance de ces rencontres…