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  • Mon texte pour l'Almanach Insolite

    « Quel objet emporteriez-vous sur une île déserte ? »

     

    Voilà le genre de questions que les magazines aiment à glisser entre « Quel est votre principal trait de caractère ? » et « Quid du casting d’un dîner idéal selon vous ? ». Vous m’accordez ce fait, non vérifiable mais hautement probable, que vous aurez plus de chances d’être interrogé en sortie de métro par un journaliste stagiaire sur cette île déserte plutôt que de vous retrouver réellement sur une île déserte. Attention : vraiment déserte, pas comme sur les belles pages photoshopées des magazines. Déserte, ça veut dire sans accès internet … Imaginez comment cela doit être rageant de faire un selfie façon Robinson Crusoé sans pouvoir le partager sur les réseaux !

     

    Bon passons sur ces quelques réflexions technico-connectées. Moi, je n’ai pas du tout envie de vous parler de l’objet que je souhaiterais hypothétiquement emmener sur une île déserte mais bien plus d’un objet que j’ai sur moi au quotidien. Ou, pour être plus précis, qui m’accompagne au quotidien : un ruban rouge. Un simple ruban rouge. Un ruban que je porte parce que d’un combat individuel contre la maladie, moi qui suis séropositif depuis 25 ans, j’ai décidé d’en faire un combat collectif en révélant publiquement ma séropositivité. Un ruban rouge, symbole de la lutte contre le sida.

    l'almanach insolite,jean-luc romero

     

     

    Ce ruban rouge, pour beaucoup, c’est un symbole un peu dépassé, voire un peu vieillot. Un symbole d’un autre temps, un temps que les jeunes de 20 ans ne peuvent pas connaître ? Regardons la réalité en face : on parle moins du VIH/sida, c’est un fait ; cela fait moins la « une » des médias. Est-ce pour autant une épidémie endiguée ? Je vous en laisse seul juge : la réalité, aujourd’hui, c’est que jamais autant de personnes n’ont vécu avec le VIH que ce soit en France ou dans le monde. La réalité, aujourd’hui, c’est que 20% des personnes séropositives en France ne connaissent pas leur statut sérologique. La réalité, c’est qu’aujourd’hui, plus de 4.000 personnes vont mourir du sida dans le monde. Alors, dépassé le ruban rouge ?

     

    Ce ruban rouge est un hommage aux morts. A nos morts. A nos amours, nos proches, nos familles. A celles et ceux qui nous quitté dans une indifférence glacée, désignés par la société comme coupable de leur maladie. Pour tous ceux qui ont connu les années noires du sida, la cicatrice est toujours ouverte. Tant de jours et de nuits à veiller nos proches, mourants, avec comme seule projection possible celle d’atteindre le lendemain. Alors oui, il est vrai que les progrès médicaux font qu’aujourd’hui, une personne séropositive peut vivre, espérer, se projeter, avoir des enfants. Il n’en reste pas moins que le VIH/sida reste une maladie obstinément mortelle et que, épée de Damoclès du quotidien pour les malades, le virus aura le dernier mot.

     

    Ce ruban rouge est un cri de colère. Un cri contre les gouvernements irresponsables comme la ministre de la santé sud-africaine qui affirmait, il y a quelques années, que le sida se soignait avec de l’ail et du citron. Résultat pour l’Afrique du Sud : un taux de prévalence au VIH de 18% pour les 15-49 ans. Un cri contre certaines firmes pharmaceutiques qui font des procès pour empêcher l’accès aux génériques. Un cri contre une société qui stigmatise les malades au lieu de promouvoir l’entraide et la solidarité. Un cri de colère comme moteur à la mobilisation. Pour la vie, l’égalité et la dignité.

     

    Ce ruban rouge est un cri d’espoir. Un cri du cœur lancé à la face du monde pour dire que oui, la fin du sida est envisageable. Non pas comme une utopie portée par quelques activistes ou chercheurs. Mais comme un rêve atteignable, tangible, presque palpable. La condition sine qua non de la réalisation de rêve : l’accès universel aux traitements avec donc un engagement financier à la hauteur, c’est-à-dire 5 milliards de dollars US par an. C’est beaucoup en période de crise me diriez-vous, voire impossible à trouver ? Alors que penser du budget annuel de l’armement dans le monde: 1753 milliards de dollars US… Quel camp allez-vous choisir ?

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    Chère lectrice ou cher lecteur : sans doute que la prochaine fois qu’un journaliste vous demandera « Quel objet emporteriez-vous sur une île déserte ? », vous ne répondrez pas « un ruban rouge ». Assurément pas. Mais peut-être que, demain, certains d’entre vous vont vouloir porter sur leur sac, au revers de leur veste, sur leur sweat, ce ruban rouge, symbole international de la lutte contre le VIH/sida. Ils auront raison.

     

    Un ruban rouge comme un concentré d’humanité.

  • Mon mot d'introduction aux journées AFR

    Mesdames, messieurs,

    Chers amis,

     

    Je suis très heureux d’être à vos côtés aujourd’hui pour ouvrir et animer cette dernière plénière intitulé « l’Adieu aux Armes », plénière au cours de laquelle deux experts que vous connaissez tous nous font le plaisir d’intervenir. Je vous les présente :

     

    • Marie Nougier, consultante à l'IDPC, Consortium international sur les politiques des drogues, réseau regroupant plus de 120 organisations de la société civile à travers le monde,

    • Olivier Weber, grand reporter, ancien ambassadeur de la France à l'ONU chargé de la lutte contre le crime organisé.

     

    Cette plénière est bien sûr centrée sur la prochaine Session spéciale de l’Assemblée générale des Nations-Unies, à l’été 2016, session qui peut potentiellement révolutionner les choses.

     

    Vous connaissez tous le cadre dans lequel nous évoluons, donc je ne vais pas être bien long. Rappelons tout de même que le slogan de la Session spéciale de 1998 était : « Un monde sans drogues – nous pouvons le faire ». Résultat constaté ? Il est éloquent ! Des sommes énormes englouties dans la répression pour une consommation qui est en constance augmentation. Dont act... Cette politique répressive, cette politique de la guerre à la drogue qui s’apparente bien souvent à la guerre aux usagers, à quoi a-t-elle conduit finalement ? A un marché criminel de centaines de milliards de dollars, à l’augmentation des violences et la stigmatisation des consommateurs, à des politiques de santé mises à mal et l’augmentation très nette des dommages sanitaires liés au VIH et à l’hépatite C, à une incarcération massive des consommateurs, à des vies gâchées, notamment pour les plus pauvres et les plus fragiles, qui sont celles et ceux qui ont à subir le plus ces politiques aussi coûteuses qu’inefficaces. C’est une des questions que j’aimerai d’ailleurs poser à nos intervenants : la guerre à la drogue a-t-elle plus tué que sauver des vies ? Tous ici nous sommes convaincus que cette session spéciale de 2016 peut, enfin, faire changer le curseur et rééquilibrer les choses.

     

    Mais, avant de laisser la parole à nos deux éminents intervenants, permettez-moi de dire un mot en tant qu’élu sur la situation en France.

     

    En France, en ce qui concerne le domaine des drogues, la décision politique ne se fait pas via un processus rationnel à la recherche de l’intérêt général; elle est, sans nul doute plus encore que pour d’autres domaines, intimement lié à l’opinion publique. Les élus sur-réagissent face aux drogues.

     

    La bataille de l’opinion publique est, ce faisant, totalement essentielle. Il faut sortir le champ de la réduction des risques du cercle qui peut été intimidant des associations. Il faut sortir cette question de la sphère des acteurs des addictions, du VIH Oui, nous nous sommes convaincus car nous connaissons la réalité mais comment convaincre quelqu’un qui ne veut pas voir la réalité ? Il y a donc un réel effort à faire de dialogue, de compréhension, de déconstruction des stéréotypes, des préjugés, des fausses représentations. Un vrai effort de pédagogie. Oui de pédagogie. C’est ce qu’un nombre important d’acteurs font au quotidien notamment dans les conseils de quartier et réunions de riverain. J’aimerai dire que vous portez la bonne parole mais je craints qu’en ce moment, cela fasse un peu trop « Manif pour tous ». Mais vous faites tous un travail essentiel et je crois que les élus peuvent vous en remercier, réellement vous en remercier.

     

    En fait, pour améliorer la politique de réduction des risques et innover, il faut donc informer le grand public sur ses résultats, travailler sur l’image de l’usager de drogues et ainsi convaincre nos concitoyens de sa pertinence et de son utilité, aussi bien pour les usagers que pour la société dans son ensemble. Je veux ici mettre en exergue la nouvelle campagne d’information du Crips, une campagne interassociative que l’AFR a d’ailleurs signé, une campagne qui se base sur l’humour et qui a ouvert cette plénière.

     

    En fait, selon moi, c’est l’opinion publique qui favorisera les évolutions politiques. C’est donc aussi aux acteurs de la RDR de créer le moment politique propice à la prise de décision, j’en veux pour preuve le débat sur les salles de consommation à moindre risque, sujet technique, très « casse-gueule ». Grâce à un vrai travail de fourmi, c’est en train de payer. Aujourd’hui, grâce aux efforts des acteurs de ce combat, peut-être même que le fait de se demander de celui qui se drogue ou de celui qui refuse la politique de réduction des risques, qui est le criminel des deux, peut-être que cette question légitime se posera concrètement.

     

    Je conclus là-dessus et laisse la parole à nos deux intervenants.

  • Animation d’une table-ronde aux Journées de l’AFR

    Ce mercredi, j’animerai la dernière session plénière des Journées de l’AFR « l’Adieu aux Armes ».
    Je rappellerai en ouverture de cette plénière qu’en France, les élus sur-réagissent face aux drogues illicites et qu’il faut gagner la bataille de l’opinion sur ces questions qui sont déformées et instrumentalisées par certains responsables politiques.

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  • Lecture à la Sorbonne pour la sortie de l’Almanach insolite

    A la demande de Matthias Vincenot, qui coordonne l’Almanach Insolite, je viendrai lire le texte que j’ai écrit pour cette publication ce mardi à 20h30 à la Sorbonne, amphithéâtre Richelieu.
    Plus de 300 auteurs ont participé à cet ouvrage et, comme moi, certains seront présents ce soir comme Francis Lalanne, Jean Lassalle, Olivier Lejeune, Noël Mamère, Bernard Ménez, etc…

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  • Intervention sur les institutions à la semaine bleue de Vigneux-sur-Seine

    Dans le cadre de la semaine bleue à Vigneux-sur-Seine, la maire-adjointe aux seniors m’a demandé de présenter nos institutions à la réunion intergénérationnelle organisée entre une délégation de seniors et des élèves de CM2. Ce sera un beau défi que de réussir à intéresser deux publics différents – enfants et seniors – à notre vie démocratique.

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  • Ma réunion ADMD à Bastia vue par Corse Matin

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  • Election du président du nouveau groupe PS de la région Ile-de-France

    guillaume ballas,jean-luc romer,ps,région ile-de-franceGuillaume Ballas, actuel président du groupe PS à la région Ile-de-France, avait annoncé que s’il était élu député européen, il ne cumulerait pas un mandat de parlementaire et de président de groupe. Il a tenu parole.
    Pour le remplacer, un vote se déroulera ce lundi. En ma qualité d’apparenté, je participerai bien sûr à ce vote.

     

  • Mon discours à Hyderabad sur le sida

    Mesdames, Messieurs,
    Metropolis est un organisme qui peut modifier durablement les choses au niveau mondial. Metropolis peut impulser. Metropolis peut faire bouger les lignes et peut impacter de manière extrêmement forte et efficace la vie, la qualité de vie et le futur de centaines de millions de personnes. C’est pour cela que je suis ravi d’être ici, parmi vous, afin d’intervenir sur cette thématique : « Role of civil society in mobilizing action for healthy people in cities ».
    Sujet évidemment large que je ne pourrai pas traiter dans sa globalité. C’est pour cela que j’ai choisi de me concentrer uniquement, non pas sur la santé globale, mais sur une seule pathologie : le sida. Pourquoi ce choix ? Pour deux raisons, la première est liée à mon parcours personnel, mon parcours de vie ; la seconde est liée à la gravité de l’épidémie du sida et au rôle que peuvent tenir les villes dans la réponse à cette épidémie
    Laissez-moi me présenter en quelques mots, je pense que vous comprendrez mieux mon intention : je suis une personne séropositive, c’est-à-dire une personne qui vit, depuis 28 ans, avec une épée de Damoclès au quotidien. Je suis une personne séropositive qui a révélé publiquement sa séropositivité et croyez bien que en tant qu’élu local, j’ai eu à subir bon nombre d’obstacles, même si j’ai toujours pu bénéficier du précieux soutien de Jean-Paul Huchon, président de Metropolis et président de la région Île-de-France.
    J’ai décidé de faire de mon combat individuel un combat collectif en créant en 1995 l’association « Elus Locaux Contre le Sida », dont le but est de mobiliser les élus locaux, notamment les élus des villes dans ce combat pour la vie, dans ce combat pour l’égalité, dans ce combat pour la dignité. Aujourd’hui, plus de 16.000 élus français ont rejoint le combat que je porte avec Elus Locaux Contre le Sida depuis presque 20 ans. 20 ans aux côtés des élus, en les conseillant, les aiguillant, les bousculant, leur proposant des solutions, des projets, tout ça pour la mise en place d’une politique globale de lutte contre le sida, ambitieuse, ambitieuse à tous les niveaux, national comme local. Membre du Conseil national du sida, je suis également président du Centre régional d’information et de prévention du sida en Île-de-France. Cette association, organisme associé de la région Île-de-France, a pour but de soutenir les professionnels travaillant sur le sida, les discriminations, les addictions mais aussi et surtout d’informer les jeunes sur le sida : ce sont plus de 150.000 jeunes qui sont associés, chaque année, à nos actions en Île-de-France. Ce dispositif, unique en France, est le fruit de la volonté du président Jean-Paul Huchon, et pourrait d’ailleurs très utilement être étendu sur l’ensemble du territoire français.
    Seconde raison qui me pousse à ne parler que du VIH : 39. Le nombre 39. 39, c’est le nombre de millions de morts dus au sida, depuis le début de l’épidémie. Un chiffre incroyable. Imaginez, cela reviendrait à rayer de la carte l’ensemble des habitants de Bombay, New Delhi et Hyderabad ! Le sida c’est 2,1 millions de nouvelles contaminations dans le monde et 1,5 millions de décès chaque année. Alors que plus de la moitié de la population mondiale vit dans une zone urbanisée, le sida touche de plein fouet les villes. Je vous donne quelques chiffres afin que nous puissions tous nous rendre compte de l’urgence à agir. 60% des 35 millions de personnes séropositives vivent dans les villes. A peu près la moitié des personnes vivant avec le VIH dans le monde se trouvent dans 220 villes dont, bien évidemment, les villes représentés à Metropolis. Imaginez qu’en Afrique sub-saharienne, 15 millions de personnes séropositives vivent dans seulement 20 villes ! En Asie, le quart des personnes séropositives se retrouvent dans 30 villes. Je pense que ces quelques données ne peuvent que nous convaincre de l’urgence à agir pour les villes dans la réponse au VIH.
    J’ai été un peu long sur cette présentation mais je souhaitais vraiment que vous compreniez au mieux pourquoi, concernant cette intervention sur « Role of civil society in mobilizing action for healthy people in cities », j’allais parler uniquement du sida.

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  • Le Bal des Vampires à Mogador

    Ceux qui me lisent régulièrement sur ce blog ou sur Twitter savent que je suis un fan inconditionnel des comédies musicales.
    Ce dimanche, j’irai donc assister à la nouvelle comédie musicale « Le Bal des Vampires », adaptation du film de Roman Polanski, qui se déroule dans le mythique Théâtre Mogador.
    Je suis sûr que je vais y passer un beau moment et je ne manquerai pas de vous dire mes premières impressions sur … Twitter.

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  • Réunion publique ADMD à Ajaccio à 14h00

    A l’invitation de Robert Cohen, délégué de l’ADMD pour la Corse, après Bastia hier, j’animerai une réunion publique sur la fin de vie à Ajaccio ce samedi à 14h00 à l’hôtel Best Western Amirauté. Je vous attends nombreux !

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  • Réunion publique ADMD à Bastia à 15h00

    A l’invitation de Robert Cohen, délégué de l’ADMD pour la Corse, j’animerai une réunion publique à Bastia ce vendredi à 15h00 au conseil général de la Haute-Corse. Je vous attends nombreux !

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  • Table-ronde contre le sida vendredi 10 octobre à Bastia à 18h00

    A l’initiative du maire de Bastia et d’ELCS, je participerai à une table-ronde sur le sida ouverte aux élus de Bastia demain vendredi 10 octobre à 18h00, à l’Hôtel de ville de Bastia.
    Plus que jamais, il est important que les élus se mobilisent contre le VIH/sida qui tue chaque jour 4000 personnes dans le monde.

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  • Débat « Des citoyens en bonne santé dans des villes en bonne santé » à Métropolis

    De 16h00 à 16h30, en ma qualité de conseiller régional d'Ile-de-France et de président du Crips, je participerai à la session « Des citoyens en bonne santé dans des villes en bonne santé » lors du congrès de Métropolis.
    Le thème qui m’a été attribué est celui-ci : « Le rôle de la société civile dans les actions de mobilisation pour une meilleure santé des citoyens dans nos villes. » Interviendront aussi dans cette session animée par le directeur du centre de santé de Kobe de l’OMS, Amit Prasad, S. Srinath Reddy, et Karen Lee.

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  • Congrès Métropolis à Hyderabad

    A Hyderabad se déroule jusque jeudi le congrès Métropolis présidé par Jean-Paul Huchon, président la région Ile-de-France.
    Depuis 30 ans, Métropolis réunit les métropoles de plus d’un million d’habitants dans le monde.
    Avec ELCS, nous avons soumis une motion contre l’interdiction de circuler ou de s’installer des personnes séropositives. Elle a déjà été adoptée par le conseil d’administration et le sera, je l’espère, par l’Assemblée générale de Métropolis.
    Outre cette motion, j’interviendrai sur la mobilisation des collectivités locales pour la santé mercredi après-midi.

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  • Le 100 Charenton, établissement culturel solidaire : à découvrir absolument dans le 12ème

    Le 100 est un établissement culturel solidaire voulu par la mairie de Paris.
    1800m² sont mis à la disposition des artistes professionnels ou amateurs qui travaillent dans les champs des arts plastiques, des arts vivants, de la création numérique, de la peinture ou encore des auteurs.
    Le 100, c’est à la fois des espaces de travail partagés, de la production d’événements et l’accompagnement de projets culturels.
    Cet établissement, géré par Frédéric de Beauvoir, a récemment créé une fabrique. Victor Pérès y est un des artistes résidants en 2014.
    Couturier et plasticien, il questionne le corps, son identité, son intimité, ses vies, etc…Allez le découvrir.
    Et, si vous vous sentez une fibre artistique,  je ne peux que vous inciter à aller sur ce lieu. En plus, c’est dan le 12ème arrondissement !

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  • La manif pour tous bat le pavé : la manif de trop !

    On avait presque oublié l’existence de la Manif pour tous ! Elle se rappelle à notre bon souvenir ce dimanche en mobilisant de nouveau ses partisans.
    Outre les fantasmes développés sur la mise en place de la GPA en France, il est assez étonnant de voir des Français continuer à se battre pour retirer un droit à une partie de la société.
    Franchement, est-ce républicain de se mobiliser pour retirer le droit de se marier aux homosexuels ?
    Les homosexuels sont des citoyens comme les autres. A part entière !
    Ils payent leurs impôts et contribuent à la solidarité nationale. En payant leurs impôts, ils permettent notamment à certaines familles nombreuses, qui battent le pavé, de bénéficier légitimement d’allocations familiales. De même, ils permettent que ces Eglises qui souvent se mobilisent contre l’égalité des droits aient leurs bâtiments entretenus, une fois de plus, grâce au paiement de leurs impôts.
    Bref, les homosexuels ont tous les devoirs des citoyens mais ne devraient avoir aucun droit ! Leurs amours devraient-ils rester clandestins pour être acceptés ?
    Durant ces dernières années, avec le mariage pour tous, c’est la première fois que des gens se mobilisent pour interdire à certains d’avoir des droits.
    Ceci devient insupportable.
    Certains élus de droite annoncent même qu’ils annuleront le mariage pour tous. Nous prennent-ils pour des kleenex qu’on jette avec une alternance ?
    Cette manifestation est la manifestation de trop.
    Et je sais que les Français vont dans leur immense majorité rejeter toute régression. Une alternance ne pourra jamais se faire sur la simple idée de renvoyer à leur clandestinité les homosexuels !

  • 13ème Nuit Blanche à Paris

    Ce samedi 4 octobre 2014, se déroule la 14ème Nuit Blanche.
    Cette année, l’édition sera centrée sur le Street Art.
    Une cinquantaine d’artistes internationaux participent à cette grande manifestation et 150 œuvres seront réparties sur six parcours.
    Le 12ème arrondissement ne sera pas oublié puisque la caserne de Reuilly fait partie de l’événement, mais aussi le 100 Charenton, la maison des associations, etc...
    Alors, cette nuit, envahissez les rues de Paris : profitez et passez une belle Nuit Blanche !

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  • Notez sur vos agendas : 2 novembre, 7ème journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité

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  • Réunion fin de vie de Montluçon dans La Montagne

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  • La Part de l'autre, de Eric-Emmanuel Schmitt, à lire !

    Je viens d'achever la lecture de "La Part de l'autre", de Eric-Emmanuel Schmitt et m'étonne encore d'avoir lu ce long roman - 503 pages - d'une traite !
    J'avais hésité à en entreprendre la lecture : une couverture avec une photo d'Hitler, ce n'est pas très tentant. Alors que j'ai terminé la lecture de ce livre, je suis heureux d'avoir dépassé mes réticences. Ce livre mérite vraiment d'être lu !
    L'auteur part d'un postulat original : Hitler rate son entrée à l'école des Beaux-Arts. Que se serait-il passé s'il avait réussi cet examen ?
    Dans un récit passionnant et très rythmé, Eric-Emmanuel Schmitt narre la vie du sanguinaire dictateur et en parallèle imagine l'homme qu'il aurait pu être s'il ne s'était pas senti humilié en étant recalé à ce concours, lui, qui s'imaginait en grand artiste peintre.
    Ce pari risqué de l'auteur, qui choisit un sujet vraiment casse-gueule, est vraiment réussi. Tout en montrant à quel point Hitler fut un monstre, il démontre aussi qu'un événement à priori banal peut déclencher une haine et conduire aux pires sentiments dont peut être capable un être humain. Il montre que dans d'autres conditions, Hitler aurait pu avoir un tout autre destin, ce qui aurait - qui sait ? - évité le carnage dont Hitler fut à l'origine.
    Ce livre fait réfléchir et rappelle la complexité de la nature humaine. A lire, pour réfléchir ...

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