Santé - Page 61
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Mon édito dans le Journal de l'ADMD : MERCI !
Merci.
C’est ainsi, oui, que je débuterai cet éditorial à l’issue de notre 38e assemblée générale organisée cette année à Montpellier. Un quintuple remerciement.
Un remerciement très personnel pour ces magnifiques hommages rendus durant notre assemblée générale à notre ancien secrétaire général, Christophe Michel-Romero, notamment par notre vice-présidente, Francine Noël. Il fut un excellent secrétaire général, disponible, compétent et souriant. Il manquera assurément à notre association, tout comme il me manquera, évidemment, naturellement…
Un remerciement pour avoir approuvé l’ensemble des résolutions soumises au vote de nos adhérents. Aucune n’a recueilli moins de 93 % des suffrages. C’est ainsi que le rapport moral, le rapport d’activité, le rapport financier, tout comme le budget prévisionnel ainsi que le rapport de notre commissaire aux comptes ont été très largement approuvés.
Un remerciement pour avoir approuvé l’élection de notre nouvel administrateur, Jonathan Denis, qui a aussi été élu secrétaire général de l’ADMD par le conseil d’administration réuni le 5 octobre. Un jeune remplace un autre jeune… Avec lui, notre association est en ordre de marche, même si notre association n’a jamais cessé de fonctionner durant ces quelques mois de vacance ; la bonne organisation de cette 38e assemblée générale en est la preuve évidente.
Un remerciement pour avoir approuvé la proposition de loi que le conseil d’administration avait soumise au suffrage de nos adhérents. Avec près de 97 % d’approbation, c’est la reconnaissance de la stratégie menée par le conseil d’administration élu l’année dernière, en 2017, lors de la 37e assemblée générale de notre association ; c’est aussi la reconnaissance du travail mené collectivement par beaucoup de nos adhérents, par plusieurs de nos délégués, par la commission juridique et par la commission Soignants de notre association.
Un remerciement, enfin, peut-être tardif, pour tous les témoignages de sympathie et de soutien que je reçois quotidiennement des adhérents de l’ADMD et, bien sûr, de ses responsables, pour mon engagement en faveur de notre revendication bientôt quadragénaire. Cette présence est un soutien important qui, malgré le deuil, m’aide à être plus que jamais mobilisé pour notre ultime liberté.
Après ces remerciements, très francs et très sincères, je vous dis en avant ! et hauts les cœurs ! Ensemble, nous avons une bataille à gagner…
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Retrouvez ma Chronique "Sexy news" chez Brigitte Lahaie sur Sud Radio vers 14H20
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Retrouvez-moi pour #LeTalkDuLundi à 12H sur Périscope
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#LeTalkDuLundi sur la #findevie ! (Édition du 5 novembre 2018)
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Accueillir la mort : vers la fin d'un tabou ? France 3 Limousin
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Conférence sur le droit de mourir dans la dignité au Parlement Européen à Bruxelles
Ce mercredi, à l'invitation de DMD Catalogne et des Verts catalans, j'interviendrai à la conférence : "Droit de mourir en Europe: que peut-il être fait au niveau européen et des municipalités?"
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Retrouvons-Nous pour #LeTalkDuLundi à 12h sur Périscope et Twitter
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Débat sur France 3 Limousin sur la fin de vie dans "Dimanche en Politique" le 4 novembre à 11H30
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#LeTalkDuLundi sur la #findevie ! (Édition du 39 octobre 2018)
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SurVivant sort chez Reader's Digest, l'occasion de toucher un autre public...
Mon livre "SurVivant - mes 30 ans avec le sida" sorti en 2016 chez mon éditeur Yves Michalon vient de paraître dan sua célébré revue Reader's Digest. L'occasion de toucher un autre public.
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Ma 8ème chronique pour l’émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio
Bonjour Brigitte, Bonjour à votre invité et à tous les auditeurs,
Dimanche, des milliers de Parisiennes et de Parisiens se sont rassemblés place de la République pour dénoncer la recrudescence d’actes homophobes ou transphobes qui ont même mené, cet été, à la mort d’une femme trans, la jeune Vanessa.
Il y a quelques jours, un couple gay était insulté par un chauffeur de VTC au cœur du 12èmearrondissement, arrondissement où je suis élu. Il y a une semaine exactement, c’était le président d’Urgence Homophobie à la sortie d’un restaurant. Juste avant, un couple de femmes agressé ou, encore, Arnaud et Rémi, il y a 3 semaines. J’arrête cette énumération à la Prévert.
Mais, ces actes de déferlements de haine et de violence sont devenus des épisodes quotidiens au point qu’ils se banalisent même. Déjà, en 2017, selon SOS Homophobie, les agressions avaient augmenté de 14%...
Tout ceci interpelle notre responsabilité à toutes et à tous, élus, médias et, bien sûr, citoyens.
On le sent bien, il y a souvent une hiérarchisation dans les discriminations : être sexiste ou LGBTQIphobe, c’est presque devenu acceptable pour certains. Et les réseaux sociaux ne sont pas les moins responsables de cette situation tant le laxisme de leurs dirigeants, derrière de belles paroles, y est trop souvent évident.
Pour certains, comme c’est le cas aux USA, ça ferait même partie de la liberté d’expression. Comment s’étonner, dans ces conditions, que sale pédésoit toujours, en 2018, la principale insulte entendue dans les cours d’école ??? Avec la résonnance que cela a pour de jeunes enfants qui se sentent différents.
Alors que faire ?
D’abord et nous en avons déjà longuement parlé dans cette chronique, l’école doit être en première ligne. Sur tout le territoire, une éducation à la sexualité doit être enfin menée.
La police qui a fait de grands efforts ces dernières années grâce notamment à l’association LGBT Flag doit vraiment former tous les policiers sur ces questions comme celle d’ailleurs du sexisme.
Mais on le sent bien, c’est un travail à long terme qui doit être mené. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai écrit au 1erministre pour lui proposer de faire de la lutte contre les LGBTQIphobies et le sexisme la grande cause nationale 2019.
Ca n’a jamais été le cas pour ces combats. Il est urgent d’y remédier car, un an d’actions contre les LGBTQIphobies et le sexisme, alors que nous serons en plein débat sur la PMA, je ne pense pas que ce soit réellement un luxe. C’est un geste fort et j’espère qu’Édouard Philipe y sera sensible…
En terminant cette chronique un petit mot sur une autre cause à laquelle je suis attaché : le droit de mourir dans la dignité.
On apprenait hier, dans le journal Libération, qu’une femme de 102 ans a été virée d’un service d’hospitalisation de long séjour de Paris car l’équipe ne supportait pas la décision de cette dame de partir prochainement en Belgique pour se faire euthanasier. Incroyable non ?
Le 2 novembre, ce sera la 11ème journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité et c’est donc l’occasion de rappeler l’urgence d’avoir une loi humaniste sur la fin de vie dans notre pays.
A Paris, rendez-vous est donné à 17H00, place de la République.
Auditrices et auditeurs de Sud Radio, je vous y attends nombreux !
Belle semaine… -
Retrouvons-Nous pour #LeTalkDuLundi à 12h sur Périscope et Twitter
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#LeTalkDuLundi sur la #findevie ! (Édition du 22 octobre 2018)
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Compte rendu de la remise du label d'ELCS à Marseille dans La Provence
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Retrouvons-nous pour une Réunion publique ADMD à Marseille
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Marseille reçoit le label "ville engagée contre le sida" de ELCS
Ce vendredi, en fin d'après-midi, j'aurai le plaisir de remettre le label ville engagée contre le sida à Marseille. Depuis très longtemps la cité phocéenne est très engagée dans ce combat pour la vie.
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"L'homophobie est un délit et non une forme de liberté d'expression !"
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Ma lettre au 1er ministre pour que la lutte contre les LGBTQIphobies et le sexisme soit la Grande Cause nationale 2019
Monsieur le Premier ministre,
Vous avez-vous-même dénoncé, à juste titre, la multiplication inquiétante des agressions homophobes à Paris et en province. Pas plus tard que mardi, le président d’Urgence Homophobie a été brutalisé à la sortie d’un restaurant. La semaine dernière, c’est un couple de femmes qui était agressé. Sans oublier le terrible meurtre d’une personne transgenre, il y a quelques semaines. Ces actes de déferlement de haine et de violence sont devenus des épisodes quasi quotidiens. Devant ces faits, nous ne pouvons garder le silence. Nous devons condamner et agir sans plus attendre.
Nous constatons également que la parole homophobe s’est généreusement libérée depuis l’ouverture du mariage aux couples de même sexe. Un sondage de l’IFOP réalisé au printemps dernier nous informe en ce sens que plus d’un homosexuel sur deux a dû faire face à des discriminations en raison de son orientation sexuelle. Nous redoutons que de nouvelles agressions aient lieu, en proportion toujours plus croissante.
Tout ceci interpelle notre responsabilité à tous, élus locaux, parlementaires et Gouvernement, et nous intime l’ordre de mettre la puissance publique au service de tous les citoyens. Nous avons, en effet, trop longtemps établi une hiérarchie entre les discriminations. Être raciste et antisémite, c’est heureusement grave. En revanche, être sexiste, homophobe ou transphobe, c’est vu comme une forme de liberté d’expression ! Nous devons cesser avec ce deux poids, deux mesures.
Cela passe par la mobilisation de la société dans son ensemble. L’école a un rôle important à jouer, car au-delà des différences qui peuvent nous distinguer les uns des autres, l’institution scolaire reste le dénominateur commun de tous les Français. Aujourd’hui des associations comme SOS Homophobie font un travail remarquable dans la sensibilisation de nos jeunes. Ce genre de dispositifs doit être généralisé sur tout le territoire. Nous devons le concevoir avant tout comme un service public et pas uniquement comme la mobilisation volontaire de quelques associations.
L’heure est donc à la mobilisation générale. Tout le monde doit être impliqué et, en première ligne, nos institutions car elles sont le miroir de notre société, une société qui pointe du doigt, qui raille, qui brutalise. Les témoignages de personnes victimes de discriminations en raison de leur orientation sexuelle et qui peinent à porter plainte ne manquent pas. C’est pourquoi nous devons sensibiliser celles et ceux dans la police qui assurent l’accueil des victimes. Si depuis 2017, tous les policiers en formation initiale bénéficient d’un module de deux heures, nous regrettons que cela ne soit pas suffisant et ne corresponde pas à la réalité du terrain. La formation des policiers en poste depuis plusieurs années est par ailleurs peu, voire pas du tout traitée. Certaines associations comme SOS Homophobie ou encore Flag tentent de combler ce manque. Mais c’est avant tout à l’Etat de s’en saisir.
Aussi, nous remarquons que le débat actuel sur les LGBTphobies, bien qu’il alerte l’opinion publique, ne produit pas assez d’informations pertinentes pour la compréhension de ce phénomène. La dernière étude parlant du profil des agresseurs remonte à 2011. Il s’agissait alors du rapport annuel d’SOS Homophobie.
Il est donc aujourd’hui plus que jamais nécessaire de mettre la lumière sur ces comportements et organiser un grand débat national. Pour ce faire, je me permets de vous proposer que la lutte contre le sexisme et les LGBT phobies soit déclarée Grande cause nationale 2019.
Il est en effet important de prendre le temps d’impliquer tous les secteurs sociaux : éducation, justice, santé, sécurité, mais aussi les affaires étrangères et consulaires dans un travail de réflexion collective, et ce en employant une approche innovante et orientée sur la formulation de solutions concrètes et rapidement déployables.
Je vous prie de croire, Monsieur le Premier ministre, en l’expression de ma haute considération.
Jean-Luc ROMERO-MICHEL
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faisons de la lutte contre le sexisme et les LGBT phobies la Grande cause nationale 2019 ! (ma tribune dans le Huffington Post)
Recrudescence des actes homophobes : faisons de la lutte contre le sexisme et les LGBT phobies la Grande cause nationale 2019 !
J’ai observé avec consternation la multiplication inquiétante des agressions homophobes en France. Pas plus tard que mardi, le président d’Urgence Homophobie a été brutalisé à la sortie d’un restaurant. La semaine dernière, c’est un couple de femmes qui était agressé. Sans oublier le terrible meurtre d’une personne transgenre, il y a quelques semaines. Ces actes de déferlement de haine et de violence sont devenus des épisodes quasi quotidiens. Devant ces faits, nous ne pouvons garder le silence. Nous devons condamner et agir sans plus attendre.
Nous constatons toutes et tous également que la parole homophobe s’est généreusement libérée depuis l’ouverture du mariage aux couples de même sexe. Un sondage de l’IFOP réalisé au printemps dernier nous informe en ce sens que plus d’un homosexuel sur deux a dû faire face à des discriminations en raison de son orientation sexuelle. Je redoute que de nouvelles agressions aient lieu, en proportion toujours plus croissante.
Mettre la puissance publique au service de tous les citoyens
Tout ceci interpelle notre responsabilité à toutes et à tous, élus locaux, parlementaires et Gouvernement, et nous intime l’ordre de mettre la puissance publique au service de tous les citoyens. Nous avons, en effet, trop longtemps établi une hiérarchie entre les discriminations. Être raciste et antisémite, c’est heureusement grave et intolérable. En revanche, être sexiste, homophobe ou transphobe, c’est vu comme une forme de liberté d’expression ! Nous devons cesser avec ce deux poids, deux mesures.
Cela passe par la mobilisation de la société dans son ensemble. L’école a un rôle important à jouer, car au-delà des différences qui peuvent nous distinguer les uns des autres, l’institution scolaire reste le dénominateur commun de tous les Français. Aujourd’hui des associations comme SOS Homophobie ou le CRIPS Ile-de-France font un travail remarquable dans la sensibilisation de nos jeunes. Ce genre de dispositifs doit être généralisé sur tout le territoire. Nous devons le concevoir avant tout comme un service public et pas uniquement comme la mobilisation volontaire de quelques associations ou quelques collectivités locales.
L’heure est donc à la mobilisation générale. Tout le monde doit être impliqué et, en première ligne, nos institutions car elles sont le miroir de notre société, une société qui pointe du doigt, qui raille, qui brutalise. Les témoignages de personnes victimes de discriminations en raison de leur orientation sexuelle et qui peinent à porter plainte ne manquent pas. C’est pourquoi nous devons sensibiliser celles et ceux dans la police qui assurent l’accueil des victimes. Si depuis 2017, tous les policiers en formation initiale bénéficient d’un module de deux heures, nous regrettons que cela ne soit pas suffisant et ne corresponde pas à la réalité du terrain. La formation des policiers en poste depuis plusieurs années est par ailleurs peu, voire pas du tout traitée. Certaines associations comme SOS Homophobie ou encore Flag tentent de combler ce manque. Mais c’est avant tout à l’État de s’en saisir en coordination avec les associations.
L’urgence d’un long et rigoureux débat national.
Aussi, chacun peut remarquer que le débat actuel sur les LGBT phobies, bien qu’il alerte l’opinion publique, ne produit pas assez d’informations pertinentes pour la compréhension de ce phénomène. La dernière étude parlant du profil des agresseurs remonte à 2011. Il s’agissait alors du rapport annuel de SOS Homophobie.
Il est donc aujourd’hui plus que jamais nécessaire de mettre la lumière sur ces comportements et organiser un grand débat national. Pour ce faire, j’ai proposé au Premier ministre que la lutte contre le sexisme et les LGBT phobies soit déclarée Grande cause nationale 2019.
Il est en effet important de prendre le temps d’impliquer tous les secteurs sociaux : éducation, justice, santé, sécurité, mais aussi les affaires étrangères et consulaires dans un travail de réflexion collective, et ce en employant une approche innovante et orientée sur la formulation de solutions concrètes et rapidement déployables.