Conseil du 12ème arrondissement
Ce lundi, à 19h00, se déroule le conseil d'arrondissement présidé par la maire Catherine Baratti-Elbaz. Cette réunion est ouverte au public !
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Ce lundi, à 19h00, se déroule le conseil d'arrondissement présidé par la maire Catherine Baratti-Elbaz. Cette réunion est ouverte au public !
Comme tous les lundis, je serai en direct sur Périscope pour #LeTalkDuLundi à 12h00. Ce sera l'occasion de faire el bilan de la 36ème assemblée générale de l'ADMD qui s'est déroulée à Antibes le week-end dernier !
A tout à l'heure !
Chers amis,
Quelle belle réunion nous avons eue aujourd’hui…
Merci à celles et ceux d’entre vous qui ont fait le déplacement jusqu’à Antibes, parfois en prenant la route aux aurores. Merci à nos délégués qui, une fois encore, ont montré leur mobilisation au service d’une cause, d’une liberté, d’un idéal. Merci à toutes celles et tous ceux, bénévoles et salariés, qui ont fait de cette journée une grande réussite. Merci à notre délégué pour les Alpes-Maritimes et Monaco, notre ami Jacques Desaunay, d’avoir piloté de main de maître cette organisation et je remercie aussi son épouse toujours à la manœuvre à ses côtés.
Merci également à Marie-Christine Barrault, Julien Cendres, Pauline Delpech, Irène Frain, Brigitte Lahaie, Véronique Massonneau et Gilles Vervisch de s’être engagés ainsi publiquement à nos côtés, d’avoir accordé un peu d’un temps que je sais compté pour eux pour rappeler que ce droit que nous demandons depuis 36 ans ne retirera rien à celles et à ceux qui n’en veulent pas mais soulagera et rassurera celles et ceux qui en veulent. Merci d’avoir rappelé qu’un droit ne sera jamais une obligation…
Merci enfin à Noëlle, notre amie Noëlle Châtelet, qui assure la mobilisation, au-delà de notre seul comité d’honneur, de ces personnalités dont la présence honore régulièrement et de plus en plus nos actions.
Certains m’ont interrogé depuis plusieurs semaines sur le choix d’Antibes pour réunir cette assemblée générale, quelques mois après la promulgation de la loi du 2 février 2016 prétendant créer de nouveaux droits en faveur des personnes malades et des personnes en fin de vie, dont le principal artisan n’est autre que le maire de cette belle ville. Aucune provocation – un peu de malice, tout de même – ni aucune agressivité. Mais le rappel éminemment symbolique, sur les terres de Jean Leonetti - monsieur fin de vie des gouvernements de droite et de gauche -, que cette loi - la 3ème loi sur la fin de vie en dix ans - n’est en fait qu’un bricolage de textes déjà en vigueur (loi de 2002, loi de 2005, décret de 2006, loi de 2008, décret de 2010) et qu’elle ne permettra toujours pas aux Françaises et aux Français de trouver la sérénité, leur dignité, la maîtrise de leur vie, la force d’assumer… lorsque la vie – puisque nul d’entre nous, nul d’entre les législateurs, n’est immortel – n’est plus qu’une survie plus ou moins difficile, tant physiquement que moralement.
D’ailleurs – une fois n’est pas coutume – je dois remercier les services municipaux, l’office du tourisme et le Palais des Congrès pour leur professionnalisme, leur accueil et les possibilités qu’ils nous ont offertes, même si j’ai bien compris que des dents ont grincé…
Septembre 2016/juin 2017 : c’est une période de dix mois de mobilisation qui s’ouvre officiellement aujourd’hui. Dix mois durant lesquels il faudra agir sur le terrain, faire preuve de compétence et d’unité, de détermination et de force, pour rappeler à celle ou à celui qui sera élu à la présidence de notre République, à celles et ceux qui seront élus à l’Assemblée nationale, que la France se dirige dans le strict cadre de notre société laïque, que les oukases de certains religieux ne peuvent primer sur les lois de la République, que chaque nouvelle liberté accordée, dès lors qu’elle respecte notre Constitution, n’enlève rien à la communauté nationale, et que sa vie n’appartient qu’au seul citoyen, majeur et capable. Mon corps m’appartient ! Ma mort m’appartient !
Cette année encore, c’est donc un nouvel appel au travail de chacun que je lance. Voici notre feuille de route :
De notre côté, ce que nous voulons est très clair : le droit de choisir nous-mêmes le moment et la manière de terminer notre vie, dès lors que la vie n’est plus que de la survie. Appelons cela l’euthanasie, l’interruption volontaire de vie, l’aide active à mourir, ou je ne sais quoi qui nous paraîtrait plus confortable intellectuellement. Mais ne nous laissons pas, ne nous laissons plus berner par la promesse de réunir une commission Théodule composée de beaucoup de médecins et bien sûr de militants anti-choix qui, une fois encore, décidera pour nous ce qui serait bien, nous privant ainsi de notre autodétermination, de notre liberté de disposer de notre corps.
Je cesse là cette revue des plaisirs à venir pour les mois prochains. Je ne souhaite pas vous effrayer, alors que nous avons encore la tête dans l’été, les pieds dans le sable des plages de cette belle ville des bords de la Méditerranée.
Mais avant de conclure, je vais vous livrer, en parfaite sincérité, le fond de ma pensée… Certes, je suis le président de cette association. Certes nous avons un conseil d’administration engagé et des délégués, des délégués adjoints et des militants très mobilisés et très compétents. Certes, nous assumons nos responsabilités pour faire vivre cette association, dans le respect de nos règles et des lois, et pour obtenir enfin la satisfaction de notre revendication. Mais nous ne sommes, comme chacun d’entre vous, que des bénévoles. Avec nos fatigues, parfois nos maladies, nos failles, nos défaillances, quelques fois nos coups de gueule et souvent nos coups de cœur. Nous n’avons pas vocation à nous faire houspiller en permanence par une infime minorité qui a bien sûr le droit de ne pas être d’accord, mais qui, le vote passé, doit respecter les 93% de votants qui valident la stratégie de notre conseil d’administration. Les 68.000 adhérents de l’ADMD peuvent faire également vivre cette association. Comme administrateur, lorsque des postes sont à pourvoir ; comme délégué lorsque des délégations deviennent orphelines ; comme délégué adjoint pour seconder les délégués dans leur travail ; comme écoutants pour aider et soulager les personnes en difficultés. Car non, l’ADMD n’est pas une simple association de services. C’est une association d’abord et surtout de militants. Et chaque bonne volonté est la bienvenue. Pour construire et avancer !
Donc, plus que jamais, l’année qui vient devra être une année au service de cette revendication portée par notre association et plébiscitée par une écrasante majorité de nos concitoyens. Et lorsque nous aurons enfin, comme les Belges, les Néerlandais, les Luxembourgeois, les Suisses et tant d’autres, ce droit à l’ultime liberté, ce sera une réussite collective et chacun, légitimement, pourra dire :
« J’y étais ; j’ai lutté ; j’ai vaincu »…
Merci à toutes et à tous d’avoir été là aujourd’hui, de toute la France. Merci à nos amis des Alpes-Maritimes, de Monaco, du Var, des Alpes-de-Haute-Provence et des Hautes-Alpes d’avoir parcouru parfois un long chemin pour être parmi nous. Merci à nos amis Italiens ne nous faire l’amitié de soutenir nos actions, eux qui ont tant à faire. Merci à toutes celles et à tous ceux qui s’engagent en faveur du droit de mourir dans la dignité.
Bon retour chez vous et hauts-les-cœurs !
Je sais pouvoir compter sur votre mobilisation partout dans les 10 mois qui viennent.
Et soyez-en sûrs, nous gagnerons parce que cela est juste et parce que cela est dans le sens de l’histoire…
Je vous remercie.
A 14h30, l'ADMD organise un grand meeting au Palais des Congrsè d'Antibes.
De nombreuses personnalités y participeront dont Noëlle Châtelet, Pauline Delpech, Marie-Christine Barrault, Julien Cendre, Iréne Frain, Brigitte Lahaie, Véronique Massonneau et Gilles Vervisch.
On vous attend nombreuses et nombreux !
Alors que notre Assemblée générale se déroule à Antibes, ville dont le maire est le militant anti euthanasie Jean Leonetti, l'ADMD manifestera symboliquement en face du palais des Congrès pour rappeler qu'il devient urgent d'avoir une loi d'Ultime Liberté.
Ce samedi, à 9h15, s'ouvrira la 36ème assemblée générale de l'ADMD au Palais des congrès d'Antibes. Outre d'adopter les rapports traditionnels d'une AG d'association, cette réunion permettra de valider les axes stratégiques de notre association qui ont aussi été élaborés par les adhérents et soumis à leur vote.
Alors que la 36ème Assemblée générale de l'ADMD se déroule demain à Antibes, je présiderai ce vendredi le conseil d'administration de notre association.
Nous y évoquerons notre mobilisation pour les mois qui viennent et notamment l'organisation du 2 novembre, journée mondiale pour le droit de mourir dont je suis à l'origine.
Le soir, un dîner réunira les 130 délégués de l'ADMD présents à Antibes.
Ce jeudi, l'ADMD organise une manifestation de soutien à Jean Mercier alors que son procès en appel s'ouvre à la Cour d'Appel de Lyon.
Alors que Jean Mercier n'a fait que répondre aux demandes de son épouse en lui ouvrant les boites de médicaments qui ont causé sa mort, il a été condamné en premier instance.
Jean Mercier qui a commis un acte de compassion et d'amour n'a pas sa place devant un tribunal Venez le dire avec nous à 13h00 !
Je serai l'invité de France 3 Rhône-Alpes à 12h ce jeudi pour l'ouverture du procès de Jean Mercier en appel.
A l'occasion du procès de Jean Mercier à Lyon, je serai l'invité de Paul Satis sur Lyon 1ère (90.2). L'interview sera rediffusée à 9h20, 17h50 et 19h50.
Ce mercredi soir, je rencontrerai une délégation de la société civile birmane qui a été invitée en France par l'Ambassade de France en Birmanie.
Dans la délégation, je retrouverai notamment des représentants de Fondation Metta (humanitaire en zones de conflit), Women Peace Network (advocacy/droits de l’homme) et The help (droits LGBT / VIH)
Ce mardi, en fin d'après-midi, je présiderai le bureau national de l'ADMD qui introduit une semaine chargée pour notre association.
En effet, jeudi se déroulera le procès de Jean Mercier. L'ADMD le soutient totalement, moralement et matériellement et je serai à ses côtés à Lyon. Le week-end se déroulera notre Assemblée générale à, Antibes chez un certain ... Jean Leonetti !
Comme tous les lundis, je serai en direct sur Périscope pour #LeTalkDuLundi à 12h00. Ce sera l'occasion de vous parler de la 36ème assemblée générale de l'ADMD qui se déroulera à Antibes le week-end suivant !
A tout à l'heure !
Parce que Jean Mercier a entendu les demandes de sa chère épouse quand nos lois restent sourdes aux demandes d'aides actives à mourir des personnes dont la vie n'est plus que de la survie, Jean Mercier est poursuivi devant les tribunaux.
En première instance, les juges du tribunal correctionnel de Saint-Etienne l'ont condamné à une peine d'une année de prison avec sursis.
Trop lourde pour un homme de 88 ans, malade, qui a accompli un geste d'amour.
Mais sans doute trop légère pour le ministère public qui a fait appel.
Mais que croit le procureur... ? Que Jean Mercier va récidiver ? Que Jean Mercier est un assassin qui tue ses victimes de sang froid et sans raison ?
Jean Mercier n'est autre qu'un époux aimant, dont le cœur a cédé à la demande légitime de sa femme et qui n'a rien fait d'autre qu'ouvrir un pot de cachets pour une épouse devenue trop faible pour accomplir elle-même ce geste simple.
L'ADMD demande que la justice française reconnaisse le geste de compassion de Jean Mercier à l'égard de sa femme et le relaxe !
L'ADMD demande au Gouvernement de légiférer vraiment sur les fins de vie pour que plus jamais un vieil homme ne se retrouve en face de sa vieille femme qui demande une aide à mourir et, plus généralement, que toute personne arrivée à la fin de sa vie puisse obtenir, en conscience, qu'un terme soit mis à ses souffrances.
L'ADMD DEMANDE LA RELAXE DE JEAN MERCIER.
L'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD) a été créée par un universitaire franco américain en 1980.
Elle a 36 ans aujourd'hui. 36 années où cette association se bat pour que celui qui meurt soit en centre des décisions qui le/la concernent. Son combat a déjà permis de faire avancer l'accès aux soins palliatifs qui restent cependant trop insuffisants, la lutte contre la douleur – nos opposants d’aujourd’hui sont les mêmes qui s’opposaient à la morphine il y a 20 ans – le droit de refuser un traitement et la reconnaissance des directives anticipées.
J'ai effectivement été frappé tôt par la mort. Enfant, j'ai vu mourir successivement mon père puis ma grand-mère dans des souffrances insupportable. Mais c'est la mort d'Hubert, mon premier amour, et celle de tant d'amis du sida qui m'a fait comprendre l'importance d'avoir la liberté de choisir sa fin. Les années sida ont été terribles. La mort d'Hubert l'a été. Sa fin et mon impuissance à l'aider alors qu'il n'en pouvait plus de ses souffrances m'ont marqué pour la vie. Le combat pour la fin de vie découle de mon engagement contre le sida. Ces deux combats se rejoignent totalement. Et, aujourd'hui, je ne peux plus accepter la condescendance de certains médecins qui estiment parfois que la souffrance est un passage obligé vers la mort. Comme à une époque, certains estimaient que les femmes devaient enfanter dans la douleur. La mort d'Hubert m'a convaincu qu'il faut se battre pour que le mourant soit respecté même s'il veut abréger sa fin de vie. Pour certain, l'agonie a du sens. Qu'on les respecte. Pour d'autres non, qu'on les respecte aussi. Enfin !
Beaucoup de responsables politiques ont très peur de la mort et ne veulent pas y réfléchir. Ils ont tort car penser à la mort, l'accepter c'est le meilleur moyen de bien vivre sa vie et d'être attentif aux autres...
Ils préfèrent donner aux médecins la gestion de toutes les affaires de santé et de la mort. Toutes les missions sur la fin de vie ont été confiées à un médecin - M. Leonetti avec sa 3ème loi sur la fin de vie en est l'exemple – qui traitent donc cela d'un point de vue médical alors que c'est une affaire éthique et citoyenne qui nous concerne toutes et tous. On veut nous voler notre mort. Le lobby des mandarins parlementaires associé à celui du lobby religieux au Parlement ont empêché jusqu'à se jour d'entendre les Français qui veulent et un accès universel aux soins palliatifs et une légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté. Dans « Ma mort m'appartient », je démontre à quel point ces deux lobbys jouent contre les français pour imposer une morale sur la fin de vie plus religieuse que laïque.
La loi Leonetti permet le laissez-mourir. On vous endort, on arrête de vous alimenter et de vous hydrater et on attend que la mort vienne. Ca peut mettre 3 semaines !!! Et, sans aucune étude, on ose nous dire que le mourant ne souffre pas. Pourquoi cette longue agonie obligatoire en France alors que chez nos voisins du Benelux, on peut partir en quelques minutes sans souffrance entouré de l'amour des nôtres ? Au Benelux – Pays-Bas, Luxembourg, Belgique – et en Suisse, on écoute la personne en fin de vie et selon des conditions qui évitent toutes dérives, on l'aide à mourir dans la dignité. Selon sa volonté et pas celle de ceux qui entourent le lit...
Toutes les situations sont différentes. Je ne peux donner de solutions toutes faites. Ainsi, la plupart d'entre nous n'auront pas besoin d'une euthanasie mais beaucoup mourront dans les soins palliatifs. D'où ma colère quand j'entends M. Leonetti, le monsieur fin de vie des gouvernements de droite et de gauche, qui parle sans arrêt de soins palliatifs mais n'a pas vraiment agi durant 10 ans pour en permettre un accès général alors que seuls 20 % des mourants en bénéficient aujourd’hui !!!
A l'ADMD, nous avons un réseau de délégués (120) sur toute les France qui est à l'écoute pour trouver des solutions. Nous avons aussi un service ADMD Écoute qui aide les personnes malades ou en fin de vie. Ca peut même aller jusqu'à un accompagnement pour aller mourir en Suisse. Terrible de penser qu'en 2016, comme à une époque les femmes fuyaient pour se faire avorter, il faut encore s'exiler pour pouvoir mourir comme on le souhaite !
Pour nous aider, le mieux est déjà de nous rejoindre. Nous sommes 68 000 adhérents. Il faut que nous soyons vite 100 000. Plus nous serons nombreux, plus nous serons entendus des élus qui votent la loi ! Les élections présidentielles et législatives sont aussi pour nous une occasion unique de nous faire entendre. Nous avons l'intention d'envoyer nos adhérents dans toutes les réunions publiques pour que notre revendication soit entendue. Une affaire qui concerne 100 % des Français, ce n'est pas tous les jours. Nous allons crier fort car assez de ces lois faites par des médecins pour des médecins. Il faut une loi pour tous les citoyens !
Retour aux sources en fin d'après-midi : 24 heures à Béthune pour retourner aux origines et revoir ma jeune maman de 86 ans...
Toujours beaucoup d'émotion quand je retourne dans mon Nord-Pas-de-Calais...
Afin de promouvoir le Pass Culture de la mairie du 12ème arrondissement de Paris, nous accueillons les habitants ce jeudi de 17 à 20h00 au kiosque citoyen de la place Daumenil.
A cette occasion, vous pourrez vous renseigner sur notre Pass Culture, en acquérir un sur place et/ou rencontrer les acteurs culturels à l'origine des offres de qualité qui vous sont faites.
N'hésitez pas à passer !