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Aujourd'hui, Autrement - Page 6

  • Brigitte Lahaie débattra à mes côtés ce soir

    Avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, plutôt que de gloser sur l’état pitoyable de notre vie politique aujourd’hui, nous avons préféré choisir un thème plus léger pour notre café politique mensuel.
    Je ne jette la pierre à personne, mais cela me confirme dans le sentiment qu’il faut donner une nouvelle impulsion à notre démocratie et créer une 6ème République. Quand on sortira de ces polémiques sordides où chacun se renvoie stérilement – et avec tant de calculs ! - la balle, on reviendra sur les propositions de changement que j’ai faites à plusieurs reprises sur ce blog et que nous avons élaborées à Aujourd’hui, Autrement.
    Pour revenir au café politique d’Aujourd'hui, Autrement de ce lundi 15 mai 2006, à 19 heures 30, j’y recevrai mon amie Brigitte Lahaie.
    Animatrice d'une émission à succès "L'Amour, Lahaie et Vous !" diffusée tous les jours de la semaine, de 14 heures à 16 heures, sur RMC, au cours de laquelle, sans tabou, elle évoque les questions liées à la sexualité et au couple, Brigitte Lahaie, est également, comme je vous l’ai encore récemment rappelé, vice-présidente d’Aujourd'hui, Autrement.
    A mes côtés, au Babu [18, boulevard Montmartre Paris IXème – salle du 1er étage – métro Grands Boulevards], elle animera le débat sur un thème qu’elle connaît bien : Pourquoi le sexe est-il tabou en politique ?
    Sachant que Brigitte parle - contrairement à tant de politiques ! - sans langue de bois, je vous assure un débat franc, intéressant et peut-être polémique au gré de vos questions et réactions !
    Si vous souhaitez dès à présent m'envoyer des questions pour Brigitte, cliquez ici.
    A ce soir, j’espère…

  • Retour de Toulouse

    Je suis rentré trop tard hier soir pour vous commenter mon déplacement à Toulouse.
    Je profite que j'attends mon avion à l'aéroport de Toulouse - en retard... - pour vous écrire ces quelques lignes d'impression.
    La journée d'hier s'est déroulée à un rythme d'enfer. Elle a été très positive.
    L'accueil des responsables locaux et militants de l'ADMD a été très chaleureux. Une salle de restaurant au buffet de la gare - remplie à craquer de militants de la région de la ville rose - et une réunion dans une salle surplombant la gare où il fut impossible pour les retardataires de trouver une place assise. Une réunion passionnée m'a permis de constater à quel point de plus en plus de Français  - plus de 80% réclament dans de nombreux sondages la légalisation de l'euthanasie depuis près de 20 ans - sont attachés à réfléchir à leur fin de vie car ils pensent qu'une vie réussie c'est aussi une mort paisible et serein... A Toulouse l'ADMD a multiplié par trois nos adhérents et il y a plus de 800 adhérents sur le département et 40.000 sur tout le pays ! De quoi peser sur les programmes des candidats aux prochaines élections car ce mouvement de fond doit enfin être entendu.
    Dans la foulée, ma réunion sur le sida pour ELCS a réuni la plupart des acteurs de la lutte contre le VIH/sida de Toulouse. Les associations sont assez préoccupées de leurs relations avec la mairie et surtout avec la préfecture qui n'applique pas la loi concernant les étrangers malades. Bonne nouvelle, une conseillère régionale accepterait d'être la déléguée dans ce département pour ELCS qui n'en compte plus à Toulouse.
    Autre bonne nouvelle, un militant d'Aujourd'hui, Autrement, Jean-Baptiste, souhaite lancer notre mouvement sur la ville. Il fourmille d'idées. Je crois qu'il va faire du bon travail pour défendre nos idées.
    Le dîner avec des responsables d'associations de lutte contre le sida et l'homophobie m'a ensuite permis de constater qu'il existe un noyau associatif très fort et actif dans la ville rose. Seule ombre au tableau : les homosexuels de Haute-Garonne sont bien plus touchés que les gays de notre pays par le sida : ils sont 35% dans les découvertes des nouvelles séropositivités au VIH contre 20% en moyenne pour toute la France.
    Enfin, le responsable du SNEG et Gilles, le patron du nouveau magazine Coming - le numéro 2 sera en kiosque dès la semaine prochaine - m'ont emmené à la rencontre de certains des responsabes de la nuit toulousaine. Amusant, sympathique mais fatiguant.
    Et pour conclure ce résumé de mon déplacement toulousain - il en faudrait pas cette fois-ci que je rate mon avion qui est enfin prêt, La Dépêche du Midi me consacre ce samedi un portrait intitulé "Romero, l'UMP autrement". Tout un programme!

  • Je suis à Toulouse ce vendredi.

    La vie associative et politique est ainsi faite qu’elle nous empêche de nous apitoyer sur cette vie qui file trop vite.
    Je n’ai pas le temps de repenser au bel hommage que Chantal et tant d’écrivains prestigieux ont rendu à Claude dans l’église de Saint-Germain-des-Prés, ni à tous ces souvenirs qui défilent que me revoilà déjà sur les routes de France. Mais une fois encore, pas indemne… C’est notre lot à tous.
    Je vais donc revoir la ville rose pour un programme chargé et divers.
    Vous pouvez, si vous avez un peu de temps, me retrouver à deux des événements qui sont ouverts au public.

    Mon programme est le suivant :
    11h30 : point presse au Buffet de la gare
    12h00 : déjeuner avec les responsables de l’ADMD de la région
    14h30 : réunion publique de l’ADMD au Buffet de la gare (1er étage), ouverte au public
    17h30 : réunion de travail d’ELCS au Mercure Saint Georges, ouverte aussi au public (renseignements au 01.42.72.36.46)
    19h00 : pot avec les sympathisants d’Aujourd’hui, Autrement
    20h30 : dîner avec des responsables d’associations de lutte contre le sida et l’homophobie.

    A la réunion de l’ADMD, je pourrai notamment commenter le rapport de la Cour des comptes qui a été remis au ministre de la santé cette semaine et qui démontre que l’accès aux soins palliatifs recule en France.
    Malgré les grands discours des politiques qui nous assurent que l’euthanasie est inutile car chacun peut accéder aux soins palliatifs, le rapport nous révèle que le nombre de lits dans les 78 unités de soins palliatifs est passé de 834 à 783 entre 2002 et 2004. Mais aussi que seuls 50.000 personnes disposeraient de soins palliatifs alors que 150.000 en auraient besoin annuellement…
    Je pourrai enfin rappeler que si les soins palliatifs sont indispensables et doivent être absolument être développés, ils sont - dans bien des cas - insuffisants.
    Et que la demande de mort douce perdure chez bien des patients qui veulent mourir « debout »….

  • Ne plus tergiverser sur la 6ème République

    « Romero : il ne faut plus tergiverser sur la 6ème République », tel est le titre de la dépêche AFP qui reprend des extraits de la note que j’ai mise hier en ligne sur mon blog en faveur de la 6ème République.
    « Interrogé par l’AFP, précise la journaliste Pascale Juillard, sur l’appel lancé par François Bayrou, président de l’UDF, à tous ceux qui souhaitent une 6ème république, M. Romero a jugé bon que tout le monde puisse discuter. Mais créer une structure formelle n’a pas d’intérêt car on ne demande pas tous la même chose, a-t-il souligné. Il faut savoir ce qu’il y a derrière le concept de 6ème République proposé par chacun. Ainsi le président de l’UMP Nicolas Sarkozy n’a pas encore franchi le Rubicon de la 6ème république, mais par ses propositions pertinentes et audacieuses, il s’en approche terriblement estime M. Romero. »

    A côté de la demande irresponsable en démocratie d’un ex Premier ministre, Laurent Fabius, que le président de la République démissionne, l’idée de changer nos institutions pour les rendre plus efficaces et démocratiques semble enfin avancer sérieusement.
    Jusqu’à la prochaine présidentielle, il s’agit désormais de persuader nos concitoyens qu’une réforme institutionnelle est un préalable et un signal fort pour lancer aussi une refondation sociale et sociétale de notre pays.

  • Pour une 6ème République !

    En créant, il y aura bientôt deux ans, Aujourd’hui, Autrement, nous savions que la vie politique avait besoin d’acteurs nouveaux et d’une façon différente d’appréhender la chose publique et de militer pour une France plus juste.
    Pour formaliser ce besoin d’une impulsion nouvelle, avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, j’avais alors lancé un Manifeste pour une 6ème République – manifeste que j’ai décliné à plusieurs reprises sur ce blog et que vous pouvez retrouver in extenso sur le site d’Aujourd’hui, Autrement.
    Pourtant, en 2004, je n’imaginais pas à quel point le délitement de la vie politique nous donnerait raison aussi rapidement. Aussi franchement !
    En effet, sans dire son nom, la 6ème république s’impose aujourd’hui dans le débat politique. Même si les acteurs politiques, hormis Arnaud Montebourg, qui en défend le principe depuis bien longtemps - différent du nôtre - ne franchissent pas tous le pas en demandant la disparition de la Vème République.
    François Bayrou s’est lui rallié à cette évidence depuis peu. Nicolas Sarkozy, d’une certaine manière aussi…
    La semaine dernière, en présentant ses propositions institutionnelles, le président de l’UMP n’a pas encore franchi le Rubicon de la 6ème république, mais par ses propositions pertinentes et audacieuses de réformes institutionnelles, il s’en rapproche terriblement.
    En ce qui me concerne, je considère qu’il ne faut plus tergiverser. Changer les institutions ne résoudra pas la crise sociale et sociétale que nous connaissons. Personne ne le prétend.
    Mais une vraie réforme de fond de notre démocratie donnera le signal d’une volonté de changement.
    Car ce que je propose avec mes amis, c’est de créer un régime enfin équilibré pour sortir de l’hypocrisie institutionnelle actuelle.
    Nous sommes désormais dans un régime présidentiel qui ne veut pas dire son nom. Sortons des faux semblants et acceptons un régime présidentiel qui, dans le même temps, permettra de redonner enfin son lustre au Parlement. Sans détailler notre manifeste, je propose qu’on supprime le Premier ministre, qu’on ait un gouvernement restreint et qu’on abandonne le 49-3 comme le droit de dissolution.
    C’est aussi une démocratie juste, simplifiée et compréhensible pour tous que je propose. Pour cela, il faut avoir un mode de scrutin unique – nous sommes les seuls en Europe à avoir un mode de scrutin différent pour chaque élection - comme nous le détaillons dans notre manifeste et une dose de proportionnelle pour plus de justice.
    Je vous renvoie donc à notre manifeste qui, je l’espère, vous convaincra qu’une nouvelle structure institutionnelle peut être un premier pas vers une réconciliation des Français avec la politique.
    Alors, en avant pour une 6ème République !

  • Joyeux anniversaire mon cher Philippe !

    C’est aujourd’hui l’anniversaire de Philippe Lohéac et je veux lui rendre un hommage tout particulier en cette belle journée. Et en profiter pour le remercier avec affection.
    Remercier celui qui avec beaucoup d’efficacité, mais aussi d’abnégation, gère le quotidien d’Aujourd’hui, Autrement et fait que notre mouvement se construit chaque jour un peu plus.
    Remercier Philippe qui est aussi le trésorier d’ELCS, et qui donne beaucoup de ses loisirs pour mener des tâches militantes ardues : la recherche des financements pour mener à bien ce bruit de fond que nous menons contre le sida et contre les discriminations auprès des élus.
    Remercier enfin et surtout l’ami.
    Car c’est d’abord ce qu’il est : un ami exigeant , présent, mais extrêmement fidèle et attentif.
    A tel point, que je vous souhaite à toutes et tous d’avoir un ami aussi exceptionnel.
    Merci mon cher Philippe pour ce que tu fais et surtout pour ce que tu es : quelqu’un de RARE.
    Très très joyeux anniversaire mon cher Philippe !

  • Dimanche à 18h00 et lundi à 17h00 : « Compte à Rebours » présenté par Paul Wermus sur TFJ

    L’élection présidentielle a déjà une émission qui lui est consacrée !
    Il s’agit de « Compte à rebours : Présidentielles Infos » sur la chaîne TFJ que vous retrouvez sur le câble [à Paris sur Noos, canal : 74] ou sur le satellite.
    C’est le journaliste de VSD, France Soir et France 3 Ile-de-France, Paul Wermus, qui anime cette émission qui se déroulera jusque l’échéance présidentielle et reçoit chaque semaine plusieurs invités du monde politique ou de la société civile.
    Je suis l’un des invités de la deuxième partie de cette émission, dimanche 9 avril de 18h30 à 19 heures.
    J’aborde la situation politique actuelle, les soubresauts avec la députée européenne et ancienne ministre PS Marie-Noëlle Lienemann, le patron du Divellec qui reçoit le tout Paris politique dans son établissement et le député UMP du Rhône Georges Fennec. En première partie de l’émission, vous pourrez aussi retrouver l’éditeur Guy Birenbaum et le journaliste américain Ted Stanger.
    Ce débat sera rediffusé sur TFJ lundi 8 avril vers 17h30.
    Sans déflorer le contenu de cette émission, sachez qu’il y a presque une quarantaine de personnalités qui ont déjà annoncé leur désir d’être candidat à la magistrature suprême. Mais, combien y parviendront ?

  • Un skate-park éphémère à Paris

    A quelques jours du débat que j’organise avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement avec Fabien de Sans-Nicolas, je voudrai revenir sur un dossier qui concerne bien des jeunes Parisiens mais qui n’évolue pas très vite : le dossier du skate-park couvert.
    Une preuve encore qu’il est bien difficile d’entendre la jeunesse pour une réalisation qui ne demande pas de fonds importants.
    A l’image de ce skate-park éphémère que propose Rémy Walter, président de Paris Skate Culture.
    Je vous reproduis ce que j’écris à ce sujet dans mon dernier livre « La Nuit des petits couteaux. »

    « Paris reste une capitale insuffisamment à l’écoute de ses jeunes. J’ai eu l’occasion de proposer, avec mon ami Jonathan Denis, président de Jeunes Autrement Paris, qu’on revoie la composition du Conseil de la jeunesse de Paris que j’évoquais précédemment en le recentrant sur les jeunes - de 13 à 21 ans et non jusqu’à 25 ans comme aujourd’hui - et en augmentant le nombre de ses membres - 200 au lieu de 105, à raison de 10 par arrondissement et sur une base paritaire.
    J’évoque en achevant ce chapitre les aspirations des jeunes, car je reste toujours étonné qu’on ait tant de mal à comprendre leurs désirs, voire leurs cultures. A chaque époque, c’est la même chose, la même incompréhension. Qui se souvient aujourd’hui des cris d’orfraie des bien pensants, dans les années 60, après le concert de La Nation où Johnny Hallyday et les Yéyés avaient réuni des dizaines de milliers de personnes ? On nous faisait presque passer Johnny pour un terrible révolutionnaire, lui qui a toujours appelé à voter Chirac plutôt qu’Arlette L. !
    Tout ceci pour en venir simplement à une nouvelle illustration de cette incompréhension : elle concerne la pratique du skate board dans la capitale.
    En effet une vieille ordonnance de 1862, qui interdit les « jeux dangereux sur la voie publique », est régulièrement opposée aux jeunes, mais aussi aux moins jeunes, qui circulent sur la voie publique en skate.
    Certes, les skates peuvent endommager le mobilier urbain. Mais dans ce cas, il faut aménager des lieux où cette activité puisse être exercée. A Paris seuls 3 skate park d’envergure modeste et quelques spots de street permettent une pratique sûre de ce sport. Insuffisant !
    Depuis longtemps, des associations réclament, avec constance, un lieu couvert pour pratiquer en toute sécurité et sans poser de problèmes leur activité. Le temps est donc venu de répondre aux vœux des milliers de personnes qui ont signé, à ce jour, la pétition lancée par l’association
    Paris Skate Culture .
    Et en attendant, la droite pourrait soutenir la simple demande de Rémy Walter, président de cette association, qui propose de lancer un skate park éphémère. La ville trouve un hangar désaffecté – il y en a quelques uns à Paris ! – et l’association
    Paris Skate Culture prêterait le matériel. Les arrondissements de droite, si la ville ne répond pas, pourraient permettre cette réalisation à même de satisfaire tant d’usagers du skate qui ont vraiment l’impression de ne pas être des citoyens comme les autres à Paris. »
    [Extrait de La Nuit des petits couteaux - Qui gagnera la bataille de Paris ? - Jean-Claude Gawsewitch Editeur - pages 161 à 163]

  • Don du sang : je demande au ministre de la santé d’intervenir

    Comme je l’ai encore évoqué encore tout récemment sur ce blog, j’avais saisi la HALDE le 3 mai 2005 d’une situation discriminatoire : l’interdiction systématique faite aux homosexuels de donner leur sang sachant qu’un hétérosexuel qui a des conduites à risques est écarté provisoirement… et non pas définitivement comme un homosexuel !
    C’est pour cela que je demande, depuis plus d’un an, que le concept de « populations à risques » porté par la circulaire de 1983 fondant l’exclusion des homosexuels de la collecte soit remplacé par celui de « conduites à risques ». Plusieurs raisons justifient ce changement : d’une part la majorité des personnes touchées par le sida en France sont hétérosexuelles, d’autre part, rien - à part les préjugés - ne permet d'affirmer que les homosexuels sont moins fidèles que les hétérosexuels, ce qu'exprime cette interdiction. Ensuite, ce changement se justifierait aussi parce que les homosexuels ne peuvent être soupçonnés de mentir plus que les hétérosexuels lors des questionnaires faits avant les prises de sang. Enfin parce que l’apparition de nouvelles techniques de dépistages beaucoup plus sûrs - le test d’amplification des acides nucléiques - donnent une fiabilité supérieure aux précédents tests.
    Dans sa délibération en date du 6 février 2006, la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité, que j’ai saisie au nom d’Aujourd’hui, Autrement, considère que « la décision d’exclusion définitive du don du sang d’une personne paraît devoir être prise sur la base des risques liés à son comportement ».
    Alors que le Premier ministre en Suède s’est prononcé pour l’autorisation du don du sang pour les gays, que le ministre de la santé italien a ordonné à certains hôpitaux en Italie de mettre un terme à leur politique discriminatoire, que le Portugal a décidé très récemment d’autoriser le don du sang pour les homosexuels, il est essentiel et urgent que la réglementation en France évolue !
    Dans cette optique, j’appelle officiellement, au nom d'ELCS, Monsieur Xavier Bertrand, ministre de la santé et des solidarités, à demander à Monsieur Patrick Hervé, Président de l’Etablissement Français du Sang, de tirer au plus vite, les conséquences de la délibération de la HALDE et de substituer au concept de « groupes à risques » celui de « comportements à risques ».
    Cela permettrait aux homosexuels de pouvoir donner leur sang tout en garantissant bien évidemment une sécurité maximale puisque les mêmes conditions seraient exigées pour les hétérosexuels et les homosexuels.
    A quelques jours du Sidaction, une telle décision m’apparaît symbolique.

  • A Chirac de montrer le chemin !

    Ces dernières semaines, je n’ai pas souhaité rajouter des petites phrases comme tant de responsables politiques sur la situation actuelle. A quoi sert de mettre de l’huile sur le feu quand on ne détient pas la solution ? Hormis se faire plaisir de ses propres bons mots et attiser bien de vaines polémiques.
    Mais aujourd’hui, en ce jour de mouvements sociaux, où je vais - comme tant d’entre vous - être pris en otage ne pouvant sûrement prendre un RER D - une nouvelle fois, en grève ! - pour me rendre à Vigneux-sur-Seine, je veux aussi dire mon agacement et surtout mon inquiétude.
    Mon agacement face à la légèreté avec laquelle Dominique de Villepin a lancé le CPE. Cela aurait pu être une vraie avancée. Encore eut-il fallu ne pas passer en force, tenter de persuader et bien sûr motiver le licenciement.
    Mon inquiétude devant le blocus des facultés décidé trop souvent par des minorités qui sont bien peu respectueuses de la volonté de beaucoup d’étudiants qui, même s’ils sont opposés au CPE, n’ont pas les moyens de perdre toute une année universitaire !
    Aujourd’hui, il faut enfin sortir de ce conflit par le haut. Seul un responsable politique peut rappeler tous à la raison et, je l’espère, à la négociation. Il s’agit du président de la République.
    Jacques Chirac est le garant de l’unité nationale.
    Plus que tout autre président de la Vème République !
    Il a été élu par plus de 8 Français sur 10…
    Aujourd’hui, c’est à Jacques Chirac de nous montrer le chemin.
    Avant qu’il ne soit trop tard.
    Une dernière fois ?

  • Le panache de Claude Evin

    Claude Evin, l’ancien ministre socialiste de la santé, était « l’invité du dimanche » du Journal du dimanche paru hier. Je ne peux que vous conseiller la lecture de sa longue déclaration.
    Claude Evin explique les raisons pour lesquelles il ne se représentera pas aux prochaines élections législatives de 2007 à Nantes. A presque 60 ans et 30 ans de vie élective, celui, dont on retiendra le combat courageux contre le tabac, estime qu’il doit laisser sa place car il veut « mettre ses actes en conformité avec ses idées. »
    Il affirme, en effet, qu’on ne peut « vouloir ouvrir la représentation aux femmes, aux jeunes, à l’ensemble d’une société qui bouge et ne pas en tirer de conséquences personnelles. »
    Cette décision est singulière dans la vie politique française, alors qu’elle est - on l’oublie souvent ! - courante dans les démocraties nordiques ou anglo-saxonnes. Les étrangers ont, en effet, du mal à comprendre que certains élus français monopolisent, au plus haut niveau de l’Etat, les mandats depuis 50 ans. Car peut-on vraiment comprendre une société dans laquelle on ne vit plus depuis si longtemps ? Peut-on être réceptif aux nouvelles aspirations d’une jeunesse qu’on ne rencontre plus que dans des organes officiels ?
    A Aujourd’hui, Autrement, dans notre manifeste pour une 6ème République, nous proposons de limiter les mandats dans le temps. Cela n’empêcherait pas les hommes politiques de qualité de faire carrière et de faire bénéficier les Français de leur expérience. Mais en ne s’encroûtant pas dans un même poste, cela permettra d’avoir un peu plus d’imagination et aussi d’ouvrir le jeu politique. Il faudra pour cela créer aussi le statut de l’élu, car on n’attirera jamais des candidats issus du privé et de la société civile s’ils n’ont pas de garantie quant à leur reconversion après leur vie élective…
    En attendant une nouvelle manière de faire de la politique, je salue le panache de Claude Evin !

  • Rejoignez-moi à Aujourd’hui, Autrement !

    Vendredi soir se déroulait le dîner de la fédération de Paris d’Aujourd’hui, Autrement. Grâce à Philippe Lohéac et à Jean-Yves, je suis heureux de vous donner quelques photos et notamment celle des derniers fêtards devant le Gai Moulin qui nous a reçu pour cet agréable moment. L’occasion de remercier encore Anne-Marie Engler qui a organisé remarquablement - comme toujours ! - cette soirée, mais aussi Christophe le maître des lieux qui nous avait concocté un excellent dîner puis … un super récital !
    Heureux d’avoir accueilli aussi des amis d’Aujourd’hui, Autrement, notamment Pierre-Yves Bournazel, collaborateur de Françoise de Pananfieu et Lynda Asmani. La soirée s’est terminée pour les plus acharnés au Banana où j’ai eu le plaisir de retrouver le talentueux Jean-Edouard Lipa et bien sûr mes amis Michel Michel, Stéphane Turland et Lotfi.
    Je profite de cette note légère pour vous rappeler que celles et ceux qui partagent nos idées sont les bienvenus à Aujourd’hui, Autrement. Notre jeune mouvement politique ne bénéficie, contrairement aux grands partis, d’aucun financement public. Nous ne vivons que du fruit de vos adhésions.
    Si vous voulez promouvoir une 6ème République, mettre les questions de société au cœur des programmes politiques, n’hésitez pas…Vous pouvez adhérer en ligne sur le site d’Aujourd’hui, Autrement. Et en plus, vous aurez une déduction fiscale de plus de 60% ! Alors pourquoi hésiter ?
    Bienvenue chez nous…

  • Nouveau dispositif pour le soutien à la contraception et pour l’accès plus égalitaire à l’IVG en Ile-de-France

    J’étais hier le porte-parole de mon groupe, à la région Ile-de-France, sur le dispositif régional de soutien à la mise en œuvre du droit à la contraception et à l’IVG. Bien que j’estime ne pas avoir toujours été suffisamment convaincant dans ce débat de bonne tenue et respectueux des options de chacun, j’ai cependant obtenu que les principales demandes de mon groupe soient reprises dans ce texte présenté par les Verts. Ainsi, le CRIPS qui n’était pas partie prenante de ce dossier important est désormais réintroduit. Je regrette cependant le débat sur les préservatifs féminins où tout et son contraire a été dit. Je n’ai pu répondre à certains propos qui démontrent encore une sacrée ignorance de bien de nos élus sur un instrument de protection efficace et utile.
    Je suis cependant fier que mon groupe, malgré une liberté de vote légitime sur un tel sujet, ait voté à l’unanimité ce dispositif utile et juste pour les femmes de notre région capitale.
    Fier aussi que mon groupe ait choisi un homme pour défendre un tel sujet où l’on nous entend trop peu !

    Je vous reproduis l’intervention que j’ai faite dans le débat général.

    Intervention de Jean-Luc Romero
    Conseiller régional UMP-Aujourd’hui, Autrement
    Séance du 17 mars 2006

    Monsieur le président,
    Mes chers collègues,

    Etonnant que plus de 31 ans après la loi Veil du 17 janvier 1975, puis les lois Roudy de 1982, Neiertz de 1993 et Aubry de 2001, nous soyons obligés, mes chers collègues, de faire le constat que toutes les femmes - notamment dans notre région capitale - ne sont pas encore égales face à la contraception et à l’IVG.
    Car c’est bien à l’inégalité qu’il s’agit aujourd’hui de remédier.
    Inégalité des Franciliennes face à l’information sur la sexualité, la contraception ou les IST et le sida.
    Inégalité d’accès à l’IVG.
    Et notre région capitale qui assure près de 25% des IVG de notre pays - alors que notre population n’avoisine que les 18% -, montre de vraies carences quant à l’information et aux structures de prise en charge.
    Information qui n’arrive plus vers les publics souvent les plus précarisés et qui se révèlent forcément les plus vulnérables.
    Information qui s’avère partiellement assimilée par les jeunes filles, car en usant de méthodes contraceptives, certains femmes se croient totalement immunisées contre le VIH et les infections sexuellement transmissibles.
    La proposition du groupe des Verts de mettre en place un dispositif de soutien à la mise en œuvre du droit à la contraception et à l’IVG se révèle donc pertinente dans ce contexte. Elle manque cependant de cohérence et nécessite pour être appliquée harmonieusement d’être coordonnée par un acteur dépendant de notre collectivité locale. Les investissements financiers proposés par ce dispositif global l’exigent incontestablement.
    Pour que l’ensemble des mesures soient appliquées correctement, il nous apparaît, au groupe UMP, qu’on doit se reposer sur une structure en laquelle nous avons toute confiance et qui œuvre dans ce champ au nom de la région depuis bien longtemps. Je pense évidement au Centre Régional d’Information et de Prévention du Sida.
    On l’oublie souvent. Si cet organisme créé, je vous le rappelle, par notre collectivité, et qui fait figure d’exemple pour beaucoup d’acteurs, exerce son activité dans le champ du VIH/sida, cette mission, pour être essentielle, est loin d’être la seule corde à son arc.
    Le CRIPS oeuvre dans la lutte conte la toxicomanie, les hépatites, mais aussi dans la lutte contre les IST et bien sûr l’éducation à la sexualité. Dans cette dernière compétence, il est incontestablement reconnu par tous les acteurs et notamment par le Planning Familial. Pour coordonner les actions qui sont proposées dans ce rapport, il nous apparaît donc logique que le CRIPS soit en première ligne. C’est d’ailleurs le sens des amendements que nous avons déposés et que nous discuterons tout à l’heure.
    La campagne d’information grand public qui coïncide avec le cinquantième anniversaire du Mouvement pour le Planning Familial doit bien sûr être mise en œuvre avec cet organisme, l’ANCIC, la CADAC et d’autres, mais le bras armé de cette campagne doit être à mon sens le CRIPS. N’oublions pas qu’avec les scénarios contre le sida et la toxicomanie, le concours d’affiches durant l’année sida, grande cause nationale 2005, le CRIPS a montré un vrai sens de la communication. Communication qui touche sa cible sans racoler.
    De même, il ne peut être envisagé de ne pas confier le travail de prévention auprès des femmes et des adolescentes mineures sur la contraception, les actions d’éducation à la sexualité. N’oublions que c’est déjà une compétence largement mise en œuvre par le CRIPS dans les lycées, les CFA et les jeunes publics dans le cadre du Cyber Espace de la Tour Maine Montparnasse. Quant au travail d’information évoqué par le rapport envers les femmes les plus vulnérables, notamment les migrantes, le CRIPS œuvre déjà dans ce domaine et monte actuellement en puissance. Au risque de disperser nos forces, de brouiller le message vis-à-vis du personnel du CRIPS, seul ce dernier organisme doit continuer pour la région ce travail et même l’amplifier grâce aux crédits que proposent à juste titre les Verts pour cette action.
    Enfin, c’est encore le CRIPS qui doit être notre expert pour les projets de créations de centres spécifiques à l’IVG et le choix de la destination des achats des 10 échographes, que le rapport qui nous est soumis nous propose. Pour mémoire, le CRIPS joue un rôle d’expert dans l’implication de la région dans les programmes de lutte contre le sida à l’international comme pourra nous le confirmer notre vice-présidente Janine Haddad.
    Je doute cependant que les médecins praticiens aient besoin de notre modeste intervention pour leur rappeler leur travail et je souhaite que cette action soit abandonnée car superfétatoire.
    En conclusion, je dirai que si ce rapport est amendé dans le sens que nous proposons, le dispositif montrera une incontestable efficacité.
    Alors que 60.000 IVG sont pratiqués annuellement en Ile-de-France - dont 2500 chez des femmes mineures -, l’accès à l’information et en dernière instance à l’IVG baisse incontestablement. Comme le rappelle votre rapport, de 1999 à 2005, 50 sites réalisant des IVG ont disparu dans la région, c’est à dire que nous sommes passés de 176 à 126 centres alors que le nombre d’IVG est resté constant sur cette même période.
    L’intervention de la région peut donc être utile à condition - excusez-moi de me répéter ! -, de rationaliser le dispositif proposé et d’en donner la coordination à un organisme à même de travailler, en toute neutralité et intelligence, avec les autres acteurs associatifs oeuvrant dans ce champ et notamment le Planning Familial.
    « Soyons réalistes, demandons l’impossible ! » Les impossibles d’aujourd’hui sont toujours les possibles de demain, rappelait Simone Veil, le 26 novembre 1974, lors du débat sur l’interruption volontaire de grossesse. Dépassons donc nos postures partisanes et construisons ensemble un dispositif efficace. C’est en tout cas le souhait du groupe UMP.
    Je vous remercie.

  • A peine 15 personnes handicapées travaillent à la région !

    Ce matin, à la région Ile-de-France, j’ai donc posé ma question pour connaître le nombre de personnes handicapées travaillant à la région sachant que la loi nous oblige à en embaucher au moins 6%.
    Jean-Paul Huchon, président de la région, n’a pas essayé de noyer le poisson. Très modestement, il a reconnu que seules 15 personnes handicapées travaillent pour la région capitale.
    15 personnes sur 1200 employés !!!!
    « Je ne suis pas content » m’a répondu d’emblée le président socialiste qui tout en confirmant que « c’est une priorité pour l’exécutif et même une déclinaison d’un engagement de campagne. »
    Je ne doute pas de la bonne foi du président Huchon, mais il est élu depuis 1998 et il ne doit désormais plus transiger. Nous avons une obligation de résultats…
    Jean-Paul Huchon m’a cependant annoncé qu’un audit avait été lancé et que des propositions concrètes en faveur de l’emploi des personnes handicapées seraient présentées au second semestre 2006. De même, il m’a assuré qu’au STIF, dont il vient de prendre la présidence, tous les nouveaux équipements devront être accessibles aux handicapés.
    A noter qu’à Vigneux-sur-Seine, dont je suis le directeur des solidarités, nous employons 40 personnes handicapées soit… 7% de notre effectif !
    Un exemple à suivre d’urgence en Ile-de-France…

    PS : Ce vendredi, dans l’hémicycle de la région, je suis l’orateur du groupe UMP sur le dispositif régional de soutien à la mise en œuvre du droit à la contraception et à l’IVG. Et bien sûr, ce soir, je participerai au dîner de la section parisienne d’Aujourd’hui, Autrement.

  • Dîner de Paris, Autrement le 17 mars

    La fédération de Paris d’Aujourd’hui, Autrement organise un nouveau dîner au Gai Moulin - 4, rue Saint Merri 75004 Paris - chez notre ami Christophe ce vendredi 17 mars à 20h30.
    Je serai bien sûr présent à cette soirée où il vous est encore possible de vous inscrire. Vous pouvez le faire en ligne sur le site d’Aujourd’hui, Autrement ou en en envoyant un e-mail à notre amie Anne-Marie-Engler.
    Le prix de cette soirée est de 27€ tout compris (Gnocchis au basilic, suprême de volaille aux cèpes, nougat glacé, kir et Merlot à volonté).
    Cette soirée est ouverte à toutes et à tous, adhérents ou non !
    Je serais heureux de vous voir vendredi soir…

     

  • Débat de ce soir reporté

    L’épouse de Frédéric Tellier vient de m’apprendre qu’en raison d’un problème de santé, son époux ne pourrait animer le débat sur l’Iran ce soir.
    Dans l’impossibilité de trouver un intervenant de qualité à la dernière minute, avec mes amis d'Aujourd'hui, Autrement, je n’ai pas d’autre solution que de reporter ce débat.
    Je m’en excuse auprès de celles et ceux qui comptaient se déplacer - Philippe Lohéac et Mauel Charrier assureront un accueil au Babu - et je souhaite un prompt rétablissement à Frédéric.

  • Panafieu, le bon choix aujourd’hui

    Vous savez le choix que je fais ce samedi pour le premier tour de la primaire de l’UMP Paris. Je l’ai écrit sur ce blog comme dans mon livre « La Nuit des petits couteaux ».
    Si je choisis Françoise de Panafieu pour cette primaire, c’est d’abord le choix du coeur. Puis celui de la raison !
    Par contre, Aujourd’hui, Autrement attendra les prochaines élections présidentielles et législatives pour se positionner à Paris. Les cartes risquent d’être redistribuées après ces échéances capitales.
    Nos critères de choix se feront d’abord sur le programme : ce Paris, Autrement que j’ai défini dans mon livre est pour nous un préalable à toute victoire. Mais la droite est-elle prête à le comprendre ? Aujourd’hui, certainement pas ! Heureusement, il lui reste deux ans... Mais en aura-t-elle la volonté et l’ambition ? A moins de lire dans une boule de cristal, impossible à prédire aujourd’hui !
    En attendant, il s’agit ce samedi de choisir le meilleur candidat de l’UMP.
    Je ne redirai pas pourquoi je ne choisis pas les 3 autres prétendants même si j’ai une vraie estime pour Pierre Lellouche. Je l’ai exprimé dans les lettres que j’ai publiées sur mon blog et plus longuement dans mon livre.
    Françoise de Panafieu n’a pas encore gagné la partie. Mais si elle ouvre son cœur aux habitants de l’Est parisien comme elle l’a fait pour son cher 17ème, alors tout sera possible.
    En attendant, Panafieu, c’est le bon choix aujourd’hui !

  • Marcher en souvenir d’Ilan et contre l’antisémitisme

    Avec mes amis d’Aujourd'hui, Autrement et de Jeunes Autrement, j’appelle à rejoindre la marche silencieuse organisée, dimanche 26 février par le Crif, la Licra et SOS Racisme à la mémoire du jeune Ilan Halimi, enlevé, séquestré et torturé par un groupe de barbares.
    Je demande que la justice s'applique de la manière la plus sévère qui soit pour les auteurs de cet acte inqualifiable dont l'un des mobiles est l'antisémitisme.
    Je rappelle que toutes les fois où un individu est attaqué en raison de ses convictions religieuses, de sa couleur de peu, de son sexe ou de son orientation sexuelle, la communauté nationale doit se sentir attaquée dans les fondements même de la République.

  • ADSP 75 : une entreprise utile et citoyenne

    Samedi, après le conseil national d’Aujourd’hui, Autrement, Régis Maag m’a présenté ADSP 75 la jeunes société de services à la personne qu’il vient de créer avec Nicolas, un de ses amis.
    Cette toute nouvelle société de services s'applique à répondre aux attentes du ministre de la cohésion sociale, Jean-Louis Borloo qui mise sur ces emplois pour faire baisser significativement le nombre des chomeurs. En effet, cette société offre aux Parisiens de très nombreux services, des plus connus aux plus innovants en passant par les plus luxueux. Régis m’a précisé que les «clients sont variés et leurs demandes aussi. Ils disposent d'intervenants spécialisés pour chaque métier. »
    J'ai vraiment été séduit par cette présentation de Régis et par sa jeune société qui ne peut qu’être utile pour de nombreux Parisiens d’autant que l'ADSP 75 propose à ses clients d'employer des personnes en grande précarité. Je l'ai déjà mis en relation avec des associations que je connais bien, et qui recherchent des emplois pour leurs usagers.
    J'espère que cette entreprise dynamique et humaine réussira ses paris. Elle répond à de vrais besoins et joue un rôle d’insertion indispensable…Un rôle citoyen.
    Bonne chance à l’ADSP 75 !

  • Réconcilier Jeunes et politique au 2ème conseil national d’Aujourd’hui, Autrement

    Ce samedi matin, se déroule à Paris le 2ème conseil national d’Aujourd’hui, Autrement.
    Avec mes amis du bureau politique nous avons choisi deux thèmes de réflexion.
    Un axe qui concerne directement notre jeune parti : « Pourquoi adhérer à Aujourd’hui, Autrement ? Qui sommes nous ? Que voulons nous ? » Cette première table ronde sera animée par Isabelle Gaspar, vice-présidente.
    Notre deuxième thème de travail sera animé par Jonathan Denis, président de jeunes Autrement Paris qui se posera la question « Comment réconcilier les jeunes avec la politique ? »

    Je n’ai pas eu le temps de travailler personnellement ce thème et j’attends beaucoup des propositions de Jonathan, Yoann et Frédéric qui ont beaucoup travaillé. Comme eux, je ne peux que regretter le décalage croissant qui existe incontestablement entre les jeunes et la politique et qui m’a même conduit à créer un nouveau parti politique.
    Les jeunes ne sont pourtant pas différents des précédentes générations : ils ont toujours une irrésistible envie de servir et de s’engager pour les autres. Leur mobilisation dans les ONG humanitaires le prouve incontestablement. C’est d’ailleurs dans les associations qu’ils apprennent la citoyenneté et le sens de l’engagement, alors que dans le même temps ils ont déserté les partis politiques. Le nombre d’adhérents des mouvements politiques français, bien loin de leurs homologues européens, démontre que la politique en France séduit de moins en moins et particulièrement les plus jeunes d’entre nous.
    Le manque de débats de société ouverts dans les partis est une autre des raisons comme le manque de considération qui leur est réservé : voir le nombre de jeunes responsables dans les partis. A cet égard, Aujourd’hui, Autrement fait figure d’exception en ayant désigné un porte-parole de 22 ans et un délégué général de 18 ans !
    Leur désintérêt est aussi le résultat de ces discours sur le péril Jeunes ou sur ce que j’appelle le syndrome Jeunes, tous des délinquants. Les débats sur la délinquance nous ont presque fait croire que tous les jeunes étaient tous déviants alors que l’immense majorité est responsable. D’ailleurs, la mesure sur l’interdiction de stationner dans les halls d’immeubles a été considérée par de nombreux jeunes de banlieue comme une mesure discriminatoire et injuste.
    Alors, pour réconcilier les jeunes et la politique, je n’ai pas de baguette magique ni de mesures miracles : juste une triple conviction,
    - celle qu’il faut simplifier, moderniser et rendre plus juste notre démocratie,
    - celle qu’il faut associer le plus tôt les jeunes à la décision politique,
    - celle que nous devons respecter et prendre en compte leurs aspirations.

    I. Simplifier, moderniser et rendre plus juste la démocratie française.

    - sortir de l’hypocrisie institutionnelle actuelle : créer une VIème République pour donner un nouveau signal et retrouver une confiance dans nos institutions,
    - mettre en œuvre un mode de scrutin unique pour les élections locales. Pour que les jeunes s’intéressent à leur vie locale, ils doivent en comprendre les règles : elles sont aujourd’hui incompréhensibles,
    - mettre une dose de proportionnelle pour les législatives car les jeunes aiment la justice,
    - tirer les leçons d’un nombre important de suffrages blancs (40%) en annulant l’élection,
    - mettre en œuvre le vote électronique et par Internet.

    II. Associer très vite les jeunes à la décision politique.

    - s’assurer d’une instruction civique mobilisatrice sur tout le territoire national,
    - former les délégués de classe à la démocratie et les valoriser,
    - mettre la majorité civile et politique à 16 ans, (on peut les mettre en prison dès 13 ans !), et n’ayons pas peur en nous rappelant les terribles prévisions des politiciens opposés à la majorité à 18 ans en 1974,
    - les faire élire dès 16 ans dans les collectivités locales. Ils apprendront ainsi à travailler et à mieux comprendre leurs aînés et ces derniers seront confrontés, dans leur prise de décision, aux aspirations réelles des plus jeunes. Chacun se comprendra mieux et il deviendra inutile de généraliser les conseils jeunes qui se juxtaposent mais n’aident pas les différentes générations à mieux se comprendre.

    III. Respecter et mieux prendre en considération les aspirations des jeunes.

    - intégrer enfin les plus vulnérables : les 140.000 jeunes handicapés dont 40.000 sont interdits d’école dans l’indifférence,
    - soutenir ceux qui subissent des discriminations sociales. Voir les résultats de notre intégration, son échec. Débat sur les discriminations positives, suppression de la préférence communautaire,
    - responsabiliser sans culpabiliser les jeunes sur la toxicomanie et sur le VIH/sida. Arrêter de stigmatiser le cannabis : avoir un discours global sur les drogues licites et illicites.
    - considérer leur culture : musique (techno), baisse de la TVA sur les disques et sur le sport (on le tente bien pour la restauration), raves parties, accès culture (chèque culture),
    - faciliter leur prise d’autonomie (Revenu minimum étudiant),
    - respecter leurs nouveaux modes de vie.
    En conclusion, je pense qu’on réconciliera les jeunes en en faisant des citoyens à part entière comme le propose le projet d’Aujourd’hui, Autrement.