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Mon discours aux 22èmes Etats Généraux d'Elus Locaux Contre le Sida (ELCS)
Intervention de Jean-Luc Romero-Michel
22e États Généraux d’Elus Locaux Contre le Sida (ELCS)
Mercredi 28 novembre 2017
Conseil régional d’Île-de-France – ParisMadame la Présidente, chère Valérie,
Mesdames et messieurs les élus, chers collègues,
Monsieur le Président du Crips, cher Jean,
Ma chère Giovanna,
Chers amis,Encore une édition des États-Généraux d’Elus Locaux contre le sida. La 22e…
Encore une, car le sida est toujours là. Malheureusement. Malgré nos efforts et notre mobilisation.
Et, on peut encore dire, années après années, qu’il n’y a jamais eu autant d’êtres humains – des femmes et des hommes, nos amis, nos frères – qui vivent avec ce virus dans le monde et dans notre pays. Et, pourtant, les personnes infectées restent invisibles.
Combien de personnes assurent ne pas connaître de personnes séropositives dans notre région ou à Paris, ce qui est statistiquement pourtant impossible ! Mensonge ? Aveuglement ? Honte ? Sérophobie ? Ignorance ?
Et pourtant, comme le disait Confucius : « C’est au plus noir de la nuit que l’aurore est proche. »
Avant d’aller plus loin, je voudrais d’abord remercier la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, et sa vice-présidente, Farida Adlani, pour leur accueil symbolique, ici, dans cet hémicycle.
La lutte contre le sida permet de dépasser souvent les clivages partisans et tant mieux. Je voulais rendre hommage à Valérie Pécresse qui milite depuis longtemps à nos côtés, au sein d’ELCS dont elle est membre.
Je suis dans son opposition politique – mais pas humaine – et aux côtés de mon ami, Jean Spiri, président du Crips que j’ai eu l’honneur moi-même de présider, j’ai accepté d’être ambassadeur d’une Île-de-France sans sida car je sais la sincérité de la présidente sur ce sujet.
Certes, nous ne sommes pas d’accord sur tout mais nous savons qu’il nous faut absolument travailler ensemble et aussi notamment avec Anne Hidalgo engagée de son côté dans un Paris sans sida – je salue d’ailleurs Eve Plenel ici présente – ou encore Stéphane Troussel pour une Seine-Saint-Denis sans sida.
Et, ce travail commun, trans-partisan doit être signalé et encouragé. Merci madame la présidente. Merci chère Valérie…
J’en profite aussi pour remercier Christophe Martet, qui fut un emblématique président d’Act Up et militant infatigable du combat d’avoir animé cet après-midi, ainsi que les élus d’ELCS, mes collègues engagés, Elisabeth Ramel et Stéphane Aujé.
Merci aussi à Damien Comandon, président d’une société qui réalise 130 000 soins funéraires par an et qui a soutenu les associations luttant pour la fin de cette terrible discrimination.
Cette interdiction des soins de conservation aux personnes séropositives atteintes du virus du VIH et du VHC cessera enfin le 1er janvier prochain.
Je ne vais pas être long car trop de discours tuent le message.
Merci au Professeur Alain Fisher pour ses propos très clairs sur la vaccination et la nécessité de la développer. Les élus locaux ont un rôle dans l’information de nos concitoyens et il est important qu’ils fassent la promotion des vaccins et fassent tomber bien de fausses informations et de rumeurs qui circulent actuellement. C’était donc important de vous entendre ici. La ministre de la santé a, sur les vaccinations, pris une position courageuse que, je crois, il nous appartient, nous, élus locaux, d’accompagner. Comme je remercie Jean Spiri, le président du Crips, d’avoir rappelé l’importance qu’il attache, comme la présidente de la région, à la prévention et à la santé des jeunes. Nous avons une responsabilité importante et nous devons l’assumer.
Je remercie la courageuse sénatrice Esther Benbassa et le non moins courageux travailleur du sexe et militant, Thierry Schaffauser, qui parle depuis si longtemps à visage découvert. Au-delà des prises de position personnelles de chacune et de chacun, toutes les études démontrent que la pénalisation du travail du sexe et même des clients est contre-productive. Elle est un obstacle à une politique préventive efficace contre le sida, les IST et met souvent dans un grand danger les travailleuses et les travailleurs du sexe.
En lançant la déclaration de Paris, Anne Hidalgo, que je remercie encore d’avoir été présente en début de réunion, a rappelé l’engagement que doivent avoir aussi les collectivités locales. La présidente de notre région s’est associée à cette mobilisation et je me réjouis que nous travaillions ensemble et aux côtés des associations, de l’ARS, des Corevih pour aboutir aux objectifs de l’ONUSIDA dès 2020, les trois fois 90.
La région a voté à l’unanimité notre plan et c’est pour nous tous une énorme satisfaction. Je laisserai la présidente rappeler notre mobilisation pour la prévention et pour le dépistage qui sont les clés de la fin de l’épidémie. Des individualisations financières ont encore été votées à notre dernière commission permanente la semaine dernière. Il nous faudra cependant encore aller plus vite dans l’accompagnement de la PrEP. N’oublions pas qu’en Ile-de-France, neuf infections sur 10 concernent les HsH et les migrants. Lors d’un court voyage à San Francisco, avec Jean et Anne-Claire Tyssander, nous avons pu constater l’efficacité de la PrEP. Près de 12.500 personnes sont sous PrEP dans cette ville qui n’a que 750.000 habitants. Et San Francisco a divisé par trois les nouvelles infections. En France, en début d’année, nous étions autour de 3.500 et nous sommes peut-être à aujourd’hui 5.000 personnes sous PrEP pour 65 millions d’habitants ! Seulement…
Certes, la France a été le premier pays au monde à rembourser la PrEP et il faut en saluer le précédent Gouvernement. Mais il faut vraiment aller plus loin et plus vite. Toutes les études nous montrent l’efficacité de la PrEP combinée à un dispositif puissant et accessible de dépistage. D’où d’ailleurs, l’importance des autotests que la Ville de Paris et la région Île-de-France veulent mettre à disposition des associations, mais aussi des médecins, notamment dans les zones sensibles.
Ce serait d’ailleurs bien que la ministre de la santé change rapidement la réglementation, car il est interdit aujourd’hui à notre région de donner gratuitement des autotests aux médecins. Un comble !
Pour arriver aux objectifs de l’ONUSIDA et donc à un monde sans sida en 2030, il faut que la France reprenne vraiment le flambeau. D’abord, l’argent. La France n’a plus augmenté sa contribution au Fonds mondial depuis plus de 5 ans. Nous étions le 2e contributeur mondial, nous sommes désormais le 3e. Un monde sans sida, c’est l’accès universel à la prévention, au dépistage et aux traitements. Pour cela, l’argent est le nerf de la guerre et j’espère que le 1er décembre, la France annoncera de nouveaux crédits. Seuls 53% des personnes séropositives ont accès aux ARV. Cela progresse vite, mais comment accepter que, chaque jour, près de 3.000 personnes continuent à mourir du sida dans le monde alors que ces morts pourraient être évitées.
Mais au-delà de l’argent, il faut aussi une parole forte et engagée. La pénalisation des populations vulnérables est un frein énorme à la fin de cette pandémie. Comme l’écrivait Albert Camus : « Il ne suffit pas de combattre l’injustice, il faut donner sa vie pour la combattre. »
Comment accepter qu’en 2017, 70 pays pénalisent encore l’homosexualité ? Quand la France portera-t-elle enfin un message fort pour la dépénalisation universelle de l’homosexualité, et pour que les trans ne soient plus considérés comme des malades mentaux par l’OMS ? Et quand nous mobiliserons-nous face à des pays comme la Russie qui s’attaquent aux usagers de drogue et refusent de mettre en place une politique de substitution pour enrayer une épidémie galopante dans cette population dans ce pays ? Sans oublier la persécution que subissent tant de travailleuses et de travailleurs du sexe ? Et cet ignoble arbitraire commis en Tchétchénie ?
Une politique qui s’attaque aux personnes plutôt qu’au virus est contre-productive et attentatoire aux droits humains. Contraire à la Déclaration universelle des droits de l’Homme.
C’est pourquoi, en conclusion, je voudrais terminer en évoquant les personnes qui vivent avec ce virus. Ces personnes auxquelles on ne donne pas souvent de visage.
C’est pourquoi, je remercie Giovanna pour son beau témoignage. Son livre intitulé Accrochée à la vie avait ému beaucoup d’entre nous. Son courage nous donne de la force. Car ce qui ne se voit pas n’existe pas, d’où l’importance des témoignages.
L’année dernière, en évoquant mes 30 ans de vie avec le VIH, que je célèbre cette année, j’avais indiqué que je souhaitais publier de nouveau des témoignages de personnes séropositives. Le laboratoire Gilead a répondu présent et nous sortons ce soir Portraits de VI(h)ES aux éditions du cherche midi. 15 personnes séropositives y témoignent et s’exposent grâce à la plume bienveillante de Doan Bui et au talent du photographe Patrick Messina.
Rémy, Fred, Florence, Elodie, Charlotte, Yannick, Morgane, Ida, Julien, Pascal, Nicolas, Giovanna, Hoang, Didier, Nils, autant de femmes et d’hommes qui démontrent, sans pathos, ce qu’est vivre avec le VIH/sida en 2017. On aurait pu croire que ce serait bien plus facile qu’en 1987, quand j’apprenais ma propre séropositivité. C’est paradoxalement souvent plus difficile.
Dans les années 80/90, il y avait une vraie solidarité ; les personnes séropositives étaient souvent très soutenues dans la communauté LGBTQI. En 2017, les progrès médicaux ont été considérables mais pas les progrès sociétaux. Dire sa séropositivité, c’est souvent encore se mettre au ban de la société. De la compassion des années 80/90, nous sommes passés à la culpabilisation.
Ce livre qui est décliné avec une exposition qui, je l’espère, en 2018, traversera tout le pays, a pour vocation d’incarner le VIH/sida et de rappeler que nous sommes toutes et tous concernés.
Il y a celles et ceux qui témoignent, bien sûr. Mais ce pourrait être votre père, votre mère, votre frère, votre sœur, votre conjoint, ou encore votre meilleur ami.
C’est vraiment contre la maladie qu’il faut lutter. Pas contre les malades. C’est tout le sens de ce livre et de cette exposition.
Pour que la honte ne soit plus du côté de celle ou de celui qui vit avec ce virus et qu’il faut protéger et aimer. Mais du côté de celles et de ceux qui stigmatisent et qui insultent.
Merci à ces courageux témoins.
Merci à vous toutes et à vous tous pour votre mobilisation et nous vous attendons, dès 19H30, au Banana Café pour vous présenter ce merveilleux livre et ses admirables témoins.
Et permettez-moi de terminer sur cette belle citation d’Alfred de Musset : « J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelques fois, mais j’ai aimé. »
Je vous remercie. -
Itw dans Le Magazine de la santé sur France 5
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Mon portrait dans le quotidien suisse Le Temps
Lien permanent Catégories : Coup de coeur, Euthanasie, ADMD et WFRtDS, Livre "Portraits de VI(H)ES", Livre "SurVivant - Mes 30 ans avec le sida", Lutte contre le sida, ELCS, CNS et CRIPS, L'évolution de mon virus, Medias, Mes déplacements à l'étranger, Politique française, Politique internationale, Santé 0 commentaire -
Invité de Soir 3 à 23H55
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L'invité de TV5 Monde sur le sida et SurVivant à 18H50
A l'occasion de la journée mondiale contre le sida, je serai l'invité de Patrick Simonin sur TV5 Monde à 18H50. J'y évoquerai les nouveaux défis mais aussi mon livre SurVivant ou encore celui d'ELCS Portraits de VI(h)ES.
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Retrouvez-moi à 18h30 sur CNEWS
En duplex de la manifestation inter-associative organisée par Act Up Paris, j'interviendrai sur CNEWS à 18h30 à l'occasion de cette journée mondiale contre le sida.
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Débat sur le sida à Tours après Angels of America, à 20H
Ce soir, à 20H, j'assisterai à la représentation de la pièce de Tony Kushner Angels in America par l'association Acted. Cette pièce sera suivie d'un débat organisé dans le cadre du 25ème forum santé et VIH.
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Retrouvez-moi à 19H sur France 3 Centre sur le sida et Portraits de VI(h)ES
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Soirée de lancement du livre Portraits de VI(h)ES au Banana café
Ce soir, une soirée est organisée par ELCS au Banana Café pour lancer notre livre "Portraits de Vi(h)ES" paru ces jours-ci aux éditions du Cherche Midi.
15 personnes séropositives ont accepté de témoigner et, pour la plupart, à visage découvert. Ce livre montre ce qu'est vivre au quotidien avec le VIH. Sans pathos, souvent avec humour, ces 15 personnes témoignent. Ca pourrait être vous ! A lire.
Vraiment ... -
22èmes Etats Généraux d'Elus Locaux Contre le Sida au Conseil régional d'Ile-de-France
Ce mercredi, en fin d'après-midi, je présiderai les 22èmes Etats Généraux d'ELCS qui se dérouleront en fin d'après-midi au conseil régional d'Ile-de-France.
Jamais autant de gens n'ont vécu avec le VIH/sida et la mobilisation est plus que jamais nécessaire si on veut arriver à un mode sans sida. -
Podcast de mon interview sur France Info sur Portraits de VI(h)ES
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Invité du Magazine de la Santé sur France 5 à 13h50
Ce mardi, je serai l'un des invités du Magazine de la santé sur France 5, à l'occasion de la sortie du livre "Portraits de VI(h)ES" d'ELCS, qui paraît aux éditions du Cherche Midi.
Je serais accompagné de Yannick, l'une des 15 personnes séropositives qui ont accepté de témoigner dans ce beau livre. -
Je remettrai à Grenoble, le label ville engagée contre le sida de ELCS
Ce lundi, en fin de journée, avec le maire-adjoint, Emmanuel Carroz, je visiterai différentes initiatives contre le sida menées à Grenoble.
En fin de journée, je remettrai le label "ville engagée contre le sida" de ELCS, au maire de Grenoble pour son engagement dans failles contre le sida. -
Mon intervention à la région Ile-de-France sur les subventions sida
Madame la présidente, Mes chers collègues,
Le groupe RCDEC se réjouit tout particulièrement du vote des différentes subventions en faveur de la lutte contre le sida que vous nous proposez aujourd’hui.
Après l’adoption de notre délibération pour une Ile-de-France sans sida, il est important d’individualiser des crédits pour arriver à ce but que nous avons partagé unanimement sur tous nos bancs en juillet dernier.
Les 189 660 euros affectés au CRIPS sont nécessaires même si on aurait pu anticiper comme l'opposition l'avait proposé durant le débat budgétaire.
De même, nous nous réjouissons du financement à 50% de l’investissement, soit 50 000 euros, des bus de Trod au profit des associations HF Prévention et AIDES qui font dans notre région un travail remarquable et indispensable de dépistage. Je tenais à saluer ces associations.
On le sait, la clé de la fin du sida, c’est réussir à dépister les 25 000 personnes qui, dans notre pays, ne savent pas qu’elles sont séropositives.
Je regrette d’ailleurs que la ministre de la santé n’ait pas encore répondu à l’interpellation de la région et de sa présidente de permettre aux médecins libéraux, dans les zones sensibles, de pouvoir donner gratuitement des autotests que la région a la volonté de leur fournir et donc de financer.
De même, comme nous avons pu le constater avec Jean Sipri et Anne-Claire Tyssandier lors d’une mission, le soutien à la PrEP est aussi une condition du succès d’une politique visant à la fin du sida. San Francisco est en train d’y parvenir. Il nous faut sur ce point avancer rapidement.
Nous voterons donc avec espoir ces subventions et partageons la demande du président Satouri d'un jaune budgétaire consacré à l'Ile-de-France sans sida. -
Commission permanente à la région Ile-de-France
Ce mercredi, je participerai à La réunion de la commission permanente de la région Ile-de-France. A l'ordre du jour notamment, des crédits pour des bus de dépistage VIH/sida pour HF Prévention et Aides.
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Podcast de mon itw sur le sida Radio Lac à Genève
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Gala de Solidarité Sida au Cirque d'hiver
Comme tous les ans, à quelques jours du 1er décembre, Solidarité Sida organise un gala au Cirque d'hiver. En présence de nombreux artistes, c'est l'occasion de rappeler que le VIH/sida est toujours là...
Je serais heureux d'être présent à cette belle soirée caritative.
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Exposition sur la prévention du VIH/sida, à voir au Musée de La Croix Rouge si vous passez à Genève !
Hier, j’ai visité l’impressionnante exposition du Musée de la Croix Rouge et du Croissant Rouge à Genève sur les campagnes de prévention sida/vih dans le monde depuis le début de la pandémie. -
Le film « Ma vie avec Liberace », une belle histoire d’amour interdit...
Adoré par un public âgé et très conventionnel, Liberace, originaire du Wisconcin, est né en 1919. Ce pianiste star de Las Vegas fut très connu et très médiatique dans les années 50 à 70.
Son univers scénique et personnel très kitsch - il meublait son univers de candélabres - ne l’empêcha pas d’être, à son époque, l’un des artistes les mieux payés au monde, même s’il ne fut réellement célèbre qu’aux USA.
Pourtant, cet artiste efféminé a toujours lutté contre les rumeurs concernant son homosexualité par peur de perdre son public de mamies qui l’adulait.
Sorti en 2013, le film de Steven Soderbergh se concentre justement sur la relation amoureuse qui durera cinq ans entre Liberace - interprété par Michael Douglas - et Scott, joué par un magistral Matt Damon. Un Damon au sommet de sa beauté et de sa jeunesse...
Une relation forte qui mènera Scott à accepter une opération esthétique à la demande de Liberace et pour lui ... ressembler !!! Le poussant aussi à prendre de dangereux médicaments pour maigrir mais qui, en fait, vont le rendre totalement dépendants aux drogues.
La relation entre les deux hommes finit par dégénérer et le film montre la fin sordide de cette relation qui fut certainement la plus forte que connut cet artiste excentrique et talentueux.
Avant de mourir du sida en 1987 - tiens une année qui me rappelle aussi malheureusement quelque chose ! -, Liberace veut revoir Scott pour lui confesser qu’il fut son grand amour. Cette scène est d’ailleurs la plus émouvante et forte du film. La mort ne se pare pas d’inutiles artifices.
Mort, son équipe tenta, comme elle le fit, à tant d’autres occasions pour son homosexualité, de cacher le sida de Liberace. Les autorités ne l’entendirent pas de cette manière et une autopsie confirma bien la mort du sida de l’artiste.
Un film toujours d’actualité car, 30 ans plus tard, beaucoup de malades ne peuvent toujours pas dire souffrir du VIH ... qui demeure malheureusement une maladie honteuse. Et encore taboue...
Un film touchant sur la difficulté d’assumer une vie différente et la maladie de l’amour. Mais, surtout un film sur une merveilleuse histoire d’amour... une belle histoire d’amour interdit...